Quand les hypocrites daigneront enfin ouvrir le bal...
Ces histoires de peoples, de politiciens, de calls-girls et de coucheries vont-elles virer à l'hypocrisie absolue et à un grand bal franco-québecois ? Je viens de constater que Tristane Banon s'est confiée à Paul Arcand, pour 95.8 fm Montréal :
Oui, tout à fait, notre nouvelle icône a raison, en France, « on en veut pas à la personne qui a le vice, mais à celui qui le montre », quelques personnalités de ce pays devraient pouvoir confirmer ou nous creuserons à l'Assemblée nationale, et en France, comme le dit si bien Tristane Banon, « des gens sont en effet très puissants »... mais tous ne sont pas tout à fait intouchables, je connais maintenant plusieurs magistrats français qui devraient pouvoir confirmer, ou souhaiteront-ils tous se taire, se terrer, par exemple, en raison du devoir de réserve, d'une obligation de loyauté, de servilité ou d'obéissance, comme des employés de bureaux ? J'en connais plein qui se taisent, ou qui murmureront que ces histoires là, c'est pas possible, j'en connais même qui défendront plutôt la pédophilie à cheval et éducative !
En trouvant cette interview de Banon, sur Facebook, j'ai immédiatement reconnu la voix d'Arcand... ou peut-être, son accent, son style et ses réactions aux propos de notre toute nouvelle icône française, de cet « objet d’actualité » du moment que nous partageons maintenant avec le Québec, Tristane Banon. Par le passé, Voleurs d'enfances, l'un des reportages d'Arcand sur la DPJ (protection de la jeunesse ou de l'enfance québecquoise), avait suscité un très vif émois parmi les professionnels québecquois... puis « Jamais sans ma mère », un reportage d'Envoyé spécial, avait fait brailler les professionnels de l'ASE, les français confirmeront-ils ou ont-ils déjà oublié, comme DSK ou comme un Mirmand ?
Voleurs d'enfance by bkant
Sur France 2, dans leur forum, Envoyé Spécial avait suscité une vague de contestations et des critiques supplémentaires, ces échanges sont toujours lisibles. L'UNASEA avait également réagit à ce reportage, Jamais sans ma mère : « Il est inacceptable que les travailleurs sociaux soient présentés comme des « voleurs d’enfants », agissant de manière arbitraire. » Aujourd'hui, je ne peux que persister, signer, comme depuis 2003, comme depuis 2005, les faits ainsi que de très nombreux écrits le confirmeront : par le passé, des travailleurs sociaux sont venus « prélever » l'une de mes deux filles, en région parisienne, pour la « donner » à ses tantes maternelles, pour « placer » mon ainée en Alsace. Que répondra aujourd'hui l'UNASEA ? Avant de me répondre, les professionnels de l'UNASEA pourraient envisager de se renseigner auprès de ceux de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, ainsi qu'auprès de ceux de l'ARSEA Alsace...
Depuis, l'UNASEA est devenue officiellement la CNAPE (Convention nationale des associations de protection de l’enfant), voir ce communiqué sur le site de la Fondation Enfance. La CNAPE restera-t-elle parfaitement aphone, comme d'autres, ou me répondra-t-elle dans les prochains jour ? La CNAPE renverra peut-être vers des magistrats ou vers le parquet de Nanterre, eux même parfaitement aphones, depuis plusieurs années déjà ! Fin mai 2008, des caméras m'avaient accompagné jusqu'au tribunal de Nanterre, pour France 2, Faits Divers le mag ; le parquet avait alors refusé de répondre aux journalistes, ce qui est encore gravé dans l'inathèque. Au cours des années passées, ma présence avait été très fréquemment remarquée par des caméras ; mais le parquet, comme absent, n'a jamais répondu.
« Voleurs d’enfants » ou « Voleurs d’enfances », à qui pensait alors l'UNASEA, au reportage d'Arcand ou à celui d'Envoyé spécial ? Voleurs d'enfants, un ouvrage de Henri Darbes, ne paraissait qu'en septembre 2007, aux éditions du Geai Bleu : « Le choc des mots ! Voleurs d'enfants, vie volée... Nous voici en dehors du cadre défini. Qui contrôle et pourquoi ? La machine administrative s'ébranle, lourde, prétentieuse, trop souvent aveugle. » Nous voici donc une fois de plus en dehors du cadre défini, ce que je pense avoir à nouveau assez bien décrit dans mon billet du 8 octobre dernier, Ce monde est petit ; mais la CNAPE va répondre, « communiquer », nous rassurer ou nous enfumer à nouveau en retour, bientôt
Hé oui, contrairement à DSK et à notre nouvelle icône, Tristane Banon, contrairement à ce qu'exigeait le juge pour enfant Xavier Serrier, fin juin 2008, contrairement à ce qu'exigeait encore, ensuite, la cour d'appel de Versailles, je ne change pas de discours, je maintiens quasi les mêmes discours, depuis des années déjà, en me fondant essentiellement sur des écrits, des livres et des documents d'archives. Tristane Banon et ses conseils semblaient un moment envisager de saisir un juge d'instruction, de poursuivre au civil... après avoir déjà bien fait fouiner et fouiller le parquet de Paris ?
Comme depuis plusieurs années déjà, je n'ai pas besoin de juge d'instruction pour m'exprimer, librement, et maintenir mes discours, approfondir, développer ou préciser mes opinions et critiques. Je pense avoir suffisamment d'éléments entre mes mains ou répartis dans divers fichiers, où je peux puiser, assez facilement.
Des psychologues, des psychiatres, de prétendus scientifiques, des madame Irma des temps modernes, pourraient brûler d'envie de me répondre, souhaiter me répondre avant des juges, le parquet et la CNAPE. Je les inviterais d'abord à faire un gros ménage par chez eux, leurs travaux ou fonds documentaires manqueraient cruellement de pertinence. Une fois leurs sources assainies et leurs travaux corrigés et revus, je les inviterais une fois de plus à commenter cet ancien billet, toujours sans la moindre réponse : Un cas clinique, histoire d'en rire. Mais avant cela et tout en le développant, je soulignerais aussi que, malgré ses discours et son passé, Tristane Banon a récemment été suivie par le parquet, personne ne s'est vraiment ou officiellement aventuré à la faire passer pour une débile.
Oui, j'en ai bien conscience, arrivé à ce paragraphe, tout peut devenir très « compliqué » pour des QI de pétoncles. Ceux qui sont déjà perdus peuvent toujours téléphoner au Conseil général des Hauts de Seine, ils recrutent peut-être toujours. A présent, beaucoup pourraient être en train de bouillir, c'est normal. Contrairement à ce que supposait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, un « précieux atout », dans un rapport très contestable versé au dossier de mon ainée, en 2006, pour le juge pour enfant de Nanterre, j’ai conscience des troubles que je crée autour de moi. Quand je publie, très souvent, ça irrite. Je pense que Claire Davidson, psycho quelque chose ou charlatant, confirmera ou restera aphone, elle aussi
Quand Tristane Banon s'exprime, je pense qu'elle agace ou irrite aussi, beaucoup. Mais cela ne fait pas d'elle quelqu'un de « dangereuse », ou ses livres seraient supprimés, comme des blogs, et nos médias ne lui tendraient plus de micro... Je me trompe ? DSK et ses avocats pourraient maintenant grincer, geindre ou avoir envie de répondre à ce paragraphe précis, nous exposer qu'il serait souhaitable que Banon passe bientôt, tout de même, et au minimum, pour affabulatrice
De source Rue89 | Ces histoires « d'ordre privé », « à tiroirs » ou « à dormir debout » sont souvent assez « complexes » ou « compliquées », à elles seules, les affaires ou les plans sauteries de DSK nous le démontrent. Il faut que je me repose un peu, que je me remettre de toutes ces lectures, écoutes et émotions parfois très vives. |
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Une toute nouvelle icône française : Tristane Banon
Je renseigne ou préviens d'abord mes lecteurs habituels ainsi que ceux qui me découvriront. Tristane Banon est d'un milieu auquel je n'appartiens pas, celui des peoples, des militants approuvés, des romanciers et des journalistes. En cas de pépin, ces gens s'enlisent puis s'enfoncent très bien tous seuls, parfois épaulés par des avocats, ils n'ont pas besoin de mes contributions, bien au contraire. Tristane Banon pourrait avoir beaucoup couché, c'est ce qu'elle exposait ce mercredi soir, pour « Semaine d'enfer ». Mais ce genre de choses n'arrive qu'aux autres, elle n'a jamais couché avec moi et je ne crois pas que je coucherais un jour avec elle, même pas par imprudence ou par inadvertance. Je n'ai donc pas d'intérêts particuliers à faire la promotion de cette nouvelle icône, Tristane Banon. Coucher, j'y ai déjà songé, c'est peut-être une nécessité, quand on a surtout trop couché, voire découché, ces gens finissent parfois par parler de vous, le cas DSK nous l'a amplement démontré. Ces précisions faites, je peux poursuivre, livrer une opinion susceptible d'être assez neutre ?
Comme beaucoup, je lis toujours les journaux et j'écoute des discours des peoples. Par moments, j'ai le sentiment d'halluciner et, souvent, je suis partagé entre hilarité et complaisance, celle qui trahirait qu'au fond de moi, je reste d'abord hilare. Je pouffais encore ce 3 novembre, en découvrant une interview de Banon pour Elle. « Tristane Banon est déterminée, habitée par ses convictions et l’envie que son affaire, tant médiatisée, permette de faire changer les choses. Mais elle reste encore fragile, usée par ces mois de combat médiatico-judiciaire et ces huit ans et demi de `' vie volée " ». N'est-ce pas émouvant ?
Dans cet interview pour Elle, je pouffais encore en lisant que « considérant que la reconnaissance de son statut de victime par le parquet de Paris était suffisante », Banon s'était adressée au château, « avec Olivia Cattan, demandant à être reçues par Nicolas Sarkozy sur cette question », le délai de prescription dans les cas d’agression sexuelle. Pour le moment, Tristane Banon et Olivia Cattan n'auraient pas reçu de nouvelles des résidents du château.
Alexandre, ce gamin de 13 ans qui ne souhaite pas être « placé », a aussi écrit à Sarkozy. Je crois que ce collégien attendait également des « nouvelles », Alexandre et sa soeur, un peu plus jeune, en attendent peut-être encore. Je pense que nous sommes nombreux à écrire ou à nous bousculer parfois aux portillons du château, mais que pas grand monde n'y sera reçu. Ce 26 octobre, une femme tentait de s'y immoler, je pense qu'elle avait aussi été refoulée...
De temps en temps, j'écris ou j'envoie encore des trucs au château, mais je n'attends plus de réponses pertinentes de la part du Président de cette République. En tant que femme, « victime », et profitant d'une entrée de Marie Georges Buffet, Tristane Banon sera peut-être mieux reçue par Sarkozy ? En février 2011, le château avait très bien reçu gilles Patron, le père d'accueil de Laeticia et de sa soeur jumelle, Jessica Perrais... c'était avant que le drame de Pornic n'éclate vraiment, puis suscite un scandale national
Après un « calvaire » de huit ans, une « vie volée », puis quelques mois passés à s'épancher dans la presse ou pour des plateaux people, Tristane Banon a donc enfin remporté un « statut de victime »... et une très simple correspondance du parquet de Paris. On croit rêver, on en reste pantois. Vivons nous dans le même pays ou sa justice est-elle effectivement rendue de façon si différente dans Paris intra-muros, de façon si différente pour la classe ou la caste des people ?
Le 21 mai dernier, dans le JDD et une tribune intitulée « Le retour du mâle dominant », se demandant encore si « L’Omerta serait [...] une tradition française », Olivia Cattan, Présidente de Paroles de femmes, et Fadila Mehal, Mariannes de la diversité, soulignaient, entre autres, que « La présomption d’innocence concernant Dominique Strauss-Kahn fut légitimement érigée par les uns et les autres mais présumer que la victime disait peut-être la vérité ne fut pas envisagé. Seules quelques voix politiques s’élevèrent comme celle de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. » Le titre de cette tribune était-il un clin d'oeil à NQF, septembre 2002 ? Où en sommes nous aujourd'hui, après toutes ces semaines et mois au cours dequelles on nous a beaucoup bercé avec ces scandales et affaires dites DSK, puis du Carlton de Lille, ou avec ces affaires qui concernent plus précisément Tristane Banon, qui a dit vrai, qui a dit faux, qui est maintenant discrédité et qui l'est peut-être un peu moins ?
On nous avait parlé d'une tentative de viol, de violence, de la violence de DSK à l'encontre de Tristane Banon. On nous avait parlé de faits très graves, passibles des assises, ou les journalistes nous ont-ils exposé n'importe quoi ? Début octobre dernier, nous apprenions ensuite que la plainte de Banon contre DSK a été classée sans suite. Il semblerait que contrairement à ce qu'elle nous avait pourtant annoncé, Tristane Banon ne contestera pas ce classement par le parquet de Paris. Ce dénouement me surprend alors que la « victime » se voulait toujours très persuasive. Aurais-je loupé des épisodes ou le parquet de Paris ne nous aurait-il pas tout dévoilé des charges susceptibles de peser contre DSK ? Aujourd'hui, et de l'avis même de Tristane Banon, nous ne pouvons plus parler que d'une assez banale agression sexuelle, « un baiser volé », des faits reconnus par DSK, mais du bout des lèvres, et des faits d'ailleurs « prescrits ». Je suppose qu'ici et là, dans des commentaires ou dans des bistrots, certains parleront longtemps encore de violence et d'une tentative de viol... en brandissant donc une simple lettre du parquet de Paris. Dites moi que j'hallucine ou offrez moi un p'tit rouge.
On nous expose que DSK a pu mentir, qu'il a parfois changé de version, qu'aujourd'hui, qu'hormi avoir tenté d'embrasser Tristane Banon, DSK ne se souvient plus de rien, qu'il a pu tout oublier, comme un Mirmand. Je suis vivement déçu, par DSK comme par tristane Banon et leurs soutiens. Pourquoi ne sont ils pas chacun allé au bout de leurs combats, l'un d'eux pour être effectivement « blanchi », l'autre pour obtenir une véritable condamnation, un jugement, autre chose qu'une très banale « lettre du parquet » ? Je suis déçu par DSK comme par tristane Banon, elle n'a pas maintenu sa version non plus. Le premier a tout oublié, ne se souvient plus, et la mémoire de la seconde aurait soudainement également flanchée ? J'ai surtout le sentiment que DSK et Banon sont tous les deux normalement intelligents et qu'ils sont chacuns assez bien entourés et conseillés.
Je suis d'autant plus déçu que j'ai acquis le livre de Tristane Banon, « Le bal des hypocrites ». Je m'étais même précipité pour acquérir ce « roman » dès sa première parution, pensant que de prochaines éditions allaient être « censurées », dépouillées de quelques paragraphes portant atteinte à « l'homme babouin », dépouillées de quelques portions « trop engagées ». Il semblerait maintenant plutôt que Tristane Banon, comme le parquet de Paris, ne pouvaient pas maintenir l'hypothèse ou l'accusation de la « tentative de viol » par DSK, des faits qui n'auraient pas été prescrits, selon les explications qui nous ont été communiquées. « Le bal des hypocrites », aux côtés de quels objets d'études le classer ?
Une simple « lettre du parquet » de Paris, qu'en pensera Nafissatou Diallo, elle qui a finalement été discréditée par le parquet et par un juge de New-York ? D'après ce qui s'est propagé jusqu'en France, la salive de Diallo a été retrouvée mèlée au sperme de DSK... mais du fait des incohérences de Diallo et de son entourage, de leurs revirements ou de changements de versions, le procureur avait préféré abandonner les poursuites. Ne se serait-il pas produit quelque chose d'assez similaire en France, dans le cadre de cette affaire Banon contre DSK, mais sans l'intervention d'un vrai juge ?
Des lettres, des « lettres du parquet », des constats ou des extraits de minutes d'huissiers de justice, des lettres de l'Elysée, d'une étude de notaire, des extraits de cadastre, des lettres du Ministère de la Justice ou de l'Intérieur, de la MIVILUDES, des jugements, des ordonnances, des arrêts, etc, et même de nombreux livres ainsi que des articles de presse et de bonnes vidéos, j'en ai personnellement rassemblé un très gros paquet au cours d'environ dix années et de multiples procédures. Il semblerait que ça ne prouve rien, rien de bien intéressant, en tous cas, pas pour certains juges, pas pour le parquet du coin non plus. Cherchez la cohérence chez ces peoples, journalistes et militants parisiens alors que je n'ai jamais changé de version, parfois d'avis ou d'objectifs, mais jamais de version
Une simple « lettre du parquet » de Paris... Quelques temps après mai 2010 et après avoir soufflé dans des bronches à la chancellerie, le parquet de Paris avait aussi fini par me répondre en me communiquant une « lettre ». L'été dernier, je n'ai pas eu de lettre, j'avais du voler une photo dans le bureau d'un OPJ. Je me demande si Tristane Banon, « victime », et ses soutiens savent ce que peut être un « combat » lorsque la justice est saisie. J'ai des doutes, d'assez sérieux doutes. Au cours de ces dernières années, j'ai connu des gens qui se sont battus, pour déccrocher autre chose que de simples « lettres du parquet ». Mémé Mireille avait même combattu jusqu'au bout, comme ça arrive parfois lorsque la justice est saisie. D'accord, d'accord, des gens comme ça, ou comme moi, nous ne somme pas des journalistes ni des peoples parisiens. Mais mémé Mireille, la grand mère de Sébastien, avait gagné quand même. Bref
Si une « lettre du parquet » suffisait à octroyer un statut de victime, voire même à condamner quelqu'un comme par décrêt, circulaire ou simple correspondance administrative, cela se saurait. Je pense que nous n'hésiterions plus à couper la tête de nos 8 500 magistrats et à les remplacer par d'assez banals employés de bureau ou par des juges pour enfants.
Une « lettre », après des débats, après une confrontation ou avec quelques éléments de preuves en main, c'est en réalité assez facile à écrire. Des avocats ou des experts - tel que des médecins, pas des « psychologues », ni des charlatants - peuvent souvent en produire d'assez pertinentes. Quand le parquet produit un écrit, il est parfois plus joli ; pour le conserver au fond d'un sac à main, c'est évidemment mieux ; mais pour parler librement, ce genres d'écrits, du parquet, sont à mon avis tout de même souvent très insuffisants. Je pense que Tristane Banon ne parlera plus jamais ou que très exceptionnellement d'une « tentative de viol » ; mais je peux me tromper. Elle n'avait peut-être pas besoin de beaucoup plus dans le cadre de ces histoires qui l'opposaient depuis huit ans quand même à DSK. Après sa version, elle a peut-être aussi changé tous ses objectifs ? Depuis ce mercredi, il semblerait que notre nouvelle icône houspille beaucoup Anne Sinclair.
Ces jours-ci, un autre litige a aussi retenu mon attention. Selon une interview pour l'Express, cet été, Tristane Banon critiquait aussi le Cherche Midi. Selon Europe 1 avec AFP, le Cherche Midi a rapidement réfuté les accusations :
L'Express, le 04/07/2011 : Et sur le plan professionnel ?
