Mot(s) clef: taubira
Aucune preuve
Sur Twitter, j'ai appris qu'il n'existe aucune preuve d'une quelconque faute du CCIF ni de ses membres. Que MEMRI est une source Israélienne, pas crédible, donc, mais que Mediapart est autorisé. Le CCIF avait publié des caricatures de Latuff, on m'a fait comprendre que ça ne prouve rien du tout ; et puis de toute façon, le CCIF a effacé tout ou quasi de son site Internet, il n'en reste plus que trois fois rien et essentiellement le contenu du cache Google, qui finira de s'évaporer.
Latuff 2012 circule : une famille, avec un enfant, menacés par un gros chien baveux nommé Islamophobia, que l'Europe retient en assurant : « don't be affraid, I call it freedom of speech »... un article de décembre 2019 proposant un Kaf Conç, du fun, par des lutteurs de gauche qui introduisait : « En progression constante, l’islamophobie est un racisme qui touche majoritairement les femmes musulmanes. Sur le plan national comme international, l’année 2019 a été marquée par de nombreux attentats et agressions islamophobes qui sont les conséquences d’un climat politique délétère contre les personnes musulmanes ou considérées comme telles. » Plus loin, chez eux, on lit que « l'islamophobie est partout ».
Les dérives de la lutte anti-terroriste
By Ccif Articles Wednesday June 4th, 2014, du cache Google, extrait... Car ces gens s’affranchissent totalement de la vérité ou de l’étude raisonnée du fait terroriste en Europe. L’analyse rationnelle ne les intéresse pas et, plus que la sécurité, c’est l’incertitude et la peur qui nourrissent leur commerce. Les rapports annuels d’Europol, le regroupement des polices européennes, viennent chaque année démentir ce discours ignorant, analyses et statistiques à l’appui. Pour l’année 2013, Europol recense ainsi, à travers l’Europe, 152 actes de terrorisme. Sur ces actes, seuls deux sont rattachables à des mouvements d’inspiration religieuse, soit 1.3% des actes. Le « terrorisme islamique » est donc un fait totalement marginal au sens statistique, même s’il occupe nos écrans et qu’il est invariablement mis en avant dans la production d’une menace musulmane. L’essentiel des actes terroristes est perpétré par des mouvements d’extrême droite ou des groupes séparatistes. Même choses pour les victimes : sur les sept personnes mortes en 2013 dans des actes terroristes, une seule a été ciblée dans un acte rattachable à un mouvement religieux : il s’agit du soldat britannique assassiné à Woolwich par deux jeunes se réclamant d’un mouvement radical. Cela n’enlève rien à la gravité des actes, mais replace les choses dans une plus rationnelle proportion. Dans le même temps, l’Association Française des Victimes du Terrorisme relève que 90% des victimes du terrorisme, à travers le monde, sont des Musulmans. Pour autant, les médias et la quasi totalité des commentateurs politiques continuent à agiter la menace d’un terrorisme islamique qui viendrait mettre en danger l’Europe. […] La seconde question est celle de l’engagement armé, en Syrie et ailleurs. [...] Marwan Muhammad, membre du CCIF
Question d'Europe n°386
L'Union européenne et la lutte contre le terrorisme
29/03/2016, www.robert-schuman.eu, par Philippe Delivet, extrait
Le terrorisme constitue aujourd'hui une menace permanente et diffuse pour l'Union européenne. Entre 2009 et 2013, 1 010 attentats – avortés, déjoués ou réussis – ont été recensés dans les États membres. Ils ont causé la mort de 38 personnes. En 2013, selon l'Office européen de police Europol (European Police Office), 152 attaques terroristes ont eu lieu dans cinq États membres, la majorité en France (63), en Espagne (33) et au Royaume-Uni (35). Depuis 2011, on observe une augmentation continue des arrestations pour des faits de terrorisme ayant une motivation religieuse.
La radicalisation religieuse a joué un rôle évident dans au moins deux attaques, en 2013, au Royaume-Uni et en France [3]. Plusieurs affaires ont mis en évidence la menace venant d'individus auto-radicalisés, auto-organisés et auto-financés. La menace liée à la radicalisation religieuse s'est malheureusement concrétisée au début 2015 dans les attaques commises à Paris et à Copenhague, ainsi que dans les attentats déjoués en Belgique.
L'Union européenne est par ailleurs confrontée au phénomène des combattants quittant l'Europe pour mener la guerre sainte (jihad) en différents lieux, en particulier en Syrie. On estime qu'entre 3 500 et 5 000 citoyens de l'Union auraient quitté leur pays pour devenir des combattants étrangers après le déclenchement de la guerre et des violences en Syrie, en Irak et en Libye.
Accueil Monde Terrorisme
CARTE. Le terrorisme islamiste a tué 167 000 personnes en 40 ans
Publié le 13/11/2019 à 18h04, Ouest France
2015–2020 : cinq ans d’attentats islamistes meurtriers en France
Par Cathy Lafon avec AFP et archives de Sud Ouest
Publié le 19/10/2020
Mis à jour le 29/10/2020, Sud Ouest, extrait
CHRONOLOGIE – Un individu a attaqué plusieurs personnes au couteau, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés, près de la basilique Notre-Dame à Nice. Depuis janvier 2015, les attentats, attribués ou revendiqués par la mouvance islamiste, ont fait 263 morts dans l’Hexagone.
Carte des opérations policières après les attentats #AFP pic.twitter.com/ehkknNijBv
— Agence France-Presse (@afpfr) November 16, 2015
Pays de l'#UE les plus touchés par le #terrorisme #islamiste
🇫🇷 71 attentats 317 morts
🇬🇧 22 attentats 101 morts
🇪🇸 16 attentats 232 morts
🇩🇪 15attentats 18 morts
🇧🇪 13 attentats 50 morts
🇨🇾 8 attentats 1 mort
🇩🇰 5 attentats 4 morts
➡ L'étude @Fondapol: https://t.co/twtvKotRyV pic.twitter.com/mUc557Ipyo— Fondation pour l’innovation politique (@Fondapol) November 13, 2019
Les discours de Erdogan, qui les a écouté ou lu, qui s'en souvient ? Tout le monde a une mémoire d'huitre, alors... Ce qui s'est dit ces semaines passées en France comme à l'étranger ? Aucune preuve que ça ait eu un quelconque rapport avec le CCIF, surtout quand ça s'est dit entre un dirigeant du Pakistan, France à l'ONU et le Washington Post. Aucune preuve non plus que les manifestations récentes et conséquentes au Pakistan ou en Indonésie aient eu la moindre relation avec le CCIF, BarakaCity ou même CAGE. Au final, nous en retiendrons que tout était de la faute à Charlie et à Mila, ainsi qu'à Macron et à la laïcité, c'est sûr ; en parcourant les archives, on en retiendra juste les articles qui ont accablé la France.
Pourquoi parlons nous tant d'islamophobie depuis quelques semaines ? Parce que les Français sont méchants, mécréants, ils dessinent, boivent, forniquent et sont racistes. Ca me fait repenser d'abord à des luttes que menaient des intellectuels par le passé, qui cherchaient un moment à trouver le raciste à la Goutte d'Or, en vain, il n'existait pas, le racisme était omniprésent ; c'était une autre époque nous dira le CNRS, beaucoup plus virulente que aujourd'hui.
le portiQue, 13-14 | 2004 : Foucault : usages et actualités
Engagement, lutte et travail social
De la « guerre des races » aux luttes de l’immigration, extrait... Foucault ne parle en fait que très rarement de l’immigration. Il s’est pourtant engagé dans ses premières luttes. Ainsi de la grande manifestation de la Goutte d’Or (Paris) en octobre 1971 suite au meurtre du jeune Djillali Ben Ali, première manifestation depuis la fin de la guerre d’Algérie ayant rassemblé plusieurs milliers de personnes contre la violence raciste. Foucault participe aussi avec Sartre et Deleuze à la création d’un « Comité de défense de la vie et des droits des travailleurs immigrés », lequel donne un premier écho public à la situation de hors-droit des travailleurs immigrés.
Archives
Le meurtre de Djiiali Ben Ali (seize ans)
Publié le 17 novembre 1971 à 00h00 - Mis à jour le 17 novembre 1971 à 00h00, Le Monde, extraits... Le mercredi 27 octobre, vers 8 h. 45, un adolescent de nationalité algérienne, Djilali Ben Ali, né le 16 novembre 1956 - il aurait eu seize ans ce mardi, - était tué d'un coup de fusil de chasse à la tête par M. Daniel Pigot, vingt-neuf ans, chauffeur-livreur, qui vivait avec Mme Marchand, mère de cinq enfants, la concierge de l'immeuble situé au numéro 53, rue de la Goutte-d'Or à Paris (18e). [...] Cet enfant difficile avait fait l'objet de quatre poursuites après avoir commis plusieurs délits mineurs pour lesquels il fut condamné à trois mois de prison avec sursis. Djilali Ben Ali était épileptique. Mais cela ne peut excuser le geste criminel dont il a été victime. [...] La veille, l'agence de presse Libération avait consacré un de ses numéros spéciaux au meurtre de Djilali. Il y est écrit notamment : " La série de crimes racistes s'allonge trop, la campagne d'intoxication raciste lancée par des forces politiques couvertes par une fraction du gouvernement devient trop inquiétante pour que continuent à circuler dans la presse de fausses nouvelles ou des silences suspects. "
Excluant les gribouillages de Charlie, des faits et des dérapages, dont sur CNEWS ainsi que de Gérald, qui n'aime pas les rayons hallal, il y en a bien eu, ces semaines passées. Tout a été monté en épingle, porté à la presse étrangère, rapporté aussi à l'ONU, dont nous attendons des nouvelles, qui seront nécessairement mauvaises, sinon, écartés du dossier, pas grave, il y en a pléthore, et on en ajoutera de fraiches. En France, on opprime la minorité de chez nous autant que celle de toute la planète, et ce pire que la Chine traite ses Ouïghours ; ou nous avons déjà fait et prévu de faire encore pire, hier, des lavabos séparés, et même, demain, des wagons à destination d'un nouvel Auschwitz ; pour preuve, l'an passé, au cours d'une manifestation contre les politiques d'ici, quelques uns arboraient déjà un croissant vert.
De temps en temps, des balles, les roues d'un camion, ou des coups de couteaux, c'est « insignifiant », nous a-t-on fait savoir, ce qu'il faut entendre, c'est la minorité qui souffre en silence, et dont beaucoup se sont maintenant proclamés les porte voix, formulant ses complaintes, ses ressentis, ses demandes, dont l'interdiction des dessins et davantage de laïcité, donc ; c'est tout à l'inverse de ce que projettent encore Macron et le gouvernement ! S'y ajoute l'extermination toute prochaine des black blocs ! Et pour être sûr que plus personne ne rapporte à l'étranger ou à l'ONU, on va juste éliminer quiconque s’associerait à ces fins, ce tout en domestiquant à nouveau davantage nos journalistes, les vrais, les autres, on en anticipe le deuil ; pour avancer, Mediapart et Révolution Permanente, tous leurs contributeurs et commentateurs, sous peu, privés d'Internet, les autres d'imprimerie à moins d'une relecture avant diffusion. On perçoit déjà moins AA, Politico, les GJ et le NPA. Ca va mal finir, on avait chassé Soral, Dieudonné, toute une faune, dont celle qui alimente Démocratie Participative, ils vont s'unir et aller se plaindre en coeur car leurs droits fondamentaux ne sont plus respectés.
Si ce n'est pas insignifiant, c'est mérité, parce qu'on dessine, on insiste, parce qu'on opprime, qu'on a opprimé partout, ces années et au cours des siècles passés. Inutile de lever un doigt, juste les charges au dossier, accablant, ce sera suffisant.
