Mot(s) clef: banon
« He Was Unaware »
Chez The New York Times, on nous confirme que personne ne savait, ne se doutait ni ne s'inquiétait jamais de rien.
Qui ajoutait dans un autre article « So Are the French Elites » - j'abonde, elles sont ainsi. « Hiding is new for Mr. Matzneff. For decades, he was celebrated for writing and talking openly about stalking teenage girls outside schools in Paris and having sexual contact with 8-year-old boys in the Philippines. ... But Mr. Matzneff has been summoned to appear in a Paris court on Wednesday, accused of actively promoting pedophilia through his books. »
Au passage, j'ai trouvé un gros bug sur le site web de NYTimes, le même genre de gros bug qui existe également sur plusieurs sites web de journaux en France, dont le Parisien. C'est rigolo. On va dire qu'on s'en contrefout aussi.
Et je me dis qu'un colloque et des tables rondes avec des journalistes, des censeurs tel que au voisinage de #copyright sinon pas loin de Thierry Ardisson, et puis des intervenants tel que DSK, Tristane Bannon, Matzneff, Christophe Girard, quelques conquêtes de Matzneff, ce serait amusant aussi. On apprendrait encore que personne ne pouvait voir
Puis c'est aussi l'opportunité de citer Cohn-Bendit, vautré pour Apostrophe, en avril 1982 : « le rôle du naïf, de jouer le naïf.... le type qui répète pendant 10 minutes, je suis naïf, je suis naïf, on va croire naïvement que c'est vrai ». Une personnalité également, à lire sur le Monde : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m’avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. » Dans l'idéal, Cohn-Bendit, modérateur
Si ce n'est Daniel Cohn-Bendit, le modérateur de ces tables rondes de naïfs et autre inexpérimentés ou mutiques, ce pourrait être Ruben Smadja, expert en bêtise : « une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas ». L'OSE France jusque à leur Direction ainsi que nos rabbins et divers autres ecclésiastiques, sinon psys, trouvailleurs sociaux ou magistrats apprécieront.
DSK : France 2 se censure pour des questions de droits d’auteur
Guillaume Champeau, 06 juillet 2011 - Société, Numerama, extrait
Arrêt sur Images a repéré une curiosité sur le site de France 2, sur lequel les internautes peuvent voir ou revoir les journaux diffusés sur l’antenne de France Télévisions. « Le 20 heures du lundi 4 juillet a été amputé de plus de deux minutes dans sa version web. Au moment où David Pujadas lance le reportage sur la plainte de Tristane Banon contre DSK, un bandeau indique que la chaîne ne peut rediffuser le sujet, et deux minutes plus tard, la vidéo reprend comme si de rien n’était« , constatent nos confrères. A la place du sujet, un message sur fond noir explique au spectateur que « pour des raisons juridiques », le sujet ne peut être visionné.
Supporter of Gabriel Matzneff Says He Was Unaware of Pedophilia
By Norimitsu Onishi
March 7, 2020, NYTimes, extrait...
“Maybe I’m a little naïve, and you might think otherwise,’’ Mr. Girard said.
But while he initially said that he had first learned of Mr. Matzneff’s pedophilia on reading “Le Consentement,’’ he later said that he had heard of it in 2013, when Mr. Matzneff won a prestigious literary award — and some anti-pedophilia groups protested.
Mr. Girard was the mayor of Paris’s 4th arrondissement at the time. He said he now regretted not having spoken out against the writer, though he said other government officials, including culture ministers, were also silent.
“Why should I have been the white knight of French morality?’’ he said.
Since the mid-1970s, Mr. Matzneff had written extensively and talked openly, on television and in countless written interviews, about engaging in sex tourism with boys in the Philippines and about what he described as great love affairs with a series of girls in their early teens in France.
In 1974, Mr. Matzneff published a full-throated defense of pedophilia titled “Les Moins de Seize Ans” (“Under 16 Years Old”). The book made him famous in literary circles, earning him appearances on a famous literary television program, Apostrophes, and a regular column in Le Monde.
ENTRETIEN. Daniel Cohn-Bendit rêve...
Propos recueillis par Yves-Marie ROBIN.
Publié le 30/06/2020 à 16h04, Ouest-France
Alcool après la grossesse : la campagne de Vin & Société a choqué
Le mois passé, la campagne du lobby du vin et les déclarations de Krystel Lepresle, Déléguée générale de Vin & Société, ont choqué les professionnels de la santé, peut être aussi ceux de l'ASE ? « Nous ne remplacerons jamais les professionnels de santé, ce n’est pas notre rôle. En revanche, nous sommes les mieux placés pour donner le bon mode d’emploi de notre produit. Nous avons toute une vie pour nous faire plaisir, mais pendant la grossesse, et en l’absence d’études concordantes, il est recommandé de ne pas consommer d’alcool. »
« Un bon vin peut bien attendre neuf mois, par précaution, zéro alcool pendant la grossesse », leur « campagne zéro alcool pendant la grossesse ». Après quoi, sans aucun risque, elles peuvent se précipiter à la cave ?
Le SAF (Syndrome d'Alcoolisation Foetal), quand la femme enceinte est ou fini sous la vague, imbibée, c'est moche. Mais rien que quelques verres de trop une fois l'enfant au monde, ou même un peu au cours de la grossesse, puis le signalement à la DDASS peut tomber, les conséquences seront alors également moche ; il faudrait peut-être l'expliquer à Krystel Lepresle et à Vin & Société, qu'ils l'intègrent dans leurs prochaines communications salvatrices au public.
Je découvrais cette ultime polémique sur l'alcool et ses bienfaits, ces plaisirs, en même temps que les histoires et dernières difficultés de Virginie Hammonais, elle s'est noyée puis a perdu la garde de son fils. Des histoires pas très éloignées de celle que décrit Michel Amas dans son coup de gueule n°7 d'il y a 10 jours : « je reçois ce soir un papa, qui me remet un dossier, et parallèlement, j'ai reçu la lettre de son fils de 7 ans : je me permets de vous écrire pour vous expliquer que, quand je vais chez ma maman, elle boit de l'alcool, s'il vous plait, à la place d'aller au foyer, je voudrais aller vivre chez mon père, avec ma soeur... » Santé, il en faut dans ces situations !
Aujourd’hui, alors qu'elle a remonté la pente, l'alcool est maintenant loin derrière elle, Virginie Hamonnais espère retrouver sa place de mère auprès de son fils, toujours chez ses grands-parents. Mais renouer avec lui qui a maintenant 14 ans ne s'annonce pas très simple, il y aurait blocage et même « double blocage »... un problème d'inceste, des difficultés du fait des procédures judiciaires, des problèmes de boisson, de scolarité, pas assez et pas d'aide, un placement en famille d'accueil, puis chez les grands parents, puis encore des problèmes et c'est pas fini. Alors qu'elle apparaissait dans l'espace médiatique et ayant repéré un « dossier » du TGI de Nanterre, encore un, j'ai évidemment contacté Virginie Hamonnais pour discuter avec elle de l'ASE ainsi que de justice... A suivre.
Extraits de Actualités Sociales Hebdomadaires - N° 3133 - 8 novembre 2019
Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne
Ce 2 courant, je me suis rendu à la mairie, pour y assister enfin à un conseil municipal. Par le passé, j'avais bien annoncé que je finirais par y retourner, par tenter en tous cas de m'y rendre à nouveau. Ce 2 au soir, personne ni aucun sauvage ne filtrait l'accès à la mairie. En mars 2013, la police nationale m'en avait arraché peu avant l'ouverture de la salle : pour un contrôle approfondi de papiers pourtant parfaitement en règle ; quelques fonctionnaires dont un commissaire assez louches s'étaient alors mis en tête de m'interdire l'accès au bâtiment et à ces débats, des débats normalement publics.
C'est le maire qui fait sa police à ces moments, pas des employés de bureau ou ces poulets. Éventuellement, un préfet pond un arrêt, une interdiction Administrative susceptible d'être critiquée dans un tribunal... A Fresnes, dans le Val-de-Marne, sur la fin de la séance, M. le maire en vient aux questions écrites, puis aux questions orales ; et ensuite, historiquement, ou comme depuis 25 à 30 ans, M. le maire propose au public présent de s'exprimer, lui aussi !
Début 2013, peu après une interruption d'une messe catholique à Saint-Cyr-l'Ecole, j'aurais souhaité interrompre également ponctuellement le conseil municipal, cette assemblée, pour parler encore, dont de justice, beaucoup, ainsi que de protection de l'enfance, surtout. Ce qui aurait été parfaitement compatible avec un déroulement habituel d'un de ces conseils et la police ou le règlement de M. Jean-Jacques Bridey, député-maire Socialiste. Mais début 2013, à la mairie de Fresnes, le règlement tout à fait discrétionnaire, contraignant et brutal du commissariat de l'Haÿ-les-Roses s'était imposé. « Nous devons éviter tout trouble à l'ordre public », risquait ensuite M. le maire pour le journal le Parisien...
Ce 2 mars au soir, M. le maire a présenté le budget. A suivi un « débat », puis un vote, vote au cours duquel une partie de l'opposition a gesticulée, se ridiculisant. Ensuite, au moment des questions, les élus ont discuté entre eux de viande en barquettes, puis également de poubelles, de détritus, de responsabilités et d'impossibilités. Le public est resté aphone, silencieux et calme du début jusqu'à la clôture de la séance ; pour tout public présent ce 2 au soir, il ne devait y avoir que quatre journalistes, ou des gens qui prenaient des notes, ainsi que moi. Hé oui, ce soir là, j'ai laissé ces gens discuter du budget, puis de conjectures, du vote, d'un nouvel espace commercial et de boucherie, puis enfin de poubelles ainsi que d'ordures, pas plus. Je ne me rendais à la mairie que pour y observer le déroulement d'un conseil municipal. En 2013, j'aurais souhaité parler, y prendre la parole, interpeller, discuter, avec des élus et des journalistes ; mais ce 2 au soir, à Fresnes, je n'avais que l'envie de constater tout en restant très discret et en me taisant ; bonsoir ; au revoir.
J'ai principalement remarqué ces quelques troubles et embarras ou sourires parmi les élus au moment du vote. Des grincements aussi lorsqu'ils discutaient de déchets et d'ordures.... Ainsi qu'un tout petit peu de bordel au cours de l'appel, il s'était effectué dans un brouhaha rappelant l'ambiance d'une salle de classe où chacun se tiendrait assez mal, tous s'installant en bavardant avec d'autres. « Bruno ! » J'aurais pu réagir déjà et crier « présent », est-ce que ça aurait beaucoup dérangé ? J'aurais même pu commencer à discuter dès que quelques uns venaient vers moi et me seraient la main. Une des élues, écolo, a pu me reconnaitre mais nous n'avons elle et moi échangé qu'un regard ou deux. J'ai juste sondé deux élus après le conseil, ceux-ci m'ont confirmé que le public y a bien un tel temps de parole, depuis des années.
Je finirais peut-être de rédiger ou de compléter ce billet plus tard. Pour le moment, j'attends. D'une part, une très éventuelle réponse de la préfecture du Val-de-Marne, où, tout en rappelant des mails de début 2013, je viens de reécrire : « J'ai publié des tweets suite à cela. Dont des questions adressées à @PoliceNationale @Place_Beauvau et @Prefet94 ». « Une opinion, quelque chose à ajouter ? » D'autre part, et alors que tout le monde s'en cogne, ce que je ne sais que trop bien, j'ai pour le moment moi-même beaucoup trop la flemme pour en écrire maintenant et ici davantage.
Ajout du 7 mars au soir. Ca me fatigue, cet ajout. J'ai toujours la flemme. Peut être d'abord parce que ce que je publie ici est le plus souvent ignoré, lorsque ça ne suscite pas tout simplement du mépris, des haines, des sournoiseries ou des imbécilités en retour... Tout début mars 2013, j'avais envoyé un mail à la préfecture du Val-de Marne ; juste après ces moments autour de la mairie de Fresnes et cet envoi au Val-de Marne, puis Beaubourg, un 8 mars, encore pour interpeller et pour parler avec des journalistes, la préfecture et la police de Paris me faisaient très vite entraver et enfermer cinq longues semaines. En mars 2013, ces saloperies ou abrutis de fonctionnaires ne s'étaient pas seulement contenté de m'enfermer, de me museler, de me faire retirer longtemps jusqu'à mon téléphone ; avec d'autres tout aussi incorrects, ils avaient alors également enfumé la presse ! Dans ma boite de réception, pour le moment, je n'ai pas encore remarqué une réaction des services de la préfecture du Val-de Marne ; mais ces quelques lignes que j'y envoyais récemment ont pu se perdre ou même disparaitre parmi les spams, ces courriers indésirables ; j'y ai reécrit, encore, ce 7.
En patientant, après mon envoi à la préfecture, ce 2 mars, ainsi qu'entre mes tweets à tous sujets, j'ai refouillé ce qui avait été publié ailleurs, depuis 2013. Dans Le Courrier des maires n° 279 de mai 2014 (ainsi que CE, 14 déc. 1992, n° 128646, une décision mentionnée par cette même revue), nous lisons bien que ce sont les maires qui garantissent la bonne tenue des séances du conseil municipal, pas ces fonctionnaires ou des sauvages de la police nationale. Je reste persuadé qu'alors, en 2013, des agents et ce commissaire de l'Häy-les-Roses avaient commis une voie de fait, ou ce qui « apparaît lorsque une autorité administrative et de manière plus générale la puissance publique commet un acte grave entravant la liberté des particuliers » ; « les actes ainsi accomplis ont perdu leur qualité d'actes administratifs » ; « Exemple... Un préfet me met en garde à vue sans fondement ». C'est peut-être pour cela et car honte imbuvable que depuis début 2013, ces préfectures et ces fonctionnaires là, de l'Etat, n'ont plus jamais rien répondu, sauf en se fourvoyant encore.
Ces agissements ou décisions d'alors, autour de mars-avril 2013, me semblaient relever du pénal, de l'article 432-4 au minimum, dont l'alinéa 2 me plait beaucoup : « Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450 000 euros d'amende. ».
Tu les secoues vraiment, @lpenou @Nawel_KS @Biaise puis tôt ou tard, t'es libre, même contre l'avis des "spécialistes" de @justice_gouv pic.twitter.com/Ui3yyFiQPC
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Alors qu'au printemps 2013, je souhaitais parler beaucoup de justice, de tribunaux, d'abus et de boulettes déjà commises par ces mêmes sphères, l'Administration, l'Etat de ce pays, l'article 222-13 du même code m'inspire également beaucoup : « Les violences [...] n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises : [...] 5° Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l'empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation ou de sa plainte [...] 7° Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ; [...] 10° Avec usage ou menace d'une arme ; [...] Les peines sont également portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque cette infraction, ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, est commise dans deux des circonstances prévues aux 1° et suivants du présent article. ».