Tristane Banon : A plusieurs reprises, je me suis retrouvée blacklistée, sans comprendre. Je travaillais dans un endroit et, du jour au lendemain, tout se passait mal. Un exemple: j'étais directrice de collection au Cherche Midi depuis l'été 2009. Tout se passait bien jusqu'au mois de septembre 2010, où tout d'un coup le patron, Philippe Héraclès, me dit que je travaille mal, etc. Je n'ai pas compris. Et il y a peu de temps, sur Internet, j'ai lu une interview de lui révélant qu'il avait un accord de principe avec les collaborateurs de DSK: quand celui-ci annoncerait sa candidature, le Cherche Midi publierait son livre de campagne. Je trouve la coïncidence étonnante. Nous avons rendez-vous aux prud'hommes le 25 octobre pour requalification de contrat.
On apprend que de grosses tuiles en auraient suivies de précédentes ? D'après Europe 1, dès juillet, nous pouvions donc lire une réaction de Philippe Héraclès, PDG du Cherche Midi : « C'est avec stupéfaction que j'ai pris connaissance des propos diffamatoires de Tristane Banon me mettant en cause dans une interview de l'Express ». Puis ce 26 octobre, par exemple sur l'Express, nous pouvions lire que « Le jugement du tribunal des prud'hommes de Paris dans l'affaire qui oppose l'écrivaine Tristane Banon et Le Cherche Midi éditeur sera connu en juin 2012, a indiqué mercredi la maison d'édition, au lendemain d'une audience de conciliation. » Notre nouvelle icône vendrait-elle parfois la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? Les journalistes qui la reçoivent ne pourraient-ils pas parfois inciter Tristane Banon à être un peu plus prudente ? Je n'ai pour ma part que très peu parlé d'un litige dont j'ai récemment retrouvé des traces dans des comptes-rendus analytiques de scéances du conseil municipal de la ville d'Asnière-sur-Seine (9-2). Lorsque je n'ai pas de traces, je me tais.
Quand une tuile tombe du toit, il arrive que d'autres suivent. Dans certaines histoires, il peut parfois pleuvoir des tuiles et on peut occasionnellement penser à d'étranges ou « d'étonnantes coïncidences ». Les plus fragiles et les vrai paranos développeront des théories conspirationnistes, ils soutiendront, martelleront que ce sont toujours les mêmes qui font tomber toutes ces tuiles, les jetant les unes après les autres du toit. Des travailleurs sociaux, des juges, des « psychologues » et des « psychiatres » peuvent développer et soutenir des théories tout aussi fantasistes ou farfellues que des conspirationnistes. DSK aurait-il pu tirer des ficelles du Cherche Midi ? Rho, c'est pas possible, « l'homme babouin » aurait-il vraiment osé ?
Début 2004, la ville d'Asnières n'a pas honoré un contract, c'est ce que soutenait une « victime », ma compagne d'alors, qui s'est ensuite tournée vers le tribunal administratif. En 2009 seulement, je crois, le tribunal administratif de Versailles a condamné la ville d'Asnières. Mais malgré cette condamnation, la « victime » était insatisfaite et a donc fait appel. Ce genre de procédures peuvent s'étendre sur des années, ces litiges ne se résolvent pas avec de simples « lettres » du parquet. Voyons donc, en juin 2012, comment notre nouvelle icône s'en sera sortie, contre le Cherche Midi, ou inversement.
Seins nus, elles scandent « DSK : Fuck me in Porsche Cayenne »
J'ai pas de seins ou je pourrais les montrer, c'est dommage, ça passionne les français, nos photographes et nos journalistes. C'est en tous cas ce que je perçois depuis peu, sur les sites de nos quotidiens nationaux comme le Parisien et France Soir, ainsi que dans quelques vidéos publiées sur la toile. « Fuck me in Porsche Cayenne », ça doit faire grincer plus d'un socialiste... et ricaner chez Porsche ? Car dans ce genre d'histoire, les bad buzz d'un policitien emporté par la tourmente doivent pouvoir faire le bonheur ou une bonne promotion d'un gros véhicule de luxe.
Porsche va peut être nous lancer une fois de plus que ils font de belles mécaniques, et pas dans la polémique ? Porsche pourrait aussi bientôt s'en lasser à son tour et finir par réagir comme Kärscher, lorsqu'ils en auront eu assez de l'utilisation de leur marque par des millitants et nos politiciens. D'autres marques, comme Dim, nous rappelleront ensuite que les poitrines et les fesses de jolies créatures, sous nos contrées, ça sert plutôt à faire la promotion de sous-vètements ou une bonne publicité pour la foire de Nice... la promotion de jolis trucs ou de services, pas n'importe lesquels.
De source l'Express, « Des féministes ukrainiennes manifestent contre DSK »
Mon billet d'août dernier, 567..., va rester en l'état. Je n'ai plus l'intention de le mettre à jour ni de le complèter, de le reécrire, il s'est passé et tramé trop de choses depuis. En l'état, il rappelle l'essentiel : je dois répondre très prochainement à une requête du cabinet d'avocat Cordelier associés, Paris.
Je devais poster des photos. Courant octobre, Copé, pour l'UMP, et Sarkozy, pour l'Elysée, ont chacun du recevoir une belle photo au format A4, la photo que j'avais prise de la note adressée par le parquet de Nanterre au commissariat de Bagneux. S'ils me répondaient que la photo et cette note sont illisibles, je leurs renvoie des posters.
Fin août dernier, j'envisageais aussi d'aller saluer les élus de la ville de Bagneux, la cité s'apprétait alors à commémorer la Libération. Mais je n'ai pas pu les rejoindre, ce n'était pas possible, j'étais déjà sur le départ. Le matin même du 28 août et de leur fiesta, je signais un bail autre part qu'à Bagneux. Je suis très content pour ces élus, il y a plus de 60 ans, des gens avaient pu, su ou osé se battre. Aujourd'hui, ça rassemble à Bagneux, en attendant qu'il y arrive enfin le métro. Comme celle de la commémoration de l'abolition de l'esclavage, la Libération y rassemble, la qualité des services publics et l'arrivé du métro aussi. Parler de justice à Bagneux peut parfois rappeler le spectre du « gang des barbares », ça rince...
« Fuck me in Porsche Cayenne » m'amuse beaucoup. Ceux qui m'ont lu au cours de ces dernières années ont pu remarquer qu'à la fin 2009, j'avais fait la promotion de Fuck You (very much), un succès de Lily Allen. J'en avais envoyé un extrait significatif à l'Agence France Presse ou Frousse, à la chambre des mineurs de Versailles, à l'Elysée, etc. A peine plus tard, pour les 20 ans de la CIDE, j'avais déambulé dans paris avec une grande banderolle « Fuck You - Sarkozy - Very Much ». Ca n'avait pas plus, notament à l'Unicef. J'avais d'ailleurs fini en garde à vue, puis ensuite fini admonesté ou grondé par le parquet de Paris, il m'avait convoqué en janvier 2010, dans l'entresol du palais de justice : « s'il vous plait, ne recommencez pas, c'est tout de meme le chef de l'Etat français ». « Fuck me », je n'y avais presque pas pensé
Pourquoi aurai-je rennoncé à faire le pitre dans Paris et sa région, ou même à Blois ? Quelques temps plus tard, à l'occasion de la journée des enfants disparus de 2010, au sortir de la cour d'appel de Versailles, je m'adressais à Madame le Ministre de la Famille, née Pucelle, rouspétant, vociférant, exaspéré par le fonctionnement de ces prétoires de la famille et de l'enfance. En octobre 2010, la cour de cassation cassait, annullait et renvoyait à Versailles. En janvier 2011, je faisais enfin désavouer deux juges des tutelles, en infligeant un blâme à l'étude de Maître Charles Halter, notaire à Saint Avold (57). Et ce n'est donc pas fini, même si mon aînée est depuis quelques temps majeure. Je dois donc maintenant répondre à Maître Agathe Cordelier, à la requête qu'elle a signée, dans le cadre d'une nouvelle procédure, et attendre aussi que la cour de cassation rende une ultime décision, retourner encore à Versailles, auprès de la chambre des mineurs...
On s'amuse beaucoup lorsque des juges pour enfant et des juges des tutelles ont fait, ordonné ou rendu n'importe quoi. J'aurais cependant eu d'autres choses et projets, mieux et plus intéressants, pour m'occuper au cours des années passés ou même, pour me distraire au cours des mois ou années de procédures qui suivront encore... « In Porsche Cayenne », pourquoi pas, mais en attendant que cela se concrétise, ce dont je doute très fort, et selon le Figaro, « Cayenne » concernerait plutôt David Sénat, un magistrat.
L'affaire DSK, la chute d'un ex-présidentiable, d'un intouchable du FMI, le lynchage ou la mise au ban d'un puissant, est fascinante. Ce n'est pas la première affaire menée de cette façon, sur du long terme, en exploitant des affaires, parfois du sexe, et des décisions de justice pour écarter plus ou moins durablement un individu du pré carré de nos élites. Je pense que Pierre Hontang, ex-magistrat, pourrait confirmer. Loïc Le Floc Prigent, ex-big boss d'Elf, bien connu d'Eva Joly, pourrait à mon avis également confirmer. Le cas DSK est tout à fait particulier, il semble chuter alors qu'il n'a même pas été condamné, qu'il ne le sera peut-être jamais dans le cadre de ces affaires en cours - Diallo, Banon, Carlton de Lille... DSK « est dans une tragédie », nous explique Michèle Sabban, « fidèle parmi les fidèles » qui le soutient encore. Selon le Parisien, Michèle Sabban affirme sa « déception » mais continue à défendre « l'ami » DSK.
J'ai le très net sentiment que DSK est savamment mis au banc par la classe politique et par nos médias, nos plumes, des railleurs et des journalistes, par des paires de seins aussi, c'est en tous cas ce qui transpire aujourd'hui dans les articles du Monde, du Parisien, etc. Après le scandale du Carlton de Lille, je crois que la République des camarades ne souhaitera plus parler de ces affaires, hier, potientiellement, une « conspiration », aujourd'hui, d'assez banals « faits divers », ni surtout d'affaires qui pourraient encore émerger, eclater, éclabousser au cour des mois ou des années à suivre. Il sera en tous cas essentiel que nous gardions tous bien à l'esprit que DSK est toujours « présumé innocent »
La chute de DSK ou sa mise au ban a-t-elle déjà inspirée Philippe Bilger ? Philippe Bilger nous avait déjà exposé ce qu'est, selon lui, le lynchage de précaution, une mise à l'écart plus ou moins violente, expéditive, parfois temporaire ou transitoire, qui concerne d'avantage les « présumés coupables » aux yeux de tous, « coupables »... parfois pour un temps au moins, par exemple, le temps que certains esprits se ressaississent ou se refroidissent, que des meutes se dispersent. Pour le moment, DSK n'a été déclaré coupable de rien - seul des juges pourraient le faire, s'ils en ont envie, s'ils en ont les moyens ou s'ils y sont contraints. Beaucoup semblent lui reconnaitre de grandes qualités d'économiste, DSK refera donc peut être surface un peu plus tard, en arrière plan, un plan d'où ses frasques et sa vie privée n'affecteront plus ses « amis » ni la classe ou caste politique française.
Cet été, on nous a rappelé que, contrairement à certaines apparences, le juge Fabrice Burgaud restait toujours au ban, au placard, qu'il comptait encore parmi les pestiférés d'Outreau. Pauvre juge, le laissera-t-on jamais tranquille... ou redouterait-on une nouvelle bavure collective, un gros scandale, si le juge Fabrice Burgaud revenait un jour sur le devant d'une grande scène médiatico-judiciaire ? De nouvelles bavures pourraient à nouveau discréditer des procédures, des fonctions, des corps, voire même à nouveau jeter l'opprobre sur cette institution qui rend la justice, en France. Quelques journalistes nous ont assuré que l'affectation du juge Fabrice Burgaud à la cour de cassation n'était pas une « promotion », qu'il n'y tiendrait jamais qu'un second rôle. DSK, brillant économiste, pourrait lui aussi bientôt être « chargé de certaines missions ou de recherches documentaires »... Laissons encore couler un peu d'eau sous les ponts.
Les précisions de cet été concernant la « promotion » de Fabrice Burgaud m'ont fait marrer, j'ai repensée à une « promotion » du juge pour enfant Xavier Serrier. Ce dernier trône-t-il toujours à Nanterre ou a-t-il depuis été affecté à d'autres « missions ou recherches documentaires » ? Cet été, j'ai été très amusé par un arrêt rendu en mars 2011, par la cour d'appel de Paris, en lisant que « M. Xavier Serrier, magistrat, au nom de Mme la Présidente du tribunal de grande instance de Paris », n'avait présenté que quelques « observations » à d'autres magistrats... pour que ces derniers statuent dans le cadre d'une procédure récusation. « PAR CES MOTIFS : Déboute la Sci Guillaume Marceau [...] Condamne la Sci Guillaume Marceau, représentée par sa gérante Mme Marie Y... à payer une amende civile de 3000 €. » J'aurai du penser à faire récuser le juge pour enfant Anne Valentini, au plus tard fin juin 2005 ; maintenant, c'est un peu tard, mais cela ne m'empêche pas d'en parler encore.
DSK, ceux qui s'opposent à lui ainsi que les journalistes me rendent depuis quelques semaines de très bons services. On nous expose assez souvent que tous les litiges ou conflits ne peuvent pas être résolus dans des tribunaux, qu'il faut parfois trouver des voies alternatives. Entre 2003 et 2004, j'avais déjà bien perçu que les prétoires du coin, Nanterre et sa cour d'appel, Versailles, ne fonctionneraient pas, ou très mal. Dès 2005, j'en avais eu la confirmation. Vers 2005, je m'étais déjà orienté vers les médias et surtout tourné vers Internet, sans me détourner des prétoires. Je pense que DSK et les journalistes ne me contrediront pas, les médias constituent un bon terrain pour résoudre des litiges, surtout, pour ce qui me concerne, lorsque des prétoires ont fait montre d'une très grande inefficacité, de partialité assez franche aussi.
Au cours de ces dernières années, Nanterre a ordonné, Versailles n'aura quasi fait que confirmer ou de me débouter, et ces juges refuseront de « réviser », sauf « à charge », ce que les juges de Versailles m'ont déjà démontré. Jamais les juges de Versailles et de Nanterre ne reconnaitront qu'ils ont contribué à un « rapt » de mineur de moins de 15 ans, que l'une de mes deux filles a été « prélevée » puis « donnée » à ses tantes maternelles. Jamais ces juges ne reconnaitront qu'ils ont dénaturé les éléments de ce dossier « d'assistance éducative » puis qu'ils ont refusé de le relir, plus sérieusement. Jamais le juge pour enfant ne reconnaitra qu'il a eu tord de placer une enfant de boches dans une juiverie, un établissement de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, et que ce juge a eu tord de confier l'essentiel des missions (investigations, service gardien, organisation des DVH, orientation, etc) à ces mêmes travailleurs ou gorets du social. Mais ce placement à Taverny, au château de Vaucelles, n'était pas la seule erreur ou connerie commise, exigée ou encouragée par le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles.
« Enfant de boches » et « juiverie » sont des mots durs, chargés d'histoire ou par l'Histoire, des mots qui peuvent heurter. J'utilise ici ces mots sciemment, délibérément, pour raffraichir ou éveiller la Mémoire de certains. Ces mêmes mots finiront par laisser les plus émus et les plus critiques pantois. Ca fera peut-être, un jour, l'objet de quelques débats dans un prétoire ? D'ici là et s'il suivait des débats, j'aurais eu le temps d'en approfondir d'autres, par exemple, les débats ou les controverses que suscitent les discours actuels d'Arno Klarsfeld. Dans le pire des cas et comme je n'ai pas de seins à exhiber en public, pour distraire la galerie, pour parler de ces deux mots, de leur poids et de ce choix, je retournerais dans des prétoires avec mon chapeau du plus fou, avec un entonnoir bien vissé sur ma tête
Lancer « fuck me » à DSK, dans ces tenus, c'était risqué, non ? En septembre 2010, avec mon entonnoir et devant l'ENM, j'ai du négocier fermement avec la police qui voulait que je ne me sois jamais planté là bas, je passais alors à deux doigts d'un séjour en services psychiatriques... « Vous l'avez bien cherché », nous aurait-on lancé si ça s'était produit.
Pontault-Combault : une enquête confiée au commissariat
NDLR : J'ai l'impression que ce sujet est beaucoup plus important que d'autres, dont on n'a pas ou que peu parlé. On pourrait avoir le sentiment que le Parisien, AFP et la justice française infligent une leçon de soucis des autres aux chinois, juste après un fait divers tout aussi dramatique, en Israel.
Actualité > Seine-et-Marne
Pontault-Combault : une fillette de 3 ans écrasée par une camionnette
Le Parisien, avec l'AFP | Publié le 25.10.2011, 17h16 | Mise à jour : 20h14
Une fillette de trois ans est décédée mardi, à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), sur le parking de la gare, écrasée par camionnette qui effectuait une marche arrière. Le tragique accident s'est produit vers 14H30. Une jeune femme de 23 ans, au volant de la camionnette, a effectué une marche arrière pour se garer mais n'a pas vu cette fillette qui se trouvait derrière le véhicule, selon des sources policière et judiciaire.
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Une maman dénonce le viol « en foyer » de son fils de quatre ans
Je ne sais pas quoi penser de cela, une maman dénonce le viol de son gamin de 4 ans dans le ressort de la cour d'appel de Versailles ou dans un foyer de la région parisienne. D'après la bouteille à la mer quelle vient de lâcher dans mon blog, son enfant serait représenté par Maître Delphine Roughol. Si c'est avéré, c'est assez triste.
Dans ce ressort, on ne doit ni signaler et encore moins médiatiser ce genre de situations, des abus ou des négligences dans des foyers de la Dass, ça embarrasse les professionnels, ça peut ternir leurs réputations ou les empêcher de travailler comme ils le souhaiteraient, en exploitant les conflits dits parentaux... Il faudrait en faire part aux journalistes de l'Indépendant, leurs demander d'être un peu plus prudents, de refuser même ce genre de témoignages ou de confidences.
Narbonne
Une maman dénonce le viol de son fils de quatre ans
Le 7/10/2011 à 06h00 par Nicolas Boussu | Mis à jour à 07h05
L'Indépendant de Narbonne
La mère de famille vit à Narbonne depuis juillet dernier avec son époux, Sergueï, leur petite-fille âgée d'un mois et demi, et sa belle-famille. Le 8 septembre dernier, la jeune femme s'est rendue dans la région parisienne pour récupérer son fils de quatre ans, actuellement placé dans un foyer d'urgence. "Je l'ai ensuite ramené à Narbonne. Je devais, initialement, le garder cinq jours avec moi. Mais il a commencé à adopter un comportement étrange et à se plaindre…".
Ce monde est petit
Je me doutais qu'un juge pour enfant ainsi que l'ASE et un « expert », un « psychologue », allaient se prendre un gros vent, mais à ce point là... Dans le cadre de la journée mondiale des premiers secours, ce samedi 10 septembre, à Paris, la Croix Rouge enseignait « les gestes qui sauvent ». Mais cette édition du 19/20 de France 3 présentait d'abord une histoire « très sensible », celle d'Arthur et Valentine qui ne souhaitent pas être « placés ». Reportage à Limeil-Brévannes :
Le 19/20 de France 3 région Paris IDF,
samedi 10 septembre au soir
Ce samedi 10 septembre, sur place, j'ai d'abord relevé la lucidité, l'ambiguité, la dangerosité et la virulence de certains slogans et discours. « La violence, si tu te tais, elle te tue, mais si tu parles, la justice t'achève ». « La justice sacrifie les innocents et protège le bourreau »... « Un juge peut-il bafouer les lois ? » Présent, Joseph Rossignol, maire (DVG) de la ville, a proposé d’accrocher les ballons du cortège au fronton de la mairie « jusqu’à ce que Valentine et Arthur aient l’esprit tranquille ». Dans son 19/20, France 3 en ajoutait, présentant d'abord une mobilisation de soutien pour ces deux enfants qui sont sous la menace de l'exécution prochaine ou possible d'une décision de « placement », un « placement » auquel Valentine et Arthur sont opposés, ils souhaitent bien évidemment rester et vivre auprès de leur mère.