Pourquoi parlons nous tant et depuis si longtemps d'islamophobie, en France et, comme depuis peu, autant avec le monde entier ? Je crois qu'un débat a été définitivement clos avec Caroline Fourest, les Décodeurs en 2015, AFP Factuel en 2018, des sociologues et le CCIF. Le mot et le concept existe depuis 1920, il n'a jamais été utilisé à des fins politiques par l'Iran, vers 1979 ; pour le CCIF, il n'y avait qu'à rapporter, et toute critique ne pourrait en ajouter qu'à l'islamophobie ambiante, ce qui n'a maintenant que trop duré. J'aime bien la bio de Marwan Muhammad et l'histoire du CCIF, ça fini par me rappeler aussi des discours de Nadine Morano, des discours de Manuel Valls... des genèses, de petits bruits plus ou moins sérieux en des endroits reculés, puis plus tard, d'énormes, dans les sphères publiques.
Valentin Graff, Rémi Banet, AFP Factuel, Publié le lundi 27 août 2018 à 16:05, extrait... "Mais il est vrai qu’après la révolution islamique de 1979, le régime iranien a joué de cette peur de l’islam, ou de cette prétendue peur de l’islam, de cette thématique de l’islamophobie, comme un outil de propagande, outil politique et géopolitique, mais comme la plupart des grands pays musulmans dont l’Arabie saoudite", précise le chercheur à l'AFP.
Le CCIF a été crée en 2003, pensé parfaitement « apolitique et areligieux », juste très soucieux de l'islamophobie, de ce fléau qui ne cesse de s'abattre, de se rabattre sur la minorité Musulmane, au gré de « faits divers ». Sauf erreur, Marwan en a été porte parole, puis a eu un rôle de « diplomate » en Europe, voire pour l'ONU, pourrais-je oser lobbyiste, ensuite de directeur au CCIF, aujourd'hui, il bavarde en sous-marin ou quasi avec la sphère Révolution Permanente et le Collectif du 10 novembre ? Marwan doit avoir une excellente expérience de l'usage de ce mot, dont pour balayer d'un revers toute critique, y compris lorsqu'elle est dirigé contre de très radicaux, même lorsqu'elle est dirigée contre le CCIF ou encore contre BarakaCity, Idriss Sihamedi et ses prêches. Dommage, le CCIF n'était plus là pour traiter le cas Ummah Charity... ni d'ailleurs là pour faire contester ainsi que pour enregistrer la fermeture d'un collège et lycée, MHS, unique.
A la suite, quelques tweets ou discussions. Il en manquera juste quelques uns des miens, envoyés plus tard, qui sont encore sur Twitter, ils y resteront : « si on commence à parler de circulations d'idées de sphères confidentielles à publiques, et de l'utilisation qui peut en être faites, tout le monde va encore se taper dessus » ; pourquoi ais-je fini bloqué par Faridou ? « peut-être parce que le CCIF a imposé l'emploi du mot islamophobie dans la sphère publique tout en étant lui-même pas si propre? Et par moment, pour appuyer des luttes ou des djihads, ou qui permettait au moins à d'autres d'en mener plus sereinement, avec du soutien. » « Resterait à ne rien faire et à tous se taire, c'est ce que réclame depuis longtemps un petit noyau tout à gauche, "laissez faire la nature, le reste est trop contraignant." »
Sinon, une définition de djihad, il m'est déjà arrivé d'en discuter un moment avec un Musulman, qui la raccourcissait : « Effort que doivent fournir les musulmans pour rester dans le droit chemin [ et combattre les ennemis de l'islam. ] » Puis je crois avoir trouvé des sourates et des interprétations, des versions, si je les détourne, je vais encore me faire détester... ou passer pour Pakistanisé. « Ceux qui ont mécru disent: "Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Muhammad ou Idriss) un miracle venant de son Seigneur?" Dis: "En vérité, Allah égare qui Il veut [ et Il guide vers Lui celui qui se repent, ] »
A ce stade, je peux préciser tout de même que pour ce billet, comme pour de précédents, je n'ai pas posé de questions à Marwan ni au CCIF (le premier m'a bloqué, les seconds n'existent plus, Feïza ne m'a jamais répondu à rien). Alors qu'il existe des activistes ailleurs sur le globe et qui ont pu beaucoup contribuer aussi à propager le concept. Guantanamo ayant été crée en 2001 est une origine plus probable de l'utilisation première du mot islamophobie ? Sur Wikipedia, en Français, je trouve cependant une première page crée le 6 janvier 2005 et pointant vers le site web du CCIF ; Vincent Geisser, La Nouvelle Islamophobie, est paru en septembre 2003 et pourrait contenir des réponses ; dans sa version anglaise de Wikipedia, une page a été crée le 28 décembre 2002... « Ever since the Muslim expansion in the 8th century islamophobia has been a part of European culture. » Edit... le Petit Robert aurait introduit le mot entre 2005 et 2006, le Grand Robert en 2012. Mais vite lu plus loin, Marwan n'est évidemment pas à l'origine de sa diffusion dans le monde :
Islamophobie : la fabrique d'un nouveau concept. État des lieux de la recherche
Houda Asal
Dans Sociologie 2014/1 (Vol. 5), pages 13 à 29, CAIRN, extraits
Dans un premier temps, nous reviendrons sur l’histoire du mot islamophobie qui remonte au début du XXe siècle, et sa résurgence dans la période contemporaine. Nous présenterons ensuite une synthèse des tentatives de conceptualisation de l’islamophobie dans le champ scientifique. Nous analyserons enfin les travaux en français, moins nombreux, qui reflètent les enjeux d’un débat où se confrontent d’autres producteurs de discours, comme les journalistes et les militants, alors que les recherches empiriques sur cette question gagneraient à se multiplier. [...] Si le mot islamophobie se diffuse à partir de 1997, il devient incontournable après le 11 septembre 2001. Les institutions européennes financent des rapports et organisent des rencontres pour analyser et combattre l’islamophobie en Europe, différentes enquêtes sont menées par des associations, des ONG ou des fondations, et le terme est utilisé dans des discours à l’ONU, lui conférant une légitimité et une diffusion internationales. En 2004, Kofi Annan, alors Secrétaire général de l’ONU, déclare : « Quand le monde est contraint d’inventer un nouveau terme pour constater une intolérance de plus en plus répandue, c’est une évolution triste et perturbante. C’est le cas avec l’islamophobie. »
Pages: 1 · 2
Une réponse, encore d'un ministère
Code pénal, article 226-10, de source Légifrance
Modifié par LOI n°2010-769 du 9 juillet 2010 - art. 16
La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n'a pas été commis ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée. En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.
Je me disais bien que des correspondances avaient pu être noyés parmi des tracts, de la pub et des mensuels, d'élus, de candidats, de commerces, de la municipalité ainsi que du Val-de-Marne, il m'en parvient par kilos tous les mois. Avec des tracts, dont aux couleurs #ParisAttacks et #Régionales2015, je viens de trouver une réponse qui m'a été faite par le ministère de la justice, j'y avais envoyé une lettre ouverte. J'ai pu être assez bien reçu et compris par la place Vendôme ?
Je vais laisser cela de côté pour le moment, j'ai encore quantité d'autres choses à faire au cours de ces prochaines semaines. Dont fouiller plus et mieux tous ces papiers encombrants avant de les balancer au tri ; j'y trouverais peut être aussi une réponse de l'ordre des avocats de Metz, il était également destinataire de ma lettre ouverte à Taubira ainsi qu'à Macron, Ministres. Ca avait faire rire, ma lettre ouverte, car ces sphères ne répondraient jamais.
Je résume la réponse du ministère, de leur bureau des professions judiciaires et juridiques : « allez voir un avocat, et débrouillez vous encore avec des tribunaux. » Si je trouve un avocat disponible ayant des compétences en droit ainsi qu'en vie privée, je vais peut être remordre prochainement ces deux « avocats » de Metz, Cédric Giancecchi et Tiffany Franchini.
Des tribunaux, encore ? Car il ne suffirait pas de dire, d'exposer, d'expliquer, il faut évidemment toujours d'abord faire valider tout cela par des magistrats... sauf lorsqu'on est enseignant et qu'on affirme avoir été agressé par un peintre en rangers. Je vais y réfléchir un peu d'abord. En faire plus, dans des tribunaux ? Pour quoi et pour qui donc ? Tout ce que les tribunaux m'ont rendu d'intéressant et d'utile a été ignoré, y compris ce qui aurait pu être très utile au peuple.
Edit... J'ai fouillé mieux, mais je n'ai pas trouvé de réponse de la part des avocats de Metz. Je vais leurs reécrire dans les prochains jours, leurs signaler un éventuel dysfonctionnement de la Poste, qui a pu perdre un envoi. Mais les avocats étaient très occupés entre octobre et novembre dernier, ceux de Metz n'avaient peut être aucun temps pour me répondre, ils étaient tous en pleine grêve #AJEnPéril dans notre intérêt, dans l'intérêt des plus faibles et vulnérables, surtout. Ecrire à nouveau à Metz, à ces #avocats : « Messieurs, selon le ministère, je vous aurais saisi. J'ai bien eu ce sentiment, mais vous ne me l'avez jamais confirmé. Ni fin 2014, ni en 2015, malgré mes lettres ouvertes ou correspondances publiques. ... »
Dingue, tout ce qu'on peut trouver sur Internet
Trouvé sur Legifrance, sur le net, qui conclue : « PAR CES MOTIFS, LA COUR, Statuant en chambre du conseil et par arrêt réputé contradictoire ; Vu l'arrêt de la Cour de Cassation en date du 20 octobre 2010 ; REÇOIT M. Bruno Y... en son appel du jugement du Juge des enfants de NANTERRE en date du 30 juin 2008; DIT cet appel devenu sans objet ; ».
Vraiment pas intelligente, Lise GERAUD-CHARVET. Et nous dirons d'elle « haut magistrat ». Elle ajoutait : « Il sera observé de façon surabondante que devant la Cour l'appelant ne présente pas de demande précise, se contentant de critiquer les différentes décisions judiciaires intervenues et de constater ce qu'il qualifie de "constat d'échec". » :
De source Legifrance, d'un arrêt de la cour d'appel de Versailles
Olivier ECHAPPE ainsi que d'autres n'étaient pas plus futés. Des seigneurs et barons, des employés de bureau.
« M. et Mme A... » ou Pascal et Isabelle Clementz, oncle et tante maternels de la mineure, des proches du corbeau, les « tiers digne de confiance », la « famille d'accueil », pendant très longtemps « garants de la relation père-enfant », rompue. Les Clementz comme le corbeau n'ont jamais rien eu à démontrer, ils ont toujours pu se contenter d'alléguer, de dire, d'expliquer, de s'excuser, sauf en cassation. Et nous dirons bien sûr que les magistrats de Nanterre comme ceux de Versailles (parquet, chambres et première présidence) étaient TOUJOURS distants, impartiaux, dignes.
A l'occasion, je vais renvoyer une courte bafouille à Taubira, j'en ai bien envoyé à Dati, puis à d'autres aussi. Je ne ferais pas plus qu'imprimer puis raturer ce qui parvenait à Dati, Garde des sots : le PDF. Mon adresse a depuis changée.
