Mot(s) clef: Lise
Cet ultime arrêt est vraiment très bien
Je n'ai pas pu faire appel d'un jugement rendu par le juge Anne Valentini, en juillet 2005. De cette période, je n'avais donc pas tous les détails supplémentaires que peuvent parfois livrer des arrêts de cour d'appel.
Hormis les jugements et arrêts rendus, l'essentiel de la procédure d'assistance éducative est orale : des écrits et des paroles de réputés et de vertueux professionnels contre la parole d'un enfant et contre la parole d'infra-citoyens (les parents, présumés suspects ou supposés d'emblée durablement défaillants, définitivement inaptes). Il y donc des éléments au sujet desquels je ne peux pas facilement m'exprimer sans prendre le risque d'être très rapidement discrédité voire poursuivi (ce n'est pas être parano, c'est avoir conscience que, de temps en temps, le procureur ou même des corbeaux me lisent). En effet, les parents n'ont pas vraiment accès aux pièces du dossier d'assistance éducative. C'est la loi qui, sous sa forme actuelle, est supposée protéger les enfants et les membres de la famille. A défaut de pouvoir obtenir des copies de certaines pièces, on ne peut qu'attendre des jugements, des arrêts « motivés »...
De fin 2003 à fin 2005, Justine avait été placée à l'OSE France, dans leur établissement de Taverny. Elle a très mal vécu cette période, ses propres discours ainsi qu'un arrêt de la cour d'appel en attestent. Pour certains courants de pensées, ce genre d'établissements est réputé pathogène (et il arrive bien de temps en temps qu'un avis, un rapport ou une affaire défraye les chroniques). Mais les juges ont considéré que ce service gardien était « neutre », même si le Val d'Oise avait fini par reconnaitre qu'il y avait un contentieux.
A la mi 2005, les « travailleurs sociaux » de l'OSE France et les services susceptibles d'effectuer un contrôle de leur établissement de Taverny ont été blanchis par de simples allégations d'une « psycholoque ». Ces allégations réapparaissent aujourd'hui, dans l'arrêt rendu ce 22 mai, par la cour d'appel de Versailles. Il y a peu, je notais encore que, « avant 1980, un psy pouvait peut-être discréditer une prostituée... » C'était il y a 30 ans et plus. Il y a très longtemps, on ne condamnait pas les prêtres pédophiles ; on blâmait l'enfant qui avait perverti le prêtre, on exorcisait l'enfant, une sorcière ou un hérétique passait au bûcher.
Des correspondances de la Direction et du référent familial démontrent bien à elles seules qu'il y avait eu des difficultés pendant cette période où Justine était placée à l'OSE France. Les « experts » et les juges ont imputé toutes ces difficultés à un « trouble de la relation père-enfant » ainsi qu'à ce qui serait ma personnalité, tantôt ceci, tantôt cela, au gré d'on ne sait trop quoi... puis Justine a donc comme « disparue » en novembre 2005.
De l'arrêt du 22 mai 2009
En gros, on peut lire que, selon Mme Claire Davidson, Justine doit être placée pour qu'elle et moi puissions « nous entendre... contre un tiers », par exemple, le service gardien, un travailleur social, un tiers quelconque. Et donc, tout ce qui se passe mal ailleurs que chez nous, à la maison, et dont Justine ou moi, nous pourrions nous plaindre... c'est à imputer à la nature de la relation père-enfant, à la personnalité du père. Le Docteur Bodon-Bruzel est pour sa part assez formel, tout est de ma faute : « l'intéressé [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui […] c’est un homme de 38 ans sans antécédents judiciaires ». Si une éduc se pète un ongle en rédigeant un rapport à verser à ce dossier, je passe en comparution immédiate... Et si je conteste une décision ou critique quoi que ce soit, ça prouve pour ces « experts » qu'il y a toujours un risque avéré, surtout si Justine se plaint ou réclame la même chose, par exemple, rentrer à la maison. Toutes voies de recours sont dès lors interdites ou inaccessibles, cela pourrait en soi expliquer que Nanterre et la cour d'appel de Versailles m'aient systématiquement débouté, sans même le plus souvent me lire ou m'entendre. Si l'occasion se présente un jour, je vais lire le rapport de Mme Davidson, il peut encore contenir d'autres allégations douteuses protégeant ou blanchissant des tiers et stigmatisant la « relation père-enfant » ou ce qui serait, selon cet « expert », « la personnalité du père ».