Michel Rocard aurait été le bienvenu au cours de cette marche puis pour ce rassemblement, devant la mairie de Limeil-Brévannes. L'ex ministre aurait à nouveau pu plaider en faveur du droit fondamental de dire « n'importe quoi » et de l'immunité ou de l'impunité pour tous
Au dela de tous ces slogans, opinions et discours susceptibles d'être « interprétés », voire même dévoyés, puis retournés contre leurs auteurs et leurs protégés, cette marche puis ce rassemblement de 250 à 300 personnes - dont de nombreux enfants - était un succès. Mais comme je l'ai expliqué à la mère de Valentine et de Arthur, ce succès est evidemment susceptible d'irriter l'ASE et le juge pour enfant actuellement saisi.
Ce samedi 10 septembre, à Limeil-Brévannes, la protection de l'enfance a surtout été surprise en situation d'échec, des échecs multiples et, depuis ce samedi, flagrants. Comment réagiront maintenant le juge pour enfant et l'ASE de Paris ? De façon maladroite et virulente, en retirant bientôt Valentine et Arthur de leur milieu actuel, matérialisant alors un échec de plus, un « placement » non ou très mal préparé ? Face à cette mobilisation dans Limeil-Brévannes, il est aussi possible que l'ASE attende à présent de nouveaux et prochains débats auprès de la cour d'appel de Paris...
Il y a peu, le juge pour enfant ordonnait un placement, un placement déjà confirmé courant août dernier, suite à référé suspension. Une telle décision, « confirmée », s'impose à tous. Mais il semblerait que l'ASE de Paris n'a pas su ou pu préparer « l'accueil » de Valentine et de Arthur, qu'il n'y ait pas de solution sauf « d'urgence », ce qui relèverait bien d'un ultime échec de la Dass. Couac après couac, Valentine et de Arthur finiront-ils prochainement en foyer ou en familles d'accueil, comme l'a récemment exigé le juge pour entant ? Pour le moment, ils restent auprès de leur mère avec cette menace de « placement », une épée de Damoclès, un glaive susceptible de trancher ou non au cours des semaines ou des mois qui suivent. Mais nous devrons bien évidemment parler de « mesures de protection », « en faveur » de ces deux enfants, des mesures tout à fait appropriés et parfaitement adaptées à leur développement, leur épanouissement, etc...
Arthur et Valentine subiraient ces « pressions » ou des menaces de « placement » depuis plusieurs années déjà. Leur père avec qui ils ne veulent plus avoir de relations en raison de « maltraitance » pourrait être à l'initiative de ces mesures « d'assistance éducative », je n'ai pas connaissance de son opinion à tous ces sujets. Selon le Parisien et des discours entendus ce samedi, à Limeil-Brévannes, ces mesures auraient été demandées pour cause « d’aliénation parentale ». Ces enfants ainsi que leur mère se plaignent de faits précis, mais des faits qui n'ont fait l'objet d'aucune sanction ; pour des juristes, pour des juges, ces faits ne sont donc pas « avérés »... Le juge pour enfant de Paris parlera plutôt d'une mère et d'un environnement « toxique » dont il faut éloigner ces enfants, probablement pour qu'ils puissent renouer avec leur père ? D'ici 6 mois, connaissant ces pratiques de sauvages et leurs résultats, très variables et aléatoires, Valentine et Arthur pourraient très bien ne plus avoir aucune relation avec leur mêre et toujours pas de bien meilleures relations avec leur père. Si cette affaire foirait complètement, comme d'autres, nous en dirons que ces enfants n'auront pas su « profiter » du dispositif, ou que leur mère était « vraiment très toxique »...
Cette affaire, également « d'ordre privé », m'intéresse de plus en plus, du fait des acteurs en scène ou dans ses coulisses. Nous retrouvons donc le juge pour enfant Herve Hamon ainsi que le charlatan ou pédo-psychanalyste Claire Davidson, co-auteurs d'un ouvrage rejeté par la cour d'appel de Versailles et le juge pour enfant de Nanterre, la revue Dialogue n° 165, de Erès (rubrique Sciences humaines « et les pratiques qui s'en inspirent »). La cour d'appel de Versailles ne sait qu'instruire et revisiter ou réviser à charge ; en faveur de ma fille Justine, Versailles n'a donc conservé qu'une « expertise » de Madame Davidson et a écarté cette revue. Car Claire Davidson est également intervenue dans mes propres affaires « d'ordre privées », rendant un rapport « en faveur » de ma fille ainée, un document me décrivant moi-même « toxique » ou « dangereux ».
J'ai pour ma part conservé la revue Dialogue n° 165. En regard d'arrêts et de jugements rendus au cours de ces dernières années, par la cour d'appel de Versailles et le tribunal pour enfant de Nanterre, cette revue Dialogue me permet d'affirmer qu'un bon juge ou bourreau pour enfant a pour fonction de définir un cadre dépourvu de bases légales et morales, un cadre qui s'impose à tous, qui plonge les enfants dans une sorte de chienlit éducative et qui intime aux parents de se taire ; tout parent qui s'aviserait de « critiquer », de « faire appel » ou de « rouspéter » sera estampillé « défaillant » ou « toxique », voire même « indigne » ou tout simplement « débile ». En ce sens, j'approuve tout à fait l'un des slogans que j'ai aperçu, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes : « La violence, si tu te tais, elle te tue, mais si tu parles, la justice t'achève », un joli clin d'oeil aux services de communication du Conseil régional de l'Ile-de-France ainsi qu'à des placards affichés dans ses commissariats de police.
J'ai toujours été bavard, prolixe, particulièrement sur Internet, et lorsque j'en avais l'opportunité, auprès de journalistes ainsi que devant des caméras. Au cours des années passés, j'ai souvent pu constater que cette forme de justice, pronfondément inique, rendu par le juge pour enfant ou pour créatures inférieures, ne supporte pas la médiatisation. En retour, les juges se sont fréquemment dévoilés d'autant plus virulents, et très couards ; ils ne m'ont toujours répondu qu'à huis clos, en chambre dite du conseil. « C'est une affaire d'ordre privé », reprendra le ministère de la justice.
En 2005, j'avais bien compris que la Dass et ces magistrats allaient tolérer, ordonner, encourager et même faire n'importe quoi. A l'époque, je protestais et contestais déjà beaucoup ; pour me répondre, les juges ont alors convié un expert psychiatre, un « précieux atout ». En octobre dernier, à Blois, à l'occasion des rendez-vous de l'Histoire, un modérateur m'a confirmé qu'un peu partout à travers le monde, les critiques ou les opposants se font fréquemment traiter de fous par le pouvoir en place... La réaction du juge pour enfant et de la cour d'appel de Versailles n'avait donc rien d'exceptionnel ni de bien inattendu. A défaut d'autres moyens pour me faire taire, un avis psychiatrique tendait à me discréditer, aurait pu me dissuader de bavarder et de publier. Ces palabres indignes d'une femme de ménage ne me touchent pas, ce que j'ai bien fait comprendre, en avril dernier, à la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles. Peu avant avril dernier, probablement moins naïve ou moins téméraire, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles reconnaissait tout de même qu'elle avait perçu une « forte animosité » à mon encontre ; c'est toujours ça.
Beaucoup plus tard, j'apprennais qu'en 2005, l'association OSE France ou l'Oeuvre de Secours aux Enfants faisait face à de sérieuses difficultés financières. A la même période, l'OSE France, ces experts du sauvetage et de la mémoire ou de la Shoah, essuyait déjà le scandale des tomes perdus de la BNF... Je pense qu'en s'efforçant de me discréditer alors que je critiquais déjà beaucoup la Dass, l'OSE, ces professionnels et juges se sont d'abord épargné un gros désastre financier et social (leurs emplois). Mais ces mêmes professionnels et juges martelleront bien évidemment qu'ils ont toujours tout fait et ordonné dans l'intérêt de ma fille aînée, pour sauver son « psychisme ». « Un juge peut-il bafouer les lois ? » Oui, et la morale aussi
Ce 10 septembre, j'ai été surpris par les discours de monsieur Jacques Rousseau. Il disait représenter un collectif d'associations, des associations que je connais pour les avoir beaucoup lues ou étudiées. J'ai le sentiment que ces associations et moi, nous sommes « en froid » ; dans mes propres affaires, ce même collectif serait susceptible de soutenir le pasteur d'Uhrwiller, une femme... Claire Davidson et le juge Anne Valentini sont aussi des femmes. Lise Geraud-Charvet, magistrat, et Magalie Bodon-Bruzel, psychiatre, sont également des femmes. Je pourrais en nommer beaucoup ; selon mes sources, les femmes sont surreprésentées dans le secteur de la Dass ou de la protection de l'enfance, un constat qui peut cependant être nuancé, elles sont souvent chaperonnées par des hommes.
« La justice sacrifie les innocents et protège le bourreau »... Qui sont les bourreaux, dans ces histoires ? Lorsqu'on lit L'Enfant d'Abord et Maurice Berger, pédo-psychiatre, ce ne seraient que très rarement les femmes et systématiquement les hommes. Pour s'en convaincre, il suffit de feuilleter le livre noir de la garde alternée, un contenu qui m'avait inspiré un article peu avant sa parution, en octobre 2005, le Code noir. Claire Davidson, une femme, et le juge pour enfant de Paris vont pouvoir persister et marteller que la mère d'Arthur et de Valentine ainsi que leurs soutiens sont tous très « toxiques », avançant pour preuve qu'ils contestent, protestent, font appel et osent même médiatiser cette histoire, celle de Valentine et Arthur
Début 2005, la chambre des mineurs de la cour d'appel de versailles affirmait que pour son équilibre, Justine devait maintenir des relations avec sa famille maternelle ainsi qu'avec sa famille paternelle. Plus tard, Claire Davidson affirmait que j'empêchais Justine d'aimer les femmes de sa famille maternelle. Aujourd'hui et depuis longtemps déjà, Justine n'a plus la moindre relation avec moi qui suis son père. Je pense que c'est assez représentatif, caricatural même, de ce fabuleux travail dont sont capables ces professionnels de la Dass, de l'Aide Sociale à l'Enfance ou de la Protection de l'Enfance française. « Ne l'écoutez pas, M. KANT est débile, dangereux, indigne », se risqueront les magistrats du coin ?
On baigne dans l'irrationnel. La mère de Valentine et d'Arthur serait-elle moins neutre, plus « toxique » et moins digne de confiance que le pasteur d'Urwiller ? On s'apperçoit surtout qu'effectivement, avec les mêmes idéologies, théories ou « psychologues », les juges pour enfant font la pluie et le beau temps, choisissant un parti, de façon discrétionnaire, puis dénigrant et écartant l'autre des enfants. J'ai tout de même le sentiment que le père de Valentine et d'Arthur pourrait avoir des explications à nous fournir ; pourrons nous les entendre ? Le couple Clementz a toujours refusé de s'exprimer en public, de répondre à des journalistes ; DSK n'a pas parlé non plus, on se demande encore ce qui s'est passé, selon lui, dans la suite du Sofitel, à NYC... « mais rien du tout, le parquet a d'ailleurs abandonné les poursuites. »
Si mon intuition est bonne, si la Dass de Paris travaille comme Nanterre et l'OSE France, d'ici quelques temps, Arthur et Valentine seront finalement « placés », puis pour le juge ou bourreau des enfant de Paris, leur parole sera enfin « authentique » lorsqu'ils accepteront d'être confiés à leur père. Les juges et ces gorets du social savent « réformer » la pensée, comme des chinois ont pu le faire, dans les années 50 (lire
De pressions en pressions, sur les enfants comme sur les parents, les enfants finissent par se détacher de leur milieu de vie, parfois par y renoncer, puis à se résigner à être « placés » ou « déplacés », confiés à quelqu'un d'autre. « Le modèle de toute séparation est celui de la naissance, une renaissance, ailleurs, loin du précédent milieu de vie, jugé toxique », pourrait expliquer Richard Josefsberg, « l’agrippement est à la base à la fois de l’attachement et de la séparation, une fois établie la confiance de l’enfant, la séparation définitive de la mère a lieu soit du fait de la mère soit du fait de l’enfant », poursuivra-t-il.
Mais pour le moment, Valentine et Arthur ne sont pas encore « placés » et refusent encore ces mesures dont ils sont supposés « profiter », bientôt. Je les soutiens dans ce refus. Même si je suis loin de partager les opinions de l'association ARVA, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes, j'ai rempli un bulletin d'adhésion, il sera fondu parmi les autres.
Un arrêt du 18 mai 2005 rappellait le droit des mineurs capables de discernement d'être entendus dans toutes les procédures qui les concernent. Un juge pour enfant peut cependant écarter l'audition d'un mineur, surtout si les palabres de psychologues ou de charlatants tendent à le discréditer. Les juges pour enfant de Nanterre et de Versailles s'éclaireront d'abord auprès de Claire Davidson. En septembre 2008, un juge de Nanterre a réclamé l'audition d'un dalmatien, il avait fait rire la France entière...
Je pense cependant que Arthur et Valentine ont été assez bien reçus par le juge pour enfant de Paris. Ces enfants refusent leur « placement » et l'idée que leur mère pourrait être « toxique », ils refusent également des relations avec leur père. Arthur et Valentine refusent tout simplement le « cadre éducatif » que souhaite leurs imposer le juge pour enfant et Claire Davidson (lire ou relire la revue Dialogue n° 165, « L'autorité parentale et les mutations de l'ordre familial »).
Jusqu'à la mi-2005, ma fille Justine souhaitait rester ou rentrer à la maison. Le juge pour enfant de Nanterre estimait qu'elle était alors inaudible. J'ai foutu le Conseil général du Val d'Oise dans la merde, l'OSE France dans la merde, le juge pour enfant de Nanterre dans la merde... puis les pressions de ces professionnels sur ma fille Justine se sont faites de plus en plus intenses (relire Bulles n°40, la réfome de la pensée, et Richard Josefsberg, « internats et séparations »), pour qu'elle accepte enfin un « placement » en Alsace, dans sa famille maternelle. Tout a basculé en octobre 2005, je venais d'écrire un peu partout, à l'Elysée, à l'IGAS, etc... puis tous mes droits de visite et de correspondance avec ma fille Justine ont rapidement été suspendus. Un peu plus tard, les juges de Versailles ont affirmé que c'était à ma fille de 13 ans (comme Arthur, aujourd'hui) de décider quand elle renouerait avec nous, sa famille naturelle, celle de son père (la mère de Justine est décédée en 1999). Je n'ai pas eu la moindre nouvelle de mon ainée, pendant bien plus de deux ans.
Début 2008, j'ai appris que Justine souhaitait renouer avec nous. Elle avait déjà 15 ans. Les juges ont refusé de l'entendre. J'ai engagé une procédure de prise à parti contre Xavier Serrier, juge pour enfant alors saisi. Il a refusé d'entendre Justine. J'ai fait appel ainsi qu'un référé suspension. La cour d'appel a refusé d'entendre Justine et a blanchi Xavier Serrier (dans la foulée, la cour d'appel et ce juge ont cependant perdu contre moi, en cassation, une première fois). C'était très virulent... mais au cour de l'été 2009, Justine avait tout de même pu passer deux mois à la maison. Elle avait 16 ans. Peu après, Justine refusait à nouveau des relations avec nous et les juges l'ont à nouveau et très volontiers entendue... J'ai alors fini par me faire une raison, Justine allait rester « placée » jusqu'à sa majorité, comme l'avait « recommandé » l'ASE des Hauts de Seine, dès début 2003, puis comme l'avaient exigé ensuite le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles.
Tant que la parole ou les désirs d'un enfant s'opposent au « cadre éducatif » ou à la volonté du juge pour enfant, l'enfant est inaudible, son audition est écartée par les juges, ou les juges n'en conserveront que ce qui est susceptible d'accabler leur(s) parent(s), par exemple, des comportements ou des propos « interprétables » ou dont pourront s'emparer des psychologues, des psychiatres ou des travailleurs sociaux... En novembre 2005, au cours d'une audience très dure, Justine, 12 ans, n'avait pas dit un mot, n'avait qu'un peu pleuré ; le juge pour enfant Thierry Reveneau a « interprété » ou lu dans ses larmes comme d'autres auraient pu lire dans des entrailles d'un poulet : « les larmes de l'enfant démontrent que... » Tous mes droits ont été suspendus. Quoi et comment répondre à ce genre d'allégations, à pareils tyrans ou gurus dans la toute puissance ?
Arthur et Valentine vont devoir se faire une raison, à leur tour, ils ne seront pas entendus tant qu'ils s'opposeront à la volonté du juge pour enfant de Paris ? Sébastien, le petit fils de Mireille Millet n'a pas été entendu non plus. Macha, la fille de Natalia Zakharova, n'a, à mon avis, pas été entendue non plus, on peut le lire dans un arrêt de rejet rendu par la CEDH.
Ce 10 septembre, certains ont parlé du Défenseur des enfants, du Défenseur des Droits également. Je n'ai pas pris la peine d'écrire au second. J'ai parfois écrit au premier. Il y a longtemps, j'ai également écrit à la HALDE ainsi qu'à la MIVILUDES. Je pense que seule la MIVILUDES pourrait m'avoir assez bien lu et compris, elle m'a répondu, en 2006, il me semble.
Ces services n'interviennent pas lorsque le juge ou bourreau pour enfant est saisi, ne réfléchissent ou ne répondent parfois même pas. Le juge pour enfant est souverain, comme dieu tout puissant ; on ne peut que faire appel de ses décisions, user les voies de recours prévues par la loi, mais lorsqu'on fait appel, on ne fera que démontrer à ce même tout puissant ou bourreau pour enfant qu'on s'oppose à sa volonté, au cadre ou la chienlit éducative qu'il impose...
En novembre dernier, une réponse du Défenseur des Enfants me laissait consterné ; je ne suis pas sur qu'il m'ait lu avant de me répondre. Puis en janvier 2011, alors que j'avais fait appel, je faisais désavouer deux juges des tutelles, le parquet se prennait encore un revers et une étude de notaire se prennait une bonne déculottée ; je n'ai pas pris la peine d'en faire part ou de répondre à nouveau au Défenseur des Enfants, ni d'ailleurs à d'autres de ces obéissants ou soumis services non plus.
Il y a peu, ces services et autorités ont tous pu souffler ; mon aînée est aujourd'hui majeure. Cette semaine, j'ai cependant fait appel de l'ultime et dernière décision rendue par le juge pour enfant de Nanterre. Après cela seulement, et lorsque la chambre des mineurs m'aura une fois de plus débouté, ce marathon judiciaire sera enfin derrière moi et tout le monde sera tranquille ?