Mickaël, assigné à résidence : « Je suis catholique, pas salafiste »
Mickaël, assigné à résidence : « Je suis catholique, pas salafiste »
Publié le 04/12/2015 à 08:32, la Dépêche, l'encart
Sécurité - État d'urgence
«Critères»
Le juge des référés du tribunal administratif a rejeté la demande d'annulation d'assignation à résidence de Mickael L. Selon la préfecture, «les assignations à résidence sont des décisions ministérielles (Intérieur) prises à partir de l'analyse et du partage d'informations entre les services de sécurité locaux et centraux. Le juge des référés du tribunal administratif a rejeté le recours et confirmé le bien-fondé la mesure d'assignation à résidence. Cette procédure repose en général sur des critères liés à la personne assignée à résidence, à son environnement ou ses relations. La forme de l'assignation peut évoluer dans le temps et être allégée en termes de rythme de pointages, d'horaires, au regard, par exemple, de l'évolution de la situation du pays. Yvan de Courrèges d'Agnos, avovat de Mickaël, doit déposer un recours devant le Conseil d'Etat. «Mon client n'a strictement aucun lien avec le terrorisme ou l'islam radical. Ces perquisitions administratives concernent désormais des individus qui sortent du champ des préoccupations initiales. J'ai l'impression que l'on a changé de logique et mon client fait partie de ces gens assignés à tort.»
« La forme de l'assignation peut évoluer dans le temps... au regard, par exemple, de l'évolution... » C'est l'article 375-6 du Code civil, qui serait une garantie : « Les décisions prises en matière d'assistance éducative peuvent être, à tout moment, modifiées ou rapportées par le juge qui les a rendues soit d'office, soit à la requête [...] du ministère public. » Jean-Paul Garraud vient de nous faire quelques propositions, il suggère que le terrorisme soit confié à un parquet ainsi qu'à une cour d'assise très spécifiques, d'exception. Pour améliorer son dispositif, je pourrais lui suggérer de s'inspirer directement des textes et des moeurs de l'assistance éducative, de replonger ainsi aux alentours de 1685 et bien plus bas encore, aucun assigné à résidence ou dans un camp tel qu'à Mururoa n'en reviendrait pour s'en plaindre ou nous en parler un jour. Sans cour d'appel, a imaginé Jean-Paul Garraud ; à quoi servirait l'appel puisque la cour se contenterait toujours de confirmer ?
Voire également dans mon billet récent « Aucun amalgame ne saurait être fait », la référence d'un article de 2009 du Journal des Droits des Jeunes, par Pierre Verdier, avocat, docteur en droit, précédemment inspecteur puis Directeur à la DDASS, et Laure Dourgnon, juriste... sur « L’accès aux dossiers en protection de l’enfance », ou sur « `'les innombrables et fortes réticences des professionnels du monde judiciaire et éducatif (...) habitués depuis la nuit des temps à travailler sans rencontrer ni contradiction ni critique efficace (...)" ». Analyse et partage d'informations entre services locaux et centraux ?
Nous pourrions aussi confier de suite des suspects à l'ASE ou à la DPJ ; cette dernière « a presque toujours raison ».
Voleurs d'enfance par bkant
Une note à ces sujets #etatdurgence et autour de ces « critères » qui motivent des décisions Administratives ou même judiciaires ainsi que quelques précisions ou ultimes éclaircissement s'imposent. Dans un précédent billet, j'avais expliqué que mon fichier TAJ - fichier de police, auteur et victime - est « épais comme ça, lourd », et que je l'avais moi-même souvent alimenté, ce qui peut prêter à confusion. Par le passé, j'ai souvent déposé des plaintes ou des mains courantes, lorsqu'elles étaient acceptées. Il pourrait en subsister des traces au TAJ, qui ne serait que mal purgé. Il m'en reste des récépissés, ainsi que des correspondances, même des réponses des autorités à leurs sujets. « Faites confiance à la justice », nous dit-on toujours. Toutes ces plaintes et mains courantes ont été balayées, sont restées sans suite connue, ont été classées d'office, ou bâclées, sinon transmises au mauvais destinataire. Faire confiance au poulets, même s'il est souvent aisé de discuter avec eux, faire confiance au parquet ou à un ministère tel que celui de la justice ? Jamais.
En janvier 2005, j'avais été reçu par la police, une nième fois déjà. Elle m'avait alors refusé un dépôt de plainte, mais comprenant bien les problèmes et difficultés que j'exposais, un agent a accepté que je dépose au moins une main courante. J'ai pu m'en procurer une copie alors que ces documents sont confidentielles, tout en connaissant exactement ce qui s'ajoutait au TAJ (à l'époque, ça devait s'appeler autrement), ça m'épargnait de tout reformuler, de tout reécrire - la main courante dans son intégralité est ici. La police m'a ensuite suggéré de solliciter un avocat. Problème : à l'époque, aucun avocat ne souhaitait me représenter. Aucun. « Bâton merdique », me répondaient-ils tous, j'étais déjà trop critique envers des travailleurs sociaux et la justice ; ma fille ainée était alors « placée » dans un établissement de l'OSE France. « On vous comprend, on vous entend bien, mais on ne porte pas plainte contre un établissement d'une association d'utilité publique ! », justifiait la police nationale. J'étais moi même « suspect », juste « suspecté de maltraiter gravement ma fille ainée » ; calomnié, devrais-je plutôt dire, il n'a d'ailleurs jamais suivi le moindre procès sur ce point... faute de charges !
De 2004 à 2005, je me plaignais beaucoup et souvent du traitement infligé à ma fille ainée alors qu'elle était au château de Vaucelles, à Taverny, « placée » là bas. Pour moi, ce n'était pas un placement, juste un rapt de mineur en bande ou par une organisation pédocriminelle et des complices. Je m'en plaignais même auprès de praticiens du secteur de Taverny, ainsi qu'auprès d'une pharmacie, là bas. Je me plaignais d'un traitement particulier et précis infligé à mon ainée, ainsi que de défauts de soins, de privations, de délaissement de mineur, par ces travailleurs sociaux, de l'OSE France. Je me plaignais de plus encore, ces mêmes « professionnels » organisaient jusqu'à des disparitions de ma fille mineure - puis les juges m'accablaient, moi ! Car plutôt que de se rendre à l'évidence, les juges, comme compères et compagnons, ou comme des oies, ont suivi aveuglément sinon sciemment les travailleurs sociaux. J'en aurais très long à dire ou à développer à ces sujets, susceptibles d'intéresser plus d'un véritable professionnel...
L'Aide Sociale à l'Enfance et cette association, l'OSE France, des services fabuleux ? Plutôt que d'assumer, les travailleurs sociaux ont d'abord plaidé « manque de moyens, manque d'effectifs ! » Ensuite, et comme je me plaignais encore, les magistrats ont décidé de « psychiatriser » le dossier. Ensuite, et car je me plaignais malgré tout encore des traitements infligés à ma fille, et car j'accusais toujours ces travailleurs sociaux, les juges ont décidé de faire disparaitre ma fille, elle a fini « placée » loin, d'abord en un endroit tenu secret, puis ensuite durablement et toujours loin. Ce « placement » était assortit d'une interdiction stricte pour moi, l'interdiction d'entrer en relation avec ma fille ainée de quelque manière que ce soit : aucun contact, même pas un point rencontre, pas la moindre correspondance ni nouvelles, rien, pendant plus de deux ans. « Elle perdu sa mère, il faut l'aider », justifiaient la protection de l'enfance, tout en rompant la relation père-enfant... Des idiots. Aucun contact : lorsqu'elle était au château de Vaucelles, mon ainée se plaignait fréquemment, parlait de coups, même d'un passage à tabac, de blessures, tombait malade, n'était pas soignée, attrapait des poux, etc...
Ironie de l'histoire, la maman de ma fille ainée est décédé en 1999, aux urgences : après son admission, un soir, pour d'intenses douleurs abdominales, elle y avait été abandonnée, délaissée par l'équipe soignante... sans soins et juste gavée d'antalgiques. Des examens avaient été reportés au lendemain, mais elle partait au petit matin ! La grande avait donc déjà perdu sa mère, puis pour « l'aider ! », la protection de l'enfance s'est ensuite obstinée, jusqu'à la priver aussi de son père, de sa petite soeur, de sa belle maman, de ce qui était alors sa famille tout à fait naturelle ! Lorsque la petite est venue au monde, tout début 2003, quelques uns, dont un corbeau ou deux, se sont mis en tête qu'il était nécessaire de « protéger » la grande... Le décès de la mère de mon ainée est une histoire dans l'histoire. Il y a eu plaintes, un non lieu, puis un recours, contre l'Etat. La justice, cette même justice, a fini par détruire le dossier médical, les preuves, d'ultimes expertises et le recours au tribunal administratif n'ont donc jamais pu aboutir.
Il fallait qu'après cela des « professionnels » encore « sauvent » la grande de son père car sa mère est décédée, dans ces conditions, et parce qu'il arrive à son père de protester, de bavarder, d'agir même dans des tribunaux... vraiment quelque chose de cette nature aussi. Bavarder, rouspéter, ça suffit pour susciter des réactions, l'incompréhension ou l'ire, motiver des sanctions, des décisions Administratives. Protester, il ne le faudrait jamais, et surtout pas contre le droit et l'Administration, ni contre la volonté de ceux qui gouvernent ; les 317 qui ont manifesté récemment, place de la République, contre l'état d'urgence, pour le droit de manifester, ont du bien le percevoir, les militants qui pouvaient souhaiter s'organiser pour foutre le bordel en marge de COP21 mais qui ont fini assignés à résidence ont pu bien le sentir aussi.
La grande a été prélevée dans ma famille et donnée à sa famille maternelle, qui la réclamait. Je n'ai pas pu m'y opposer. Pendant tout ce temps, jusqu'à la majorité de la grande, sa famille maternelle était garante de la relation père-enfant. Mais sa famille maternelle s'opposait évidement farouchement à toutes relations entre ma grande et moi. Aujourd'hui, la grande et moi n'avons plus aucune relation, c'est ce qui avait été souhaité, construit par sa famille maternelle, par les travailleurs sociaux ainsi que par les magistrats. La grande vit sa vie, j'ai la mienne.
J'ai bien lutté, pendant des années, mais contre une justice acharnée, obstinée, très bête, méchante et bouchée, c'est dur. La grande avait « disparue » en 2005. Vers 2008, j'avais pu relancer la machine judiciaire, puis la grande et nous, ma famille, nous avions pu renouer. Nous avions même pu passer l'été 2009 en famille. Passé l'été 2009, la grande « disparaissait » à nouveau, je jetais l'éponge, lutter encore contre des imbéciles et des ordures n'avait plus de sens. Par la suite, après l'été 2009, je me suis contenté de rassembler des décisions de justice, c'est ce genre de papiers, de documents, qui me permet de décrire ce qui s'est passé, comment ce rapt de mineur a été organisé, « motivé » par les tribunaux, et combien ses derniers se sont pris les pieds dans le tapis, plus d'une fois. Ces tribunaux n'appliquaient aucun droit commun ou civil, rien de contemporain. Les usages, coutumes et moeurs juridiques de ces « professionnels » s'étalaient entre le 19ième siècle et le bas moyen-âge : chez les médiévaux, un prétendu offensé pouvait décrire le dommage qu'il fantasmait, désigner un suspect, puis le magistrat pouvait réparer. Contre le prince ou un seigneur, ses valets, ses serfs et ses barons, on lute un certain temps, puis on l'on s'en tient à finir de constater et de documenter leurs façons de faire, leur « travail », ainsi que leurs pirouettes pour faire penser qu'il était toujours parfaitement motivé et tout à fait bordé par le droit en vigueur, par une morale et des valeurs aujourd'hui communes, promues.