Du pénal, et jusqu'à trente ans de réclusion ? Un préfet ou un ministère pourrait là réagir un jour, à peu près en ces termes, je connais bien la chanson : « si vous croyez qu'ils ont vraiment été aussi stupides et mauvais, trouvez un avocat et retournez dans les tribunaux, assignez l'Etat ! » Je connais un autre air encore, #loi1881 et la plume, ce que je viens d'ailleurs de tweeter : si quelque chose déplait trop dans ce que j'ai publié ici ou ailleurs, @justice_gouv finira saisit.
@prefpolice J'ai pu m'expliquer un peu mieux #tweetsprécédents auprès du fonctionnaire Caillat #soviets #journalisme pic.twitter.com/eea92XMuoy
— Bruno Kant (@bkant) 10 avril 2013
Par curiosité, j'ai vérifié. « Changement à la tête de la préfecture » vers ce 24 février, lit-on sur le Parisien ! Laurent Prévost a été nommé préfet. « Il remplace ainsi Thierry Leleu, qui avait été nommé dans le Val-de-Marne en janvier 2013, après avoir été vice-président aux relations extérieures d’Eurodisney. » Mickey, Donald, Goofy, puis la préfecture. J'ai bien fait de rédiger un billet, quelques lignes seront toujours plus limpides que juste des tweets et des courts mails.
Puis constaté ce 9, en fouillant un peu encore... « Nommé en février 2013, Thierry Leleu quittera la préfecture pour le Conseil d’État le 13 mars », selon www.fresnes94.fr. Je croyais qu'il était déjà parti, et ça me désolait. C'est mieux, ça m'arrange ainsi, qu'il n'ai pas déjà tout plié et fait ses cartons. Son successeur aurait pu me répondre qu'il n'est au courant ni responsable de rien. S'il était déjà ailleurs, M. Leleu aurait pu réagir en me lâchant qu'il a tout oublié, tel un Mirmand.
Dans le Loiret, ce 7, selon Libé, François Fillon a lâché : « Il faut retrouver l’autorité de la loi (…) Les voyous doivent redécouvrir ce qu’est la loi ! » « Transmis à tous les intéressés », ajoutait leur journaliste ou correspondant. « A Orléans, le mot soumission, cela fait des siècles qu'on l'ignore. Eh bien moi aussi, je ne me soumets pas ! », a noté le Figaro. Affaire Baupin, « Les quatre femmes qui avaient dénoncé les agissements du député en 2016 se félicitent de la décision du parquet de Paris. Denis Baupin veut porter plainte contre elles. », lit-on sur le Monde...
Ajout du 11... Lire également L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique, sur une opération de police ou de muselage au conseil municipal, comment procèderait Marc Etienne Lansade, le maire de Cogolin. Lire aussi un portrait de cet élu, aux archives de Var Matin, d'où ces extraits : « "Je n'ai jamais rêvé de faire de la politique. Mais j'en avais assez de râler devant ma télé." Il s'oriente vers le mouvement frontiste. [...] Sa première apparition publique avait détoné. Nous sommes le 28 février 2013. En pleine séance du conseil municipal, un inconnu s'assoit aux côtés des élus, avant d'en être logiquement écarté. Son nom est Marc-Etienne Lansade. "C'était un coup : je voulais qu'on parle de moi. Ça a fonctionné." » Il a été enfermé ou « contrôlé » ensuite, Marc Etienne Lansade ? Ce portrait de 2014 n'en dit rien.
Le maire de @fresnes_94 vient de me serrer la main. On ne se connaîtrait pas, pourtant... pic.twitter.com/joIBC1BlRW
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
.@PoliceNationale Vous avez une opinion à ces sujets? @Place_Beauvau @Prefet94 Et vous, vous avez quelque chose à ajouter?
cc @fresnes_94 pic.twitter.com/xGS1f56R6O— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Du 8 mars, très tard, le soir... à la même heure, le 8 mars 2013, j'étais entre les pattes des services psychiatriques de @prefpolice et drogué, piqué, empaqueté, attaché, coupé du monde extérieur. Mon blog est pratique. Quoi qu'on en pensera, il m'est utile. A me souvenir, à refouiller le passé, et à rire aussi. L'image juste à la suite, très certainement Jean-François Guthmann et Roger Fajnzylberg, est extraite de la vidéo du Colloque de clôture du Centenaire de l’OSE qui s’est tenu dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris, jeudi 17 janvier 2013. « Only the dead can forgive ! »
L'OSE venait d'être encore reçu en grandes pompes à la mairie de Paris. Je foutais mon bordel habituel sur Twitter, puis en février, à Saint-Cyr-l'Ecole et ensuite autour de Fresnes. Début mars 2013, ma fille ainée était reçue au Sénat... Et je grimpais sur Beaubourg puis Christophe Girard, maire de Paris 4e, me recevait. Ca ne pouvait que si mal finir
Et là, je rigole, @cgirard @bertranddelanoe @jjbridey94260 @prefpolice @prefet94 autant que d'autres pouvaient se marrer en janvier 2013. pic.twitter.com/6iMG1y2ntl
— Bruno Kant (@bkant) 9 mars 2017
Sinon, vous connaissez Jean-François Guthmann, le Président de @OSE_France? Un expert en étoufages.
Révélation: https://t.co/7tvjhn45wP pic.twitter.com/6A6V5lubA0— Bruno Kant (@bkant) 11 mars 2017
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On a trouvé un nouveau Batman : le juge, qui rassure et fait sérieux
Après tous les tweets #DivorceSansJuge récents, je pourrais écrire un billet, quelque chose d'étoffé, de bien fouillé encore. Mais comme le reste, ici, ça laisserait juste indifférent. Je vais donc m'épargner ces efforts inutiles.
#avocats @BanonTristane on a trouvé un nouveau Batman: le juge, qui rassure. Et ça fait vrai, ça fait sérieux :-) pic.twitter.com/jtsFJbCyT6
— Bruno Kant (@bkant) 18 mai 2016
Eolas, ce lolymous ou Batman : rien qu'un dommage collatéral
On m'a fait remarquer que je ne lâchais plus #EolasIPJ Eolas. On m'a même posé une question tout à fait explicite : « ben pourquoi cette fixette sur eolas ? » Lorsque quelque chose m'amuse, mérite à mon avis d'être souligné, me dérange, me gène ou m'ennuie, je le dis, je tweete, et lorsqu'on m'attaque, je mords et ne lâche plus jamais prise - quelques uns, dont des magistrats et même des notaires, ont déjà pu le constater. Sur Twitter, lorsqu'un bruit ou rumeur m'a intéressé ou ennuyé, ça se voit, je tweete moi-même et j'utilise des hashtags. C'est pratique, les hashtags : c'est utile pour diffuser des opinions, même jusqu'auprès de ceux qui m'ont bloqués ; ça me permet également d'organiser mes tweets par catégories, pour les retrouver plus facilement aux archives. Comme je l'ai rappelé dans un précédent billet, il existe un passif, dont une grosse vacherie que m'avait lançé Batman, ce justicier du net ; quelques uns ont pu en conclure que j'en veux énormément à Eolas, des suites à un ou divers petits différends d'ordre privés ; un tout petit fond existe donc bien, je ne le cache d'ailleurs pas, et ce fond ou souvenir est très certainement assez réciproque ; mais s'il existe un passif de cette nature, c'est sûrement plus lié à la personnalité d'Eolas, coutumier, ce que je soulignais d'ailleurs, ces jours-ci :
@bkant Merci :-)
— mchristine gryson (@outreauvo) 7 Juillet 2015
Comme depuis toujours, ces jours passés, j'ai tweeté à plein de sujets, pas uniquement sur le thème #EolasIPJ. « Igor et Grichka Bogdanové : `' Nous n'avons jamais été condamnés " », pouvait-on lire ce 3 juillet, sur le Figaro (l'article du Figaro a depuis été mis à jour). J'ai aussi tweeté sur ce thème ; mes tweets comme l'article du Figaro ainsi que la réponse de sciences.blogs.liberation.fr à ces frères sont certainement passés totalement inaperçus.
@DrTrollkiller L'exemple #TP L 761-1. Pour les frères Bogdanoff, il faut lire leur arrêt pour comprendre. pic.twitter.com/v2MZLuLhqy
— Bruno Kant (@bkant) 3 Juillet 2015
Le mois passé, sur #Outreau quelques unEs finissaient assez vite par me traiter de « SOS papa », de pédophile, de « masculiniste », de repris de justice, de malade mental, de « bitard »... C'est courant, et encore une fois, ce n'est certainement pas lié à ma propre personnalité ; Eric Dupond-Moretti en sait quelque chose, en mai dernier, pour France Inter, lui-même nous disait : « je me fais pourrir, de lettres anonymes en blogs (Mediapart) ». Chacun débat, réplique ou s'exprime comme il peut ; voire même comme un Eolas. Et parfois, ça coince ; il y a peu, une twittas a d'ailleurs fini muselée. Je suis souvent sinon quotidiennement le flot de l'actu ou de ce qui fait du bruit ; il y avait #EolasIPJ parmi les gros bruis du moment, ce qui a pu donner le sentiment à certains qu'il n'existait plus que lui ; même si je discutais aussi de quantités d'autres choses, dont du communiqué récent du bâtonnier #Rantanplan de Paris. Par le passé, j'avais pas mal tweeté avec le hashtag #JeSuisParisienne ; certains en avaient conclu que je n'étais rien qu'un amoureux éconduit ; mais c'est absolument faux - ne surtout pas lire là des dénégations similaires à celles des Bogdanov
#Outreau #EolasIPJ DSK #ASE #éducspé #Chambon #MariagePourTous les Bogdanov #MagistatsSansTwitter #masculinistes FEMEN #PorCorns francs-maçons #JoyeuxDivorce je tweete à tous sujets. A la période #JeSuisParisienne qui faisait un bruit énorme avait très brièvement émergé #JeSuisLyonne ; on m'avait alors demandé ce que je reprochais à ces trois autres jeunes femmes... Je lis, je suis, je suis ces actualités, j'étudie et compare également ces phénomènes, ces bruits. Souvent, sur ces hashtags, il ne se diffuse que beaucoup de propagande, plus rarement des contrepoints. Pour ce qui concerne Eolas, c'était le sujet du moment, sur Twitter, je lisais essentiellement des soutiens ; très en marge, j'ai bien remarqué quelques hostilités, il m'a semblé que Eolas et son milieu les ont bien repérés aussi, ils les connaissent peut-être même bien. Batman, justicier 2 ou 3.0, contre l'IPJ, ces méchants d'un tout autre bord politique, qui ont eu le toupet de trainer la star #Nabilla jusque dans un prétoire... Sur Twitter, quelques affaires font parfois l'unanimité. L'unanimité sur les réseaux comme dans les journaux #JeSuisCharlie s'impose plus rarement à tous. Sur twitter, on me taxe très fréquemment de « troll » ; c'est comme ça, surtout comme ça lorsque #lesgens refusent et rejettent la contradiction, quelle que soit sa nature. Autour de cela, je remarque fréquemment d'énormes mensonges :
@KarinePlassard ouf à signaler d'urgence. Il troll les féministes, les fait suspendre. @RadCashew @LisePoupoupidou @Euterpeaventure
— Stephanie Lamy (@WCM_JustSocial) 4 Juillet 2015
C'est curieux. Dans mon blog et sur Twitter, j'avais bien et durant très longtemps exprimé, précisé que j'allais à Metz, auprès du JAF, dans le cadre d'une procédure hors divorce, sur le thème pension alimentaire. Puis que la requérante a été déboutée, condamnée aux dépens, que deux avocats de Metz ont été payés au lance pierre. Stephanie Lamy n'a pas réagit à ces informations ; mais elle se contente peut-être de crier fort sur Twitter #censure sans jamais rien lire...
Si Eolas, le lolymous, s'est attiré quelques uns de mes tweets, ce n'est pas par hasard. Non en raison d'un petit différend, de piques qu'on s'échangeait, mais parce qu'il est un professionnel dans le déni, dans l'ignorance, de mauvaise foi ou naïf, comme beaucoup d'autres professionnels #avocats #éducspé et twittos. Mes véritables cibles sont d'ailleurs tout autre part, pour qui m'a lu ou me connait, elles se situent dans le domaine de la protection de l'enfance, territoire où tout est mystère - pour un bref aperçu, lire ce billet de Dadouche, contributrice, et les échanges à sa suite, dans le journal d'un avocat. Mathieu #Chambon avait été signalé et était suivi par un juge, ça n'a pas sauvé Agnès, ni d'ailleurs Mathieu :
Punaise. Un suivi par le juge des enfants l'aurait sauvé mais jamais signalé. #LTGAV
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 19 Décembre 2013
J'arrête là, à ces sujets, la protection de l'enfance, son merveilleux et ses couacs. J'en ai une très longue expérience, sauf à de rares exceptions ou lorsque les parents sont coupables, ça n'intéresse jamais personne, les victimes de cet archipel sont et restent inconnues, ignorées, il ne s'agit pas de violences faites aux femmes ou aux aînés, il ne s'agit pas de violences infligées à des présumés coupables, qu'il s'agisse de femmes, d'enfants ou même d'hommes, ni de violences infligées à un multirécidiviste rattrapé une nième fois par la justice. Ce JDD #Chambon N° 338-339, 2014/8 #MIE #LMEF pour les 25 Ans de la CIDE était véritable un collector, il anticipait même #JeSuisCharlie les attentats de janvier dernier :
#Chambon #CharlieHebdo
@Just1M0t Un JDJ collector. Jean-Luc Rongé ment, ignore ou nie la réalité, et milite :-) pic.twitter.com/JR3JXEhcac
— Bruno Kant (@bkant) 25 Janvier 2015
Je reviens enfin, tout de même, et très brièvement sur la robe d'Eolas. Dans un précédent billet, j'écrivais que je lui arrachais cet accoutrement, que je ne lui reconnaissais plus sa qualité d'avocat ; ça a pu faire beaucoup ricaner #DinerDeCon dans son entourage immédiat #avocats #BacPlus8 - « c'est quoi, ce troll #Idiocracy dans le public, qu'est-ce qu'il raconte ! » Batman, Eolas et l'avocat seraient des sujets bien distincts, la presse et les soutiens du justicier masqué insistent d'ailleurs beaucoup sur ce point. Je lui dénie des qualités et je souligne maintenant que Eolas lui même mis à l'écart son règlement, tout ce qui a trait à la déontologie, à la dignité, aux réserves, etc, pour mieux préserver son pseudonymat, pour nous élaborer un très joli mythe auquel on doit croire, il n'y a pas d'alternative - lire Pourquoi mon anonymat ? Ce qui n'arrache rien à son blog, vers où j'ai souvent renvoyé, ni à ce que Eolas a pu remporter dans ses domaines de prédilection, notamment en droit des étrangers ou au cours de nuits passées en gardes à vues. « Batman », je crois que Tristane Banon n'a pas fini d'en pleurer de rire ; dans Le bal des hypocrytes, elle écrivait : « C'est écrit, et comme tout ce qui est écrit, ça semble vrai, ça fait sérieux. C'est pourquoi, quand on invente, on précise `' roman " sur les livres, sinon il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel » Et manifestement, #MagistratsSansTwitter et #EolasIPJ ou #IPJ ne sont pas les seuls sujets ou affaires dans lesquels Eolas, son milieu et ses followers se sont beaucoup impliqués ou appliqués.