Pierre Pedron, Yvon Tallec, l'Enfant d'Abord ou Maurice Berger, cet extrémiste pas très rigoureux... ce monde de la protection de l'enfance est assez petit, nous retrouvons très souvent les mêmes acteurs, contributeurs ou intervennants. Avec ces noms, en farfouillant sur la toile, j'ai remis la main sur le rapport de la commission Varinard et ses propositions de réforme de l'ordonnance de février 45. Rachida Dati soutenait ce projet de réforme, elle affirmait alors que la prison dès 12 ans relève du « bon sens », suscitant une polémique assez vive, quelques juges pour enfants, des militants de gauche, DEI-France ainsi que le Défenseur des enfants devraient s'en souvenir.
Ce 10 septembre, à Limeil-Brevannes, on nous a lu une lettre que Arthur, 13 ans, a envoyé à Nicolas Sarkozy, Président de cette République. Arthur lui exposait sa déception, ses désillusions, constatant déjà que les idéaux de justice présentés et décrits au collège ne prévalent plus lorsque le juge pour enfant est saisi. Arthur a déjà pu comprendre qu'il est largement en âge d'être condamné, au pénal, et bien pu percevoir aussi qu'il ne sera pas entendu par les juges... où prévaudront les opinions toutes particulières de Madame Claire Davidson, « psychologue ». J'ai aujourd'hui 43 ans ; récement encore, la cour d'appel de Versailles a une fois de plus refusé de m'entendre, avançant, comme depuis 2005, les palabres du charlatant Davidson. Je doute fort que les juges ou bourreaux pour enfants de Paris entendront d'avantage ou bien différement Athur, 13 ans. Mais attendons la suite, ainsi qu'une éventuelle réponse de l'Elysée à la lettre de Arthur...
Le Défenseur des enfants produisait également des rapports et des avis, parfois des condensés d'opinions, des contenus pas toujours convainquants et tous manifestement inutiles lorsque le bourreau pour enfant est saisi. J'ai souvent évoqué son rapport annuel de 2005, ce que j'en retenais et que je rappellerais récemment encore est aujourd'hui susceptible d'embarasser l'association ARVA, des adultes qui soutiennent Valentine et Arthur, de la page 99 : « Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue ».
Mais je ne pense pas que ARVA ait à échapper à de quelconques responsabilités ; je n'en dirais pas tant de certains professionnels de la Dass... Quand au point de vue de cette même association, ARVA, j'ai le sentiment qu'il est assez conforme à celui encore promu et enseigné dans nos collèges, ainsi qu'assez conforme également à celui promu par de nombreux spécialistes en matière de droit de la famille et de l'enfant ; et j'en connais donc d'autres, des professionnels moins sérieux ou plus illuminés, qui n'hésiteront pas à lire dans des larmes des enfants pour faire valloir n'importe quoi !
Dans sa présentation, ARVA est suffisamment explicite, avançant d'abord que « Les avis d’Arthur et Valentine ne sont pas pris en compte alors qu’à 13 et 10 ans ils sont capables de discernement ». De nombreux avocats pourraient soutenir un discours assez similaire puis tenter ensuite de le faire valloir dans un prétoire ; des avocats de Mme Bettencourt, la mère, n'en font pas moins ni d'avantage lorsqu'ils dénoncent des irrégularités et contestent des expertises ou leur validité.
Mais comme exposé plus haut, personne ne devrait jamais critiquer le cadre ou la chienlit éducative souhaité et imposé par le juge pour enfant, c'est également valable pour tout représentant, avocat ou cafard pour enfant. Je pense que, avec les magistrats de mon secteur, Maître Delphine Roughol a assez bien défini le rôle ou le parfait profil de l'avocat pour enfant. Certains cafards sont noirs et la plupart ont la réputation de fuir la lumière, était-il utile de le rappeler ?
« Un juge peut-il bafouer les lois ? » Bien sûr ! Ce bourreau pour mineurs ou créatures inférieures dispose d'abord d'un concept mou qui permet voire même encourage toutes sortes de pratiques et dérives, un concept qui pousse aux naufrages : « l'intérêt de l'enfant », son « intérêt supérieur ». La Dass et ce juge disposent encore d'autres outils de mystification, par exemple, le « dossier d'assistance éducative » : « strictement confidentiel », « dans l'intérêt de l'enfant », bien évidemment. La Dass et ce juge disposent également d'une bonne caution : le cafard d'enfant, sa contribution à l'histoire assurera aux plus naïfs que les droits du « mineur protégé » sont systématiquement ou ont toujours été respectés. Au cours de toutes ces années de procédures qui concernaient ma fille aînée, Maître Delphine Roughol n'a jamais critiqué ou contesté la moindre décision du juge pour enfant de Nanterre, ni de la cour d'appel, ça démontre et prouve que les droits de l'enfant ont toujours été respectés...
Il me semble que l'avocat qui représente Arthur et Valentine a également contesté les décisions du juge pour enfant de Paris. Il ne fera certainement pas carrière dans ce milieu, la protection de l'enfance, ces juges pour mineurs et la Dass ne supportent pas les critiques... et vous le rendent bien, il n'y a qu'à lire les jugements de Nanterre et les arrêts de Versailles pour le constater, j'en ai pris plein la tronche, d'abord pour avoir été beaucoup trop « bavard », dans ces prétoires comme en public ou auprès d'autres autorités de ce même pays, la France ou, plus précisément, la Moldavie française. Lorsque la Dass s'occupe si mal d'une famille ou de ses enfants, il faut toujours tout accepter, ne jamais se plaindre ni surtout parler de quoi que ce soit, « ça porterait préjudice aux mineurs concernés », poursuivront les magistrats et les travailleurs sociaux.
Je pense que pour « plaire à la Cour », l'avocat de Valentine et Arthur devra plutôt s'inspirer des stratégies ou des maladresses de Maître Roughol. Il devra se tourner résolument vers l'avenir et ce fabuleux cadre défini pour eux, par le juge pour enfant de Paris. Il devra toujours sourir, saluer et tendre la main à tout le monde, bien maitriser aussi la procédure, surtout celle du renvoi d'audiences aux calendes grecques ainsi que les solutions pour faire capoter les référés. Après un ou deux renvois à la cour d'appel, la Dass de Paris aura enfin pu trouver un nouveau foyer ou des familles d'accueil pour séparer Valentine et Arthur ? Leur avocat devra évidement aussi contribuer à noircir le tableau de leur mère, à édulcorer celui de la Dass, et, si nécessaire, plaider même en faveur du juge pour enfant... ce qui n'est pas très compliqué. La cour d'appel passera systématiquement l'éponge, balayera sous le tapis, fera toujours tout pour emplatrer mieux le « cadre éducatif » qui s'impose à tous.
En 2009, la cour d'appel de Versailles a rendu un arrêt qui pourrait plaire à plus d'un terroriste, à nos politiciens les plus corrompus et à nos ex-magistrats au passé trouble : ponctuellement, il ne pouvait être fait aucun reproche à Maître Roughol, la justice en a conclu que rien ne pouvait donc mettre en doute ses compétences et sa probité. Cet arrêt a cependant été cassé et annulé... et aujourd'hui, le temps ayant fait son oeuvre, toutes ces procédures sont « sans objet », bâclées et bouclées. Entre 2008 et 2010, la cour d'appel de Versailles en a également rendu de bien bonnes en faveur du juge pour enfant Xavier Serrier. Quelle était au juste la mission de tous ces professionnels, « sauver » ou « protéger » ma fille Justine ? Depuis 2003, j'ai d'avantage perçu un milieu constamment hostile à l'enfance et à la famille, ainsi que des professionnels principalement prompts à s'auto-protéger, des spécialistes oeuvrant coûte que coûte à la préservation de leur pré-carré.
Je ne crois pas que ce milieu, cette Dass et pareils prétoires, puisse être apte à faire beaucoup mieux « en faveur » de Valentine et Arthur. De mon point de vue, ce milieu ne pourrait aller et errer à nouveau que de naufrages en fiascos... En tous cas, c'est après avoir assez bien étudié et même longuement éprouvé ce même milieu, des pédo-criminels et des complices, que, ce 10 septembre, à Limeil-Brévannes, j'ai adhéré à l'association ARVA en les assurant de mon soutien, surtout lorqu'ils s'opposent au « placement » de ces deux enfants, à la séparation de la fratrie et à leur séparation d'avec leur mère.
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« Plus lieu à A. E. majorité »
« Enfin la quille », me lancera la cour d'appel de Versailles. Autant d'empressement et d'entrain pour foirer puis classer des dossiers ou procédures, le plus souvent en catimini ou en toute discrétion, m'amusera pendant longtemps encore. « Un travail de professionnels », reprendra la Magistratüre de ce pays, « soupir et soulagement », poursuivra le pasteur d'Uhrwiller
Je vais évidemment « faire appel » de cette décision, peut-être la pousser également jusqu'en cassation. J'ai le très net sentiment que le juge pour enfant de Nanterre s'est encore une fois moqué de moi, du droit, de jugements ou d'arrêts précédents, c'est à dire de l'autorité de choses dites ou supputées jugées, etc...
Qu'est devenue Maître Delphine Roughol, Justine, maintenant majeure, ne pouvait-elle plus bénéficier des conseils ou services d'un cafard pour enfant ? Que contiennent ce « rapport éducatif » du 5 septembre 2011, ce « courrier » de Justine et qu'en pense le ministère public, s'il a pu en prendre connaissance avant ou même depuis « classement » ?
567... ça n'en fini plus
123... j'ai pris mes premiers cours de salsa. 567... je pense avoir hacké, peut-être détourné un contenu ou piraté un petit dossier du parquet de Nanterre. Pour la bachata, c'est différent, beaucoup plus simple lorsqu'on débute, plus similaire à de la marche ou de la glisse : une pointe à 4 ainsi qu'une pointe à 8, en faisant tous les pas.
A suivre, comme expliqué plus bas... Je n'ai plus grand chose à ajouter encore dans ce billet dans lequel je souhaite en profiter pour taquiner ou railler également publiquement le cabinet d'avocats Cordelier associés, Paris 7e. Il y a peu, il m'est parvenu un exemplaire d'une « requête » signée par Maître Agathe Cordelier. J'ai d'abord eu l'impression de lire une débutante. Depuis relectures, j'ai plus le sentiment que Maître Cordelier demande à être déniaisée, en tous cas, ce sera fait, bientôt. Il n'est plus question pour moi de me laisser pourrir la vie ou des « dossiers » par ces créatures, des cafards du social ou de la famille qui sévissent près ces prétoires, Nanterre, Versailles, des cafards toujours très vifs et alertes en chambres dites du conseil, mais à chaque fois absents ou silencieux, parfaitement aphones, lorsqu'on s'efforce d'éclairer mieux ces scènes ou milieux.
Sur la droite, si j'ai pu bien lire sur cette photo que je n'avais pas le droit de prendre, une note du parquet de Nanterre au commissaire du coin. Je suis fâché, vraiment très fâché contre cette « justice », et c'est à mon avis motivé ; j'ai le sentiment que ce mardi 26 juillet, la police l'a assez bien perçu. Sans éléments pertinents en main, notament du papier régurgité par cette Administration, on ne peut rien publier, ni d'ailleurs répliquer et encore moins « faire appel ». J'ai donc pris cette photo, très discretement, à la volée, au cours d'un entretien avec la police. A la demande de Nanterre, elle me notifiait une décision du parquet tout en me refusant toute copie, y compris la copie du PV de notification. Pour bien marquer mon mécontentement, j'ai fini par refuser de signer ce PV, ce qui a été duement consigné sous mes yeux. Pour obtenir une copie de ce PV, la police m'a suggéré d'écrire au parquet. Mais je connais ce parquet, il ne me répond plus, toutes mes correspondances à son attention au sujet de plaintes portées entre 2004 et 2005 sont restées lettres mortes. A l'époque, je n'ai eu qu'une lettre de la section financière du parquet de Nanterre, elle m'informait que l'une de mes plaintes avait été classée sans suite, « régularisée d'office » il me semble ; cinq ans plus tard, le vent finissait par tourner, je mouchais tout de même le juge des tutelles et l'étude d'un notaire... car avec du papier entre les mains, des écrits de toute nature, on peut en effet obtenir parfois des résultats assez originaux. |
La photo est plus grande |
Cette note du procureur au commissaire du coin semble avoir été signée par Monsieur Ivon Tallec, elle parait en tous cas porter son tampon. J'ai fait quelques recherches, sur Internet. Selon Legifrance, Monsieur Tallec exerce les fonctions de substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Nanterre. J'ai aussi trouvé quelques coupons de presse instructifs sur le site du Parisien et du Point, peut-être aussi les références d'un article du Canard enchainé n° 4667 du 7 avril 2010... ainsi qu'un rapport à l'Assemblée nationale, autant d'éléments qui pourraient m'être utiles par la suite. J'ai encore lu d'autres choses, beaucoup plus improbables, mais qui m'ont rappelé des ouvrages tel que celui de Pascal Vivet et Samuel Luret, L'enfant proie, un pamphlet très critique envers la justice et la protection de l'enfance.
Il y a quelques temps, Nicolas Sarkozy nous lançait que « en France, la justice est la même pour tous, ceux d'en haut et ceux d'en bas ». J'ai toujours autant de doutes à ce sujet précis. Dans ce pays, la justice pour les pairs, les amis et les princes est elle similaire à celle rendue pour de simples citoyens ? Une réponse suffisamment pertinente pourrait bientôt suivre. En effet, Albert II et Charlène de Monaco viennent de déposer une plainte à Nanterre, précisément... L'Express peut déjà souffler, il est assez probable que Nanterre ne traitera jamais cette plainte si elle a été portée directement auprès le proc', près ces prétoires ? Le prince Albert ayant des moyens dont je ne dispose pas, il est plus certain que l'Express aura l'opportunité de s'expliquer sous peu, dans le cadre d'une procédure après citation directe.
Entre début 2009 et début 2011, je me suis beaucoup plaint de diverses publications, sur Internet, des écrits souvent farfelus, fréquemment diffamatoires, parfois aussi injurieux et calomnieux, des publications ayant également souvent et pendant longtemps porté atteinte à ma vie privée. Ce mardi, par l'intermédiaire de la police, le parquet de Nanterre m'a répondu qu'il ne prennait pas « l'initiative des poursuites en cas de diffamation »... et que aujourd'hui, « les faits sont prescrit ». Ca m'a fâché et ça m'énerve encore. Toujours par l'intermédiaire de la police du coin, j'ai répondu au parquet de Nanterre que, dernièrement, lorsque je déposais une ultime plainte, début 2011, j'avais pris l'initiative et qu'alors, les faits n'étaient pas prescrits. A l'époque, j'en avais discuté avec les juristes de mon assureur, ma démarche leurs semblait alors tout à fait naturelle. Nanterre a donc tout classé ou foiré, comme d'habitude avec mes plaintes.
Fin 2009, alors que je connaissais déjà assez bien les pratiques ou usages des prétoires du coin, Nanterre et sa cour d'appel, Versailles, je finissais par porter une autre plainte encore, mais alors auprès du proc' près le palais de justice de Paris. Plus tard et n'ayant reçu aucune nouvelle, j'avais écrit au Garde des Sceaux. Plus tard encore, le parquet de Paris m'informait que ma plainte avait été transmise à Nanterre... Cette plainte est aujourd'hui très certainement également prescrite !
De mon point de vue et faute d'autres explications, ce genre de tribunaux classent, foirent ou éparpillent à peu près tout ce qu'on leurs envoie. Puis lorsque tout part en vrille, lorsque ça pue un peu trop le cadavre, la grosse boulette, le naufrage judiciaire ou le roussis pour les copains, les pairs ou ces compères, ces prétoires convoquent un psychiatre et vous font passer pour dangereux. Je parle et je publie, je peux être prolyxe, et d'un certain point de vue, je peux donc être d'autant plus dangereux ; à mon avis, le fonctionnaire ou juge pour enfant Xavier Serrier sera parmi les premiers à confirmer, je suis beaucoup trop bavard, donc vraiment dangereux
En mai 2010, je déposais encore une autre plainte, dans ce même secteur, en raison de dénonciations calomnieuses. Je ne pense pas qu'elle soit déjà prescrite. Mais d'ici quelques temps, comme conformément à des usages ou des coutumes, je constaterais qu'il n'y aura pas eu de suite. Toutes ces pages pourront alors être tournées et chacun pourra souffler...
Il me semble que l'idée que je pouvais être très dangereux avait d'abord germée dans l'esprit du juge pour enfant Anne Valentini, ainsi que dans les esprits des travailleurs sociaux de l'OSE France. Je pense que la première trône toujours à Nanterre et qu'aujourd'hui, elle s'abstiendrait de cancaner et d'affirmer qu'elle n'a jamais été désavouée par la cour d'appel de Versailles. Quant aux seconds, ils n'appréciaient pas trop non plus la grande facilité avec laquelle je pouvais déjà accéder à certains dossiers pour en extraire des pièces puis les étaler en ce qui serait justice ainsi qu'en public. Récemment encore, le magistrat Lise Geraud-Charvet était encore extrèmement ennuyé par l'une de ces pièces que j'avais pu me procurer aux alentours de janvier 2005, une pièce plutôt compromettante pour les travailleurs sociaux et quelques magistrats de ce secteur, Nanterre et sa cour d'appel de Versailles.
C'est le juge pour enfant Anne Valentini qui avait très lourdement insistée pour qu'un psychiatre soit missionné et rende une opinion qui lui convienne ; ce magistrat est un expert en ces matières, la justice et la psychiatrie, je crois que c'est indiscutable, mais je la qualife plutôt de crevure. J'attends toujours que quelques professionnels de ces sphères, le social, la justice ainsi que la psychiatrie commentent ce billet précis : Un cas clinique, histoire d'en rire. Plus récemment, plutôt que de se risquer à quelques commentaires à ces sujets, des rapports et opinions dont n'auraient pas eu à pâlir la justice et la psychiatrie sous Brejnev, un collège de la cour d'appel de Versailles présidé par le juge Lise Geraud-Charvet s'est encore contenté de renvoyer d'abord à l'autorité de choses très anciennes et viciées (on parle plutôt de « l'autorité de choses jugés » dans le jargon de ces mêmes professionnels).
Si l'interprétation de l'arrêt Civ. 1re, 20 oct. 2010, FS-P+B+I, n° 09-68.141 par Dalloz est correcte, « les juges du second degré saisis de l'appel d'un jugement en assistance éducative auraient pourtant du apprécier les faits en tenant compte de ceux survenus postérieurement à la décision attaquée. » Depuis juin 2008 (la décision attaquée), la cour d'appel de Versailles avait été cassé deux fois et Xavier Serrier, juge pour enfant attaqué par ma plume et mes procédures, avait perdu contre moi, en cassation. D'autre part, le juge des tutelles d'Antony avait aussi été désavoué (doublement), début 2011. Tout ce qui était ancien avait été cassé, désavoué et embarasse toujours autant tous ces juges et professionnels de la Dass. Comment, dans ce contexte, le magistrat Lise Geraud-Charvet a-t-il pu récement approuver un arrêt de cour d'appel à nouveau motivé d'abord par des choses anciennes et viciées, en balayant de nombreux faits et les éléments que j'avais pu rassembler depuis toutes ces années ? Il faut que j'en rediscute encore avec mon avocat à la cour de cassation.