Le dossier du juge pour enfant ne m'était pas accessible et souvent, les avis ou rapports des travailleurs sociaux ne m'étaient présentés que sommairement, en quelques instants, à l'audience ; je découvrais surtout des bribes du dossier en lisant les ordonnances qui me parvenaient après les audiences. Tout n'était que bruits et rumeurs, le contradictoire n'était jamais passé par là. A cette période et jusqu'en 2008, je ne maitrisais pas encore suffisamment le droit pour forcer la main à cette justice, à ce juge, le juge pour enfant. Beaucoup plus tard, en 2010 et en lisant un arrêt rendu par la cour de cassation, je comprenais de mieux en mieux, je pouvais percevoir et analyser plus en détails tout ce qui m'avait été caché du dossier par les juges et les travailleurs sociaux. Plutôt que d'entendre mes plaintes et demandes et surtout celles de ma fille ainée, ses propres déclarations, entre 2004 et 2005, les juges ont estimé que je « harcelais » « les travailleurs sociaux de l'OSE », ces saloperies, et estimé encore qu'il était impératif de rompre donc tous contacts. Ils affirmaient qu'ils « sauvaient » ma fille ainée d'un père ayant des troubles d'ordre psychiatriques (lire un cas clinique, histoire d'en rire...). C'est explicite dans l'arrêt de cour de cassation, civile, Chambre civile 1, du 20 octobre 2010, 09-68.141, Publié au bulletin, il fait bien état du « harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles ».
Tout cet arrêt de cassation de 2010, les jugements de Nanterre, les arrêts de la cour d'appel que m'ont rendus les juges sont ainsi truffés d'allégations farfelues, fantaisistes, calomnieuses et indignes, « des approximations », pourraient-ils tenter de soutenir encore. L'arrêt mentionne bien « personnalité de M. X... de type paranoïaque », en référence à une psychiatrisation abusive ; dès 2003 et 2004, je jetais déjà de trop sérieux doutes sur leur compétences, leurs intentions, sur leurs pratiques et agissements, sur le grandiose de la protection de l'enfance, sur ces « professionnels » et magistrats supposés veiller en premier aux intérêts de l'enfant - j'ai deux filles, les juges et les travailleurs sociaux sont juste passés m'en « prélever » une, ignorant et bafouant par la même occasion les droits de la plus petite (une autre maman, une vrai famille, où la grande avait sa place). L'enfant, l'ainée, se plaint, le père l'entend bien et le fait savoir, mais les juges protègent les travailleurs sociaux ? L'arrêt d'octobre 2010 cassait bien : « celle-ci [la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles] a méconnu l'étendue de ses pouvoirs et violé le texte susvisé ».
C'est tout ce dont étaient manifestement capables ces magistrats et ces « professionnels », faire et laisser faire, accepter, tolérer, approuver, encourager et pousser jusqu'à faire n'importe quoi, n'assumant jamais rien, violant des textes, la loi, tout en dénaturant les faits, arrangeant maladroitement ce qui leurs passaient sous la main pour mieux motiver, se protéger eux même, préserver leurs propres intérêts, ceux de bons amis, bien serviles, ou encore, ceux de gens de robe, tout simplement. Cela en me noircissant à tel point que pendant très longtemps, j'ai galéré avant de trouver un avocat acceptant enfin de me représenter. J'ai fini par trouver un avocat, une association avait eu pitié de ma fille ainée d'abord, vu tout ce que j'exposais. Cette association puis cet avocat avaient bien compris quelle était alors la situation et les difficultés auxquelles nous, mes deux enfants, ma famille et moi-même avions été confrontés. Puis cet avocat a lui également fini souvent choqué par ces travailleurs sociaux ainsi que remonté, levé aussi contre ces travailleurs sociaux. Les années passaient, « l'affaire » évoluait et les travailleurs ressortaient de plus en plus mal en point des audiences, ils y finissaient franchement malmenés, puis empreints d'une honte intense.
Les banalités, l'encart, plus haut, ou ce que la préfecture servaient à la Dépêche du Midi pour justifier l'assignation de Mickaël L. sont tout à fait similaires à celles que serviraient des travailleurs sociaux pour motiver le placement d'un enfant : « les assignations à résidence sont des décisions ministérielles (Intérieur) prises à partir de l'analyse et du partage d'informations entre les services de sécurité locaux et centraux. Le juge des référés du... » Le « placement » de ma fille ainée n'a jamais été motivé, mais les brillants sélectionneurs d'extraits de pièces et analyseurs de la protection de l'enfance n'ont jamais souhaité en discuter, ni sérieusement au cours des audiences, encore moins en public, où je les provoque depuis des années. Le contradictoire ? Ces années passées, longtemps il n'existait ni à Nanterre, ni à la cour d'appel de Versailles ; de surcroit, les juges de la cour d'appel ne se plaçaient longtemps pas comme ils l'auraient du, pour statuer - lire l'arrêt que la cour de cassation me rendait, fin 2010... Et je découvre maintenant un nouvel arrêt, de cassation encore, chambre civile 1, 28 mars 2013, pourvoi 11-28301 ; Versailles, qui n'avait toujours rien compris des bases !
Plus récemment, à Metz, et dans le cadre d'une ultime procédure (JAF, hors divorce) dans le prolongement de ces précédentes procédures, multiples, en réalité, un avocat aurait souhaité me faire trébucher puis succomber. Mais connaissant bien mes affaires, le passé et la façon dont des « professionnels » avaient tout maquillé, falsifié et bâclé, je me suis défendu, j'ai répliqué, réagit efficacement. Puis cet avocat de Metz a explosé en plen vol, il a déposé son mandat bien avant le terme de la procédure. Un autre avocat de Metz pas plus futé que le premier a pris sa relève, puis il a perdu aussi. Le jugement qu'avait ensuite rendu le JAF m'était en effet favorable, déboutait la requérante, infligeaient un bon vent à ces deux avocats de Metz. Quand on connait le dossier, ses pièces, son fond, les détails, et lorsqu'on maitrise un minimum le droit, on peut se défendre assez efficacement, je l'ai plusieurs fois démontré par le passé.
Ironie et comble encore, alors que je pensais les avoir déjà défoncé tous, raclé toutes les fosses aussi. En mars 2013, donc avant cette procédure à Metz, j'avais été enfermé. « Pour rassurer la préfecture de police de Paris », pourrait-on dire. Une sorte d'assignation à résidence, une détention Administrative, en psychiatrie, comme chez les soviets. « Pour observation », affirmeront Paris ou ces préfets. Contraint par ces préfectures, elles-mêmes inspirées par des avis de psys ; dans ces espaces, ce sont les psys qui supputent, jugent et décident, mais qui semblent s'incliner un peu devant les préfets tout de même. J'y ai résidé quelques 5 semaines, comme on me l'avait rapidement annoncé, puis j'en suis sorti libre.
Une bonne expérience encore, malgré tout. Avec mon avocat, c'était une opportunité de tester le JLD ainsi que quelques psychiatres, encore des « experts », des « professionnels ». Je n'ai pas pu faire appel de la décision du JLD, la cour d'appel de Paris l'a rejeté : « sans objet », puisque j'étais déjà libre. Une bonne expérience dans un milieu que je connaissais, sauf de l'intérieur et au quotidien, sur une durée ; au cours de mon séjour, là bas, d'une part, j'observais, j'agissais, tandis que d'une autre, j'ai appris à une personne au moins comment s'en extraire, avec un avocat et en saisissant le JLD.
Pourquoi j'ai été enfermé, en 2013 ? Comme viennent encore de le faire quelques militants #COP21 au grand palais, j'avais foutu le bordel, troublé l'ordre public, dans Paris et sa région. Dans le but d'attirer des journalistes, ceux là ne réagissent plus que lorsqu'un pitre s'agite, un banal exposé ne leurs suffit jamais. Je souhaitais leur parler de tout ce que j'avais alors déjà développé, détaillé dans mon blog, après avoir rassemblé déjà de nombreuses décisions de justice. Pour les attirer, j'avais interrompu une messe d'abord, dans une église catholique, à Saint-Cyr-l'Ecole. Puis j'avais eu l'intention de perturber un conseil municipal à Fresnes, celui d'un député socialite - la police m'en avait empêché de façon pas très légale, déjà une sorte de rétention administrative : un interminable contrôle de papiers parfaitement en règle, pour lequel ils m'avaient trainé au poste. Puis je me suis installé sur le toit de Beaubourg, le musée d'art moderne, à Paris, ce qui a manifestement vivement déplu à sa préfecture.
Oui, depuis tout ce temps, mon TAJ ou ces fichiers de police et des Renseignements doivent être assez chargé. Beaucoup plus que celui d'une jeune Zadiste qui se perchait dans des arbres pour que le bucheron ne les coupe pas. Et il y a bien un fond de sincérité lorsque j'affiche en riant que je m'inquiète un peu lorsque je lis que l'Administration perquisitionne à tours de bras, détruisant tout sur son passage et assignant certains individus à résidence, surtout ceux susceptibles de troubler. Mais qu'on m'assigne un jour, ou que l'Administration retourne tout chez moi, par exemple, pour une publication jugée suspecte ; je bavarderais et publierais encore, comme lorsque mon ainée était était « placée », je créais ce blog, ou comme lorsque j'étais moi-même enfermé cinq semaines pour faire plaisir à l'Administration, aux autorités Français. Si, si, lorsqu'on sait que j'ai longuement côtoyé et échangé avec une faune tout à fait radicale, extrême, que j'ai même échangé avec ou parfois été proche d'une mère qui a pété tous ses boulons, on ne peut que reconnaitre que mon TAJ est plombé
Je souhaite maintenant bien du courage à tous ces assignés à résidence confrontés aujourd'hui à l'Intérieur, qui détient une vérité, une vérité qui fait autorité, la vérité lâché d'on ne sait où ni comment. Courage à ces assignés ainsi qu'à leurs avocats confrontés à l'Intérieur qui ne souhaitera ou ne pourra pas partager, communiquer tout des dossiers, pour que leurs contenus puissent être analysés plus finement, débattus dans le cadre du débat contradictoire, auprès de vrais juges.
L'inefficacité des voies de justice et de recours soulignée par Me Marie Dosé, voir plus bas, d'une publication de BFMTV, c'est encore une autre histoire. Le problème est bien connu de tout bon professionnel, docteur ou chercheur en ces matières. C'est aussi compréhensible par d'autres : lorsque les décisions sont assorties de l'exécution provisoire (appliquées sur le champ) et que l'appel voire la cassation n'interviennent que beaucoup plus tard, trop tard, tout le mal est déjà fait. En ce moment, Tapie pleure, il doit rembourser des millions et son pourvoi en cassation ne sera pas suspensif.
L'arrêt que la cour de cassation m'avait rendu fin 2010 renvoyait à nouveau vers la cour d'appel de Versailles, qui l'avait ensuite été balayé d'un trait : « sans objet », ce que Me Marie Dosé, technicienne, comprendra. Cet arrêt du 28 mars 2013, pourvoi 11-28301, m'agace, il soulève des points que j'avais moi même soumis à Versailles, vers début 2011, après le renvoi, là bas, par la cour de cassation, auprès d'une cour autrement composée. Vers début 2011, la cour d'appel, la président de la chambre des mineurs, Lise Geraud-Charvet, avait été plongée dans un très profond embarras par une correspondance à laquelle j'avais joint un certificat médical, du temps où mon ainée était encore « placée » dans un établissement de l'OSE France, ainsi que par un avis plus récent mais anormalement divergeant de travailleurs sociaux de l'ARSEA Alsace. Pareils juges pour enfant et cours de confirmations ou de rejet épaulés par d'assez banals travailleurs sociaux devraient être tout à fait capables de s'occuper de la détention durable de simples « suspects ».
Evident, rejet de tout, rejet ou rejet confirmé des demandes de suspension au CE, puis sur le fond: sans objet. pic.twitter.com/oYmsEhnwKk
— Bruno Kant (@bkant) 4 Décembre 2015
Et pendant tout ce temps, pendant des années, des réactions, des jugements souvent lapidaires, et même des moqueries, des injures, des insultes, des calomnies, souvent des flots, des déferlantes, jusque dans le TAJ aussi... Un moment, j'en avais eu bien assez, je prenais des distances de beaucoup, surtout des militants des plus bêtes ou sauvages, puis j'avais fini par crypter la plupart de mes publications, dans le but de les rendre incompréhensibles, dissuasives, imbuvables, illisibles par le plus grand nombre. Je m'assurais ainsi un peu plus de sérénité.