.@maitre_eolas Ou c'est déjà oublié, tout ça? http://t.co/d0XUJsQfQi #EolasIPJ pic.twitter.com/te9B00RMX4
— Bruno Kant (@bkant) 9 Juillet 2015
@Proc_Gascogne Vous savez bien que votre conscience est laissée en consigne à l'ENM, à côté de votre humanité.
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 23 Novembre 2012
Je suis Maitre Eolas et j'approuve ce message http://t.co/rMxEUvgY
— Maitre Eolas ✏️ (@Maitre_Eolas) 12 Décembre 2012
@bkant 😂😂😂😂Ah b'ah oui!
— Tristane Banon (@BanonTristane) 12 Juillet 2015
Sur le fond encore, je ne pense pas que grand chose nous sépare réellement, Batman ou ce mythe et moi. Il m'arrive donc de fréquenter un peu aussi des prétoires, d'en parler, et de remporter parfois de petites victoires. Et comme Eolas le lolymous, je m'exprime beaucoup sur la justice et des affaires ; selon une idée originale de Pascal Clément, Ministre de la justice, lancée aux alentours de 2005 et de l'après #Outreau ce naufrage. Pascal Clément nous disait alors de bien montrer la justice de qualité, la justice de tous les jours, celle qui touche ou satisferait le plus commun des Français. L'essentiel de la « Déclaration de M. Pascal Clément, ministre de la justice, sur les moyens de remédier aux dysfonctionnements de la justice et notamment de faire face à des procès particulièrement sensibles en prenant exemple sur ce qui a été réalisé lors des procès concernant l'accident du Tunnel du Mont Blanc à Bonneville et le réseau pédophile d'Angers, à Paris le 6 octobre 2005 » (attention, seul le prononcé ferait vraiment foi), « FRANCE. Ministre de la justice », « Circonstances : Réunion des magistrats et fonctionnaires ayant traité les procès... » : « Trop souvent la Justice est stigmatisée pour ses dysfonctionnements. Ceux-ci sont réels mais ils sont rares, très rares. En réalité, au quotidien, la Justice fonctionne beaucoup mieux qu'on ne le dit. ... C'est l'éternelle histoire des trains qui arrivent à l'heure. ... Mais je voulais d'abord, solennellement et symboliquement, mettre en lumière la capacité de l'institution judiciaire à traiter dans les meilleures conditions des dossiers pourtant extrêmement difficiles. ... Vous êtes le symbole de la qualité de notre justice au quotidien. C'est ce symbole que je tenais à saluer. ... Mais je pense aussi à l'avenir, à d'autres procès sensibles qui se tiendront. Je souhaite que votre expérience enclenche un cercle vertueux, que ces investissements ne soient pas sans lendemain. » Je n'ai pas souvent vu arriver le train à l'heure, lorsqu'il arrivait, ces années passées ; la faute à pas d'chance, m'expliquera-t-on, ou la faute à mes avocats, osera-t-on peut-être me répondre... L'affaire d'Angers dont nous parlait Pascal Clément, en octobre 2005, il y a dix ans, était un anti-Outreau de la protection de l'enfance, un réseau de pédophiles « ordinaires » qui n'avait pendant longtemps fait l'objet d'aucun signalement de la part des travailleurs sociaux.
En octobre 2005, il y a dix ans, ma fille aînée disparaissait. Elle avait été prélevée dans ma famille, par des travailleurs sociaux et des magistrats aux procédés et aux motivations des plus abjects. A l'époque, la « justice » avait plagié Kutzner contre allemagne et pire. Puis par la suite, même si ma fille ainée avait pu à nouveau et ponctuellement retrouver sa famille naturelle pour le printemps et l'été 2009, car j'avais ébranlé le juge pour enfant, même provoqué un changement de juge à Nanterre, nous la perdions à nouveau de vue, elle allait redisparaitre ; rien de bien anormal à cela ; aux alentours de 2009, s'obstinant, la « justice » décidait de plagier l'affaire Finaly... Cette histoire là n'est pas la seule au cours de laquelle les trains nous passaient dessus avec un peu de retard, passaient sur moi, sur ma famille, nos relations, passaient sur mes enfants et sur ma compagne d'alors. Inutile que j'en dise plus, que j'en ajoute, c'est depuis longtemps amplement documenté dans mon blog, alors que ce ne sont pas les hashtags à « troller » ou pour se distraire qui manquent.
Ben oui, Batman, juste un dommage collatéral, il l'a trop ouvert, soutenant des trucs qui ne me plaisaient pas. Souvent pas du tout. Cet ensemble étant ajouté et précisé, Eolas pourrait maintenant décider de réagir, de me répondre, ou même de m'assigner : « Don’t fuck with me. I’m a lawyer. », lit-on dans les mentions légales du plaideur #FreeSpeech
Si ls twittos de #Outreau se souciaient des anus des enfants ils auraient déjà retourné le 49 http://t.co/2qPaCVDMOB https://t.co/iaZPiMjQnG
— Bruno Kant (@bkant) 23 Juin 2015
Ajout du 12, plus tard. De mes tweets, comme il m'arrive d'en envoyer, depuis des années. Et ça ne plait pas beaucoup, je sais... ma bio Twitter : « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « En 2004 déjà, je prenais de front un magistrat, le juge pour enfant de Nanterre. Mais je manquais d'expérience. C'est puissant 1/2 2/2 C'est puissant, un magistrat qui s'obstine, qui s'entête. Et donc, il a ordonné, ordonné, ordonné, et évidemment gagné. En 2008, il y avait un autre magistrat à Nanterre. Qui ne voulait pas juger. J'ai insisté, fort. Il a du juger. Puis il a du disparaitre. Et donc, ensuite, en 2009, surtout à la cour d'appel de Versailles et chez les travailleurs sociaux, ça s'obstinait. Fort, encore très fort. J'ai fini par ne plus rassembler que du papier, dont un second arrêt de la cour de cassation, quoi redouchait la cour d'appel de Versailles. Problème: quand le train de la cassation arrive enfin, il a déjà coulé beaucoup d'eau sous les ponts. Quant on meurt pas écrasé, c'est noyé. »
Affaire Fiona : la mère en grève de la faim
Très intéressant, ce que la presse relaye là. Aussi passionnant que ces détournements d'une photo d'un bébé belette sur le dos d'un pivert. Ca doit générer du clic et de très nombreux commentaires, comme cette étude sur la taille moyenne du pénis, chez l'homme. Du clic, des cris, des ragots ou du buzz autour de quelques coupons de presse, du grand journalisme, sans risques de poursuites au motif de diffamation, ou alors vraiment minimes.
« Cécile Bourgeon, suspectée d'être impliquée dans la mort de sa petite fille de cinq ans, Fiona, en mai 2013, a décidé d'entamer une grève de la faim après le rejet d'une nouvelle demande de remise en liberté », lit-on sur le Figaro, « "Je souffre, je deviens folle. J'ai besoin de retrouver ma liberté", explique la femme de 28 ans. Incarcérée à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, au moins jusqu'à son procès devant les assises, annoncé pour le premier semestre 2016, elle envisage à présent de se pourvoir en cassation. »
Il me semble qu'il y a des limites à la détention provisoire. Et qu'en tous cas, les voies dites de justice ou de recours peuvent être utiles à ces personnages ; il faut bien qu'elles soient parfois utiles à quelques uns, ou nous n'y croirions plus, nos avocats non plus ! Puis qu'en dire ou qu'ajouter encore, sinon bon courage à Cécile Bourgeon ?
De source Google, les news
Faveur au « Monarque » Sarkozy : qui est donc Mme de P. ?
Tristane Banon doit s'être trompée, beaucoup d'autres avec, moi également ; j'imaginais qu'en étant parfois suffisamment sérieux, ici, dans ce blog, ainsi qu'ailleurs, je susciterais un jour des réactions, d'autres qu'indignes ou telles que sous la ceinture. Dans Le bal des hypocrites, page 15, elle écrivait que « quand on invente, on précise `'roman" sur son livre, sinon, il y a bien longtemps que les gens marcheraient dans les rues le nez en l'air en attendant que Batman descende du ciel ».
Or selon l'actu du moment, il semblerait que les fables attirent très efficacement aussi l'attention de tous. Enfin, ce sont beaucoup les histoires de sapins et colonnes, ou encore celles de pipes ou de zizi sexuel qui attirent l'attention, et ce surtout lorsqu'une élue UMP affirme s'être reconnue. « Publier ou non, porter plainte ou pas » #DSK Laurence De Charette nous expliquait que Banon avait beaucoup hésité... et comme cette élue UMP, Banon aurait elle-même pu se reconnaitre dans ce qui était paru sur elle, un livre, qu'il s'agissait d'un roman ou d'autre chose.
Des trucs très sexe, suffisament explicites, j'en ai déjà publiés. Pas assez, il me semble, ou alors pas assez torrides. Et je suis surement trop souvent sérieux sans mentionner partout « roman », « fable juridique » ou « fiction » en ajoutant que « toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteur. » On m'aurait peut être de temps en temps mieux lu, et en ce cas, souvent mieux compris ?
#journalisme #presse #masculinisme pic.twitter.com/NCNyjxawoB
— Bruno Kant (@bkant) 7 Juin 2013
Récemment, j'ai été très étonné par le contenu de deux articles de presse, parus dans le Parisien et sur le site de la Croix. A l'évidence, ces journalistes n'ont pas fouillé le sujet, ou ils ont cherché à tromper leurs lecteurs. J'ai été encore plus surpris par le courrier des lecteurs de la Croix de ce 20 courant ; il semblerait que par cet intermédiaire, un certain Bernard Laine (Co-auteur de Enfants en souffrance… La honte. Le livre noir de la protection de l’enfance) a répondu à ces deux journalistes, Florence Deguen et Flore Thomasset, respectivement, pour le Parisien et la Croix : « cette enquête, telle qu’elle est présentée [NDLR: par Deguen et par Thomasset], est un exercice parfait de désinformation... »
Les arroseurs qui se mouillent et s'arrosent entre eux tout en éclaboussant à chaque fois bien les autres, j'adore. J'adorerais probablement encore plus assister à leurs soirées en T-shirt, ou encore à celles où ils s'échangent des torrents de boue, occasionnellement, ça arrive. Et en tous cas, maintenant que je sais que des auteurs, des vidéastes et des journalistes échangent ainsi, par voie de presse et par courrier des lecteurs interposés, en faisant des journaux ou de leurs sites comme une sorte de pré carré, je porterais encore un regard très différent sur le contenu du courrier du coeur, au médiateur, au psychologue ainsi que surtout, aux contenus des courriers à Mme Irma et au sexologue de service.
France
Faveur au «Monarque» Sarkozy: Qui est donc Mme de P.?
Mis à jour à 20h52.
Créé: 21.10.2014, 20h48, LeMatin(.ch)
L'ancienne maire d'Avignon a poursuivi en diffamation l'auteur d'un livre mettant en scène un «Monarque», inspiré de Nicolas Sarkozy, et une courtisane.
Mais qui est donc «Mme de P.», personnage d'une fable politique qui accorde à un «Monarque» inspiré de Nicolas Sarkozy une faveur sexuelle?
S'estimant ainsi désignée, l'ancienne maire UMP d'Avignon Marie-Josée Roig a poursuivi mardi 21 octobre en diffamation l'auteur et l'éditeur du livre.
Hier soir, je résumais
Il vient de me parvenir une courte remarque, par mail ; beaucoup pourraient en formuler d'assez similaires, ou avoir déjà une opinion bien arrêtée à ces sujets : « j'ai un doute sur vos intentions [NDLR: les miennes, donc] envers les créatrices de Lyonnes Magazine, je n'arrive pas à cerner si vous souhaiter les soutenir ou si vous souhaitez les tacler... C'est troublant... » L'auteur de ce mail me laissait libre de lui répondre ou non ; il a déjà reçu un mail en retour. « Tacler » ces jeunes créatrices, « en finir » avec elles, aurait été très facile. Hier soir, je résumais, en un court tweet :
Je résume:
#jesuisparisienne fait un bruit spontané, énorme
#jesuislyonnes quasi rien
http://t.co/W7DM26T4FZ aucun bruit
— Bruno Kant (@bkant) 14 Septembre 2014
Car j'ai trouvé un troisième « objet » pour finir d'étudier le buzz #jesuisparisienne, android-pour-les-nuls.fr, qui ne fait donc aucun bruit (hormis mes propres tweets, ce qui est très peu, insignifiant). Si j'avais souhaité « Tacler » les créatrices de Lyonnes Magazine, ce serait déjà fait, depuis longtemps ; je le pourrais, mais pourquoi faire ça ? Résumant, hier soir, je remarquais simplement qu'après un buzz tout à fait spontané, pas du tout organisé... mais très très spontané et bruyant, la faune et les influents de Twitter ne s'étaient jamais emparés de #jesuislyonnes, et que, manifestement, ni cette faune, ni d'autres, ne feront jamais rien de ce troisième cas, « Android Pour les Nuls ». Twitter et la presse seraient-ils devenus frileux suite au gros buzz des 25 et 26 août dernier ? Si tel est le cas, nous oublierons, puis d'ici quelques temps, d'autres sujets de cette nature, autour de « blogs » ou de ces outils et technologies, buzzeront à nouveau. Beaucoup ont pu s'en aller se distraire sur #Thévenoud ; parfait pour Lyonnes Magazine.