En janvier denier, ayant probablement un bien meilleur flair que la chambre des mineurs, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles rendait pour sa part un arrêt qui me donnait à peu près satisfaction. D'un point de vue stratégique, je n'avais que peu d'intéret à me pourvoir en cassation. Le ministère public aurait pu déclarer un pourvoi, mais il semble s'être abstenu. L'étude de Maître Charles Halter semble s'être abstenue, elle aussi. Depuis quelques temps, cet arrêt de chambre civile du 6 janvier 2011 est à mon avis définitif, il faut que j'en reparle aussi avec mon avocat à la cour de cassation. L'objet métallique qu'on peut voir, sur la photo ci-desous, est un entonnoir, un éteignoir de la raison ; le premier avril dernier, je le remettais sur ma tête pour railler encore la magistrature du coin et surtout la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles
Au premier plan, un arrêt du 6 janvier 2011 qui infirmait une décision du juge des tutelles
En mars dernier, à l'audience auprès de la chambre des mineurs, j'avais bien perçu que le contenu d'une de mes dernières correspondances au juge pour enfant de Nanterre avait plongé le juge Lise Geraud-Charvet, présidente de la chambre des mineurs, dans un très profond embarras. Ce document et sa pièce jointe doivent encore être dans le dossier du juge pour enfant si la cour d'appel de Versailles et le TGI de Nanterre n'ont pas fini par tout éparpiller (c'est fréquent, par ici, en Moldavie Française). Cette correspondance au juge pour enfant figurait encore au dossier « d'assistance éducative » de mon aînée lorsque la chambre des mineurs était saisie, début mars dernier.
Cette lettre et sa pièce jointe répondaient au jugement rendu par Monsieur Thierry Baranger, le juge pour enfant de Nanterre, en juillet 2010. Le juge, complice ou bourreau pour enfant considérait alors que mon aînée n'avait aucun problème de santé, pas de vertiges, rien qui justifierait le moindre examen ni aucun traitement particulier. Je pense que cette réalité que je décrivais, en octobre 2010, aura suffit pour qu'au printemps dernier, la cour d'appel de Versailles trouve une ultime pirouette afin de ne plus avoir à se prononcer sur le fond de cette affaire, « le placement » ou « le sauvetage » de ma fille ainée : un problème de santé d'un enfant sert à blanchir ces pros de la Dass, et c'est tout, la santé du mineur « assisté », les juges s'en contre foutent. Après m'avoir encore noirci en « révisant » ou « revisitant » l'affaire, la Cour a donc avancé que mon appel était devenu « sans objet ». Je pense que une fois de plus, les juges de la cour d'appel ont oublié quelle était leur mission : ils devaient protéger les enfants, et non des tiers, des professionnels de la justice ainsi que de la protection de l'enfance.
Dans l'arrêt rendu ce 1er avril 2011, j'aurai souhaité que la chambre des mineurs se prononce sur ces défauts de soins dont ma fille ainée a souffert, depuis 2004. Mais il y a donc eu cette ultime pirouette juridique ou de banal procédurier pour épargner à la Cour, à la chambre des mineurs, d'avoir à se prononcer sur le fond... ainsi qu'encore ces rapports de « psy » pour me discréditer, pour justifier toutes ces mesures, pour « motiver mieux » ce « placement durable » de ma fille aînée, jusqu'à sa majorité. Ca me scandalise, comme depuis des années déjà.
En janvier 2011, une chambre civile de la cour d'appel de Versailles finissait donc par reconnaitres qu'elle avait perçu une « forte animosité » à mon encontre ; que personne ne s'en étonne plus, je suis d'abord trop bavard L'OSE France est une association qui oeuvre historiquement en faveur de populations juives défavorisées (ou pourchassées). L'association oeuvre dans le secteur de la protection de l'enfance mais également dans d'autres domaines, tel que celui de la Mémoire, celle aujourd'hui si chère à tous ceux qui nous gouvernent. Cette association, l'Oeuvre de Secours aux Enfants, ne peut que connaitre le programme Aktion T4, mis en oeuvre par le Reich, à partir de 39. Pour certains historiens, Aktion T4 a jeté les bases pour l'éradication systématique des juifs d'Allemagne et d'Europe, pour la Shoah. Aktion T4 a consisté en l'assassinat systématique d'au moins 200 000 à 275 000 aliénés et handicapés pendant la période du nazisme ; une petite dépression pouvait suffir pour être gazé. Plus tard, les juifs handicapés, présentant des déficiences ou des malformations, allaient compter parmi les premiers éliminés... D'accord, ni mon aînée, ni moi, ni aucun membre de ma famille n'avons été « éliminé », nous avons juste été « spolié », ce n'est donc pas très grave
« Pas de révision ! » ® Olivier Echappe, janvier 2010
En mars 2011, je me présentais auprès de la la chambre des mineurs suite à la cassation et à l'annulation de l'arrêt rendu le 22 mai 2009 par la chambre des mineurs de cette même cour d'appel de Versailles. Cette cassation, intervenue fin octobre 2010, « replaçait les parties en l'état du jugement du 30 juin 2008 », un jugement rendu par Monsieur Xavier Serrier, juge pour enfant à Nanterre. J'ai déclaré un ultime pourvoi, je pense avoir des moyens pour faire casser aussi l'arrêt rendu le 1er avril dernier, par la chambre des mineurs ; on verra ce qui suivra, d'ici 6 mois à 2 ans.
L'arrêt rendu en octobre 2010 cassait déjà tous les arrêts rendus par la chambre des mineurs de Versailles, depuis le printemps 2006 et jusqu'à janvier 2010 au moins. Sur cette même période, je n'ai pas chômé. J'ai tout de même pu contraindre ou apprendre au juge Olivier Echappe à compter jusqu'à deux, à lire correctement l'état civil de mes enfants, ainsi qu'à faire comprendre à ce même juge que certains membres de notre famille étaient décédés... Je crois qu'on peut assez raisonnablement utiliser le mot « autiste » lorsqu'on parle de tels juges. En retour, ces mêmes juges et leurs psychiatres ou psychologues martelleront bien évidemment et pendant longtemps encore que je serais « dans le déni »
Cette photo du 26 juillet est en effet | Quelques secondes d'inattention et un bon appareil photo, discret, furtif... clic ! Je sors souvent avec un petit compact dans la poche ou entre mes mains, les prises de notes sont instantanées et le plus souvent de qualité. Hacker la justice, c'est facile ; j'ai déjà plusieurs années de pratique derrière moi. Les compétences en lock picking et en audit de réseaux ou de systèmes informatiques ne sont pas requises, une bonne expérience en social engineering assortie de quelques compétences en droit peut se révéler amplement suffisante. En janvier 2005, j'avais déjà beaucoup hacké à Nanterre ainsi que dans le secteur de Taverny, dans le Val d'Oise. Le résultat était alors déjà insuportable pour Nanterre, pour le Conseil général du Val d'Oise ainsi que pour les travailleurs sociaux de l'OSE France. Pour s'en convaincre, lire ou relire Une main courante, un document « confidentiel ». |
Je me suis en effet aussi beaucoup servi des outils mis à la disposition par cette même Administration, depuis ses fichiers de mains courantes jusqu'à ses vitrines, tel que portail Legifrance, pour y pousser ou en extraire ce qui pouvait m'être utile. Depuis 2003, j'ai donc pu en fourrer jusque dans la jurisprudence de la cour de cassation mais également dans les minutes de différents huissiers de justice. La plupart de ces traces subsisteront maintenant durant des décénies.
Depuis 2005, j'ai aussi hacké le cabinet du Ministre de l'Intérieur, c'était alors Nicolas Sarkozy. J'ai également pu hacker le cabinet du Ministre de la Justice, et bien plus encore... Evidemment, ça dérange, ca dérange énormément cette « justice », ces supputés professionnels du social ou de la protection de l'enfance en premier. Je pense que ça dérange également beaucoup à l'UMP comme à l'Elysée (encore Nicolas Sarkozy). M'a-t-on laissé d'autres choix ? Je ne le pense pas.
Dès 2003, je constatais que la Dass (on parlera plus pompeusement de l'Aide Sociale à l'Enfance) était indigne de confiance. En 2004, je constatais encore que je ne pouvais pas faire confiance ni aux professionnels de l'OSE France et encore moins au juge pour enfant Anne Valentini. Début 2005, je constatais que « faire appel » de décisions du juge pour enfant Nanterre était une démarche tout à fait vaine. Dès la fin 2006, je me référais et citais un petit ouvrage de GIP Recherche Justice, La responsabilité des magistrats : les voies de recours sont illusoires lorsque les décisions contestées ou attaquées sont assorties de l'exécution provisoire... En 2008, je hackais puis je mouchais ou douchais la première présidence de la cour d'appel de Versailles, ainsi que le juge pour enfant Xavier Serrier. Fin 2010, je finissais par hacker encore Lexis Nexis ainsi que la revue juridique AJ Famille de Dalloz... |
Dalloz, AJ Famille, décembre 2010, |
Lorsque les juges, souverains dans leurs seigneuries et baronnies, persistent, récidivent et imposent une forme archaïque de l'appel, il n'y a jamais d'achèvement des procédures en cours, une fois placé, un enfant le restera jusqu'à sa majorité. C'est ce que j'expliquais déjà dans un billet d'octobre 2008, Ca me fait souvent penser à Tchernobyl ; les juges ou ces ronds de cuir de la protection de l'enfance gagnent à tous les coups, surtout lorsqu'ils ont été surpris en flagrant délire.
En 2008, je finissais par hacker également l'instruction de Sarreguemines ainsi que le tribunal administratif de Strasbourg. Ca m'a été utile à ébaucher une définition de la Moldavie française. C'est insoutenable, « c'est pas possible », répondront des juges, « il y a des voies de recours », soutiendra même et malgré tout un juge pour enfant de Bobigny...
Il y a peu, j'ai été convié par un juge d'instruction de Nanterre (encore !), il souhaitait que je témoigne, ce que j'ai volontiers accepté. Je n'ai pu que hacker à nouveau... car, comme à peu près tout le monde, j'ai deux oreilles. Au cours de cet échange, le juge m'exposait suffisamment son propre dossier, mais oralement seulement ; j'en ai appris et j'en retiens de bien bonnes. Je pourrais peut-être parler voire même réagir plus tard, s'il me parvenait un jour une quelconque décision écrite. Ce juge étant saisi, il devra forcément rendre un jour une ordonnance de non-lieu ou de renvoi, que pourrait-il faire d'autre ?
Doutant qu'il me parvienne un jour une quelconque ordonnance, je vais faire hacker le bureau et, si possible aussi, les petits papiers et les cartons de ce juge d'instruction qui m'a fait témoigner. Je vais faire saisir moi-même un juge d'instruction (à Nanterre, forcément ), en raison de dénonciation(s) calomnieuse(s) ou imaginaire(s). Ces démarches sont souvent employées pour exercer des pressions, pour bien faire chercher ceux qui fouinent et farfouillent déjà.
D'ici quelques temps, lorsque tout cela sera également prescrit ou peut-être foiré... j'en conserverais un petit dossier supplémentaire, des élements qui devraient encore une fois replonger le parquet du coin dans l'embarras, surtout s'il suivait des renvois de tiers en correctionnelle, puis des traitements prescrits par des juges indépendants, après un voire même après plusieurs procès en public. S'il ne suivaient que des ordonnances de non-lieu, aucun renvoi, le parquet est susceptible d'être embarrassé également, par exemple, pour n'avoir envisagé de donner suite ou de n'avoir pris très au sérieux, par le passé, que des plaintes, des gérémiades et des déclarations farfelues. Dans tous les cas, à l'issue de ces nouvelles démarches, je pense que le parquet aura bien barbotté encore, dans l'embarras.
« Pirater » l'instruction en saisissant son Doyen est à mon avis une démarche tout à fait légale et vu les élements dont je dispose aujourd'hui, parfaitement légitime aussi. Je vais confier ce « hack » à un avocat ayant pignon dans Paris.
Quiconque a fréquenté des prétoires sait à peu près où se situent et qui porte des robes noires. Par contre, tout le monde ne sait peut être pas ce que peut signifier « hacker » ou « hackeur » alors qu'on nous parle le plus souvent que de « piratage » et de « pirates ». Depuis quelques semaines, France Info retrace « 30 ans de cybercriminalité ». A écouter, pour mieux comprendre et faire quelques distinctions : leur podcast « Hackers chapeaux blancs contre chapeaux noirs ».
« Pirater » la justice ou l'Administration comme je viens de le faire ce mardi 26 juillet, avec un appareil photo, je ne crois pas que ce soit grave. Je viens de trouver un document utile sur concoursattache.canalblog.com (Préparation Concours Attaché Territorial 2011-2012). Ce document d'introduction générale au droit rappelle que les actes juridiques (« manifestation de volonté ayant pour but de la création, la modification ou l'extinction d'un droit ») se prouvent par « une preuve parfaite ». Mais ce document plutôt touffu énumère également des exceptions parmi lesquelles figure « l'impossibilité matérielle ou morale de se procurer une preuve littérale de l'acte juridique. » D'autre part et comme ce mardi, l'Administration ne me remettait aucune copie ou écrit, il me fallait plutôt un début de preuve d'un « fait juridique », la preuve d'un « événement susceptible de produire des effets juridiques » ; comme je l'écrivais plus haut, il me fallait des élements pour pouvoir bavarder, m'exprimer...
En attendant que cet ensemble se décante un peu et soit aussi « prescrit », je vais faire tirer cette belle et grande photo prise ce mardi 26 juillet, au commissariat du coin, puis je vais l'expédier à l'Elysée, à l'attention de notre chantre national, Nicolas Sarkozy. J'y ajouterais une carte de visite, le château connait assez bien mon blog et mes divers « dossiers ». Au dos de cette photo, j'ajouterais une simple question manuscrite : « Selon vous, en s'abstenant de la sorte, en s'abstenant comme toujours lorsque je porte plainte, le procureur de Nanterre a-t-il été suffisamment servile ? » S'il avait donné suite à l'une de mes plaintes, le procureur de Nanterre se serait-il fait sermonner ou rappeler dans les rangs, comme celui de Dunkerque ?
A suivre... Je finirais de rédiger ce billet au cours des prochains jours, comme souvent, dans ce blog. Pour le moment, j'ai mieux à faire que de perdre encore plus de mon temps avec toutes ces salades, par exemple, danser. 123...
Face à la rumeur, l'humour serait une « arme mortelle »
NDLR : La dérision serait donc une manière de répondre très peu utilisée en France ? Il me semblait aussi que des élus français, quelques militants, la magistrature du coin et certains services tels que ceux de l'Intéreur, de la Défense ou encore de parquets comme ceux de Nanterre, de Paris et de Versailles avaient été totalement déboussolé par mes réponses à certaines insanités colportées en public ou dans quelques bureaux, couloirs et prétoires mal tenus ! Bonnes vacances à tout mes lecteurs, en attendant la rentrée prochaine et, peut-être, de nouvelles réponses viscérales à d'ultimes coups bas de bavasseurs de tous poils, de nouvelles réponses radicales aussi, si nécessaire encore, à quelques fidèles et zèlés fonctionnaires français
Selectionné par le Nouvel Obs
Modifié le 10-07-11 à 12:57, extraits de Le+/Nouvel Obs
Comment la Première secrétaire du PS peut-elle répondre intelligemment aux coups bas dont-elle fait l'objet ? Réponse d'un consultant en communication.
[...] Autant l'attaque politique réclame une réponse politique, autant la rumeur doit, pour être étouffée, recevoir une réponse en place publique. Plus elle sera forte, plus la rumeur s'en ressentira. L'attaque de Martine Aubry est de cet ordre. Elle est destinée tout autant à répondre à ses détracteurs qu'à couper l'herbe sous le pied aux insinuations, qui ne peut prospérer qu'à l'abri des regards. Dès qu'elle devient publique, le bras armé de la justice peut entrer en action. La menace du procès en diffamation fait ainsi reculer ce militant de l'UMP, interrogé sur Twitter par une journaliste.
Reste une dernière manière, très peu utilisée en France, la dérision. On prend acte de la rumeur, on la laisse grandir et envahir l'espace public. Et quand le pourvoyeurs d'insanités s'y attendent le moins, on les descend en flammes en mettant les rieurs de son côté.
Barack Obama l'a fait à merveille, en pourfendant Donald Trump. Depuis quelques semaines, le magnat faisait tourner la lessiveuse de ses télés affidées en mettant en doute l'authenticité de l'acte de naissance du premier Président noir, sur l'air de "Notre président n'ose as nous dire qu'il est né en Afrique".
"Ah oui ?", lança un Obama en grande forme devant la presse rassemblée et un Trump dans ses petits souliers. "Non seulement je vous donne mon acte de naissance, mais vous aurez en prime la vidéo de ma naissance". Et on vit sur l'écran un extrait du roi Lion où le jeune lionceau est présenté aux animaux rassemblés.
Reprenant la parole, Barack Obama soumit alors Trump à un véritable calvaire solitaire et interminable, faisant se tordre de rire l'assistance à chaque rappel de la vacuité des émissions du tycoon aux dents serrées.
La nuit du hack, chez Mickey
C'était drôle et enrichissant, cette Nuit Du Hack, à DisneyLand Paris®, presque un retour aux sources.
Mon talk sur le thème de la liberté d'expression et de la censure semble avoir plu. Les slides sont ici, 30 pages, et l'essentiel de mes notes de cette nuit est à la suite, en une simple photo. Le reste ne regarde personne ; ce coup ci, ce n'est pas « d'ordre privé » ni dans des prétoires, c'est off ou underground.
Depuis samedi, j'ai appris qu'en 2009, un journaliste a été condamné pour avoir « signalé » une faille de sécurité, c'est à lire sur le Monde ainsi que sur Zatac.com. D'un projet d'ordonnance et de reflexions publiés récemment dans le blog crimenumerique.fr, je retiens une question susceptible d'être soulevée bientôt devant des juges : « La victime finale (celle dont les données ont été détournées) est elle victime du professionnel négligent ou de l’auteur de l’intrusion ? »
Dans un édito de septembre 2009, 01net était sévère avec le greffe du tribunal de commerce de Paris : « coupable de fuites sur le Web ». En mai dernier, le Journal du Net était tout aussi sévère avec Sony Playstation Network : « accusé de ne pas mettre à jour Apache ». Etc...
Un rapport sur le manque de prise de conscience des risques ?
A lire dans le blog de bluetouff, ici pour les particuliers et là pour d'autres
Un troisième pourvoi
A suivre, une ultime décision interviendra d'ici quelques 6 mois à 3 ans... Après y avoir mûrement réfléchi et après en avoir un peu discuté avec lui, j'ai envoyé l'arrêt du 1er avril dernier à mon avocat auprès de la cour de cassation.
2012 : Alévêque, président ?
Hier soir, devant le Fouquet's, à l'occasion des quatre ans du « petit », peu après s'être immolé, Christophe Alévêque a changé de peau pour enfiler celle de Super Rebelle. Il nous annoncait ensuite qu'il sera candidat aux prochaines présidentielles. Il lui faudra 500 signatures qu'il estime pouvoir rassembler. Un nouveau documentaire pourrait également bientôt suivre, celui d'un vrai pitre en campagne...
Je me suis rapproché de lui après sa prestation, alors qu'il signait des autographes. Par le passé, je lui avais déjà parlé d'arrêts rendus par la cour de cassation. Tout en lui glissant encore une fois ma carte de visite, je lui a dit qu'il pourrait bientôt avoir besoin d'un bon psychiatre ou d'un procureur, surtout si le peuple venait à voter massivement pour lui, en 2012.