Avant-hier, et suite à quelques critiques bien placées, c'était donc Samuel Laurent, des Décodeurs du Monde, qui me taxait de « troll » et me bloquait. Hier, c'est @antipub qui réagissait mal. « Gnagnagan, ceci et cela se fait pas ! » Car il m'arrive occasionnellement d'utiliser des tweets sponsorisés, ce qui renforce le caractère public de certains écrits, tweets #antipub qui renvoient tantôt chez d'autres, tantôt vers mon blog, où il n'y a ni publicité, ni d'ailleurs rien à vendre.
Si les prétoires et tous ces « professionnels » du pays n'avaient pas tant déraillés au cours des années passées, je n'en serais pas à utiliser, à dévoyer parfois des canaux et outils de communication dont ne se privent pas beaucoup d'autres, dont la clique #antipub elle même. Je fais avec les moyens du bord, ceux accessibles à un banal citoyen, isolé. Si j'avais eu des moyens similaires à ceux de TheParisienne, je les aurais probablement exploités également ? A la guerre comme à la guerre, et avec ses stratégies, dont de comm', c'est parfois moins propre, il serait possible d'en convenir malgré tout ?
Comme j'essayais de le reexpliquer encore à @antipub, c'est avec du droit mais également avec des moyens de communication, de médiatisation, dont ces tweets sponsorisés #antipub que j'ai pu remporter quelques bonnes victoires au cours des mois et des années passées. Si c'était à refaire, je referais pareil, sinon vraiment pire.
@bkant Indépendamment de ton but le fait de recourir aux tweets sponsorisés n'est pas glorieux. Pourquoi m'interpelker à ce sujet ? @jabial
— antipub (@antipub) 4 Décembre 2015
;
Pages: 1 · 2
Des nouvelles du front
Je n'ai reçu aucune nouvelle des avocats de Metz suite à ma lettre ouverte d'octobre dernier. Je vais mieux fouiller ma boite aux lettres, elle contient encore quelques tracts publicitaires parmi lesquels une correspondance aurait pu s'enfuir.
En mars denier, une information diffusée par Europe 1 avait suscité pas mal de réactions, d'assez vives même, de la part de Me Olivier Metzker. Je me doutais alors qu'il pouvait suivre quelque chose. Plus récemment, après avoir lu entre quelques lignes de publications, sur Internet, à l'étranger, je devinais que cette histoire n'allait pas rester sans suite. L'avocat semble avoir déposé une plainte de plus, il y a longtemps, je suppose, la prescription étant de trois mois.
Approfondissant à nouveau ce sujet Metzker ainsi que des publications de quelques uns, j'ai pu remarquer que le « collectif de la grue jaune », ces voleurs, font à nouveau mention de mon passage remarqué sur Pompidou, en mars 2013 : « Certains ont agi sans l'aide d'aucun réseau, et sans que leur identité soit diffusée par les médias. Dans l'impossibilité de les nommer, nous ne pouvons que rendre hommage collectivement à ces "grimpeurs inconnus". Pour 2013... Centre Pompidou (8 mars) », ont-ils publié sur leur site web. Je les mets une seconde fois en demeure de ne plus récupérer mon action d'alors, de quelque manière que ce soit. Ce « collectif de pères » n'avait-il pas déjà bien compris, en 2013 ? A l'époque, en mars 2013, toute la presse puis tout le monde avait fini enfumé, y compris AFP, enfumé alors « par une source policière »... Reconnaissons qu'entre ce qu'affirment, affichent ou expriment autorités, presse, le « collectif de la grue jaune », des voleurs, et les anti-#masculinistes, pas moins débiles, c'est pas simple
Plainte contre Europe 1 et contre Salomé Legrand pour l'article du 5 mars 2015 contre le cabinet @AXELMETZKER
— METZKER (@AXELMETZKER) 24 Novembre 2015
Pages: 1 · 2
« Aucun amalgame ne saurait être fait », a dit Bernard Cazeneuve
Je reste sur ma faim. Dans les journaux et sur les réseaux, pour le moment, nous lisons surtout de gros chiffres #Paris #etatdurgence assortis de déclarations politiques. Chez le Monde et ses Décodeurs, c'est donc encore plus succinct, représenté par quelques pavés de couleur, au format smartphone de base et prêt à être propagé... L'ensemble est pollué maintenant par des débats suscités par les assignations de quelques écolos #COP21 dont un cycliste au moins.
J'ai du finir de fâcher Samuel Laurent, « troll », m'a-t-il lancé, « j'ai eu ma dose de trolls pour la journée. Salut. », m'a-t-il un moment répondu, puis il m'a bloqué sur Twitter. Je lui avais pourtant juste posé des questions assez sérieuses après lui avoir fait part de quelques remarques. Après de précédentes opinions, j'ajoutais « "Le Monde.fr - 1er site d'information." @samuellaurent @reesmarc @BenjaminPontis J'ai l'impression d'halluciner. » « #TP @samuellaurent La Direction vous a suggéré de faire un bilan si sommaire? Ou c'est spécial réseaux sociaux? @reesmarc @BenjaminPontis ». Lorsqu'on se souvient de quelle façon le Monde avait traité l'affaire Agnès Marin, le procès de Mathieu, en première instance, en étant absent, on ne peut que s'interroger encore devant le néant qui entourait une infographie des Décodeurs. Ce n'est pas le premier journaliste ou décrypteur que « j'agace » ainsi, ni d'ailleurs le premier du Monde. Samuel Laurent pourrait en discuter avec Pascale Robert-Diard... Et peu m'importe ce qu'ils s'en diront ou penseront encore.
Sur les gardes à vues, nous en lirons probablement plus au cours des prochains jours et mois. Leur grand nombre sans autres détails m'embarrasse. Nous savons maintenant juste que celle de 9 individus se prolonge, selon Libé, 17:20. « "Aucun amalgame ne saurait être fait entre des manifestants de bonne foi et ces groupes qui n'ont toujours eu qu'un seul dessein: profiter de rassemblements responsables et légitimes pour commettre des violences inacceptables", a affirmé dimanche Bernard Cazeneuve. » - 30/11/2015 07:59:34 - Paris (AFP). Une bonne part de ces gardés à vue pourrait n'être poursuivi que pour avoir participé à une manifestation interdite ; beaucoup auront eu droit à un petit déjeuner, s'en souviendront déjà suffisamment, une punition ou même du sursis serait superflu ?
Cette agitation, ce dimanche, dans Paris, aux alentours de République, puis toutes ces gardes à vues font-elles paniquer quelques intellectuels ayant appelé à braver #étatdurgence à manifester ? J'ai remarqué un tweet qui affirme que depuis l'Algérie et mai 68, personne en France n'aurait été poursuivi pour avoir « participé à des manifestations interdites ». Mais lorsqu'on fouille les archives, on trouve bien trace de telles poursuites ou de natures similaires, y compris aux archives de Politis et de Mediapart. Jamais vu des poursuites ? « Manifestations interdites de soutien à la Palestine: A. Pojolat (NPA) relaxé », à lire sur Mediapart ; « Le militant était seul à être jugé pour avoir organisé les manifestations de Barbès et de la place de la République, à Paris, en juillet dernier. Devant la faiblesse du dossier, la juge a prononcé la relaxe... » Ils sont 58, maintenant, à crier « encore » ? Le parquet se contentera peut-être de poursuivre et punir seulement les lampistes, les troufions, les boutonneux et autres sincères qui se seront mobilisés et rassemblés, ce dimanche, dans Paris.
Des poursuites pour manifestation non autorisée, jamais vu depuis la guerre d'Algérie et 1968. Lisez l'appel des 58: https://t.co/csHd7CwEZg
— Edwy Plenel (@edwyplenel) 30 Novembre 2015
Sur les assignations à résidence, il ne circule pas grand chose non plus, ou de façon sporadique seulement. Pourtant, elles pleuvent depuis des jours, 300 courriers et plus ont été distribués à travers le pays. Peu d'assignés pourraient avoir eu les moyens de formuler des critiques, des recours, et les rares recours dont on nous parle ont fait l'objet d'un rejet. Une unique assignation semble donc avoir été levée : à la demande d'un préfet. « Pour le ministère de l'Intérieur, ces différentes mesures `'reposent sur des dossiers solidement étayés, et sont évidemment susceptibles de recours devant la justice. L'état d'urgence n'est pas la négation de l'État de droit. », les assignés les moins contents sont invités à saisir les tribunaux et user des voies de recours. Quelques écolos, des favorisés, pourraient s'être adressés déjà au Conseil d'Etat. Favorisés : les écolos pourraient n'être assignés à résidence que jusqu'au 12 décembre.
24 assignations, lisions nous encore ce midi. « Vingt-six personnes ont été assignées à résidence en France en lien avec les manifestations contre la COP21. Ces "26 personnes identifiées ne concernent en aucun cas des militants écologistes pacifiques que je ne confonds pas avec des personnes qui avaient participé ou contribué à des actions d'une extrême violence", avait déclaré le ministre de l'Intérieur. », lit-on sur le Point, dans un article mis à jour ce 30, à 19:43.
Voilà, have fun :-)
"Ni audience ni juge, https://t.co/RBADZHVIWt reçue par courrier pour les aviser. «Scandaleux, dit-elle. ..." #COP21
— Bruno Kant (@bkant) 30 Novembre 2015
« Pas d'amalgames », nous rabâche-t-on encore, mais ces écolos assignés pourraient tous être de grands agitateurs bien connus des services ? Un article du Monde du 28/11 nous éclaire aussi : « Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a justifié, samedi 28 novembre, ces mesures administratives : `'Nous avons assigné 24 personnes parce qu’elles avaient témoigné d’actes violents par le passé à l’occasion de manifestations et qu’elles avaient exprimé le souhait de ne pas respecter les principes de l’état d’urgence. [...] J’assume totalement cette fermeté." Mais pour la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse, `'il n’est pas acceptable que des militants de l’écologie soient pris pour cible à quelques jours de la COP21. Nous avons exigé que dans le cadre du contrôle parlementaire soit examiné l’ensemble des raisons qui ont conduit à ces assignations et perquisitions." »
« Pas d'amalgames », « halte aux généralisations », nous lance-t-on très fréquemment lorsqu'on discute de l'Administration et de la protection de l'enfance, « toutes ces familles, enfants et situations ont leurs troubles, particularités, spécificités et besoins dont personne n'a rien à connaitre ». « Parents indignes, parents carencés, difficultés familiales majeures, séparation conflictuelle, parent ou parents et proches tout à fait déficients ou absents... » « Toutes ces familles et particulièrement ces enfants sont toujours très convenablement diagnostiqués et suivis par des professionnels très qualifiés, souvent même suivis durablement par un juge pour enfants », il n'y a jamais à en douter.