#jesuislyonnes, encore une curiosité, ne m'a pas laissé indifférent. Je me suis beaucoup contenu, abstenu, comme j'ai pu. En tweetant de temps en temps dans les deux hashtag, simultanément, je rappelais l'évolution et même des éléments d'actualité relatifs à ce second cas, un cas très différent et nettement plus simple. La faune de #jesuisparisienne aurait très bien pu envahir le second hashtag... mais cela ne s'est donc jamais produit. Pour l'un, près de 15 000 tweets et retweets, sur trois périodes très courtes, avec un TT le 25 août. Pour l'autre, en soutien des jeunes créatrices, 116 tweets, répartis sur des jours et des jours (je n'ai pas compté ni décompté les miens).
Il suivra peut-être un TT lorsque les jeunes créatrices auront trouvé une nouvelle identité ? C'est à voir avec les « influents » et la sphère des #bisounours, ils s'en occuperont peut-être très volontiers.
Je n'ai pas eu à fouiller beaucoup et longtemps les « données personnelles » (celles publiques, éparpillées sur Internet) des créatrices de Lyonnes Magazine pour saisir à peu près de quoi il en retournait. Elles ont un site web, une page Facebook, un compte Twitter, et se sont donc mis à dos @LyonCap et ses avocats. En 2010, ce journal, Lyon Capitale, a enregistré la marque « Lyon'ne », et a décidé de fait valoir ses droits ; ça peut faire mal. Les jeunes créatrices ont réagit dès réception d'une lettre de mise en demeure ; ça a pu jouer en leur faveur. Il n'y a pas eu (bad) buzz, ni informations réellement négatives parues dans la presse, à l'encontre de Lyon Capitale ; ça a également pu jouer en faveur des créatrices. Selon France Info, rubrique brèves, ces dernières souhaitaient rester discrètes durant les « négociations » :
A lire (j'ai bien écrit lire :-) #jesuislyonnes http://t.co/Aw09MC3WsU #jesuisparisienne cc @LyonnesMagazine pic.twitter.com/MDMTmMi0IG
— Bruno Kant (@bkant) 9 Septembre 2014
Quand c'est publié, retranscrit sur Internet, c'est parfois très différent de ce qui a été diffusé sur les ondes :
Un gros lapsus sur les ondes de Radio France, à 2'47" :-) http://t.co/Naojckgbkr "pour avoir baptisé son blog la parisienne"! #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 15 Septembre 2014
Edit du 16... Hier soir, dans l'oreillette, on m'a expliqué qu'il ne s'agissait pas d'un lapsus, à 2'47", mais d'un choix, d'une « traduction » de « The Parisienne ». Quoi qu'il en soit, de mon point de vue, ça reste un #fail. Ce son reste très intéressant, car de surcroit, peu avant 2'47", on y perçoit également comme un embarras, une gène, de l'autre journaliste. Nous parler ainsi du blog de « La/The Parisienne » ne pouvait qu'en ajouter à la confusion déjà possible avec la marque déposée par le Parisien, « La Parisienne ».
Je pense qu'on ne se méfie jamais assez de la médiatisation, de la radio, de la presse, des commentateurs... Très vite, on perd la maitrise de tout ce qui grouille, scribouille et gargouille ; @zeparisienne nous en dira peut être, un jour, deux mots ? Elle pourrait d'abord en discuter avec Tristane Banon. Les créatrices de Lyonnes Magazine souhaitaient donc rester discrètes, et je crois qu'elles se passaient très volontiers de larges diffusions radiophoniques de ce genre, très approximatives, ou même de diffusions de tweets et d'une propagation massive de liens à l'encontre du journal, Lyon Capitale. Ce journal venait de les mettre en demeure, certainement en des termes assez simples et sobres
Le bal des hypocrites, page 15... « Et je suis sûr[e] qu'il dort la nuit. »,
Par tristane Banon, d'un déjà vieux billet, de 2011
Coté « données personnelles » (publiques, donc, éparpillées sur Internet) des jeunes créatrices, je n'ai pas eu à fouiller très longtemps. Après avoir lu une courte brève à moins qu'un tweet, je suis très vite tombé sur une référence du Journal Officiel et une description d'une association, ayant pour objectif d'alimenter le web, de produire aussi un « print ». Ca ne pouvait pas passer si @LyonCap avait déjà déposé et exploité la marque « Lyon'ne » ; je viens de revérifier ces points, après des lectures plus récentes et conséquentes, sur le droit qui s'applique dans ces sphères.
Via leur page Facebook, dès ce 7 septembre, j'avais assez vite renseigné Lyonnes Magazine, leurs suggérant déjà de renoncer aux tribunaux, de tourner la page, de trouver une autre identité, puis de reprendre leur travail ; ce sera moins usant pour elles, comparé à des démarches onéreuses, illusoires et vaines, à contre-courant. Selon le journal officiel, leur association a été déclarée en mai dernier ; en renonçant à leur identité et nom de domaine actuels, les jeunes créatrices n'auront pas perdu trop de travail (liens vers leurs site et pages, etc), elles s'en rétabliront rapidement. Je suppose qu'elles n'avaient pas vérifié à l'INPI, ou que si elles l'avaient fait, elles s'imaginaient que « Lyon'ne » et « Lyonnes », des publications dans des domaines un peu différents, allaient pouvoir facilement coexister...
Par ailleurs, si j'avais souhaité « en finir » avec @zeparisienne, je n'aurais jamais tweeté #BFMTV #fail puis publié #jesuisparisienne en image avec un tel contenu. Plutôt que de critiquer ce qu'a diffusé A vos marques, je m'en serais emparé pour accabler la « blogueuse ». On m'aurait taxé de conspirationniste. Idem, plus haut ; j'ai bien parlé d'un #fail de France Info Numérique, je n'en ai pas profité pour étayer beaucoup plus ce que j'avais déjà publié
Lorsqu'on écoute A vos marques ou lorsqu'on lit Anthony Babkine, Nathalie Zaouati « avait habilement mobilisé sa communauté & tant mieux! chacun ses armes de défense ». A mon avis, le ministère public ne partagerait jamais une telle opinion. Il rappellerait plutôt qu'on ne lâche pas une meute lorsqu'il arrive une assignation... Il pourrait surtout rappeler à Anthony Babkine qu'il existe un concept dans notre pays, la présomption d'innocence, qui, dans ce genre d'affaires, bénéficierait à Nathalie Zaouati. Je ne crois pas qu'elle ait tiré toutes les ficelles. Ce n'est pas elle qui a pris l’initiative d'injurier le canard, je n'en ai pas l'impression, et je n'ai pas le sentiment que ce soit elle qui était à l'initiative d'un appel au boycott ou de désabonnement du Parisien. Je ne pense pas non plus que ce soit elle qui a convié des robots, pour refaire du bruit, le 27 août au matin. J'en passe.
« Mr X », un soutien de @zeparisienne, a été accablé par un professionnel de chez ADIT. Ces derniers ont exploité des « données personnelles » du buzz. J'aurais pu en ajouter, là aussi. Au contraire, je suis resté assez en retrait, et après ce qu'avait découvert @CaptinFrance, elle et moi avons fait faire un peu de ménage sur le site de @lesDiplomates.
Comme je le réexpliquais dans mon billet du 13 courant, je n'ignore pas la loi, pas trop. Et j'ai donc pu discuter un peu avec le Parisien. Si j'avais pu discuter également avec @zeparisienne, ce qu'elle a manifestement décliné, j'aurais peut-être pu lui parler de toutes petites failles dans lesquelles elle pourrait envisager de se glisser ; mais j'imagine qu'elle est accompagnée par un avocat spécialisé pour ses démarches ou ces négociations en cours ; ça m'arrange, car j'ai encore bien d'autres choses qui m'occupent. Oui, je suis d'accord, j'ai une plume, un certain style, et j'émets des tweets parfois un peu spéciaux, mais je m'en suis déjà très bien expliqué aussi
Donnons licence au juste et à l'injuste de faire ce qu'ils veulent ; suivons-les et regardons où, l'un et l'autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l'injuste, poussé par le besoin de l'emporter sur les autres : c'est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l'égalité. • Platon
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon] ; tremblez même dans la victoire ; c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts, et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet.
Du CHANEL et des nettoyages de PISCINES payés avec l'argent de l'ASE avec les fameux 8 milliards par an,... http://t.co/sfBkcwsein
— Innocence en danger (@innocencedanger) 13 Septembre 2014
Affaire Diallo : les avocats de DSK font appel
NDLR : Ces avocats peuvent faire appel, ça ne fâche ou n'ennuie pas trop les petits juges, ni ceux juchés plus haut ? En France, la justice aurait déjà perdu ou détruit le dossier pénal Diallo c/ DSK ; que foutent ces greffes et ces facteurs américains, ils ne connaissent pas la broyeuse ou la poubelle ? #LOL Si, si, en France, en pleine procédure, un dossier sensible, d'abord retenu par l'instruction, peut ensuite faire #pschitt, surtout lorsqu'il est réclamé par un expert, pour éclairer un tribunal administratif... et là, quelques avocats et plus me regardent encore tous de travers #LOL J'ai mal lu, ou la brève du Figaro renseigné par AFP et Reuters l'est bien trop ? Les avocats de Diallo seraient-ils réellement allés au civil sans preuves, rien qu'avec des paroles, juste du vent, et en espérant rafler un jour le contenu du dossier pénal ? Au cours du procès au civil qui suivra, les avocats de Diallo pourront toujours brandir la lettre du parquet que Tristane Banon a pu décrocher avec le concours de Me David Koubbi...
ACTUALITÉ > International
Affaire Diallo : les avocats de DSK font appel
Mots clés : New York, Nafissatou Diallo, Dominique Strauss-Kahn
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 12/06/2012 à 17:01 | publié le 12/06/2012 à 08:34
Ils contestent la décision du juge d'autoriser la poursuite de la procédure civile visant l'ex-patron du FMI, dont l'immunité diplomatique n'a pas été reconnue. Le bureau des procureurs a aussi saisi la justice pour empêcher le camp Diallo d'avoir accès à leur enquête.
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Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...»
Super intéressant, ces histoires, ces débats récents, ces réactions et ces palabres sur ce thème d'Outreau. Je pense que je vais tout de même me pencher d'avantage sur ce bouquin, « La bête noire », le livre, ainsi que sur ses détracteurs ou ceux qui houspillent cet animal, m'intéresser à nouveau à Eric Dupond-Moretti, et encore à Mathieu Aron... puis plus à Serge Garde, je découvre, j'hallucine ; revoir les discours et les écrits de Houillon, revoir l'affaire dite de Zandvoort ou de ce cédérom, des histoires de réseaux aussi, m'intéresser à Yvon Tallec encore, éventuellement retrouver puis relire aussi L'enfant proie, etc... Ce monde est petit, comme je le bloguais bien, en octobre dernier. On sollicite souvent les mêmes individus, matières, ouvrages ou sujets. #courage et #force, « acquittator », c'est juste un mauvais cap à passer. Moi je cherche encore du temps libre, quand j'en aurais plus, je ferais encadrer Technikart de novembre 2011.
En mai 2011, j'avais pu discuter une petite minutes avec Mathieu Aron, suite à une « conférence du barreau » ; « 2. Faut-il faire souffrir les uns, pour faire rire les autres ? » très #LOL ce mois de mai 2012 ; il n'est pas certain que Mathieu Aron se souvienne de moi, même si à l'époque, je l'informais que France Info avait publié un lien vers l'un de mes propres articles, au sujet d'Outreau et d'enfants, précisément... Dupond-Moretti, je l'avais aussi bien écouté, encore à la « conférence » ; « 1. Etre crédible, est-ce dire la vérité ? 2. L'attaque est-elle la meilleure défense ? », encore une soirée très #LOL ; mais j'avais ensuite trop hésité, car à quoi bon discuter avec ces gens, puis je n'avais finalement pas pu parler avec « acquittator ». C'est un arrêt du printemps 2011 que la cour de cassation pourrait sous peu décider de ne jamais examiner, « en raison de la majorité de mon aînée », intervenue en septembre 2011... je crois en avoir déjà suffisamment écrit à ce sujet, mon troisième pourvoi en cassation, ce tout en constatant que pas un chat ne s'y intéresse. Au cours des années passées, j'ai beaucoup et souvent parlé « d'assistance éducative », ça n'a intéressé personne.
Plus j'en lis encore, aujourd'hui, au sujet d'Outreau et de ses victimes, plus je me penche sur les nouveaux débats que cette déjà ancienne affaire suscite, et d'avantage le contenu de blogs ainsi que de Mediapart me paraissent farfelus. Je maintiens en tous cas ce que je déclarais, début mars dernier, au Mémorial de Caen ; de mon point de vue, Magalie Bodon-Bruzel est un vrai charlatan ; où faut-il que je signe pour mieux appuyer ou graver mes déclarations, les mêmes qui semblaient être parfaitement inaudibles pour Yannick Lecuyer ?
J'ai le sentiment que tous ces experts, sachant mieux et autres talentueux n'apprécient pas du tout la critique, les commentateurs et leus railleries... alors, comment ces mêmes spécialistes pourraient-ils accepter les critiques, les mesquineries et petites vacheries d'avocats ou de journalistes ! Ais-je bien lu, Marie-Christine Gryson entendrait-elle elle-même défendre, de façon plus générale, le « travail des experts psychologues » ? En ce cas, je serais susceptible de me faire un petit plaisir à mon tour, en la raillant ou en la ridiculisant, prochainement. Elle s'exposera à mes railleries si elle s'aventurait à défendre Bouffon-Bruzel, Claire Davidson, « psychologue », les « professionnels » de l'OSE France ou les divers magistrats qui ont trempé cul et robe, puis jusqu'au cou, dans mes petites affaires « d'ordre privées ».
Petit lexique pour l'usage du travailleur social,
« Règle 12. Soyez `'psy"... C'est le sommet de leur mise en échec. »
Entre 2004 et 2006, j'avais beaucoup lu et étudié des discours de l'association l'Enfant d'Abord, ainsi que de ses soutiens et de ses contradicteurs ; puis juste avant la parution du « livre noir de la garde alternée », après avoir pu bien étudier et critiquer l'ouvrage qui allait être publié, j'anticipais en publiant moi-même Le code noir, un billet toujours cruellement d'actualité. J'en avais vaguement parlé le mois dernier, à un certain Crapouille, via Twitter, où il avait ensuite rapidement cessé de me troller. Crapouille discutait déjà d'Outreau et de ce livre, « La bête noire », ainsi que de ce qui pourrait encore paraitre à ces sujets, « les victimes » et une relecture d'Outreau, en septembre prochain ; mais j'étais alors moi même déjà très occupé, par l'actualité, affairé, avec et parmi beaucoup d'autres, je trollais les présidentielles...