Après lui avoir sommairement expliqué où j'en suis rendu aujourd'hui, dans mes affaires « d'ordre privé », que des juges m'avaient pris pour un con et qu'en réponse, je n'hésite pas à retourner les voir avec mon chapeau du plus fou sur la tête, un entonnoir, Super Rebelle, candidat, m'a répondu, très sobrement : « vous avez raison. »
Super Rebelle en campagne
« C'est donc de faim qu'il va s'agir... »
Ce mercredi 27 avril au soir, au mémorial de la Shoah, j'ai été étonné par l'absence d'intérêt pour la présentation de Michael Tregenza, Aktion T4, un programme dit « d'euthanasie », suivie par la présentation de Jean-Marie Winkler, très (trop, à mon avis) concentrée sur certaines pratiques « administratives » utilisées par les nazis, au château d’Hartheim, en Haute-Autriche. Georges Bensoussan qui animait les débats semblait lui aussi surpris et même plutôt déçu par un tel désintérêt pour ces sujets, l'extermination des handicapés physiques et mentaux par les nazi, une extermination promue et critiquée dès 1933, un « secret d'Etat » pour les nazis, des assassinats d'êtres dont « la vie ne vaut pas d'être vécué », des meutres de masse encadrés par une « fondation » et la bureaucratie nazie, des assassinats commis en « instituts », jusqu'à la fin 1944 (voire plus). Contrairement à d'habitude, peu de personnes s'étaient déplacées pour ces présentations et débats, l'auditorium était très loin d'afficher comble.
Ce soir là, au mémorial, ceux qui ont pris la parole s'accordaient tous à dire que ces assassinats « d'anormaux » et de « déviants » avaient préfiguré l'extermination « systématique » des Juifs, mise en oeuvre à partir de 1942. Le désintérêt pour ces présentations et débats du 27 au soir pouvait donc surprendre et même décevoir. Ce mercredi, j'avais également été surpris par des non-dits assez clairement exprimés au cours de ces présentations, par ce qui pouvait être des sujets tabous, à ne surtout pas développer. Pour une première fois dans cet auditorium, j'ai demandé à prendre la parole, puis j'ai formulé quelques remarques ou critiques, d'abord en m'adressant à M. Tregenza, puis d'une façon plus générale, en crevant les abscès de quelques non-dits ou vaguement-dits, pas beaucoup plus dit que du bout des lèvres.
Depuis, j'ai encore beaucoup pensé et lu ou relu, à ces mêmes sujets, les pratiques, sous ce Reich. Mercredi dernier, j'ai d'abord estimé nécessaire de rappeller que ce Reich était un Etat de droit, à quoi M. Tregenza m'a rétorqué que le Reich était une dictature ; ces échanges ont pu paraître tendus, mais je crois que nous avons su faire converger nos points de vues, le livre Aktion T4 de M. Tregenza est d'ailleurs lui-même suffisament clair à ces sujets précis, le droit, des écrits, tel que des pluies de décrêts émanant du Führer, ainsi leur application par quelques bureaux, offices et zèlées officines.
J'ai ensuite poursuivi en crevant comme un gros abscès, rappelant qu'à cette période, les années 30 à 40, l'Europe et même l'occident tout entier était traversé par des courants et pensées publiquement et très franchement eugénistes. Je précisais alors, pour exemple, que je me référais à La société pure, de Pichot, un ouvrage qui fait encore office de référence. Un extrait explicite, mais voir aussi L’hygiène raciale nazie : le cas des sourds pour d'avantage de détails encore :
LA LISTE DE CHICAGO
Liste des « personnes socialement inaptes » stérilisables
« Est socialement inapte toute personne qui, par son propre effort, est incapable de façon chronique, par comparaison avec les personnes normales, de demeurer un membre utile de la société. (…) Les classes sociales d’inaptes sont les suivantes : 1) les débiles mentaux ; 2) les fous ; 3) les criminels (y compris les délinquants et dévoyés) ; 4) les épileptiques ; 5) les ivrognes ; 6) les malades (tuberculeux, syphilitiques, lépreux, et autres atteints de maladies chroniques…) ; 7) les aveugles ; 8) les sourds ; 9) les difformes ; 10) les individus à charge (y compris les orphelins, les bons à rien, les gens sans domicile et les indigents). » (Rapport du laboratoire psychopathique du Tribunal municipal de Chicago, 1922, cité par A. Pichot in La société pure, p. 215)
Pour étayer ce que je soutenais, ce mercredi, je me réfèrais également à Ordonner et exclure, de Iogna-Prat, ainsi qu'à L'extermination douce, un ouvrage de Max Lafont. Iogna-Prat n'a pas été contesté. Pour moi, ces diverses lectures étaient déjà lointaines, parfois anciennes, et ne faisaient pas forcément autorité. Je m'adressais alors à des historiens, à des chercheurs, des spécialistes à qui j'avais d'ailleurs bien précisé qu'ils me reprendraient si je faisais fausse route, ce qui fût effectivement le cas ? En effet, et même si j'ai eu le sentiment qu'assez globalement, nous pouvions nous comprendre et nous entendre, M. Georges Bensoussan m'a répondu que depuis la parution de l'ouvrage de Max Lafont, en 1987 (reédité en septembre 2000), une historienne, Isabelle von Bueltzingsloeven, s'était longtemps penchée sur la surmortalité des malades mentaux, en France, durant la période de l'Occupation. Pour me répondre, M. Bensoussan me recommandait également Classer/Penser/exclure, le n° 183 de la revue d'histoire de la Shoah, un épais pavé qui m'est depuis parvenu. Je pense que mes références restent assez solides et qu'en tous cas, elles se répondent toutes suffisament bien, les unes aux autres ; les livres qui me parviennent encore s'insèrent assez facilement dans ma bibliothèque.
Je n'ai pas encore eu le temps de lire et d'approfondir Aktion T4, un livre paru en mars 2011. Cependant, dès ses préfaces, l'ouvrage me rappelle une discussion « off » que j'avais eu avec Francis Gillery, réalisateur de La vie après la Shoah. Je crois encore que M. Gillery m'avait très bien compris, fin janvier 2010, lorsque je lui parlais « d'expériences singulières » tout en lui glissant une carte de visite et en l'invitant à me lire.
En préface de Aktion T4, de Michael Tregenza... « c'est le détail qui compte. »
Ce que j'ai exprimé ce 27 avril avait pu déranger, heurter dans cet auditorium, car ce qui a été dit dans le prolongement de ces présentations d'ouvrages et travaux de recherche tendaient à réhumaniser ces politiques et pratiques nazies, mais pas d'avantage que ne le fesait déjà le livre et le discours de Michael Tregenza. Pour le moment, je n'ai donc pu que feuilleter son livre, très critique, à ne pas mettre entre les mains de juristes, de moralistes et de pénalistes... l'ouvrage de M. Tregenza pourrait les faire frémir dès la note sur les terminologies, également en préface. Les pages 291 et 292 pourraient faire sourire mes lecteurs et faire frémir quelques professionnels de la Dass ou des magistrats, ceux là même qui se sont déjà beaucoup plaint de mes discours, écrits et recours, dans des prétoires ; de simples extraits des pages 291 et 292, il semblerait que par le passé déjà, certains rapports ou avis pouvaient également être passés sous silence ou être bourrés dans une broyeuse :
Avec ces nouveaux éclairages, je suis en train de relire L'extermination douce, de Lafont, ainsi qu'en train de lire ces ultimes textes qui me perviennent, plus particulièrement ceux de Isabelle von Bueltzingsloeven. Tout en émettant quelques mises en gardes ou réserves d'usage, l'ouvrage de Max Lafont posait des questions qui me paraissaient assez pertinentes, des questions auxquelles Isabelle von Bueltzingsloeven pourrait avoir répondu ; dans le n° 183 de la revue d'histoire de la Shoah, en quelques premiers paragraphes déjà, l'historienne répond de façon lapidaire à ces militants qui défendaient la cause des « fous »...
Il arrive que le droit ou des lois ne soient pas appliqués, ou que par leurs dévoiements, des effets inverses puissent être observés, ce que soutient d'ailleurs très bien Michael Tregenza dans Aktion T4. Comment une historienne peut-elle alors fonder d'abord une conclusion en s'appuyant sur un vulgaire décrêt, une simple déclaration d'intention dans un monde hostile, un décrêt qui pouvait toujours ne jamais être suivi du moindre effet ? Mais je dois étudier plus en détail les travaux de Isabelle von Bueltzingsloeven et de ceux qui s'en sont inspiré, je les comprendrais probablement mieux.
Classer/Penser/Exclure, revue d'histoire de la Shoah, n° 183,
« ne pas banaliser l'extermination des malades mentaux par les nazis »
Il est pourtant pas mal, ce livre de Max Lafont, écarté par Georges Bensoussan. Le livre est en effet très politisé, engagé, militant, mais souvent fondé sur de simples témoignages, des opinions et des discours, des ouï-dire que des historiens et des juristes balayeront fissa. Mais l'ouvrage de Lafont restitue tout de même assez bien le contexte durant lequel des milliers « d'anormaux » et autres « déviants » ou « indésirables » crevaient la dalle... Sa reédition en 2000 a même pu être utile, ce n'est qu'après cela que des historiens pourraient s'être enfin penchés sérieusement sur ces questions - épineuses, douloureuses et sensibles. C'est à Lafont que j'ai emprunté le titre de ce billet, « C'est donc de faim qu'il va s'agir ».
L'extermination douce, page 89, paru en septembre 2000
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Lise...
Au cours de ces derniers jours, j'ai encore eu des doutes. J'ai souvent eu des doutes au cours de toutes ces années, parfois aussi des inquiétudes. Mes inquiétudes ont occasionnellement été jugées légitimes, y compris, mais rarement, par le juge pour enfant de Nanterre. Au cours de ces dernières années, j'ai pu lever de nombreux doutes en accumulant des documents, des écrits de toutes natures, qui me permettent depuis longtemps déjà d'étaler quelques certitudes dans ce blog et en public. L'arrêt qui me parvenait, il y a peu, m'a encore permis de lever quelques doutes de plus et, surtout, de m'exprimer d'avantage encore.
Des inquiétudes, au cours de ces dernières années, j'en ai souvent eu pour mon ainée ; « parano », rétorqueront des juges, en premier ! Des inquiétudes et des incertitudes, j'en ai eu énormément lorsque je trainais et répondais au juge pour enfant Xavier SERRIER, en cassation, dans le cadre d'une procédure de prise à partie que j'avais engagée contre lui. Je soufflais enfin, vers la fin décembre 2008, alors que ce juge ainsi que la première présidence de la cour d'appel de Versailles avaient perdu. J'en conserve d'excellents écrits, produits par des professionnels (voir, par exemple, En passant par le portillon du greffe social).
Par le passé, dans des arrêts de la cour d'appel de Versailles, je ne lisais que « Monsieur ECHAPPE ». J'ai souvent pensé qu'il s'agissait d'Olivier ECHAPPE, membre du cercle des constitutionnalistes, spécialiste en droit canon ainsi qu'en populations, minorités, religions ou cultures stygmatisées ; personne ne m'a contredit. Le 4 mars dernier, j'en ai encore eu confirmation, son nom, ECHAPPE, et le rôle de la chambre des créatures inférieures était placardé à son entrée.
Lise... Dans ce dernier arrêt qui me parvenait, de la cour d'appel de Versailles, je ne lisais que « Madame GERAUD-CHARVET ». D'après quelques recherches, sur Internet, cette juge pouvait se prénommer Lise. Ce jour, j'ai téléphoné au greffe de la chambre des mineurs car je souhaitais en avoir la confirmation, lever divers doutes. Le greffe m'a semblé ennuyé par mon appel, agacé même ; j'avais laissé sonner longtemps avant qu'il ne déccroche, j'ai pu le déranger dans son travail... à moins qu'il y ait eu quelques rumeurs, à Versailles, car au cours de ces derniers jours et selon ses statistiques, ce blog a encore une fois été beaucoup lu. Le greffe m'a confirmé que ce juge, Madame GERAUD-CHARVET, se prénomme effectivement Lise. J'ai remercié le greffe pour cette information, puis nous avons mis un terme à cette très brève conversation.
« Lise, quelle importance », me demandera-t-on. D'après ce que j'ai lu sur la toile, cette même juge présidait il y a peu encore, à Caen, rendant des arrêts de chambre sociale, des décisions qu'on peut retrouver dans quelques jurisprudences de cour d'appel. Vu cette précédente nomination, je pense que ce juge, Madame Lise GERAUD-CHARVET a pu assez bien me comprendre lorsque j'évoquais la procédure que j'avais engagée en 2008, contre le juge Xavier SERRIER.
Il y a peu, alors que je venais d'avancer de nombreux éléments anciens et plus récents, des éléments qui ont toujours tous été balayés par le juge pour enfant de Nanterre, une chambre civile de Versailles m'a très bien entendu, elle a infirmé un jugement du juge des tutelles d'Antony. Que s'est il passé récemment, à Versailles, en chambre des mineurs, pourquoi ces juges là n'ont-ils une fois de plus rien souhaité recevoir ou entendre, comme conformément à des usages ou coutumes ?
Au cours de ces dernières années, les juges et toutes ces compositions ou ramas de calomniateurs qui sévissaient en chambre des mineurs ont à chaque fois été suffisamment explicites : hors de question de prendre en considération un quelconque élément à décharge, hors de question aussi d'accepter des contre-expertises et, surtout, strictement exclus de « réviser » quoi que ce soit ! J'ai une fois de plus le très net sentiment d'avoir été encore roulé dans la farine par tous ces professionnels de la Dass. Mais à présent et comme depuis quelques temps déjà, je m'en fous. Ces juges ont des usages auxquels je suis moi-même accoutumé, depuis des années déjà, ce qu'ils rendent ne me touche plus, depuis longtemps.
Dans cet ultime arrêt rendu ce 1er avril courant, plutôt que de s'être placée au moment où elle statuait, comme semblait l'imposer l'arrêt de casssation d'octobre 2010, la Cour « autrement composée » parait, à mon avis, plutôt avoir fait un très grand écart, à charge, en se plaçant entre mars 2011 et tout début 2003. Dans cet arrêt du 1er avril, il apparait en effet à nouveau de très anciennes allégations qui avaient depuis été écartées ou nuancés par des juges, parfois après de très âpres débats, dans ces mêmes prétoires de Nanterre et de Versailles. En effet, après m'avoir encore refusé une « révision », le dossier de mon aînée semble bien avoir été « revisité » par cette cour « autrement composée » et présidée par Lise... Ce résultat a pu plaire aux époux CLEMENTZ, à tous ces goret du social ainsi qu'à Maître ROUGHOL. Qu'est-ce que c'est drôle !
« Avez vous fait appel », va-t-on encore me demander. Mais oui, suffisamment ! « Vous n'aviez pas d'avocat, Madame Lise l'a d'ailleurs bien noté », me fera-t-on encore remarquer. Oui, c'est exact. Là bas, la représentation n'est pas obligatoire et elle ne sert à rien. Manifestement, là bas, selon que les parents soient bien assistés ou non, ces juges vous recommanderont toujours d'aller vous faire « mieux conseiller » ; quelle grossièreté de la part de telles sphères !
J'ai finalement pu démontrer d'avantage et à nouveau en long et en large, que dans tous ces prétoires de la Dass, « faire appel » ou non et être ou non assisté, même avec des élements très pertinents entre les mains, ça ne sert à rien ! Cela a d'ailleurs été très bien documenté par des professionnels de cette même Dass, par exemple, dans un bon et déjà ancien pamphlet de 1977, La police des familles, par Jacques Donzelot (voir Cet ultime arrêt est vraiment très bien, un billet que je publiais en mai 2009, alors que je découvrais l'arrêt finalement cassé et annulé, en octobre 2010 !).
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon]
tremblez même dans la victoire ;
c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts,
et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet
C'est tellement affreux de voir le destin en face. • Henrik Ibsen
Pour moi, il n'était donc plus utile de faire encore appel, fin juillet 2010, ni d'ailleurs utile de me rendre encore à l'audience, en juillet dernier, chez le juge pour enfant de Nanterre. Pour parler de la situation de mon aînée, et de la suite ? De toute façon, ces pros, le corbeau et ce pasteur n'en ont toujours fait qu'à leur tête, depuis huit ans, en me noircissant systématiquement et le plus souvent à outrance... mais uniquement à huis-clos, en catimini ou dans le secret de la chambre du conseil. Depuis le temps que je les provoque, auraient-elles toutes honte de me répondre, d'affabuler et de calomnier aussi en public, ou s'y taisent-elles toutes, « dans l'intérêt de l'enfant », ce concept mou qui permet toutes sortes de pratiques, y compris des plus abjectes ?
En mars dernier et puisque la cour de cassation renvoyait à Versailles, j'y retournais. A l'oral comme dans mes conclusions écrites, je ne demandais plus rien d'autre qu'un banal constat d'échec, ce que la Cour m'a finalement rendu. Je suis content... entendez Droopy, ce personnage de Tex, lui aussi parfois paradoxal, vous lancer : « you know what, I'm happy ! »
Toutes ces pages sont, pour moi, maintenant tournées. Ces pages sont tournées, mais pour moi, elles restent évidemment noircies. Je n'avais pas envie de me taire, comme d'autres, pendant des années. D'aucune façon, je n'aurai pu obéir comme un fonctionnaire, ce que j'ai parfois feind, mais sans que cela ne fasse avancer toutes ces choses plus positivement. Bien au contraire, ce n'est que lorsque je réagissais en retour ou agissais rageusement que des choses évoluaient parfois de façons plus acceptables. Le CRIF soutiendra lui aussi qu'on est jamais obligé d'obéir... comme ces juges ou fonctionnaires sous serment et le pasteur d'Uhrwiller auraient souhaité que je le fasse !
Ces juges et leurs décisions sont pour la plupart des plus grotesques. Dans leur dernier arrêt, ils me reprochent à nouveau de n'avoir pas su assurer la sécurité de mon ainée, en 2003, en raison d'une dépression alors causée... par près de onze mois de harcellement et de fourberies socio-judiciaire ! S'il y avait eu des représentants du ministère public dans cet espace de non droit, la Moldavie française, je n'aurai peut-être jamais déprimé, ponctuellement, et la sécurité de ma fille aurait pu être assurée. Bravo les gars et ces femmes (elles sont nombreuses) de la Dass, chapeau, quel super travail vous avez fait, en faveur des enfants, après avoir écrasé les parents ! Enfin, c'est inexact, puisque je me suis relevé, il y a longtemps déjà.
Cette semaine, j'ai encore lu un ouvrage instructif, de Stéphane Hessel, Indignez vous ! Selon sa bio, il avait été interné à Buchenwald, lui aussi, comme Elie Wiesel, comme Loulek... Ce monde autour du château de Vaucelles et de l'OSE France, ces spécialistes de la Mémoire et de la Shoah est décidément très petit, très peu seulement semblent avoir survécus... Dans la bio de Hessel, on apprend encore que, « A la veille d'être pendu, il parvient in extremis à échanger son identité contre celle d'un français décédé du typhus dans le camp ». Ce français décédé était très certainement un détenu de droit commun, peut être un kapo, à moins qu'un communiste, un opposant, un résistant... A force de m'imprégner de la sorte, il m'arrive parfois de mieux percevoir des choses, par exemple, de mieux comprendre pourquoi Le kapo, cette fiction de Pontecorvo, a été jugée « scandaleuse ». C'est toujours ça de pris ; il me reste encore à découvir à quoi ça pourra être utile, en ces périodes où cette République post ou néo-vichyste s'efforcerait plutôt de retrouver le chemin de l'instruction civique.