Ces jours-ci et alors qu'on nous parle également beaucoup #perquisitions de « notes blanches » ainsi que de dossiers ou fichiers aux contenus qui seraient parfois très inexacts, approximatifs, sinon calomnieux, des contenus occasionnellement secrets, j'ai remarqué un article de 2009 du Journal des Droits des Jeunes, par Pierre Verdier, avocat, docteur en droit, précédemment inspecteur puis Directeur à la DDASS, et Laure Dourgnon, juriste... « L’accès aux dossiers en protection de l’enfance ». « L’accès de toute personne aux informations concernant des décisions qui peuvent lui être opposées est considéré aujourd’hui comme une exigence démocratique. Des progrès notables ont été réalisés en France en 1978 pour les dossiers administratifs, en 2002 pour les dossiers médicaux et pour #guantanamo les dossiers d’assistance éducative. De jure tout au moins, car de facto, ont pu être dénoncées `'les innombrables et fortes réticences des professionnels du monde judiciaire et éducatif (...) habitués depuis la nuit des temps à travailler sans rencontrer ni contradiction ni critique efficace (...)" (Michel Huyette, La nouvelle procédure d’assistance...) En effet certaines pratiques actuelles dont nous sommes fréquemment saisis tendent à vider ces textes de toute efficience, et il convient de lutter contre ces dérives. » #etatdurgence
Ca suffira pour ce billet, le reste, je l'ai déjà tweeté ou publié, souvent il y a longtemps déjà.
@bkant @reesmarc @BenjaminPontis OK. Donc on va couper court, j'ai eu ma dose de trolls pour la journée. Salut.
— Samuel Laurent (@samuellaurent) 30 Novembre 2015
« Pas de questions... communication cadenassée » #Bruxelles #ShutUp
Le traitement #ShutUp du phénomène terroriste #Daech est assez différent chez nos voisins et cousins Belges. Les investigations et les opérations semblent y être menées par le parquet et des juges anti-terroristes, et non simplement par l'Administration. J'ai perçu un message fort, une bonne claque ou communication adressée à la France. Quoi qu'il en soit, si Paris cherche des suspects, la drogue, des armes, et Bruxelles des coupables à interroger, on va y arriver.
« Pas de questions... Aucune saisie d'armes », annonçait le parquet fédéral de Bruxelles, par contre, il y a eu 19 perquisitions (sic) et des arrestations. 16 personnes interpellées vont être présentées demain à des juges d'instruction ? « Le juge d'instruction décidera demain de leur maintien éventuel en détention. » « Pas plus de détails, l'instruction se poursuit. » En France, on ne s’embarrasse plus tant, les terroristes, nous les abattons tous sur place, et les autres, nous les parquons chez eux ou nous les enfermons lorsqu'ils sont suffisamment suspects. La claque.
Avant le parquet Fédéral, sur RTBF, nous entendions Obama. Nous avons également vu un porte avion, le Charles de Gaulle. On dirait que c'est bien la guerre... « dans une nouvelle dimension ».
Puis juste avant, dans l’édition de minuit de BFMTV, le juge Trévédic était invité à s'exprimer sur son sort. Marc Trévédic a été promu ou déplacé à Lille, aux affaires familiales. Pour BFMTV, Marc Trévédic a déclaré être disposé à repasser à l'antiterrorisme... Nous allons maintenant élire nos juges, en France ?
"Pas de questions... communication cadenassée" #etatdurgence
@Groispois @simoneduchmole @Kaptain_Flam la claque :-) pic.twitter.com/KWGxz02goV
— Bruno Kant (@bkant) 22 Novembre 2015
#TP @Korben @reesmarc Imparable :-)
— Bruno Kant (@bkant) 22 Novembre 2015
Pages: 1 · 2
La loi prolongeant « l'état d'urgence » pour trois mois est promulguée
Je ne percevrais pas grand chose comme changement au cours des mois et des années à venir. Et si l'Administration débarque un jour chez moi, elle sera la première bien emmerdée. Elle en aura pour des heures et des jours à expertiser, à comprendre, à se connecter et à « copier », aspirer, me voler tout le contenu auquel j'ai accès depuis mes PC. Les fonctionnaires découvriront surtout foule de choses et trucs connectables quand ça veut bien, mon switch faiblard, une ligne ADSL au débit d'antan, des câbles pourris et ma wifi de merde qui ralentissent et plantent régulièrement mes sessions. Mais qu'ils arrivent, et qu'ils « copient » sans rien effacer ni détruire. Qu'ils « copient » mes données, plutôt que de les saisir...
Ben oui, je suis un « hacker », ce que je n'ai jamais caché, bien au contraire. Et je peux bidouiller autant avec le droit dans des prétoires et dans des bureaux qu'avec tout le reste que je croise ou qui me passe sous la main. Et ?
This is hacked. Now missing some wires and code for WiFi. #IoT #arduino #esp8266 pic.twitter.com/cWPCPhjegC
— Bruno Kant (@bkant) 19 Septembre 2015
Vais-je être houspillé ou intimidé à nouveau demain par quelques employés de bureaux car je tweete et publie toujours des diatribes, ici, quand je n'en poste pas à des ministres ? Ce n'est pas improbable, les nouveaux droits #égalité distinguent clairement élus, journalistes, magistrats et avocats, des castes de privilégiés, auxquelles je n'appartiens pas, bien au contraire. Ma fiche « S » a-t-elle déjà été complétée car j'ai affiché mon intention d'aller papoter encore, semaine prochaine, avec une faune minoritaire ? Une fiche « S » ? Au minimum, sinon bien chargée.
Vais-je finir assigné à résidence, « dénoncé » comme parfois, par le passé, ou car l'un ou l'autre d'entre quelques fonctionnaires aura eu des craintes, de grandes inquiétudes, des boutons, et aura trouvé des prétextes susceptibles de tromper encore tout le monde ? Il y aurait bien pire que d'être retenu chez soi, contraint à y entretenir ses plantes vertes et ses animaux de compagnie. Car depuis très longtemps, historiquement, l'Administration sait attraper, retenir et détenir des gens sans qu'ils aient accès à un juge ou à une justice digne de ce nom...
Ces gens là, souvent des débiles à l'éthique, à la dignité ou à la déontologie douteuse, des crevures ou des saloperies sur pattes, savent même vous rafler un enfant de deux, puis vous menacer de vous « retirer » aussi le second si vous persistez à vous opposer à eux, puis si vous récidivez au cours de luttes menées avec du droit. Ayant été pendant des années confronté à quelques magistrats, juges et représentants du parquet, ainsi qu'à leurs sbires et auxillaires, à de grands moralistes ou censeurs aussi, j'ai vraiment assez d'expérience ; je pourrais ajouter : ça suffit maintenant !
.@marievaton Pour les parents, porter plainte, ester en justice, publier, parler aux journalistes, tout est interdit! pic.twitter.com/wxkEqmfo2b
— Bruno Kant (@bkant) 29 Septembre 2014
https://t.co/Cxce1rdlak @FdeRugy La @LDH_Fr ou cette ligue des droits des déviants et des syndicalistes n'est pas contente #PJLEtatUrgence
— Bruno Kant (@bkant) 19 Novembre 2015
Tout ça pour qu'on puisse aller boire, se distraire, pas manifester ni surtout rouspéter, qu'on aille pas trop fumer mais plutôt manger, danser, jouir, baiser, s'aimer et éjaculer tranquille dans Paris. Sortir de chez soi, c'est important. D'une part, ça fait toujours plaisir à nos commerçants, tandis que d'une autre, ça permet à notre Etat de taxer, de s'alimenter, de se goinfrer ainsi que d'en redistribuer aux plus démunis, à ceux qui savent faire bien peser leurs intérêts particuliers aussi.
Pouvoir sortir et circuler librement, j'y tiens. Mon meilleur choix, au cours des années passées ? Oser le permis moto, car malgré les bouchons #étatdurgence sur la route, on se faufile partout, on avance toujours assez vite - bien sûr, aux allures tout à fait règlementaires. Pouvoir se faufiler et avancer, c'est mieux pour retrouver vite quelqu'un avec qui folâtrer...
Paris, « capitale des abominations et de la perversion », pourrait marteler encore Daesch, ou pourrait surenchérir également le pasteur Steven Anderson ! Qu'ils n'apprennent jamais qui je rejoins ou vole à moi lorsque c'est possible
«Les violences connues en France découlent des pêchés sociaux de la nation». ça va être de notre faute maintenant! https://t.co/qwunP037IZ
— Planning Familial 63 (@Planning63) 17 Novembre 2015
La caricature de Chappatte pour New York Times est une fois encore parfaite. Ce dessinateur de presse étranger - « controversé » pour certains - souhaitait-il ouvrir les yeux sur ce qui vient d'être décidé, en France, par le gouvernement ainsi que par nos parlementaires, ou mettait-il davantage en lumière « l'Apartheid territorial, social, ethnique » dont nous avait parlé Valls après #Charlie les attentats de janvier dernier ? En janvier, Valls fustigeait « la relégation périurbaine, les ghettos »... Plus tard, en mars 2015, après de précédentes critiques, le Monde publiait :
#Paris, le lendemain - © Chappatte dans The International New York Times pic.twitter.com/FSAZuTVMc4
— Dessins de Chappatte (@chappatte) 19 Novembre 2015
#Valls a lâché des mots durs, nous a même parlé d'Apartheid en France, on s'en souvient? https://t.co/hZP00tsKnK
— Bruno Kant (@bkant) 18 Novembre 2015
Scellés détruits dans l'affaire Borrel : la même justice pour tous ?
On m'avait dit que c'était normal, fréquent, habituel, que passé un certain temps, les tribunaux finissaient par égarer ou même par détruire ces affaires, les scellés... « C'est une tentative d'assassinat du dossier qui pourrait compromettre la condamnation des auteurs », a estimé la veuve du magistrat ? Puis qu'il fallait alors engager un recours contre l'Etat ou s'en accomomder. La « justice » étant la même pour tous en France, elle finira un jour par tenter d'infliger un « traitement psychiatrique » à la veuve Borrel également, dans le but de la faire taire, ou pour l'aider, pour l'aider à tourner la page ? Ces « soins », je les refusais, et libre depuis, je proteste ou rigole encore.
Dans l'affaire Borrel, nous retiendrons qu'il a pu s'agir d'un suicide. Le magistrat s'était-il immolé tout seul en contrebas de sa voiture ? Dans l'une de mes diverses affaires, mi 2008, la justice semblait avoir détruit un dossier médical, l'essentiel du dossier, suite à un décès suspect, en milieu hospitalier. Plus de scellés, fin des procédures
Scellés détruits dans l'affaire Borrel: Taubira ordonne une enquête
Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/11/2015 à 13:12 Publié le 12/11/2015 à 13:02
La garde des Sceaux Christiane Taubira a ordonné aujourd'hui qu'"une inspection" soit diligentée après la destruction de scellés dans l'enquête sur l'assassinat du magistrat français Bernard Borrel, retrouvé mort près de Djibouti en 1995. La ministre de la Justice "a immédiatement saisi l'Inspection générale des services judiciaires" et "prendra les décisions qui s'imposent au vu des conclusions de cette inspection", selon le communiqué de la Chancellerie.
Le cas Dieudonné arrive devant la justice européenne
J'apprends qu'il pourrait suivre encore quelques décisions relatives à la liberté d'expression. Et que nous reparlerons encore de Faurisson (l'authentique). Pour le moment, je n'ai pas reçu de réponse de la part de l'ordre des avocats de Metz, je leurs ai fait parvenir trois questions, le mois dernier, par l'intermédiaire d'une lettre ouverte à Taubira et à Macron. Je vais encore attendre quelques temps, puis s'il ne me parvient aucune réponse de la part de Metz, j'y écrirais à nouveau.
Un recours tout là haut, contre ce pays, j'y avais moi-même bien songé. Dans cet objectif, j'avais d'ailleurs fréquemment épuisé les voies de recours. Dans mes affaires, il me semble que la France a violé, sodomisé et déchiqueté plus d'un article de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, de la CIDE aussi. Dès mi 2005, je remarquais que la cour d'appel de Versailles plagiait un arrêt de la CEDH, Kutzner contre Allemagne (Allemagne condamnée)... J'écris ceci alors que je dispose, entre autres, de nombreux papiers que m'ont rendu des prétoires français au cours des années passées. En 2010, et alors que je n'en avais pas encore fini avec toutes ces procédures et leurs suites, je publiais La Moldavie française, ébauche de définition. La procédure récente, à Metz, sur près d'un an, s'inscrivait en prolongement.