« Tuer comme jadis », il n'y a que des « psychologues », des sociaux trouvailleurs et quelques blogueurs ou « tueurs » de Mediapart à qui ça pourrait poser problème ; ça ne m'en pose aucun. Jadis déjà, on utilisait la plume pour combattre, je crois que de nombreux littéraires et historiens pourraient un jour confirmer. Et en 2008, pour ma procédure de prise à partie engagée contre le juge pour enfant de Nanterre, je m'étais bien inspiré de la Gazette du palais, des feuilles du 19e siècle, d'ouvrages ou de coutumes, de procédés et procédures plus anciennes encore. Quand à ce que Agathe a du endurer, en décembre dernier, n'en parlons même pas. Je n'ai pas de plume. J'utilise du vitriol, beaucoup de vacheries, occasionnellement un peu de droit, et surtout des tampons taillés dans une patate.
Henry James, cité par Jacques Bouveresse, dans « Satire et prophétie » : « - Vous avez ajouté des choses que je n'ai jamais dites. Il me semble que c'était différent, ajouta la jeune fille. - Tout est différent quand c'est imprimé. A quoi serviraient les journaux, sinon ? »
J'en profite ici pour anticiper une question que pourrait se poser très prochainement Marie-Christine Gryson, « Psychologue Clinicienne », ou des blogueurs de Mediapart, et pour leurs glisser déjà une bonne ébauche de réponse. Je ne crains pas les juges, et encore moins les charlatants. Je pense que l'ENM de Paris ainsi que quelques vrais « psychiatres » pourraient confirmer ; « ça dérange », m'avait lancé la police, début septembre 2010... Quel « psy » - ou pourquoi pas, quel « tueur » publiant chez Mediapart - va se précipiter aujourd'hui, s'avancer pour me recevoir, me « survoller », puis rapporter, ou même, se précipiter pour bien lire, puis répondre un jour à ce billet : Un cas clinique, histoire d'en rire ?
Outreau : Eric Dupond-Moretti tue les Experts comme jadis on tuait les messagers
01 Mai 2012
Par Marie-Christine Gryson, blogs.mediapart.fr, extrait
Trois semaines après la sortie de « La bête noire », j'ai eu l'occasion de feuilleter ce livre d'auto-justification biographique1 et j'ai lu le passage concernant les Experts d'Outreau, j'en suis restée stupéfaite, puis diverses réflexions me sont venues à l'esprit. D'abord me suis-je dit, cet avocat ne doit pas avoir peur du ridicule ni craindre de passer pour une personne ignare ou de très mauvaise foi, pour oser écrire de telles stupidités à propos du travail des experts psychologues afin de détruire leur crédibilité ! Pire, il doit vraiment prendre ses lecteurs pour des déficients intellectuels pour tenter de leur faire croire à de telles énormités. Et que doit -il penser au final, des Magistrats et des officiers de police judiciaire qui nous missionnent régulièrement pour expertiser les plaignants ou les personnes mises en examen ?
Certes EDM craint les psys,- qui se bousculeraient pour l' expertiser s' il advenait que ce fût nécessaire-et cela s' explique, mais je ne ferai pas l' analyse clinique du personnage pour des raisons déontologiques. Je me contenterai de commenter ses déclarations publiques lorsqu'il dit que...
Clash, au Mémorial de Caen
Je n'aurai pas conscience des troubles que je crée autour de moi, pensait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, ce « précieux atout », mais parfois malade. J'ai le sentiment d'avoir encore bien foutu le bordel, ce coup-ci, au Mémorial de Caen, au cours puis à la fin d'une journée d’étude, « La perpétuité perpétuelle ». « Foutez le bordel », m'avait dit un magistrat, lors d'une manifestation historique de la justice, fin novembre 2007... foutre le bordel, agacer ou même sérieusement embarasser des pros, je n'ai fait que cela, depuis 2003.
Que faudrait-il que je fasse de plus, maintenant ? Aurai-je dû poignarder un juge, comme cette mère du secteur de Metz, et risquer de prendre 20 ans, voire même perpert à vie, puis expier en UMD, un trou du cul de l'univers carcéral ? Ou aurai-je du agir comme Chantal Clos et attirer Agathe dans un bois plutôt que de lui répondre efficacement dans un prétoire ? Je pense qu'on ne me reverrait plus de si tôt non plus... « quel soulagement », pourraient ensuite lâcher quelques cyniques !
Foutre le bordel dans la rue, parler, crier, médiatiser, dans des prétoires aussi, et jusque dans ceux de la cour de cassation, ça m'occupe. C'est parfois amusant, souvent enrichissant aussi, même si j'ai très souvent le sentiment que les pros de cette justice poussent le bouchon un peu trop loin. Jusqu'où vont ils oser le pousser, justement ? Ce 2 mars, à Caen, on m'a répliqué que j'étais hors sujet. Ah bon ? Je traitais publiquement l'un de leurs intervenants annoncés, l'un de leurs contributeur, de charlatant ! Je pense m'être rendu une fois encore au bon endroit, pour m'adresser aux bonnes personnes. Je crois que le juge pour enfant Jean-Pierre Rosenzweig ne se risquera jamais à me contredire. Foutre le bordel et même parler dans un Mémorial, oui, je n'hésite pas, surtout lorsque je crois avoir de bonnes raisons de l'ouvrir.
Je n'en suis en effet pas à mon coup d'essai. En septembre 2008, au cours du colloque international « Culture psychiatrique et culture judiciaire : relire Michel Foucault », j'avais parlé également, puis il me semble que le juge Jean-Olivier Viout m'avait répondu. Je venais de rappeler qu'en 1983, Michel Foucault nous avait mis en garde contre l'erreur judiciaire. J'avais aussi évoqué le fiasco Dils ou de l'affaire de Montigny-lès-Metz, et que des experts psy n'avaient pas pu lire le passé. Jean-Olivier Viout m'a simplement répondu qu'il fallait respecter l'autorité de la chose jugée. En 2010, on nous reparlait encore du cas Dils, de la qualité des auditions ou des expertises : « une petite précision », un élément « essentiel », « qu'on oublie souvent », « Patrick Dils, à l'époque de sa garde à vue, a huit ans de maturité, il est expertisé comme tel par les... par les experts euh... par un psychologue ». Evidemment, je ne sais pas lire l'avenir. Quand Jean-Olivier Viout me répondait, en septembre 2008, je pensais surtout à son rapport sur l'affaire d'Outreau, ainsi qu'à Lire et écrire l'avenir, L'astrologie dans la France du Grand siècle (1610-1715). Du colloque de septembre 2008, je retenais ensuite d'abord une définition de Daniel Zagury, celle de « l'expert bouffon », dont le rôle est, selon lui, de « déculpabiliser le juge ».
Ce vendredi 2, après la seconde table ronde et au cours des débats avec la salle, on m'a répondu que le sujet du colloque était la perpétuelle à perpétuité, et pas autre chose. Je venais d'expliquer un peu d'où je leurs parlais, de mon parcours ou périple chez le juge pour enfant, lui-même assisté par des crevures, épaulé par un « psychologue » et puis enfin sauvé par le Docteur Magalie Bodon-Bruzel. Je parlais aussi d'iFRAP. On aurait voulu m'interrompre, mais j'ai rebondi et insisté, car en janvier 2005, iFRAP avait publié un dossier complet sur la protection de l'enfance, paru dans sa revue Société civile : « Enfants placés : les `'rapts" de l'Administration ».
J'avais parlé d'un « rapt de mineur » à Bodon-Bruzel, lorsque ce « psychiatre », expert auprès de la cour d'appel de Paris, me recevait enfin ; ma fille Justine avait alors bel et bien « disparue ». J'avais aussi expliqué à Bodon-Bruzel que les travailleurs sociaux de l'OSE France avaient oeuvré comme en 1850, période à partir de laquelle un père pouvait être déclaré « indigne » ; j'aurais l'opportunité de reparler de cela à la fin du mois, je pense, avec Irène Théry, à l'université de Caen. Ensuite, à Caen, j'ai parlé de la trisomie 21 de ma soeur aînée, un « antécédant familial », pour le Docteur Magalie Bodon-Bruzel... puis tout est parti en vrille, je venais de lancer aussi que si elle avait été présente, je n'aurai pas hésité à traiter publiquement Magalie Bodon-Bruzel de charlatant ; un modérateur m'a répondu qu'il s'y serait opposé alors que je venais de l'exprimer !
Tandis que je parlais, on me demandait aussi de formuler une question. Me sentant pressé, j'ai alors demandé si l'ouvrage présenté, La perpétuité perpétuelle, et les intervenants du jour étaient crédibles, puisque le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, elle-même contributeur, juge des contenus, pourtant publiés par iFRAP, inpertinents. Les modérateurs m'ont renvoyé à mes « difficultés personnelles » ou à mes affaires « d'ordre privé » ; je leurs ai rendu leur micro. Quelqu'un d'autre que moi a également jeté le discrédit sur l'expertise d'iFRAP, les renvoyant vers le ministère de la justice et des statistiques officielles... mais potentiellement inexploitables. Bref, ces débats sont souvent houleux.
Aujourd'hui, je regrette de ne pas être allé déja au clash à la préfecture de Créteil, fin avril 2009, au cours du colloque Autour de l'enfermement. J'en conserve des photos. Bodon-Bruzel intervenait. Mais j'allais d'abord à Créteil pour rencontrer Françoise Sironi, et pour sa propre présentation, « Psychopathologie de l’incarcération politique ».
Autour de l'enfermement... à Créteil, le 30 avril 2009
Après la cloture du colloque de ce 2 mars, à Caen, j'ai persisté, j'ai insisté auprès des modérateurs. L'un deux, Yannick Lécuyer, je crois, celui qui m'avait répondu qu'il ne m'aurait pas permis de traiter Magalie Bodon-Bruzel de charlatant, m'a assuré qu'il se battrait pour que je puisse critiquer l'ouvrage présenté ce 2 mars, à Caen ; merci ! Ce vendredi, et alors que leur présence était pourtant annoncée, Magalie Bodon-Bruzel était absente, le Directeur de iFRAP également, il me semble ; dommage. Une copie papier de mon billet du 27 février pourrait bientôt parvenir à Sébastien Huygue, un RAR attend d'être retiré à la Poste. Dans les prochains jours, je vais également envoyer une courte baffouille au Directeur de iFRAP.
J'ai bientôt encore du pain sur la planche. Ce vendredi 2 mars, la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles me rendait un ultime délibéré, il me sera notifié, dans les prochains jours, par la Poste. Quand j'en aurais pris connaissance, je pense que je critiquerais à nouveau le travail et d'avantage encore la thèse de Richard Josfsberg, Educateurs en internat, Tentative d'élucidation... Ca m'occupera, en attendant que la cour de cassation me rende elle également un ultime arrêt. Ce week-end, en ressassant l'ensemble de mes affaires « d'ordre privé » ainsi que les actualités du moment, je me disais finalement qu'il y a pire comme périples, parasites ou même comme aventures. On aurait pu partir en famille avec Costa croisières, aujourd'hui parfois bradées à -70%, et toujours présentées avec un avis « excellent ».
Pour m'occuper encore, je n'ai plus mieux à faire de mon existence et de mes jours de congés... Anastasie me convie, pour discuter de l'un de mes billets d'août dernier. Il semblerait que la Police Nationale n'apprécie pas de voir une photo dans mon blog ou journal, celle que j'ai prise dans le bureau d'un policier, l'été dernier. L'Administration me refusait alors un écrit, souhaitant me faire part d'un avis du parquet, mais oralement uniquement. Passant outre le refus et la consigne du parquet au commissaire, ignorant ce que souhaitait m'imposer la police, une notification orale uniquement, j'ai très discrètement pris une photo, d'assez bonne qualité. Je n'ai pas l'intention de modifier ce déjà vieux billet, ni d'en supprimer la moindre image ou photo. Il y a quelques temps, nous apprenions que Tristane Banon était tout contente avec une lettre du parquet au fond de son sac à main ; que dirait-Banon, si elle devait, un jour et sous la contrainte, la déchirer ? Qu'aurait dit Banon si le parquet ne lui avait jamais rien communiqué ? Je vais pouvoir en discuter, en débattre, très prochainement, avec un commandant de police, pour commencer... Ca ira, je pense. Anastasie et moi, nous avons déjà flirté ensemble, plus d'une fois même, ce que Maître Delphine Roughol, cafard d'enfants, devrait pouvoir confirmer.
Quelle farce, « jailli un fleuve de liberté » Anastasie convie... |
Un chapitre est clos, des affaires ou procédures ont fait pschitt
Depuis quelques temps, je murissais un ultime billet. Je l'ai rédigé, édité en ligne, sur plusieurs jours, comme d'habitude, ici. J'avais deux sujets à développer, à priori, sans rapports avec le « placement » de ma fille aînée et, à priori encore, sans rapport entre eux non plus. Très brièvement, que Valentine et Arthur ne seront manifestement pas « placés » ; un jugement du JPE de Paris semble avoir été annulé. Plus ou moins sobrement, que la décision rendue par un JAF de Nanterre, en décembre dernier, est aujourd'hui définitive ; j'ai « gagné », s'il est possible de remporter quelque chose dans ces affaires là...
Des butineurs pourraient s'égarer dans ce blog, à la recherche d'un contact ou du site Internet de la SCP Cordeliers et Associés, Paris, ou encore, se perdre ici, à la recherche du Réseau Eurojuris France. Stop, ce site n'est d'aucune façon en relation avec la SCP Cordelier, 7 Avocats , 4 Assistantes et 1 Comptable, ni avec Eurojuris France, 160 cabinets d'avocats, huissiers et notaires. Ici, il n'y a rien d'autre à trouver que le blog ou des notes d'un simple particulier. Mon blog est encore en ligne même si au cours des années passé, on m'a fréquemment menacé, fermement suggéré ou intimé de le supprimer, ou de cesser au moins d'y publier... J'ai résisté, je suis resté droit dans mes bottes, plus même, comme Staline aurait pu le faire.
QUESTION. - Que pensez-vous du bruit soulevé ces jours-ci dans la presse étrangère à l'occasion de l’essai d'une bombe atomique en Union soviétique ?
RÉPONSE. - En effet, il a été procédé récemment chez nous à l'essai d'un des types de la bombe atomique. L’expérimentation de bombes atomiques de différents calibres se poursuivra également à l'avenir d'après le plan de défense de notre pays contre une attaque de la part du bloc agressif anglo-américain.
La suite de l'interview de Joseph Staline du 6 octobre 1951, http://www.cvce.eu
Staline, et du nucléaire, ça peut laisser pantois ou dubitatif. En 2008, j'ai quand même fait sauter un juge de son siège, on les dit inamovibles. Début 2011, j'ai infligé un vent à une étude de notaire... Et fin 2011, je me suis battu comme un chien, contre Maître Agathe Cordelier, elle a perdu. En 2010, j'ai fait recasser Versailles, et je faisais fermer des blogs à l'étranger... Staline, quoi, droit dans mes bottes, avec des réponses énergiques. Pour justifier tout ce bordel, des magistrats français avanceront une expertise « psy » et la trisomie de ma soeur aînée, on se situe toujours, quelque part, en union soviétique !