Cette semaine, un mot m'est venu à l'esprit, un de ces mots qui pourrait à mon avis tuer, qui pourrait même être fatal, comme le mot cosmopolite l'a été pour Péan : « empaffé ». Terme populaire. Se griser, devenir paf. C'est un joli mot dans d'anciennes oeuvres. « Empaffez-vous honnêtement pour avoir un petit grain de goguette dans la tête, mais ne vous soûlez pas... » Pourquoi ne pas se soûler ? « Maître Jean à la guinguette à ses amis en goguette Chante son refrain chéri... » Plus tard, Brassens chantait : « gare au gorille... » La littérature, c'est une chose, mais ce qui me passionne vraiment en sont d'autres.
« Vous reprennez les pièces, et vous les remontez de façon différente,
le hacking, c'est rien d'autre que cela »
Piratage : les pirates informatiques témoignent ce soir sur France 4
Vendredi 15 avril, 10h04, Premiere, par la rédaction de Télé 7, extrait
Piratage sera diffusé sur France 4 ce soir en deuxième partie de soirée. Ce documentaire réalisé par Sylvain Bergère et Etienne Rouillon s'intéresse au phénomène du piratage informatique à travers trois thématiques : Le hacking est-il un acte politique ?, MP3, Napster, Mods : ce que nous devons au piratage et Les pirates, figures de la culture populaire ?
Entre les hacktivistes qui souhaitent faire d'Internet un espace de liberté total, ceux qui se livrent à cette activité par jeu et ceux dont les intentions sont plus ou moins inavouables, Piratage s'appuie sur les témoignages de certains de ces virtuoses du codage pour comprendre leurs motivations, leurs réseaux de communication et leur champs d'action, tout en mesurant ce qu'Internet leur doit, eux dont les créations, les trouvailles et les innovations sont sans cesse récupérées par l'industrie informatique.
Enfin, Piratage pose la question de la transparence de l'information dans la société contemporaine, ainsi que celle du futur d'Internet.
Avec des mensonges, tout peut paraitre très bien motivé
Comme souvent, j'ai édité ce billet en ligne. Pendant que je le développais, je suggérais la lecture de Sieg Versailles !
Certains de mes lecteurs pourraient souhaiter des explications... De source afmjf.fr, rubrique Contacts - Médias - Colloques • Vous êtes journaliste, chercheur, organisateur d’un colloque, parmi les représentants de l’AFMJF, vous pouvez solliciter : • Catherine Sultan, présidente de l’AFMJF et présidente du tribunal pour enfants de Créteil - tél : 06.18.04.06.48 • Thierry Baranger, président du tribunal pour enfants de Nanterre, ancien président de l’AFMJF et responsable de la revue Mélampous - tél : 06.63.71.48.65 • Martine de Maximy, vice-présidente de l’AFMJF et conseiller à la cour d’appel de Paris - tél : 06.07.18.61.00 • Robert Bidart, ancien président de l’AFMJF et juge des enfants à Pau - tél : 05.59.82.46.29 ou 06.20.19.63.40
A propos du cas Adolf Eichman, que j'évoque, plus bas, voir plutôt sur juger-eichmann.memorialdelashoah.org
Un spécialiste, par Rony Brauman et Eyal Sivan
Cette notion d'obéissance et de serment discutée au cours du procès Eichman peut faire peur. Nos magistrats ont tous prêté serment et nos fonctionnaires ont également tous des obligations, notament un devoir de réserve. Je me suis souvent adressé à des magistrats au cours de mes sorties, certains n'ont pu que compatir ou m'ont parfois encouragé à poursuivre sur des voies où je m'étais déjà engagé... JPR aussi a prêté serment, c'est un magistrat ; en novembre dernier, je lui avais remis un dossier ; je n'ai pas connaissance du moindre commentaire qu'il aurait formulé depuis. Le Défenseur des enfants obéit, lui aussi ; je l'ai souvent informé ou sollicité, et à chaque fois il m'a répondu qu'il ne pouvait pas intervenir car la justice était saisie. Nos élus obéissent également, tous. Quelques élus m'ont répondu, par le passé. Mais depuis la cassation de 2008, il ne me parvient plus grand chose... En mai, l'an dernier, à l'occasion de la journée internationale des enfants disparus, en public, devant l'hôtel de ville de Paris, j'avais interpellé et provoqué Nadine Morano ; mais l'entourage de Morano m'a lancé qu'elle ne pouvait pas formuler le moindre commentaire non plus. Dans ce pays, tout le monde semble obéir ou plutôt, avoir prêté un serment de fonctionnaire... Seul des historiens, à Blois, l'an dernier, m'ont répondu de façon assez courte mais très pertinente. Depuis la cassation d'octobre 2010, j'avais téléphoné plusieurs fois aux Dernières Nouvelles d'Alsace, à Hagenau ; ces journalistes m'ont répondu que cette histoire ou affaire était devenue trop « complexe », j'en ai conclu que ce canard local ne publierait pas autre chose que des articles qui flattent le pasteur d'Uhrwiller ; il est aussi possible que le journalisme d'investiguation soit mort. Au Monde et au Figaro, des spécialistes, des chroniqueurs judiciaires, m'ont plus sobrement répondu que ces sujets, « l'assistance éducative », et des jugements ou des décisions de la cour de cassation dans ces matières ne les intéressaient pas.
J'ai l'impression que la Cour s'est un peu perdue dans ses petits papiers, ou qu'elle s'est une fois de plus vautrée dans cet épais dossier « d'assistance éducative ». Plus je relis cet ultime arrêt, rendu ce 1er avril 2011, par la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, et d'avantage j'en rigole. Ce 4 mars, je ne demandais que du papier noirci d'encre, un délibéré, un simple « constat d'échec » ; quoi réclamer d'autre ? Merci les juges ou cette Cour « autrement composée », vous me l'avez rendu !
Le 4 mars dernier, les époux Clementz, ces tiers ou partis au procès mais toujours « dignes de confiance », étaient encore une fois absents et excusés, comme souvent. Pourquoi se seraient-ils déplacé ? A Versailles, même sans s'y déplacer, comme des juges, les Clementz ont aussi l'habitude de gagner à tous les coups, un peu comme le parquet général. C'était moins vrai auprès de la chambre civile, où le pasteur d'Uhrwiller avait été convié. C'était encore moins vrai en cassation, où la cour d'appel de Versailles et le juge Xavier Serrier comme les époux Clementz se sont fait sévèrement moucher, en 2008 et en 2010.
Le parquet général de Versailles doit être content. Il aurait fait observer que l'appel était devenu « sans objet » et, « subsidiairement », demandé la confirmation des dispositions du jugement du 30 juin 2008. Le parquet aurait-il formulé des demandes par écrit ? Ce 4 mars, il ne me semblait pas avoir entendu toutes ces demandes ou elles m'avaient parues un peu différentes, à l'oral. Quoi qu'il en soit... ou à vrai dire, aujourd'hui, je m'en contrefout, l'arrêt de mai 2009 restera cassé et annulé. L'arrêt de janvier 2010 aurait été annulé pour les mêmes motifs, un particularisme de bureaux dont ont profité ceux qui se sont opposés à moi au cours de ces dernières années, à Nanterre, ainsi qu'à sa cour d'appel de Versailles.
Le parquet général de Versailles, l'un des grands gagnants de cette histoire, le « sauvetage » de ma fille aînée, a systématiquement demandé et a à chaque fois obtenu la confirmation des jugements de Nanterre. Devant la chambre civile, en appel d'une décision du juge des tutelles, le parquet général s'était cependant encore une fois pris une bonne rouste ou un revers. Lorsque je faisais appel de la décision du juge des tutelles d'Antony, avec de nombreux écrits indiscutables, dont des jugements d'Antony, les magistrats de la chambre civile ne pouvaient ni tricher et très difficilement tromper...
Un parquet toujours gagnant à Versailles, auprès de la chambre des mineurs, auprès de la première présidence, ainsi qu'à Nanterre, chez le juge pour enfant, des travailleurs sociaux toujours neutres et bienfaisants, une justice et un dispositif de la protection de l'enfance très souvent critiqués en public mais toujours idylliques selon ces magistrats et dans ces prétoires ou bureaux du coin, des tiers ayant des intérêts particuliers dans des successions, des tiers récemment condamnés aux dépens par la cour de cassation, mais des tiers toujours et absolument dignes de confiance, selon le juge pour enfant et la chambre des mineurs, etc... et moi, débile ou parano, alors qu'il y a peu, la chambre civile avait bien relevé une « forte animosité » à mon encontre ? Car comme la cour de cassation qui statuait plus en droit, la chambre civile s'est en effet désolidarisée du juge pour enfant de Nanterre et du parquet. La chambre civile a finalement bien infirmé une décision du juge des tutelles d'Antony.
Fin 2008, alors que le juge Serrier, le parquet et la première présidence de Versailles allaient perdre, au cours de l'audience publique, l'Avocat général de la cour de cassation remarquait déjà qu'il s'agissait d'une affaire « douloureuse » et d'abord « d'assistance éducative ». Je pense que Pierre Vidal-Nacquet aurait pu en pouffer de rire, lui aussi, surtout après avoir lu encore « cruel et exceptionnel » dans l'arrêt rendu par la cour de cassation, fin octobre 2010 !
Ce 4 mars, à la cour d'appel, mon aînée Justine était également absente, c'était parfait ainsi, elle n'aura pas eu à s'exprimer ni surtout à entendre toutes les choses qui ont été dites en cours d'audience. Justine était cependant représentée par Maître Delphine Roughol, son cafard ou avocat d'enfant. Les enfants auraient des droits, un avocat leurs serait donc utile dans ces prétoires et bureaux ; mon ainée a été très favorisée au cours de ces dernières années ; selon des statistiques officielles que j'ai pu lire, rare semblent être les enfants et les parents bénéficiant des prestations d'un cafard, lorsque le juge pour enfant est saisi. Mais aujourd'hui, nous parlerons plutôt de la nécessité absolue de la présence des avocats en cas de garde à vue...
Ce 4 mars, je n'avais vu personne arriver, ni ma fille, ni les Clementz, ni l'ARSEA et ni Maître Rouhol. J'avais aussi pu constater que le juge Olivier Echappe allait présider ; cela m'avait rendu assez nerveux, ce que la Cour a pu constater avant qu'elle ne se retire pour laisser finalement sa place à une autre composition... Maître Roughol n'est arrivée que très tardivement, après le début des audiences ; nous n'avons pas échangé le moindre mot dans les couloirs.
Dans les conclusions que je déposais ce 4 mars, j'exposais moi-même que la présence de Justine dans ces prétoires n'était plus nécessaire car elle pouvait être représentée. Je l'exposais déjà dans des conclusions de décembre 2009. Ce 4 mars, je n'ai d'ailleurs pas exigé un renvoi comme je l'avais fait, en 2009, pour que Justine soit convoquée et pour que le pasteur Clementz puisse se libérer et être présent devant la Cour. Début 2009, alors que Justine et nous avions déjà pu renouer, je souhaitais que la Cour puisse entendre la demande de Justine, en personne ; depuis, nous savons que la Cour avait balayé sa demande, puis que la Cour et sa décision ont été cassées, en octobre dernier... L'audience de début mars dernier ne s'était déroulée qu'en présence de vrais gens de robe.
En décembre 2009, auprès de la chambre des mineurs et un collège présidé par le juge Olivier Echappe, je me plaignais une fois encore car, tout en refusant de m'entendre, des juges avaient dénaturé des éléments de la procédure ou de ce dossier « d'assistance éducative ». Dans son délibéré de janvier 2010, il apparaissait clairement que la Cour s'était un peu ressaisie, comme je le lui avais très vertement suggéré. Puis rebelotte, ce 1er avril 2011, tout repartait en vrille... Dans cet ultime délibéré ou arrêt et après une procédure ou audience pourtant à nouveau supputée contradictoire, il réapparait de très anciennes allégations que j'avais souvent contestées ou critiquées par le passé, et qui avaient finalement été écartées ou présentées avec beaucoup plus de réserves dans les motivations de la chambre des mineurs !
A quoi sert de fréquenter assiduement bureaux et prétoires si des professionnels de la Dass excluent de travailler avec vous, si des juges excluent contre expertises et révisions, mais que les juges s'octroient tout de même la possibilité d'opérer une très soigneuse sélection dans les choses dites jugées, et même la possibilité de revisiter ou de falsifier à nouveau l'histoire ? De 2008 à 2010, je pouvais comprendre pareille nécessité : il fallait absolument sauver le soldat Serrier... Fallait-il aujourd'hui aussi sauver le pair ou camarade Echappe et sauver à nouveau le juge pour enfant Anne Valentini ?
L'arrêt de ce 1er avril est une fois encore des plus croustillants. Lorsque cette forme d'infra-justice pour mineurs ou pour créatures inférieures est saisie, les parents ne peuvent pas obtenir de copies des rapports ou de pièces versées au dossier du juge pour enfant, c'est une loi assez strictement appliquée par les greffes, par tous ces professionnels de la Dass. Pour se défendre ou contrer ces moeurs, il est cependant parfois possible de tricher un peu soi-même, en retour, et d'emporter un dictaphone ou même d'utiliser discretement un appareil photo... Je n'avais même plus cherché à prendre connaissance du rapport de l'ARSEA de juin 2010, mais la Cour vient de me communiquer la substance qu'elle décidait d'en retenir :
Assistance éducative n° 87, arrêt du 1/4/2011, aff. n° 11/00005,
pas d'autre numéro ou référence RG, CA Versailles
D'entrée et comme pour me le reprocher ou pour me renvoyer au moins à une contradiction entre mes choix passés et mes discours actuels, ces gorets ou kapos du social avancent que je n'ai pas repris contact avec eux, ce qui est exact. J'en avais assez de leurs injures aux savoirs, à l'Histoire et à cette histoire, ainsi qu'assez de leurs écrits et propos mensongers, diffamatoires et dénigrants. La réciproque est également vrai, eux même ne m'ont pas recontacté non plus, et ils n'ont pas d'avantage supporté mes critiques publiques, ce qui est plutôt limpide maintenant dans des arrêt rendus par Versailles.
A partir de la mi-2008 et jusqu'à début 2009, j'avais retroussé et très vigoureusement brossé ces travailleurs sociaux, aussi énergiquement que j'avais déboulonné le juge pour enfant Xavier Serrier, un inamovible, un magistrat du siège. Suite à cela, Justine et nous avions enfin pu renouer, tout à fait sereinement, malgré toutes les interdictions pourtant strictement maintenues par ce même juge pour enfant, Xavier Serrier. En 2009, Dominique Wagner, une éducatrice de l'ARSEA, finissait très chaleureusement remerciée et Marieke Romain, aussi de l'ARSEA Alsace, entrait en scène. En septembre 2009, j'avais téléphoné et eu une très longue conversation avec cette dernière. Mais Marieke Romain n'en aura pas retenu grand chose...
Ces kapos du social ou de l'ARSEA Alsace s'imaginaient-ils que j'allais les retourner et les étriller à nouveau, de septembre 2009 à la mi-2010 ? N'y avait-il personne d'autre que moi pour leurs apprendre de meilleures manières ou pratiques professionnelles ? Ces juges et si bons travailleurs pourrait déjà commencer par lire maintenant le Journal des Droits de Jeunes n° 303 de mars 2011, à la page Enfance et respect de la procédure, une page qui aurait à elle seule pu achever mémé Mireille. J'en retiens d'abord la prose de Jean-Luc Rongé : « ... comme si son contenu [les rapports de tels travailleurs] valait par-dessus tout parole d'évangile » ! En 2004, cet arrêt récemment rendu et commenté dans ce JDJ aurait pu être utile à Madame Millet, elle s'était plainte d'une intervention, d'un fax envoyé par un juge, en cours de délibéré : « Qu'en statuant ainsi, au visa d'une pièce qui avait été transmise à la cour d'appel en cours de délibéré... Par ces motifs... Casse et annule ».
Au cours de l'audience, ce 4 mars 2011, et alors que je parlais des problèmes de santé de mon aînée, le juge Geraud-Charvert paraissait être assez ennuyé par ce qu'il avait lu et par ce que j'expliquais. Je ne crois pas qu'il ait lu la prose de Sara Choukroun. La Cour semblait plutôt avoir pris bonne connaissance d'une lettre ou d'un avis médical du 17 février 2005, du Docteur Philippe Babin, exerçant alors à Taverny. Selon l'arrêt du 20 octobre 2010 rendu par la cour de cassation, « il incombait à la cour d'appel de se placer au moment où elle statue pour apprécier les faits ». Mais étrangement, dans son arrêt rendu ce 1er avril 2011, la Cour n'évoque pas ma lettre du 29 octobre 2010 ou de précédents échanges avec le juge pour enfant Thierry Baranger, à ces mêmes sujets, la santé et la scolarité de Justine. A ces sujets, la Cour n'évoque pas non plus le jugement rendu en juillet 2010, par le juge pour enfant de Nanterre, et la Cour n'évoque pas d'avantage cet avis déjà ancien émis par le Docteur Babin. La Cour qui vient de rendre un arrêt supputé contradictoire n'évoque pas non plus une lettre de janvier 2005 de Richard Josefsberg et tronque également ce que j'avais exposé oralement, le 4 mars dernier.
Dans son rapport du 8 juin 2010, l'ARSEA répondait donc à mes « inquiétudes », des inquiétudes qui avaient été jugées légitimes par le juge Thierry Baranger. L'ARSEA affirmait porter une « attention régulière » sur l'état de santé de Justine et « qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir » ; pour en avoir discuté avec Justine au cours de l'été 2009, je pense que ce ne sont que de gros mensonges. Par le passé, l'OSE France mentait aussi tout en affirmant qu'ils « prendraient toujours soin de Justine (..) comme ils le feraient pour leurs propres enfants. » Les travailleurs socieux de l'OSE France mentaient, de nombreux éléments (avis, attestations, radio, factures ou remboursements, correspondances du chateau de Vaucelles) me permettent encore de l'affirmer aujourd'hui. Les travailleurs sociaux de l'ARSEA seraient-ils vraiment plus sérieux que ceux de l'OSE France ? Je ne le pense pas, et d'ailleurs, selon des délibérés tel que celui rendu en janvier 2010, la cour d'appel de Versailles semble elle-même considérer que tous les travailleurs sociaux font un boulot de goret, ou à peu près de la même manière.
Au retour de la cassation, en octobre dernier, « il incombait donc à la cour d'appel de se placer au moment où elle statue pour apprécier les faits ». Dans l'arrêt rendu ce 1er avril courant, la Cour note qu'en juin 2010, le service AEMO de l'ARSEA « faisait le point sur l'orientation scolaire de Justine en 1ère ; ». C'est encore grotesque. La Cour semble avoir écarté aussi des débats quelques lignes du jugement pourtant rendu en juillet 2010, par le juge pour enfant de Nanterre. Il est ici évident qu'il n'est plus utile de faire appel d'une décision d'un juge pour enfant et qu'il est encore moins utile de se pouvoir en cassation. Mais sans référence à ces éléments récents ou anciens concernant la santé et la scolarité de mon ainée, l'arrêt du 1er avril courant, rendu par un collège « autrement composé », semble être parfaitement motivé, c'est probablement l'essentiel pour des magistrats !