« On a besoin de preuves quand on affirme des trucs pareils, et puis des preuves, ça s’interprète ! », rétorquerait Faurisson (l'authentique, comme d'autres). En général, quand je présente mes papiers truffés de noms, dont des noms de notables et de hauts magistrats, « car s'il est une tradition que nous enseigne la Bible, c'est celle de nommer », les gens qui y comprennent quelque chose finissent tous par se taire. « Vous êtes beaucoup trop dur et trop sûr de vous, on attend de lire le prochain jugement et ce qu'en aura pensé le tribunal ! », m'ont parfois répondu des journalistes. Parmi mes papiers les plus affligeants, figurent deux arrêts de la cour de cassation ; au final, tout d'un travail sur plus de quinze ans a été ignoré ou a quasi toujours trop fichu la trouille. Le délibéré que m'a rendu Metz, récemment, je ne l'ai même plus présenté à des journalistes ; à quoi bon perdre encore du temps à présenter des développements qui font paniquer ?
Trop dur, trop sûr ? Dès mai 2014, et au vu de sa requête, je m'étais fixé pour objectif de faire souffrir en retour, de faire punir Cédric Giancecchi ; j'avais vite opté encore pour une sorte de défense offensive en rupture, puis plus fine, incisive et modérée, ça paye. Puis je n'ai pas lâché le morceau, Tiffany Franchini qui a brièvement succédé à Cédric Giancecchi a pu le percevoir. Dans le cadre de cette ultime procédure, j'avais l'intention d'épuiser également les voies de recours ; façon pitbull... La requérante a donc été déboutée par le petit juge, le JAF, et je crois que c'est déjà fini. J'aurais pu faire appel, pour mordre encore des avocats, voire des juges aussi ; c'est coriace, les juges, mais ça peut se croquer également. Je n'ai pas fait appel, je n'ai pas souhaité produire plus de jurisprudence - dont tout le monde se fout, de toute façon, ou l'on m'aurait depuis très longtemps déjà demandé des explications, quelques précisions. Tout le monde s'en fout ; mais il est aussi possible que dans mon blog, au contenu explicite, tout est déjà assez bien détaillé pour ceux qui me lisent ?
L'appel, suite à Metz, j'y ai renoncé, et il me semble que la requérante et son conseil y ont renoncé également. Je n'ai pas de nouvelles. Un recours à la CEDH, j'y ai renoncé aussi. La CEDH, ça n'aurait produit qu'encore un peu de papier dont je n'ai pas l'utilité. Plus de papier, ainsi qu'un arrêt CEDH KANT c/France aurait pu être utile aux Français ? Que les Français fassent appel, tout ça, pendant des années, puis qu'ils aillent eux-même à la CEDH ; je me suis assez promené dans ces maisons rendent fou. Qu'ils aillent à la CEDH, c'est facile, c'est tout là haut, après avoir esté, curé, débourré et résisté intelligemment durant des années. S'ils ne savent pas se rendre tout là haut, des avocats pourront les éclairer et les accompagner. Ca m'aurait coûté très cher, je ne bénéficie pas de l'aide juridictionnelle ou de quarante avocats qui viendraient s'époumoner auprès de la Cour et pour les chroniqueurs... Ca m'aurait coûté très cher, ainsi que beaucoup d'énergie et de temps, sur des années encore ; j'ai beaucoup mieux à faire que de gaspiller mes ressources.
La CEDH et les « placements abusifs », on vient de nous en reparler. Selon le progrès du 30 octobre, « la France est pointée du doigt » et un gros bruit va suivre. La feuille, dans son ensemble, repérée via AFPSSU, m'a déjà fait bien rire et repenser à mai 2013, lorsque je revoyais Nanterre dans le Parisien.
France - Société
Le cas Dieudonné arrive devant la justice européenne
Bien Public, actualités, le 09/11/2015 à 08:31
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) juge à partir d’aujourd’hui Dieudonné, qui a saisi cette juridiction pour contester une condamnation à son encontre : une amende de 10 000 euros pour des injures à caractère raciste.
Habitué des prétoires en France, le cas du polémiste Dieudonné s’invite pour la première fois demain devant la justice européenne.
Les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) devront dire si la condamnation à 10 000 euros d’amende pour des injures à caractère raciste a porté atteinte à la liberté d’expression de Dieudonné M’Bala M’Bala. Le polémiste avait été condamné pour son spectacle du 26 décembre 2008 au Zénith de Paris. Ce soir-là, il avait convié sur scène le négationniste Robert Faurisson, l’avait fait applaudir par le public et lui avait fait remettre un « prix de l’infréquentabilité » par un comparse déguisé en déporté juif.
Devant les tribunaux, Dieudonné s’était défendu en expliquant que « c’était très drôle » et que les spectateurs avaient ri. Mais la justice n’avait pas adhéré à cette analyse.
L’intéressé « a très largement excédé les limites admises du droit à l’humour », avait souligné le tribunal de grande instance de Paris en octobre 2009. « Le droit à l’humour connaît des limites, et spécialement le respect de la dignité de la personne humaine », avait renchéri la cour d’appel, en confirmant la peine en mars 2011. En saisissant la Cour européenne des droits de l’homme, Dieudonné conteste la base légale de la procédure à son encontre : il affirme avoir été condamné pour une mise en scène, ce que ne prévoit pas explicitement la loi de 1881 sur la liberté de la presse, en vertu de laquelle il a été poursuivi. Surtout, le polémiste soutient que sa condamnation a porté atteinte à sa liberté d’expression.
Dans les mois à venir, la CEDH aura d’autres occasions de se pencher sur le cas Dieudonné : le polémiste a déposé des requêtes contre l’interdiction par les autorités de trois de ses spectacles en janvier 2014, à Nantes, Orléans et Tours.
La charge violente de Guaino contre certains juges « psychopathes »
NDLR : Les Belges avaient Laurent Louis, nous avons Henri Guaino. J'aurais dit sociopathes - « tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales, des émotions et droits d'autrui ainsi que [par un] comportement impulsif », lit-on sur Wikipedia. Des noms, Guaino, il fallait oser lâcher les noms des héros que vous stigmatisiez
Actualité Politique
La charge violente de Guaino contre certains juges "psychopathes"
Source AFP
Publié le 28/10/2015 à 17:50 | Le Point.fr
Le député s'en est pris avec virulence à l'Assemblée nationale contre certains juges "pervers" qui abusent de leur pouvoir. Manuel Valls a réagi.
Henri Guaino n'a pas digéré sa condamnation. Relaxé en première instance et condamné en appel jeudi dernier à une amende de 2 000 euros pour avoir outragé le juge Jean-Michel Gentil, qu'il avait accusé d'avoir « déshonoré la justice » après la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse au préjudice de la milliardaire Liliane Bettencourt en 2013, il a réagi à l'Assemblée nationale. « Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de mon cas personnel », a attaqué le député des Yvelines lors des questions au gouvernement, avant d'ajouter, la main tremblante : « Après tout, des juges infâmes qui rendent un jugement inique, cela n'est pas la première fois dans l'histoire judiciaire. »
Cet ancien conseiller élyséen de Nicolas Sarkozy a ensuite évoqué des magistrats qui font preuve d'un « mépris de la Constitution [...], de la loi », ou d'« abus de pouvoir ». « Dans la magistrature, il y a des gens qui honorent leur fonction. Il y a aussi des pervers et des psychopathes », a lancé Henri Guaino.
« Un affaiblissement de la République », selon Valls
« Je peux parfaitement comprendre votre sentiment profond, mais, en revanche, ce que je ne peux pas accepter c'est, ici dans cet hémicycle, les mots que vous avez utilisés », a répondu Manuel Valls, en l'absence de la garde des Sceaux, Christiane Taubira, en Guyane pour raisons personnelles. « La mise en cause [de la magistrature], dans cet hémicycle par un député comme vous, avec la notoriété qui est la vôtre, c'est un affaiblissement de l'État de droit, c'est un affaiblissement de la République », a-t-il ajouté, appelant M. Guaino à reprendre ses esprits.
Certains députés de la majorité ont réagi sur Twitter, comme Christophe Sirugue (PS) pour qui ces mots contre la magistrature sont « un pur scandale en République », ou des vice-présidents de l'Assemblée, Sandrine Mazetier (PS), qui a pointé une « violente attaque », et Denis Baupin (Écologiste), qui a dénoncé une « charge inadmissible et incroyablement violente » et affirmé que « même les députés UMP regard[ai]ent leurs godasses ».
Selon son avocat, l'élu va former un pourvoi en cassation et est prêt à aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme.
Pages: 1 · 2
Une lettre ouverte #AjEnPéril à Taubira et à Macron, Ministres
Ma lettre est expédiée, en quatre exemplaires ; elle a été vite rédigée, avec une carotte. S'agissant d'une lettre ouverte à deux ministres, pour une fois, j'attendais qu'elle soit parvenue à destination avant d'en dévoiler le contenu. Puis donc, à suivre maintenant, un petit billet sur « Pourquoi être avocat ? » Et qu'il y ait ensuite des réactions ou non, je m'en fous.
Fresnes, le 19 octobre 2015
Lettre ouverte - Le PDF, avec les pièces jointes et les trois questions
Madame la Ministre de la justice,
Monsieur le Ministre de l’économie et des finances,
Veuillez trouver ci-joint copie de trois questions, une correspondance rédigée en juillet dernier, mais que je n’envoie qu’aujourd’hui à l’ordre des avocats de Metz. La correspondance et ses pièces jointes ébauchent un bilan à l’issue d’une procédure JAF (hors divorce), à Metz, après des échanges écrits virulents entre parties.
Comme je le précise dans cette correspondance que je vous communique et que j'envoie maintenant à l’ordre des avocats de Metz, la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, et ses conseils ont été honorés au lance pierre. Il ne s’agissait pas de ma première expérience calamiteuse et affligeante dans un tribunal du pays.
Par voie de presse, Maître Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris, vient de nous lancer que sept euro de l’heure pour la rémunération de l’aide juridictionnelle, ce serait insuffisant. Je ne partage pas du tout l’avis de ce bâtonnier. Un tel montant peut être suffisant pour honorer des auxiliaires, surtout lorsqu’ils ne font pas beaucoup plus qu’enfiler une robe pour se lever puis pour s’obstiner bêtement, affabuler ou marteler dans le prétoire.
Je vous prie de croire, Madame la Ministre de la justice, Monsieur le Ministre de l’économie et des finances, en mes cordiales salutations.
Bruno KANT
« On ne paye pas l’AJ à 7 € de l’heure ! » • Pierre-Olivier Sur
Propos rapportés par Anne Portman, le 19 octobre 2015
http://www.dalloz-actualite.fr/flash/ne-paye-pas-l-aj-7-de-l-heure
« Pourquoi être avocat ? » « On le fait à cause du moment où on se lève. »
Par Eolas, le mardi 13 octobre 2015 à 18:57
http://www.maitre-eolas.fr/post/2015/10/13/Pourquoi-être-avocat
L'envoi, que j'assume évidemment, quatre recommandés avec accusé de réception, est une bonne pique à l'ordre des #avocats de #Metz ainsi qu'à deux bavards de là bas, Cédric Giancecchi et Tiffany Franchini. J'en ai profité pour railler ou répondre également à Me Pierre-Olivier Sur, bâtonnier #Rantanplan de Paris, ainsi qu'à Maître Eolas, #Nabilla l'illustre.