Staline, mais aussi Brejnev et ses psychiatres ? Je crois qu'avec de pareilles pirouettes, allusions ou parallèles, je dois être illisible pour plus d'un professionnels de la justice, je pense que la famille et les proches de Ilan Halimi confirmeront... Pareils sujets sont sensibles et susceptibles de heurter, surtout lorsqu'ils sont évoqués en cours d'audience.
Je me demande si Stéphane Guillon ne serait pas aujourd'hui le plus à même de me comprendre, lui, ainsi que Françoise Sironi, auteure de Bourreaux et victimes. Ce 16 au soir, pour Médiapart, Stéphane Guillon a tenté d'expliquer son malaise, ce qu'il a véçu ou perçu, il estime avoir été licencié par Radio France pour des motifs ou du fait de pressions politiques. Un jour, j'aurais peut-être l'opportunité de discuter avec Guillon d'une audience, fin mai 2008, en chambre du conseil, au cours de laquelle j'ai été humilé par le procureur, rabroué par un pasteur, houspillé puis débouté par le juge... Je pourrais lui parler aussi d'autres audiences au cours desquelles prévalaient souvent une morale juive, douteuse, parfois une morale catho ou plus humaniste, mais pas plus radieuse, et fréquemment la morale d'un pasteur à la perception apocalyptique du monde.
Un pasteur ? Ce Pays est laïque, pourrait-on me répondre. D'où je parle, m'a-t-on demandé sur Twitter. Pour moi, c'est assez évident. J'avais déjà ébauché une réponse, depuis la Moldavie française, un espace d'infra-droit où un et un ne feront jamais deux, où la justice rendue est entre médiévale et coutumière, archaïque, sauvage, où, comme conformément à des usages, ce sont toujours les mêmes qui sont priés de se taire, d'aller se faire « mieux conseiller », puis les mêmes qui se font débouter : la juridiction du juge pour enfant. D'accord, dans ces espaces, on peut occasionnellement « gagner » quand même, mais ce n'est parfois qu'au prix d'efforts soutenus et intenses, j'ai pu le démontrer entre le printemps 2008 et l'été 2009.
Staline, ces essais ou cette menance nucléaire, d'accord, c'est un peu excessif. Et je n'ai jamais envisagé de pirater ou de détourner ni des crevettes, ni le moindre missile M51 français, je le jure ! Au lieu de Staline, il aurait peut-être été préférable que je cite plutôt et à nouveau Deleuze, alors qu'au cours des années passées, j'ai mis à l'épreuve et parfois à genoux plus d'un professionnel du corps ou de ce qu'on appelle la « grande profession du droit ». Des théories, j'en ai développé ou réadapté plus d'une, « il faut que ça serve. Il faut que ça fonctionne... » et « on en fait d'autres. »
Sur twitter ainsi que sur Facebook, j'ai déjà abordé un peu ce que je développe dans ce billet. Sur Twitter, on m'a suggéré de ne plus trop m'épancher, m'avertissant que Maître Agathe Cordelier pourrait attraper le « blues ». Je vais donc faire un immense effort d'humilité dans ce billet, essayer en tous cas, tâcher d'être bref et concis, pas trop incisif. Mais en me lisant maintenant, d'autres que Maître Cordelier pourraient également soupirer... « M. KANT a récidivé, et il publie encore ! »
Sur Facebook, amusée, et tout en me soumettant une lecture, une amie très avisée m'a supplié d'arrêter de « briser des coeurs [ NDLR : de qui donc, Tristane Banon ? ] et des magistrats »... Un article récemment paru sur Psychopium explique que « la douleur physique aurait [ NDLR: je reste un grand sceptique, surtout lorsqu'il s'agit de « psychologie » ] deux composantes – sensorielle et affective –, chacune d’elles étant associée à une partie différente du cerveau. Les chercheurs en psychologie qui étudient la douleur ont montré que le cortex cingulaire antérieur dorsal (CCAd) et l’insula antérieure, qui seraient cruciaux pour la composante affective ou déplaisante de la douleur, seraient également impliqués dans l’expérience de la douleur sociale. [...] Il pourrait y avoir une explication évolutionniste à la sensation de douleur éprouvée en cas de rejet social. » J'ai le sentiment que mom amie souhaitait me parler d'opprobre et d'ostracisme, des expériences sociales que je connais très bien, et que Gérard Carreyrou, éditorialiste chez France Soir, connait également. J'ai le sentiment encore que mon amie, sur Facebook, a très bien perçue, elle-aussi, cette « forte animosité » déjà discernée par une chambre civile de la cour d'appel de Versailles, en janvier 2011. Les mots ont un sens, qui ne le sait pas encore, et les situations, leurs évolutions ainsi que les discours peuvent produire des effets assez variés... souvent inattendus, je pense que l'étude de Maître Charles Halter, Notaire à Saint Avold (57), pourrait aujourd'hui encore confirmer, je crois que le juge Xavier Serrier pourrait également un jour acquiècer.
A mon interlocuteur sur Twitter ainsi qu'à mon amie, je répondrais de façon lapidaire, en renvoyant à la lecture d'un article de Psychonet, à son châpeau au moins : « [ La tristesse a-t-elle des bienfaits ? ] Aussi étrange que cela paraisse, le blues est bon pour la santé car il aide les personnes à entreprendre de nouvelles choses en changeant de cap. » Je ne leurs ferais pas l'affront de leurs infliger la lecture de la prose ou des insinuations de Maître Eolas... ni d'ailleurs, celle de Daniel Zagury, « tout se soigne désormais », nous expliquait-il. A mon interlocuteur, sur Twitter, ainsi qu'à mon amie, Facebook et IRL, je répondrais surtout en plagiant So incredible !, de Jean-Loup Chiflet : « Si vous avez attrapé un éléphant [rose] par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise. »
Passé cette introduction, pour ceux qui s'intéresseraient à la situation de Valentine et de Arthur, je renverrais en priorité vers le blog de leurs soutiens, l'assocation ARVA. Ces enfants ne seront donc pas « placés », ils restent avec leur mère, je suis content, comme je l'étais par le passé, lorsque Aude et Jamel récupéraient leurs bébés « placés ». Il y a peu, Mallaury Nataf, SDF, refaisait surface avec Pause Café car son petit dernier a été récemment « placé » par un juge pour enfant de Paris, puis nous apprenions encore que la garde de deux autres enfants lui avait déjà été rétirée. Nataf qui a récemment commis un braquage médiatique pour sa manucure et pour se reloguer, ce tout en narguant ATD Quart Monde et l'AFMJF, n'imaginera certainement pas à quel point je suis content de savoir que Arthur et Valentine resteront avec leur mère !
Ce monde est petit, avais-je publié en octobre dernier. En lisant ce billet d'octobre, en lisant ensuite un billet de novembre (Chambon ?), je pense que #legens (même les plus débiles) comprendront rapidement pourquoi je ne souhaitais pas que Arthur et Valentine soient à leur tout « placés ». En lisant le Nouveau Détective de cette semaine, découvrant l'histoire de Chantal, 11 ans, caricaturale, un ultime plagiat de L'enfant proie, je me disais encore que Valentine et Arthur l'ont échappée belle. D'autre part, la cour d'appel de Paris ayant donc manifestement annulé une décision du juge pour enfant Hervé Hamon, un jugement motivé par un avis du « psychologue » ou charlatant Claire Davidson, l'arrêt rendu en faveur de Valentine, d'Arthur et de leur mère me sera d'une façon ou d'une autre utile pour critiquer encore plus vertement d'anciennes décisons et arrêts rendus par Nanterre et sa cour d'appel, Versailles. J'évoquais d'ailleurs ce sujet, très récemment, en chambre du conseil, à Versailles, dans des conclusions écrites... un arrêt doit m'être rendu tout début mars, je n'entre pas d'avantage dans les détails de ces « affaires d'ordre privées », mais aux dénouements tout de même susceptibles d'influencer les situations de milliers d'enfants français et de leurs familles. Je peux cependant déjà ajouter que mes conclusions, déposées le 20 janvier dernier, à Versailles, pourrait certainement faire blémir Nadine Morano, aujourd'hui à l'apprentissages, et par le passé, à la famille, à l'enfance aussi.
Sur Twitter, juste avant de me blacklister et en refusant des débats, après m'avoir parlé de « blues », un membre m'a encore parlé de « compréhension », je pourrais en avoir besoin... De la compréhension et même de la compassion, j'en ai, j'en éprouve suffisamment, notamment lorsque je publie dans ma rubrique Victimes.
De la compréhension, il m'est aussi arrivé d'en avoir pour Maître Eolas, surtout lorsqu'il me répondait sans s'être donné la peine ni de me lire, ni d'approffondir mes affaires en cours ou celles remportées, ni surtout la peine d'approfondir celles qui ont été foirées dans des prétoires, par ou avec la contribution de professionnels de son milieu, la justice. De la compréhesion, j'ai pu en avoir déjà pour Maître Agathe Cordelier, il est probable qu'elle ne m'ai pas lu ou qu'elle m'ait que très mal lu. Mais il est également probable que Maître Cordelier ait estimé inutile de me lire avant de me répondre, en décembre dernier, auprès d'un juge, qui a donc tranché. Un JAF a en effet récemment tranché, et je suis satisfait du résultat, je n'ai d'ailleurs pas fait appel - mon ex non plus, m'a-t-elle dit, le jugement rendu le 13 décembre dernier devrait donc aujourd'hui être définitif.
D'observations, parvenues à Maître Agathe Cordelier, le 5 décembre 2011,
puis remises au JAF de Nanterre, le lendemain, 6 décembre
« Une religieuse, mon ami, cela se prend dans une cellule, une nuit de mai, au pied d'un crucifix... » Anna de Noailles, que j'ai déjà citée dans ce blog, dans un billet parvenu au parquet général de Versailles. Plutôt que Noailles, j'aurai pu citer à nouveau Sartre, Sade ou même Jean Genêt... Genêt, peut-être un peu trop cru, très « explicite » et surtout trop direct, illisible ? Peut-être dans un prochain chapitre, ma fille aînée est déjà majeure, mais j'attend encore des arrêts de Versailles ainsi que de la cour de cassation.
L'été dernier, je recevais une requête couchée sur du papier à entête de la SCP Cordelier, un document duement signé et paraphé ; j'étais hilare, en larmes, avant même la fin de ma première lecture. En juillet ou en août dernier, entre des cours de salsa et de bachata, je publiais que « j'avais d'abord eu l'impression de lire une débutante. Après relectures, j'avais plus le sentiment que Maître Cordelier demandait à être déniaisée, en tous cas, ce serait fait, bientôt. » Je pense qu'à la Nuit du Hack, chez Mickey, fin juin dernier, je n'ai pas lâché un lapsus par hasard ; au cours de ma présentation, j'avais dit « érotique... » j'en parle un peu dans ce billet : Rachida Dati fait appel de sa condamnation pour diffamation.
Dès la fin de l'audience, chez le JAF, en décembre dernier, à Nanterre, j'estimais que tout s'était assez bien tramé et déroulé. Dans une réplique et ses conclusions, Maître Agathe Corderlier avait alors qualifié mes observations en réponse à sa requête de « diatribe » ; je réagissais ensuite rapidement, dans mon blog, en citant Victor Hugo, Choses vues, 1885 : « Lire des diatribes, c'est respirer les latrines de sa renommée. ». Puis à peine plus tard encore, alors qu'on m'avait fait part du résultat, je me disais que la tempête était passée, que je ne ferais pas appel, cela ne me paraissait pas nécessaire du tout.
Comment j'ai fait ? Quelques 80% de français qui pourraient un jour souhaiter échapper ou se soustraire de procédures parfois longues, douloureuses et onéreuses voudront peut-être plus de détails, comprendre mieux comment j'ai procédé, comment je me suis défendu. Je suis navré, ici, dans ce blog, tout est « d'ordre privé », le ministère de la justice confirmera.
Le plus éprouvant ou terrible, dans cette histoire, c'est que je trouve Agathe ravissante, surtout lorsqu'elle est fâchée. D'après le site Internet de la SCP Cordelier, depuis 2007, elle développe leur business ou « Pôle Droit des Personnes (Famille, Succession) », dirige leur « département Droit de la Famille ». J'ai le très net sentiment qu'elle et moi, nous ne sommes pas conçus pour nous comprendre. Elle est ravissante, je pense que beaucoup pourraient partager cette opinion, mais de toutes les façons, après la déculottée que je viens de lui infliger, rare, pour moi, c'est sans le moindre espoir - à vrai dire, je n'en cogne.
Sur Twitter, le Nouveau Détective de la semaine pourrait avoir un peu heurté, mais surtout pour des opinions sur les conditions d'incarcération en France : « le Club med »... un projet de loi récent semble un peu viser à faire changer ces choses. La protection de l'enfance, je pense que tous #lesgens s'en cognent : une unique réaction seulement concernant Chantal, 11 ans, et aucune ou peu, il me semble, concernant Valentine et Arthur. Mais sur Twitter, j'ai surtout perçu un peu de combativité puis un BL - je devrais être blessé ? - en faveur de Maître Agathe Cordelier. Dont acte.
Ce 17 courant, j'ai twitté, c'était plus fort que moi : « @Senat_Info Deux vitesses, l'une pour le suivi et le contrôle des familles, et une autre, tous freins serrés, pour le contrôle des pros :-) » Alors que certains étaient occupés par la garde à vue de DSK, je lisais que la commission des affaires sociales du Sénat avait adopté une proposition de loi sur le « suivi » des enfants en danger. Ca progresse, le dispositif est sur une voie d'amélioration, des améliorations qui pourrait suivre tranquillement, sans bousculer personne. Ce 17, je repensais assez rapidement à la dalle de Marina, à un mea culpa des services sociaux, ainsi qu'à septembre 2009... puis surtout à Lilly Alen, son tube Fuck You (very much).
Au cours des années passées, pour tenter de comprendre ce qui avait motivé leurs auteurs, j'ai souvent décortiqué ou suivi l'élaboration de discours, de rapports et de projets de lois. En 2010, Nadine nous avait fait des annonces, pour le moment, elles semblent avoir été suivies d'effets ; applause ! Encore des efforts dans nos assemblées, puis peut-être un Canard ou des couacs de plus, et cette nouvelle loi pourrait un jour être appliquée. D'ici là, les familles très en froid avec des services ou des travailleurs sociaux devraient s'empresser de déménager, lorsque c'est raisonnable et possible...