Secteur 8, affaire 808/0170, parquet 0323010135
n° jugement 10/AE/... Nanterre, 27 juillet 2010
Je pense que la Cour a aussi pu se torcher avec les conclusions et les pièces que je lui communiquais, ce 4 mars, et que la Cour a aussi balayé une grande partie de ma plaidoirie. Ce 4 mars, je n'ai pas parlé que de « vertiges ». Ce 4 mars, j'avais aussi beaucoup parlé d'une « forte animosité » à mon encontre, ce qui figure bien dans mes conclusions écrites. Etc, etc...
Devant la Cour comme dans mes conclusions écrites, j'étais explicite. Contrairement à ce que notait finalement la Cour, je formulais une demande bien précise qu'il est d'ailleurs possible de lire ci-dessous, dans le même paragraphe : je demandais « que soit dressé un constat d'échec de la mesure AEMO qui était censée faciliter les relations père/fille ».
Encore de l'arrêt rendu ce 1er avril 2011, par Versailles
Je pense qu'en effet, la Cour et le parquet se sont torché avec mes conclusions et tout ce que j'exposais, par exemple, Voleurs d'enfants, un déjà vieux livre, d'août 2007, par Henri Darbes. J'ai le sentiment qu'assez gobalement, la Cour n'a pas du tout répondu à mes conclusions écrites. Je me référais, entre autres, à l'arrêt n° 2010/293 rendu le 10 mai 2010, par la cour d'appel d'Aix-en-Provence : « ... l'écoulement du temps ayant pu avoir effets négatifs sur la possibilité de la requérante de renouer une relation avec sa fille, quel que soit le contexte ; ». Bientôt 6 ans se sont écoulés depuis la « disparition » de ma fille aînée, chez les époux Clementz, à Uhrwiller. Cette décision d'Aix en provence qui n'est pas très surprenante condamnait l'Etat français. « N'ayant obtenu en tout et pour tout en dépit de multiples démarches qu'une rencontre... dans des conditions `'délicates"... l'exécution du droit de visite assisté avait été rendue impossible par la carence de l'association missionnée pour ces rencontres »... En 2009, lorsque Justine et nous avions à nouveau pu avoir des relations, sans interférences de gorets du social, tout se passait plutôt bien. Puis, soudainement, après l'été 2009, toutes relations avec Justine étaient à nouveau impossibles.
En septembre 2009, Justine replongeait dans le pré carré de l'ARSEA, pas trop loin du presbytère d'Uhrwiller, dans un milieu qui m'est très fortement hostile, depuis des années. Cette magistratüre du coin, ces kapos du social, de l'OSE France ou de l'ARSEA et le pasteur Clementz sont vraiment très drôles, surtout lorsqu'ils soutiennent qu'ils ont pu permettre à mon aînée de renouer avec sa « famille paternelle ». Les tensions et la « forte animosité » remarquée par la chambre civile, à mon encontre ainsi qu'à l'encontre de ma famille, sont perceptibles jusque dans le faire-part de décès de ma mère. En mai 2006, ma fille cadette avait 3 ans. Dans ce faire-part de décès, l'une de mes deux filles est inexistante...
De mon point de vue, quelques juges de Nanterre et des collèges ou ramas de juges de Versailles, des crevures du social et quelques autres créatures bienfaisantes tel que ce pasteur d'Uhrwiller et sa soeur ont plutôt le mérite d'avoir fait exploser ce qui était la famille naturelle, la vrai famille paternelle de Justine. Le 20 décembre 2010, je reçevais encore une lettre du Défenseur des enfants, il regrettait de ne pouvoir « intervenir dans une procédure déjà engagée », puis il concluait « En souhaitant à Justine de pouvoir construire sereinement sa vie d'adulte et dans les meilleures conditions, je vous prie de croire... »
Républicain Lorrain, 3 mai 2006
« Justine ne souhaitait pas revoir son père disant attendre de lui une réponse affective et non uniquement judiciaire et procédurière » ? C'est un laïus qui a été très souvent repris au cours de ces dernières années, notament par le cafard de Justine, Maître Delphine Roughol. Ces juges et professionnels de la Dass ont à mon humble avis un esprit particulièrement limité, et même très franchement étriqué. De la part de travailleurs sociaux, ce n'est pas très surprennant ?
Pareils écrits dans un arrêt de cour d'appel, de la part de magistrats professionnels, c'est assez grotesque aussi. Je croyais les juges aptes à prendre un peu de recul, je les pensais capables de discernement, aptes à prendre un peu de « distance » comme ils le disent parfois, dans leur propre jargon. « Pas d'affect pour sa fille », c'est une allégation qui manquait encore dans la pile de papiers que j'ai rassemblés au cours de toutes ces années. A chaque fois que je rentrais dans un prétoire, j'en ressortais avec de nouveaux écrits. Les juges, le pasteur, le procureur, les travailleurs sociaux et Maître Roughol m'ont assez souvent reproché de les avoir trainé dans des prétoires, d'où ils sont parfois sortis piteux, touchants, vivement déçus... Jamais je n'aurais imaginé qu'ils articuleraient pareils reproches dans une même allégation, une supposée absence d'affect de ma part, pour ma fille Justine, articulée avec le reproche d'avoir trainé des crevures d'abord dans des prétoires, puis jusqu'à la cour de cassation.
Lorsque j'ai expédié « Fuck You » de Lilly Allen, puis des suppositoires à l'Elysée, mes envois ont pu parvenir au chef de l'Etat, à Nicolas Sarkozy, ou au cabinet du président de la république française. A mon avis, ces envois ne sont pas parvenus à ma fille Justine. De même, lorsque j'expédiais un poussin crevé à Rachida Dati, Garde des Sceaux, Ministre de la justice, je ne pense pas que mon paquet parvenait à ma fille aînée. Car dans tout ce brouhaha, je crois distinguer mes enfants de ceux que je provoque parfois, je crois distinguer aussi mes enfants de ceux que j'ai trainé dans des prétoires, après y avoir été moi-même convié, très souvent, non par ma fille Justine, mais par d'autres individus ! Ces individus et le parquet n'assument pas...
Moi, « procédurier », selon des juges et ces travailleurs sociaux ? Qu'est-c'qu'on s'marre lorsque cette justice s'est vautrée ! En janvier dernier, une chambre civile de Versailles a infirmé une décision rendue par le juge des tutelles d'Antony ; sur cette voie souvent pénible et douloureuse aussi, l'étude de Maître Charles Halter a beaucoup et souvent été trainée dans la boue. Pour obtenir ce jugement, en janvier dernier, j'ai du travailler durant cinq années environ. La chambre civile ne m'a pas débouté, ne m'a pas condamné aux dépens, ne m'a pas condamné en raison d'un « abus de l'utilisation d'un droit ». La chambre civile a bel et bien infirmé une décision du juge des tutelles d'Antony. Bien sûr, ça peut faire chier autour de moi, surtout ceux qui échouent ou perdent, mais se défendre dans des prétoires, c'est encore légal et même assez souvent conseillé !
D'ici quelques temps, si Justine se faisait elle-même un peu mieux conseiller, elle pourra tirer profit de cet arrêt rendu par la chambre civil, en janvier dernier, s'en emparer à son tour et présenter une facture à l'étude de Maître Halter. En effet, comme cette étude a parfois travaillé bizarrement, puis n'a rien foutu ou rien pu faire pendant plusieurs années, les juges ont infirmé un jugement d'Antony. Mais ces juges ont tout de même désigné un administrateur ad'hoc, en raison d'une « forte animosité » à mon encontre, dans le cadre d'une succession de la famille maternelle. D'ici quelques temps, cet administrateur ad'hoc pourrait donc lui-même présenter une douloureuse à Justine, en personne...
« Procédurier », c'était une idée originale du juge Anne Valintini, de l'OSE France ou de Claire Davidson (une psychologue ou nicienne). Il fallait bien que ces gens trouvent un moyen pour se défendre, pour me répondre, et pour motiver leurs choix. Je pense que pour ces gens, il était impératif que je sois durablement discrédité, mes discours étaient déjà bien trop incisifs, notament mes discours contre Richard Josefsberg. A l'époque, j'étais à mon avis mal conseillé ; j'aurai du à plusieurs reprises tenter la récusation du juge Anne Valentini, elle tombait à coup sûr, au plus tard, fin juin 2005.
« Procédurier »... C'est bizarre. Début décembre 2008, à la cour de cassation, alors que je me défendais en personne contre le juge Serrier, la Cour ne m'a pas fait de reproches particuliers. Bien au contraire, le 17 décembre 2008, Xavier Serrier et la cour d'appel de Versailles se faisaient moucher par un arret de rejet, mais très bien motivé. Je n'en demandais pas plus. Début 2008, nous Justine et nous n'avions plus de relations depuis près de 3 ans, elles avaient été interdites par les juges. J'avais du sommer Xavier Serrier de juger. A l'époque, j'ai d'abord du convaincre un huisser de justice, il devait délivrer mes sommations. Plus tard, j'ai du convaincre un avoué afin qu'il glisse une requête auprès de la première présidence. Ensuite, j'ai du pousser le tout à la cour de cassation alors que la greffière en chef m'assurait que je me ferais débouter et condamner... Pendant tout ce temps, Justine et nous avions pu renouer. Mes enfants étaient même assez contentes d'avoir pu se retrouver.
« Procédurier » ? C'est un concept, une stratégie de défense que les époux Clementz ont assez souvent adopté, par exemple, en ne se présentant pas à la cour d'appel, en ne répondant pas au téléphone, en ne retirant pas leurs courriers recommandés... Maître Delphine Roughol se débrouille également assez bien à ces jeux là, négocier ou imposer renvois sur renvois, y compris dans le cadre de procédures plutôt urgentes, en référe.
« Procédurier », laissez moi rire, franchement. Les juges se sont-ils relus, cet arrêt serait-il truffé d'erreurs de plume ? Selon ce même délibéré du 1er avril 2011, « En substance j'indiquais en personne que depuis la fin de l'été 2009 je ne faisais même plus appel de la mesure de placement... » Pourquoi faire encore appel, puisque à Versailles, les juges avaient pour usage ou coutume de me débouter, systématiquement ? Je n'ai perçu qu'un réel changement auprès de la chambre civile, surtout après la cassation d'octobre 2010 et alors que je disposais d'une épaisse pile d'éléments matériels dans mes mains. Je crois qu'avec ce qui s'est passé depuis septembre 2009, il apparait plutôt que personne ne revient ou ne s'adresse à moi si je ne fais pas convoquer moi-même des adultes, dans des prétoires !
« Procéduriers », ainsi qu'une « forte animosité » à mon encontre ? Il est vrai que le cabinet du juge Anne Valentini ne fonctionnait que de façon très erratique, jusqu'à oublier parfois de me notifier des décisions, jusqu'à me notifier occasionnellement de façon tardive aussi, etc, etc. Je reste persuadé que ce juge des enfants avait fini par avoir elle même très peur de mes discours, je l'avais d'ailleurs bien perçu, en cours d'audiences. Puis après avoir été affectée dans un autre secteur que le notre, Bagneux, Anne Valentini avait tout de même décidé de conserver le dossier de mon ainée entre ses mains ; Anne Valentini et moi-même vennions alors d'avoir un échange très virulent, dans son bureau.
A la cour d'appel, j'ai plutôt trouvé les juges eux-même toujours très à cheval sur la procédure, très à cheval tout en étant parfois aussi extrèmement restricfifs sur l'interprétation du droit. En décembre 2009, la Cour a refusé mes appels de simples correspondances du juge pour enfant. Pourtant, d'après un guide de la protection de l'enfance, il pouvait être possible de faire appel de simples lettres d'un juge pour enfant. En faisant appel de ces simples lettres, je souhaitais alors d'abord pouvoir me référer à des évènements récents et nouveaux, figurant alors au dossier du juge pour enfant de Nanterre. D'une certaine façon, j'anticipais déjà l'arrêt rendu un an plus tard, par la cassation, nous apprenant que « il incombait à la cour d'appel de se placer au moment où elle statue pour apprécier les faits »...
Selon un article du Monde du 7 janvier 2010, Une encombrante voisine, Madame Clos aurait été procédurière. Je prend l'information avec les réserves qui s'imposent, ce n'est jamais qu'un article du Monde, un lynchage de précaution : « grâce à l'aide juridictionnelle qui assure aux plus démunis une prise en charge par l'Etat des honoraires et frais de justice, Chantal Clos a multiplié les actions, réclamant systématiquement des dommages et intérêts. » Maître Roughol est à l'aide juridictionnelle, versée par l'Etat. Les époux Clementz sont tiers digne de confiance et bénéficient d'une petite enveloppe mensuelle pour s'occuper de Justine. Mais depuis des années, les époux Clementz bénéficient surtout d'un très franc et nauséabond soutien du parquet et de la magistratüre du coin. Les travailleurs sociaux et les psychologues ou psychiatres désignés par les juges ont aussi bénéficié d'enveloppes, pour des missions, ainsi que du franc soutien de magistrats. Deux années de placement d'un enfant à Taverny representent une somme d'environ 100 000 euro, payés par la collectivité.
Je ne suis pas à l'aide juridictionnelle, lorsqu'il me faut un avocat ou le concours d'un huissier, je dois mettre la main à la poche. Sur 8 ans, j'ai du lâcher des euro par milliers. En cassation, en 2008, contre le juge Xavier Serrier, je n'avais même pas envisagé de réclamer des domages et intérêts, j'attendais tout autre chose de cette procédure précise ; la cour de cassation a rappelé le droit et dans le même temps, nous avions pu renouer avec Justine, puis tard, passer l'été 2009 en famille.
Justine souhaitait une « réponse affective » ? Que signifie ce charabia, « pas d'affect » ? D'après des professionnels du social, je n'aimerais pas ma fille ainée, et je ne ferais que m'amuser à répondre, à répondre à leurs mensonges et calomnies... Si ces gorets, le ministère public, ce pasteur et sa soeur n'étaient pas entrés dans nos existances et s'ils n'avaient pas arraché Justine de ma famille et de la région parisienne tout en nous interdisant toutes relations avec elle, je n'aurai pas eu à les faire convoquer et reconvoquer tous dans des prétoires. A versailles, en cours d'audience, des hypocrites en robe noire ont cependant assez souvent rassuré Justine, lui disant : « ton papa t'aime, ou il ne serait plus ici, à la cour d'appel » !
En mars 2008, le magazine Maxi a peut-être été excessif en publiant « je suis coupable d'aimer ma fille », l'auteur ou ceux qui l'ont renseigné se sont peut-être trompé de dossier. Cependant, avec le recul, le magazine Maxi avait éventuellement raison, surtout s'il s'est au préalable adressé au ministère public afin de se faire une idée plus globale de la situation de Justine. Une chose est plus certaine, les juges et Xavier Serrier m'ont beaucoup et souvent repproché la parution de cet article, dans Maxi. Et pour Maxi, la décision de justice était alors « incompréhensible »...
Maxi n° 1114, du 3 au 9 mars 2008
Je pense qu'effectivement, mes « réponses judiciaires » ont pu assez souvent ennuyer ma fille aînée, surtout à partir de son adolescence. Mais je crois que ces mêmes « réponses judiciaires », à chaque fois jugés légitimes par des juges, ont d'avantage ennuyé des adultes auxquels je me suis adressé au cours de ces dernières années, dans des prétoires, ainsi qu'encore dans cet ultime billet, publié sur Internet.
Je pense qu'en guise « réponses » ou de commentaires de cet arrêt du 1er avril 2010, ce sera à présent suffisant. S'il me venait encore quelque chose d'important ou drôle à l'esprit au cours des prochains jours, je l'ajouterais. J'ai maintenant surtout d'autres chats à fouetter, par exemple, sortir, beaucoup encore, et me distraitre également.
On rigole beaucoup à Versailles... et on peut s'amuser à Paris aussi
Il faut que je pense aussi un peu plus sérieusement à la cassation. Depuis que j'ai vu cet arrêt dans le JDJ de mars 2011 et vu mes conclusions déposées le 4 mars dernier, notament la page 30, je crois qu'un bon pourvoi est susceptible de passer à nouveau, un peu comme une lettre simple, par la Poste. Les juges viennent d'estimer que cet ultime passage à la cour d'appel était devenu « sans objet ». Pourtant, la situation actuelle de Justine est encore assez similaire à celle de juin 2008, elle est toujours « placée », en internat, et à mon avis, toujours « placée » sans raisons valables. Lorsqu'on a fini déplucher ces jugements et ces arrêts, leurs « motivations » semblent plutôt être des plus farfelues et fantaisistes.
Il faut également que j'approfondisse maintenant un peu plus le cas Adolf Eichmann, peut-être un personnage d'une assez banale et courante inhumanité administrative, un très zèlé ou dévoué haut fonctionnaire, peut-être un Maurice Papon, ainsi qu'approfondir un peu le procès Eichman qui s'était déroulé à Jérusalem, à quelques controverses ou polémiques sur ces thèmes. J'aimerais surtout éviter d'écrire n'importe quoi, ni risquer de susciter trop l'hilarité parmi des historiens, ni susciter non plus une très franche et virulente indignation au sein de quelques communautées ou associations juives.
Adolf Eichamn a été l'un des principaux architectes de la « solution finale » (Endlösung) ; « architectes » et non « artisants », car cette « solution » de destruction de masses a tout de même été poussée jusqu'à son industrialisation. Papon, s'en souvient-on encore, ou avons nous déjà quelques lacunes ou trous dans la Mémoire ? Papon, c'était d'abord Vichy. Or, pour ce qui concerne ma fille aînée, il ne s'agissait manifestement que d'une très courante « solution durable » et non « finale », une solution occcasionnellement « cruelle et exceptionnelle », mais rien de bien grave ou dramatique, juste des décisions « dans l'intérêt de l'enfant », et un de ces fabuleux « projets » habituellement élaborés et emplatrés par ces gens de robe, des spécialistes et ces professionnels de la protection de l'enfance. « C’est pas Auschwitz », c’est juste la Dass, et ce n'est vraiment que du bout des lèvres qu'il est envisageable de parler de La vie, après la Shoah.
Mais à tous ces sujets, quelques magistrats du coin martelleront que je n'ai rien d'un sachant quelque chose ou d'un pouvant démontrer quoi que ce soit. Par contre, le pasteur d'Uhrwiller, Isabelle Clementz, peut se contenter de « dire » et « d'expliquer », ce même coeur de magistrats confirmera systématiquement. Cependant, pour ce qui concerne la Shoah, l'Histoire et des recherches ou expérimentations plus récentes, il sera à mon avis tout de même préférable de s'adresser à des spécialistes autorisés, par exemple, ceux de l'OSE France. Kathy Hazan, historienne, peut parler de l'après Shoah, elle a contribué à la création de l'exposition « A la vie ! » Richard Josefsberg compte également parmi les autorisés et de vrais experts ou chercheurs de l'après Shoah. En cas de scandale, il faudra plutôt solliciter Jean-François Guthmann, il aura réponse à tout, c'est assez certain ; en 1993, il avait déjà pu préserver des emplois ou la réputation d'un fabricant de rillettes.
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