Pour le moment, je n'ai pas dévoilé grand chose de la prestation de Me Tiffany Franchini, en mars dernier, auprès du JAF de Metz, je le réserve pour plus tard. Je n'ai pas tout dévoilé non plus de toute cette procédure et de rebondissements, à Metz. Je n'ai d'ailleurs même pas commenté le jugement que le JAF de Metz a rendu par la suite. « J'ai pas eu le temps de lire le dossier ! » #CommisDOffice décrypte-t-on aujourd'hui dans la Voix Du Nord, et je rigole encore plus.
Car je lis encore la presse et je prends toujours des notes... En mars denier, Me Axel Metzker, un avocat Parisien, avait été sérieusement mis en cause par voie de presse - lire ou relire Un avocat sans scrupules facturait jusqu'à 15.000 euros l'audience. A cette même période et comme quasi toujours, ce que j'exposais moi-même laissait les journalistes totalement indifférents ou beaucoup trop frileux. Selon mes sources, plutôt fiables, nous pourrions bientôt relire des informations concernant Me Metzker et ces histoires que nous avaient alors exposé des journalistes de Europe 1.
Depuis hier soir, nous pouvons constater que Taubira a reculée face à la grogne des avocats, la ministre semble avoir renoncé à puiser dans leurs fonds. Pour financer l'aide juridictionnelle, Taubira et Macron devront donc envisager de fouiller mieux d'autres fonds ou poches que celles des avocats ? Mais ce changement est « jugé encore insuffisant par les avocats qui dénoncent par ailleurs la révision à la baisse de leurs barèmes de rémunération ». 195 euros, « que l’on passe une heure ou cinquante heures à le préparer, c’est pareil », dénonce une avocate Lilloise, qui me fait encore sourire.
On lit aussi que les « justiciables » font les frais de ce mouvement d'ampleur ; selon la presse de ces jours-ci, quelques uns ont été jugés sans avocat et beaucoup essuyent des renvois. « La bataille continue », lit-on sur 20 minutes. « Dans trois semaines, tout le système devrait être grippé ». « Ces actions peuvent énerver les magistrats et ça peut se retourner contre les justiciables reconnaît une avocate. Mais c’est un risque à prendre ». Les conseils ne sont jamais les payeurs...
Je trouve que ma lettre ouverte à Taubira et à Macron, Ministres, arrive à point.
« avocat de base » #AjEnPéril « comment on doit le prendre ? »
J'ai repéré un tweet à succès, qui pose une question intéressante : comment prendre un avocat de base ? La réponse me semble évidente : à la plume et au vitriol, avec un billet de blog... Mais avec des écritures envoyées puis soutenues dans un prétoire, c'est à mon avis mieux. « Une religieuse, mon ami, cela se prend dans une cellule, au pied d'un crucifix », estimait Anna de Noailles. A la plume, à la carotte, ou même avec un tampon taillé dans une patate.
Ecrire ou répondre efficacement à un avocat, à des travailleurs sociaux, au ministère de la Défense, au parquet, au Ministre de la justice ou à un notaire, et même répondre à un magistrat de base est en fait assez aisé. Plus d'un a pu le constater au cours des années passées. Il doit s'en souvenir, Xavier Serrier, magistrat ? Il peut encore en souffrir, Cédric Giancecchi, « avocat »... Je suis donc très surpris par la question #AjEnPéril « comment on doit le prendre ? »
Les avocats qui font de l'AJ appelés "avocat de base" par @ChTaubira je sais pas comment on doit le prendre. #AjEnPéril
— Maître Pandavocat (@Pandavocate) 15 Octobre 2015
Une profession de foi, "une déclaration ouverte et publique d'une croyance": http://t.co/O6IXCBeMah "Pourquoi être avocat?" #Eolas #Rêves
— Bruno Kant (@bkant) 15 Octobre 2015
@DrFulli @CyrilleMayoux @fszpiner @Enthymene Variante, suggérée récemment par le JAF de Metz: une plainte, une procédure en correctionnelle.
— Bruno Kant (@bkant) 15 Octobre 2015
Chappatte, toujours aussi drôle
Je viens de mettre à jour ma page ou billet Mentions légales. A la suite de ce qui est requis dans un blog, en France, j'y ai ajouté une courte présentation. Le billet est maintenant susceptible de faire grincer et rire autant que Chappatte.
Edit du 5/8, tard : Au cours d'un échange téléphonique, la BNF m'a confirmé qu'il me parviendra bien un identifiant ISSN pour mon blog, un périodique web. Pour le moment, pendant ces vacances et au delà, service minimum, par là... avec un billet qui suscitera peut-être des réactions : #Wikipedia.fr : un néant encyclopédique, un désastre collaboratif. Un néant sidérant, voilà, c'est cela. Si j'avais su, mi-2006, j'aurais très vite renoncé à partager et publier autant ?
Edit du 9/8. Sur Wikipedia, j'ai donc fini par développer un appel à commentaires ou AàC (copie locale). Sur Twitter, j'avais discuté brièvement de ces sujets avec Emeric Vallespi, vice-président Wikimedia France. Il m'avait suggéré d'en signaler l'existence : « Vous pouvez également lancer un appel + large sur le bistro (ou autres lieu de requête) pour solliciter la communauté. » Le bistro, « ou autres lieu de requête » ? Quelques uns savent qu'il est publié. Pour le moment, après quelques précédents commentaires et après des demandes d'annulation de l'AàC, plus de réactions. Mais cette situation, ce grand calme, ne me dérange absolument pas. Ce sont les vacances, et je me repose, moi aussi. Au supermarché, j'ai découvert que Pierre Péan avait encore commis un ouvrage, Compromissions, La République et la mafia corse ; noté ; pour des vacances et du repos, j'ai préféré La bible du crime, par Stéphane Bourgoin. Nora Barnacle ?
Edit du 9/8, très tard. On vient de me suggérer de discuter avec des wikipediens plus spécialisés, en politique. Les sujets du genre Eolas ou son journal et Guy Delcourt sont assez fortement politisés, surtout lorsque leur opposition et leurs détracteurs s'en mêlent... Sans aucun échange ou discussion préalable, j'ai modifié l'article Wikipedia de Christiane Taubira, Garde des sceaux, Ministre souvent attaquée, un petit paragraphe n'y avait manifestement plus été mis à jour depuis 2013, par là ; ça a très vite été remarqué ; mais il n'y a pas eu la moindre difficulté, pas d'annulation, ni révocation. Après ces expériences, je retiens une citation de Nick Cave sur la mémoire et la vérité, elle me plait. Après ces expériences, je retiendrais également un livre que je viens de découvrir, Odyssée 2.0: La démocratie dans la civilisation numérique, par Guillaume Cazeaux, philosophe, sur les « technophiles béats » et « sur un risque d'abêtissement ». Mais je savais déjà qu'il était possible d'avoir un succès fou rien qu'en tweetant de la merde ou des trucs sexuels.
Du 9/8, dans la nuit... « Précisons donc qu'il est à déconseiller aux âmes prudes car si ce n'est qu'un texte, son pouvoir pornographique semble plus important que maintes photos ou vidéos. En dépit de sa nature il est cependant sans rapport avec les élucubrations d'un Sade. Enfin, ce sont les lettres d'un amoureux à sa belle, et c'est ce qui rend ce texte si ambïgu. » Lettres de James Joyce à Nora, chez Numerama, il y 11 ans, enfui au forum... « Tu sembles anxieuse de savoir comment j'ai accueilli ta lettre que tu dis pire que la mienne. Comment ça pire que la mienne, mon amour ? Oui, elle est pire en un endroit ou deux. Je pense à l'endroit où tu dis ce que tu feras avec ta langue (je ne pense pas au fait que tu suceras) et à ce mot charmant que tu écrit si gros et que tu soulignes, petite salope. C'est excitant d'entendre ce mot (et un ou deux autres que tu n'as pas écrits) sur les lèvres d'une fille. Mais je souhaite que tu parles de toi et non de moi. Ecris-moi une longue longue lettre, pleine de ça et d'autres choses, sur toi, ma chérie. » « Nora a non seulement participé à cet échange pornographique mais semble avoir souvent précédé son mari dans l'audace des propos, essentiellement dans le but d'entretenir chez lui des pratiques solitaires et de l'éloigner ainsi des prostitués. Hélas, les lettres de Nora ont disparu (définitivement ?) de la circulation. » « N'écris rien d'autre. Que chaque phrase soit pleine de sons et de mots sales. Ils sont tous également charmants à entendre et à voir sur le papier mais les plus sales sont les plus beaux. » C'est chaud, chez @gchampeau qui s'étonne ensuite lorsque Google censure Numerama... « A chaque coup de queue que je te donnais ta langue impudique jaillissait d'entre tes lèvres et si je t'en donnais un coup plus fort plus profond que d'habitude des pets bien gras bien sales sortaient en crachotant de ton derrière. » « Ecris plus et plus sale, chérie. Chatouille-toi ton petit machin pendant que tu écris pour que tu dises pire et pire encore. Ecris les mots sales en gros et souligne-les et baise-les et tiens-les un moment contre ton doux con brûlant, chérie, et remonte aussi ta robe un moment... »
Ajout du 10. Je reste persuadé qu'il y a ou qu'il y a eu un réel problème, sur Wikipedia. Je suis à 2 doigts de les suspecter de protéger certaines pages, d'y interdire quelques ajouts, même dument sourcés et formulés. C'est à ce point politisé, #Wikipedia.fr, ou c'est juste toujours comme ça, parfois n'importe quoi, et comme une cacophonie ? Guy Delcourt et Maître Eolas : pas le droit de modifier les trucs. Deux piliers de gauche. C'est moins vrai, pas mal se sont assouplis depuis le 2 août. Ou certains sont juste partis en vacances
Du 10 au soir... On m'avait lancé que sur Wikipedia, tout fluctue, autour de consensus. C'est vrai, et ça n'aura pas duré longtemps, l'article Maître Eolas existe à nouveau. Toutes ces histoires juste parce que je voulais ajouter des choses sobres et dument sourcées à cet article ? « Le journal d'un avocat », un sujet différent, ne présentait pas d'intérêts...
Du 14 au soir. Au final, sur Wikipédia, a suivi une sorte de sanction, un avertissement. Ce que m'y a écrit et dévoilé un administrateur me convient. Un avertissement assorti de « il est rare qu’un récent inscrit arrive aussi vite à ces stades de conflit » ! Simples « conflits éditoriaux », sur des articles et sujets politisés, ce que je dis depuis 8 jours, ces lignes d'un administrateur semblent confirmer.
.@PatChappatte on the death penalty. More from Chappatte: http://t.co/khAJR353NL pic.twitter.com/2mFhhCLVk6
— NYT Opinion (@nytopinion) 12 Juillet 2015
Pages: 1 · 2
Si je n'avais pas la flemme...
Si je n'avais pas la flemme, je publierais un billet sur la neutralité de @audelorriaux #journaliste chez Slate... En même temps, ce que j'ai publié sur Twitter, un espace de « micro blogging », où tout se voit, doit être suffisamment explicite. Voir également la page 2 de ce même billet pour une petite collection de tweets de tous bords autour du sujet. Tout partait d'un article publié par Aude Lorriaux sur Slate, Le retour des « pères perchés », ces apôtres de la résidence alternée, un contenu qui semble déplaire aux « pères grues » et satisfaire la nébuleuse anti-#masculinites
Il existerait bien des avocats bizarres, alors pourquoi pas aussi des journalistes suspects ou serviles chez Slate ? Des journalistes suspects, comme il en existe au sein d'autres grands médias du pays, des plumes très engagées, voire même des rédactions étranges - pour n'en citer que deux, AFP et le Monde, contre qui j'ai évidemment une grosse dent.
Quelques tweets
Pages: 1 · 2
:: Suivante >>