Enfance maltraitée : Morano veut améliorer le signalement Plus de 265 000 enfants sont sous le coup d'une mesure de protection. En septembre 2009, le corps de Marina, 8 ans, tuée par ses parents après des années de maltraitance, était découvert dans la Sarthe. Signalée à trois reprises, sa famille avait déménagé pour échapper aux services sociaux. Quelques mois plus tard, Lorenzo, 10 mois, mourait de faim et de soif dans son lit alors que sa mère, toxicomane, était hospitalisée. Le bébé avait été signalé à sa naissance à un juge des enfants, en Isère. |
Depuis quelques semaines, sur Twitter, beaucoup sont très critiques envers le bilan de Nicolas Sarkozy, critiques et souvent très préoccupés par la censure et la liberté de la presse ou d'expression également. J'observe et fréquemment, j'interviens dans ces flots de brèves, de petites phrases et d'altercations. Il y a quelques temps, un porte voix de l'UMP lançait que « avec le PS, c'est l'excuse permanente ». Tout en m'expliquant, en répliquant, je lui répondais que « avec l'UMP, c'est la fuite permanente ». Après ces échanges, j'ai lourdement insisté, ce porte voix de l'UMP, juste une enthousiaste, m'a finalement suggéré d'écrire à Sébastien Huyghe, membre de leur « cellute riposte ».
Quoi envoyer à Sébastien Huyghe ? Il me semble qu'il est un spécialiste du « fossé entre les citoyens et la justice », je vais lui faire imprimer et parvenir ce billet de blog, par la Poste. Récemment, une prof a été sanctionnée pour une correspondance parvenue à Sébastien Huyghe. Cette prof pourrait surtout avoir été sanctionnée pour avoir elle-même placardé sa lettre en public. Je suis curieux de la suite, quelle sera la réaction de Sébastien Huygues, lorsqu'il aura pris connaissance de mon envoi et appris que ce billet est public, comme de précédents billets, tous de nature et aux contenus tout à fait similaires ?
« Je devrais dormir pourtant... »
Je rentre d'un séjour à l'étranger, quelques semaines durant lesquelles je n'avait pas fait relever le contenu de ma boite aux lettres. Je n'ai pas mal dormi, bien au contraire, même si je me disais qu'à mon retour, dans ma boite aux lettres dégorgeante, je trouverais peut-être une citation à laquelle je n'aurai donc pas pu répondre. Je n'aurai pas pu me défendre, au cours de ces dernières semaines, mon blog était en effet « techniquement » vulnérable, susceptible d'être « fermé ». Ca ne s'est pas produit, « dommage », se diront certains ; ça m'aurait plu, amusé, comme beaucoup d'autres choses.
Dans ma pile de courrier pas relevé, j'ai trouvé une correspondance de ponctionnaire, datée du 25 octobre. Ayant été absent, loin de tout, je n'ai évidemment pas pu réagir. Par le passé, en 2003, je n'aurai pas payé une ou deux amendes, de petites banalités et des montants pas plus élevés. Les services du Trésor public fonctionnent et ponctionnent généralement assez bien ; je pense que pour ces retards ou ces amendes, peanuts, ils ne se sont pas trompé. Par contre, j'ai le sentiment que l'Administration a décidé de me prélever plusieurs fois la même petite somme... probablement par précaution ? Pour la même référence amende, j'ai trois références d'oppositions administratives distinctes dont deux sont déjà parvenues à ma banque ainsi qu'à mon employeur. Je ne suis pas sûr que cette gourmandise ou cette soudaine frénésie soit normale ; les finances publiques sont-elles vraiment si mal en point, aujourd'hui, en France ? Quoi qu'il en soit, je vais téléphoner à Paris lundi, pour tenter au moins d'y voir plus clair, pour essayer si nécessaire de débuger le poste informatique du Comptable public ; ça pourrait m'épargner des correspondances ultérieures pour obtenir des remboursements d'une pluie de prélèvements qui ne me semble pas justifiée, m'épargner pire, des procédures contre un Etat ou pays déjà très endetté... et demain, peut-être insolvable.
Sous cet amas de lettres et de brochures, j'ai trouvé Le bal des hypocrites, le dernier livre de notre nouvelle icône. J'ai commencé à le lire. Arrivé à la page 15, je n'en pouvais déjà plus de rire. Je vais devoir recommencer, lire et relire cet ouvrage, car je voudrais tout de même comprendre un peu mieux Tristane Banon. Ce qu'elle raconte est loin d'être inintéressant. « C'est pourquoi, quand on invente, on précise `'roman" sur les livres »... Ici, dans mon blog, j'édulcore à peine, je n'invente pas ; je n'ai d'ailleurs jamais mentionné qu'ici, il s'agirait d'un « roman ». D'où je m'exprime, la Moldavie française, les gens n'attendent évidemment pas « le nez en l'air [...] que Batman descende du ciel ». Qu'attendre lorsque la justice est saisie, sinon que ça lui passe, ou comme Alain Marécaux, Noël et la joie de hurler par les barreaux ? Qu'attendre ou espérer, sinon « tout et rien », comme Joël Censier, puis essuyer ensuite une déferlante de violentes désillusions... D'accord, d'accord, dans mes petites histoires ou affaires « d'ordre privé », rien n'est très dramatique, « il n'y a pas mort d'homme », on s'en remettra facilement, je me plains juste et depuis plusieurs années déjà de broutilles et beaucoup d'une sorte de rapt de mineur de moins de 15 ans, celui de ma fille aînée, « placée », après le décès subit de sa mère dans des conditions déjà suffisament douteuses.
En couverture du livre de Tristane Banon, je ne lis pas qu'il s'agirait d'un roman. Pourrait-il s'agir d'un bon essai ? « L'auteur m'invente une vie, des intentions, mauvaises... L'auteur n'est pas écrivain, il est tisserrand, il tricote des farces... présente des tissus de mensonges comme de la soie véritable... » Qu'a lu Banon, DSK, un livre en vente à la FNAC ou des jugements de Nanterre, des arrêts de la cour de confirmation de Versailles ? Les jugements et les arrêts, ça se veut un peu plus sérieux qu'un livre en vente à la FNAC, quoi qu'ils exposent sous les cachets de la République, tout le monde a tendance à y croire. Si elle ne connait pas l'essai, Tristane Banon pourrait maintenant lire L'éloge de la barbarie judiciaire, par Thierry Levy. Comment se porterait-elle aujourd'hui si la version initiale de DSK ou cet ouvrage maintenant en vente à la FNAC, chez Virgin et sur Amazon lui était retombé dessus comme une « vérité lâchée du ciel », s'imposant à tous ?
Le bal des hypocrites, page 15... « Et je suis sûr[e] qu'il dort la nuit. »
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Quand les hypocrites daigneront enfin ouvrir le bal...
Ces histoires de peoples, de politiciens, de calls-girls et de coucheries vont-elles virer à l'hypocrisie absolue et à un grand bal franco-québecois ? Je viens de constater que Tristane Banon s'est confiée à Paul Arcand, pour 95.8 fm Montréal :
Oui, tout à fait, notre nouvelle icône a raison, en France, « on en veut pas à la personne qui a le vice, mais à celui qui le montre », quelques personnalités de ce pays devraient pouvoir confirmer ou nous creuserons à l'Assemblée nationale, et en France, comme le dit si bien Tristane Banon, « des gens sont en effet très puissants »... mais tous ne sont pas tout à fait intouchables, je connais maintenant plusieurs magistrats français qui devraient pouvoir confirmer, ou souhaiteront-ils tous se taire, se terrer, par exemple, en raison du devoir de réserve, d'une obligation de loyauté, de servilité ou d'obéissance, comme des employés de bureaux ? J'en connais plein qui se taisent, ou qui murmureront que ces histoires là, c'est pas possible, j'en connais même qui défendront plutôt la pédophilie à cheval et éducative !
En trouvant cette interview de Banon, sur Facebook, j'ai immédiatement reconnu la voix d'Arcand... ou peut-être, son accent, son style et ses réactions aux propos de notre toute nouvelle icône française, de cet « objet d’actualité » du moment que nous partageons maintenant avec le Québec, Tristane Banon. Par le passé, Voleurs d'enfances, l'un des reportages d'Arcand sur la DPJ (protection de la jeunesse ou de l'enfance québecquoise), avait suscité un très vif émois parmi les professionnels québecquois... puis « Jamais sans ma mère », un reportage d'Envoyé spécial, avait fait brailler les professionnels de l'ASE, les français confirmeront-ils ou ont-ils déjà oublié, comme DSK ou comme un Mirmand ?
Voleurs d'enfance by bkant
Sur France 2, dans leur forum, Envoyé Spécial avait suscité une vague de contestations et des critiques supplémentaires, ces échanges sont toujours lisibles. L'UNASEA avait également réagit à ce reportage, Jamais sans ma mère : « Il est inacceptable que les travailleurs sociaux soient présentés comme des « voleurs d’enfants », agissant de manière arbitraire. » Aujourd'hui, je ne peux que persister, signer, comme depuis 2003, comme depuis 2005, les faits ainsi que de très nombreux écrits le confirmeront : par le passé, des travailleurs sociaux sont venus « prélever » l'une de mes deux filles, en région parisienne, pour la « donner » à ses tantes maternelles, pour « placer » mon ainée en Alsace. Que répondra aujourd'hui l'UNASEA ? Avant de me répondre, les professionnels de l'UNASEA pourraient envisager de se renseigner auprès de ceux de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, ainsi qu'auprès de ceux de l'ARSEA Alsace...
Depuis, l'UNASEA est devenue officiellement la CNAPE (Convention nationale des associations de protection de l’enfant), voir ce communiqué sur le site de la Fondation Enfance. La CNAPE restera-t-elle parfaitement aphone, comme d'autres, ou me répondra-t-elle dans les prochains jour ? La CNAPE renverra peut-être vers des magistrats ou vers le parquet de Nanterre, eux même parfaitement aphones, depuis plusieurs années déjà ! Fin mai 2008, des caméras m'avaient accompagné jusqu'au tribunal de Nanterre, pour France 2, Faits Divers le mag ; le parquet avait alors refusé de répondre aux journalistes, ce qui est encore gravé dans l'inathèque. Au cours des années passées, ma présence avait été très fréquemment remarquée par des caméras ; mais le parquet, comme absent, n'a jamais répondu.
« Voleurs d’enfants » ou « Voleurs d’enfances », à qui pensait alors l'UNASEA, au reportage d'Arcand ou à celui d'Envoyé spécial ? Voleurs d'enfants, un ouvrage de Henri Darbes, ne paraissait qu'en septembre 2007, aux éditions du Geai Bleu : « Le choc des mots ! Voleurs d'enfants, vie volée... Nous voici en dehors du cadre défini. Qui contrôle et pourquoi ? La machine administrative s'ébranle, lourde, prétentieuse, trop souvent aveugle. » Nous voici donc une fois de plus en dehors du cadre défini, ce que je pense avoir à nouveau assez bien décrit dans mon billet du 8 octobre dernier, Ce monde est petit ; mais la CNAPE va répondre, « communiquer », nous rassurer ou nous enfumer à nouveau en retour, bientôt
Hé oui, contrairement à DSK et à notre nouvelle icône, Tristane Banon, contrairement à ce qu'exigeait le juge pour enfant Xavier Serrier, fin juin 2008, contrairement à ce qu'exigeait encore, ensuite, la cour d'appel de Versailles, je ne change pas de discours, je maintiens quasi les mêmes discours, depuis des années déjà, en me fondant essentiellement sur des écrits, des livres et des documents d'archives. Tristane Banon et ses conseils semblaient un moment envisager de saisir un juge d'instruction, de poursuivre au civil... après avoir déjà bien fait fouiner et fouiller le parquet de Paris ?
Comme depuis plusieurs années déjà, je n'ai pas besoin de juge d'instruction pour m'exprimer, librement, et maintenir mes discours, approfondir, développer ou préciser mes opinions et critiques. Je pense avoir suffisamment d'éléments entre mes mains ou répartis dans divers fichiers, où je peux puiser, assez facilement.
Des psychologues, des psychiatres, de prétendus scientifiques, des madame Irma des temps modernes, pourraient brûler d'envie de me répondre, souhaiter me répondre avant des juges, le parquet et la CNAPE. Je les inviterais d'abord à faire un gros ménage par chez eux, leurs travaux ou fonds documentaires manqueraient cruellement de pertinence. Une fois leurs sources assainies et leurs travaux corrigés et revus, je les inviterais une fois de plus à commenter cet ancien billet, toujours sans la moindre réponse : Un cas clinique, histoire d'en rire. Mais avant cela et tout en le développant, je soulignerais aussi que, malgré ses discours et son passé, Tristane Banon a récemment été suivie par le parquet, personne ne s'est vraiment ou officiellement aventuré à la faire passer pour une débile.
Oui, j'en ai bien conscience, arrivé à ce paragraphe, tout peut devenir très « compliqué » pour des QI de pétoncles. Ceux qui sont déjà perdus peuvent toujours téléphoner au Conseil général des Hauts de Seine, ils recrutent peut-être toujours. A présent, beaucoup pourraient être en train de bouillir, c'est normal. Contrairement à ce que supposait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, un « précieux atout », dans un rapport très contestable versé au dossier de mon ainée, en 2006, pour le juge pour enfant de Nanterre, j’ai conscience des troubles que je crée autour de moi. Quand je publie, très souvent, ça irrite. Je pense que Claire Davidson, psycho quelque chose ou charlatant, confirmera ou restera aphone, elle aussi
Quand Tristane Banon s'exprime, je pense qu'elle agace ou irrite aussi, beaucoup. Mais cela ne fait pas d'elle quelqu'un de « dangereuse », ou ses livres seraient supprimés, comme des blogs, et nos médias ne lui tendraient plus de micro... Je me trompe ? DSK et ses avocats pourraient maintenant grincer, geindre ou avoir envie de répondre à ce paragraphe précis, nous exposer qu'il serait souhaitable que Banon passe bientôt, tout de même, et au minimum, pour affabulatrice
De source Rue89 | Ces histoires « d'ordre privé », « à tiroirs » ou « à dormir debout » sont souvent assez « complexes » ou « compliquées », à elles seules, les affaires ou les plans sauteries de DSK nous le démontrent. Il faut que je me repose un peu, que je me remettre de toutes ces lectures, écoutes et émotions parfois très vives. |
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Une toute nouvelle icône française : Tristane Banon
Je renseigne ou préviens d'abord mes lecteurs habituels ainsi que ceux qui me découvriront. Tristane Banon est d'un milieu auquel je n'appartiens pas, celui des peoples, des militants approuvés, des romanciers et des journalistes. En cas de pépin, ces gens s'enlisent puis s'enfoncent très bien tous seuls, parfois épaulés par des avocats, ils n'ont pas besoin de mes contributions, bien au contraire. Tristane Banon pourrait avoir beaucoup couché, c'est ce qu'elle exposait ce mercredi soir, pour « Semaine d'enfer ». Mais ce genre de choses n'arrive qu'aux autres, elle n'a jamais couché avec moi et je ne crois pas que je coucherais un jour avec elle, même pas par imprudence ou par inadvertance. Je n'ai donc pas d'intérêts particuliers à faire la promotion de cette nouvelle icône, Tristane Banon. Coucher, j'y ai déjà songé, c'est peut-être une nécessité, quand on a surtout trop couché, voire découché, ces gens finissent parfois par parler de vous, le cas DSK nous l'a amplement démontré. Ces précisions faites, je peux poursuivre, livrer une opinion susceptible d'être assez neutre ?
Comme beaucoup, je lis toujours les journaux et j'écoute des discours des peoples. Par moments, j'ai le sentiment d'halluciner et, souvent, je suis partagé entre hilarité et complaisance, celle qui trahirait qu'au fond de moi, je reste d'abord hilare. Je pouffais encore ce 3 novembre, en découvrant une interview de Banon pour Elle. « Tristane Banon est déterminée, habitée par ses convictions et l’envie que son affaire, tant médiatisée, permette de faire changer les choses. Mais elle reste encore fragile, usée par ces mois de combat médiatico-judiciaire et ces huit ans et demi de `' vie volée " ». N'est-ce pas émouvant ?
Dans cet interview pour Elle, je pouffais encore en lisant que « considérant que la reconnaissance de son statut de victime par le parquet de Paris était suffisante », Banon s'était adressée au château, « avec Olivia Cattan, demandant à être reçues par Nicolas Sarkozy sur cette question », le délai de prescription dans les cas d’agression sexuelle. Pour le moment, Tristane Banon et Olivia Cattan n'auraient pas reçu de nouvelles des résidents du château.
Alexandre, ce gamin de 13 ans qui ne souhaite pas être « placé », a aussi écrit à Sarkozy. Je crois que ce collégien attendait également des « nouvelles », Alexandre et sa soeur, un peu plus jeune, en attendent peut-être encore. Je pense que nous sommes nombreux à écrire ou à nous bousculer parfois aux portillons du château, mais que pas grand monde n'y sera reçu. Ce 26 octobre, une femme tentait de s'y immoler, je pense qu'elle avait aussi été refoulée...
De temps en temps, j'écris ou j'envoie encore des trucs au château, mais je n'attends plus de réponses pertinentes de la part du Président de cette République. En tant que femme, « victime », et profitant d'une entrée de Marie Georges Buffet, Tristane Banon sera peut-être mieux reçue par Sarkozy ? En février 2011, le château avait très bien reçu gilles Patron, le père d'accueil de Laeticia et de sa soeur jumelle, Jessica Perrais... c'était avant que le drame de Pornic n'éclate vraiment, puis suscite un scandale national
Après un « calvaire » de huit ans, une « vie volée », puis quelques mois passés à s'épancher dans la presse ou pour des plateaux people, Tristane Banon a donc enfin remporté un « statut de victime »... et une très simple correspondance du parquet de Paris. On croit rêver, on en reste pantois. Vivons nous dans le même pays ou sa justice est-elle effectivement rendue de façon si différente dans Paris intra-muros, de façon si différente pour la classe ou la caste des people ?
Le 21 mai dernier, dans le JDD et une tribune intitulée « Le retour du mâle dominant », se demandant encore si « L’Omerta serait [...] une tradition française », Olivia Cattan, Présidente de Paroles de femmes, et Fadila Mehal, Mariannes de la diversité, soulignaient, entre autres, que « La présomption d’innocence concernant Dominique Strauss-Kahn fut légitimement érigée par les uns et les autres mais présumer que la victime disait peut-être la vérité ne fut pas envisagé. Seules quelques voix politiques s’élevèrent comme celle de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. » Le titre de cette tribune était-il un clin d'oeil à NQF, septembre 2002 ? Où en sommes nous aujourd'hui, après toutes ces semaines et mois au cours dequelles on nous a beaucoup bercé avec ces scandales et affaires dites DSK, puis du Carlton de Lille, ou avec ces affaires qui concernent plus précisément Tristane Banon, qui a dit vrai, qui a dit faux, qui est maintenant discrédité et qui l'est peut-être un peu moins ?
On nous avait parlé d'une tentative de viol, de violence, de la violence de DSK à l'encontre de Tristane Banon. On nous avait parlé de faits très graves, passibles des assises, ou les journalistes nous ont-ils exposé n'importe quoi ? Début octobre dernier, nous apprenions ensuite que la plainte de Banon contre DSK a été classée sans suite. Il semblerait que contrairement à ce qu'elle nous avait pourtant annoncé, Tristane Banon ne contestera pas ce classement par le parquet de Paris. Ce dénouement me surprend alors que la « victime » se voulait toujours très persuasive. Aurais-je loupé des épisodes ou le parquet de Paris ne nous aurait-il pas tout dévoilé des charges susceptibles de peser contre DSK ? Aujourd'hui, et de l'avis même de Tristane Banon, nous ne pouvons plus parler que d'une assez banale agression sexuelle, « un baiser volé », des faits reconnus par DSK, mais du bout des lèvres, et des faits d'ailleurs « prescrits ». Je suppose qu'ici et là, dans des commentaires ou dans des bistrots, certains parleront longtemps encore de violence et d'une tentative de viol... en brandissant donc une simple lettre du parquet de Paris. Dites moi que j'hallucine ou offrez moi un p'tit rouge.
On nous expose que DSK a pu mentir, qu'il a parfois changé de version, qu'aujourd'hui, qu'hormi avoir tenté d'embrasser Tristane Banon, DSK ne se souvient plus de rien, qu'il a pu tout oublier, comme un Mirmand. Je suis vivement déçu, par DSK comme par tristane Banon et leurs soutiens. Pourquoi ne sont ils pas chacun allé au bout de leurs combats, l'un d'eux pour être effectivement « blanchi », l'autre pour obtenir une véritable condamnation, un jugement, autre chose qu'une très banale « lettre du parquet » ? Je suis déçu par DSK comme par tristane Banon, elle n'a pas maintenu sa version non plus. Le premier a tout oublié, ne se souvient plus, et la mémoire de la seconde aurait soudainement également flanchée ? J'ai surtout le sentiment que DSK et Banon sont tous les deux normalement intelligents et qu'ils sont chacuns assez bien entourés et conseillés.
Je suis d'autant plus déçu que j'ai acquis le livre de Tristane Banon, « Le bal des hypocrites ». Je m'étais même précipité pour acquérir ce « roman » dès sa première parution, pensant que de prochaines éditions allaient être « censurées », dépouillées de quelques paragraphes portant atteinte à « l'homme babouin », dépouillées de quelques portions « trop engagées ». Il semblerait maintenant plutôt que Tristane Banon, comme le parquet de Paris, ne pouvaient pas maintenir l'hypothèse ou l'accusation de la « tentative de viol » par DSK, des faits qui n'auraient pas été prescrits, selon les explications qui nous ont été communiquées. « Le bal des hypocrites », aux côtés de quels objets d'études le classer ?
Une simple « lettre du parquet » de Paris, qu'en pensera Nafissatou Diallo, elle qui a finalement été discréditée par le parquet et par un juge de New-York ? D'après ce qui s'est propagé jusqu'en France, la salive de Diallo a été retrouvée mèlée au sperme de DSK... mais du fait des incohérences de Diallo et de son entourage, de leurs revirements ou de changements de versions, le procureur avait préféré abandonner les poursuites. Ne se serait-il pas produit quelque chose d'assez similaire en France, dans le cadre de cette affaire Banon contre DSK, mais sans l'intervention d'un vrai juge ?
Des lettres, des « lettres du parquet », des constats ou des extraits de minutes d'huissiers de justice, des lettres de l'Elysée, d'une étude de notaire, des extraits de cadastre, des lettres du Ministère de la Justice ou de l'Intérieur, de la MIVILUDES, des jugements, des ordonnances, des arrêts, etc, et même de nombreux livres ainsi que des articles de presse et de bonnes vidéos, j'en ai personnellement rassemblé un très gros paquet au cours d'environ dix années et de multiples procédures. Il semblerait que ça ne prouve rien, rien de bien intéressant, en tous cas, pas pour certains juges, pas pour le parquet du coin non plus. Cherchez la cohérence chez ces peoples, journalistes et militants parisiens alors que je n'ai jamais changé de version, parfois d'avis ou d'objectifs, mais jamais de version
Une simple « lettre du parquet » de Paris... Quelques temps après mai 2010 et après avoir soufflé dans des bronches à la chancellerie, le parquet de Paris avait aussi fini par me répondre en me communiquant une « lettre ». L'été dernier, je n'ai pas eu de lettre, j'avais du voler une photo dans le bureau d'un OPJ. Je me demande si Tristane Banon, « victime », et ses soutiens savent ce que peut être un « combat » lorsque la justice est saisie. J'ai des doutes, d'assez sérieux doutes. Au cours de ces dernières années, j'ai connu des gens qui se sont battus, pour déccrocher autre chose que de simples « lettres du parquet ». Mémé Mireille avait même combattu jusqu'au bout, comme ça arrive parfois lorsque la justice est saisie. D'accord, d'accord, des gens comme ça, ou comme moi, nous ne somme pas des journalistes ni des peoples parisiens. Mais mémé Mireille, la grand mère de Sébastien, avait gagné quand même. Bref
Si une « lettre du parquet » suffisait à octroyer un statut de victime, voire même à condamner quelqu'un comme par décrêt, circulaire ou simple correspondance administrative, cela se saurait. Je pense que nous n'hésiterions plus à couper la tête de nos 8 500 magistrats et à les remplacer par d'assez banals employés de bureau ou par des juges pour enfants.
Une « lettre », après des débats, après une confrontation ou avec quelques éléments de preuves en main, c'est en réalité assez facile à écrire. Des avocats ou des experts - tel que des médecins, pas des « psychologues », ni des charlatants - peuvent souvent en produire d'assez pertinentes. Quand le parquet produit un écrit, il est parfois plus joli ; pour le conserver au fond d'un sac à main, c'est évidemment mieux ; mais pour parler librement, ce genres d'écrits, du parquet, sont à mon avis tout de même souvent très insuffisants. Je pense que Tristane Banon ne parlera plus jamais ou que très exceptionnellement d'une « tentative de viol » ; mais je peux me tromper. Elle n'avait peut-être pas besoin de beaucoup plus dans le cadre de ces histoires qui l'opposaient depuis huit ans quand même à DSK. Après sa version, elle a peut-être aussi changé tous ses objectifs ? Depuis ce mercredi, il semblerait que notre nouvelle icône houspille beaucoup Anne Sinclair.
Ces jours-ci, un autre litige a aussi retenu mon attention. Selon une interview pour l'Express, cet été, Tristane Banon critiquait aussi le Cherche Midi. Selon Europe 1 avec AFP, le Cherche Midi a rapidement réfuté les accusations :
L'Express, le 04/07/2011 : Et sur le plan professionnel ?
Tristane Banon : A plusieurs reprises, je me suis retrouvée blacklistée, sans comprendre. Je travaillais dans un endroit et, du jour au lendemain, tout se passait mal. Un exemple: j'étais directrice de collection au Cherche Midi depuis l'été 2009. Tout se passait bien jusqu'au mois de septembre 2010, où tout d'un coup le patron, Philippe Héraclès, me dit que je travaille mal, etc. Je n'ai pas compris. Et il y a peu de temps, sur Internet, j'ai lu une interview de lui révélant qu'il avait un accord de principe avec les collaborateurs de DSK: quand celui-ci annoncerait sa candidature, le Cherche Midi publierait son livre de campagne. Je trouve la coïncidence étonnante. Nous avons rendez-vous aux prud'hommes le 25 octobre pour requalification de contrat.
On apprend que de grosses tuiles en auraient suivies de précédentes ? D'après Europe 1, dès juillet, nous pouvions donc lire une réaction de Philippe Héraclès, PDG du Cherche Midi : « C'est avec stupéfaction que j'ai pris connaissance des propos diffamatoires de Tristane Banon me mettant en cause dans une interview de l'Express ». Puis ce 26 octobre, par exemple sur l'Express, nous pouvions lire que « Le jugement du tribunal des prud'hommes de Paris dans l'affaire qui oppose l'écrivaine Tristane Banon et Le Cherche Midi éditeur sera connu en juin 2012, a indiqué mercredi la maison d'édition, au lendemain d'une audience de conciliation. » Notre nouvelle icône vendrait-elle parfois la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? Les journalistes qui la reçoivent ne pourraient-ils pas parfois inciter Tristane Banon à être un peu plus prudente ? Je n'ai pour ma part que très peu parlé d'un litige dont j'ai récemment retrouvé des traces dans des comptes-rendus analytiques de scéances du conseil municipal de la ville d'Asnière-sur-Seine (9-2). Lorsque je n'ai pas de traces, je me tais.
Quand une tuile tombe du toit, il arrive que d'autres suivent. Dans certaines histoires, il peut parfois pleuvoir des tuiles et on peut occasionnellement penser à d'étranges ou « d'étonnantes coïncidences ». Les plus fragiles et les vrai paranos développeront des théories conspirationnistes, ils soutiendront, martelleront que ce sont toujours les mêmes qui font tomber toutes ces tuiles, les jetant les unes après les autres du toit. Des travailleurs sociaux, des juges, des « psychologues » et des « psychiatres » peuvent développer et soutenir des théories tout aussi fantasistes ou farfellues que des conspirationnistes. DSK aurait-il pu tirer des ficelles du Cherche Midi ? Rho, c'est pas possible, « l'homme babouin » aurait-il vraiment osé ?
Début 2004, la ville d'Asnières n'a pas honoré un contract, c'est ce que soutenait une « victime », ma compagne d'alors, qui s'est ensuite tournée vers le tribunal administratif. En 2009 seulement, je crois, le tribunal administratif de Versailles a condamné la ville d'Asnières. Mais malgré cette condamnation, la « victime » était insatisfaite et a donc fait appel. Ce genre de procédures peuvent s'étendre sur des années, ces litiges ne se résolvent pas avec de simples « lettres » du parquet. Voyons donc, en juin 2012, comment notre nouvelle icône s'en sera sortie, contre le Cherche Midi, ou inversement.
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