Il existe des expressions et définitions assez précises qui permettraient peut être de mieux cerner la personnalité que ces « experts » me prêtent. Certains professionnels parleraient d'un « pas content », « à faire soigner à tous prix », d'autres, d'un « quérulent processif ». Parmi ces professionnels, certains m'ont bien dépeint « procédurier » ou « quérulent ». La procédure de prise à partie, ces sommations de juger et le passage en cassation, je n'ai pas à les regretter : depuis, Justine et nous avons pu renouer. Pour qui connait les détails du dossier d'assistance éducative, la justice ne m'a pas laissé d'autre choix que cette voie là.
A l'époque, sur Internet, je n'avais pas trouvé Mme Claire Davidson sur la liste des experts habilités auprès de la cour d'appel de Versailles. Elle n'est donc jamais qu'une « simple psychologue » et non un « expert » de la stature du Docteur Bodon-Bruzel ? Dans tous les cas, leurs opinions ou « expertises », à charge, n'ont jamais pu faire l'objet d'un réel débat contradictoire, en justice. Ces « expertises » ont simplement été imposées et martelées par les juges et les travailleurs sociaux.
Sur « certains points », comme le note Mme Claire Davidson, je suis en effet extrêmement rigide, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Ma fille cadette est née tout début 2003, période à laquelle il y a eu « signalement ». Mais depuis 2007, les juges martèlent qu'elle est née en 2001... Je conteste ce point, ça prouve bien que je suis « dangereux » ? Je suis « dangereux », mais pour qui ? Lorsqu'on connait divers détails de cette affaire, je me dis qu'on ne peut plus vraiment parler de simples « erreurs matérielles », je parlerais plutôt de « dénaturation de pièces ou éléments de la procédure », je parle même sans aucune gène d'une véritable falsification de l'histoire, non d'experts ni de professionnels et de psychologues, mais de mythographes ainsi que d'astrologues. Je parle également de tromperies, de ruses d'un jour, et je vais rapidement parler d'une véritable escroquerie aussi. En effet, et indépendament de la procédure de prise à partie, un ovni judiciaire dont je préfère discuter séparément, mes actions en justice, parfois onéreuses et réclamant souvent énormément d'efforts, sont toutes systématiquement vouées à l'échec. Dans son propre rapport d'expertise rendu début 2006, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel notait bien que je me plaignais déjà du fonctionnement usuel de cette même « justice ».
Je pense que le Ministre de l'Immigration se poserait aussi des questions en parcourant des dossiers dans lesquels apparaitraient des dates de naissance fantaisistes et divers autres éléments ou opinions farfelus. Si je me fie à une circulaire de 2000, le Ministre de l'Intérieur s'empresserait même parfois de former un pourvoi en cassation. De simples affaires d'erreurs d'écritures font parfois galoper la justice.
Ce dernier arrêt, « très motivé », va me permettre de « bavarder » encore plus, de revoir éventuellement certains de mes discours également. Je ne suis pas un spécialiste en droit, cet arrêt revient par exemple sur la procédure de prise à partie ; j'ai peut être pris des risques lorsque je m'exprimais à ce sujet. Mais c'est certainement sans grande importance, quelques rumeurs soutiennent que « l'intérêt de l'enfant est supérieur » lorsque le juge pour enfant est saisi.
Dans cet arrêt, on peut à nouveau lire que, « par ordonnance du 18 novembre 2003, malgré la résistance du père à l'interférence des tiers dans l'éducation de sa fille, en particulier des institutions judiciaires, Justine [...] était placée à la Maison d'Enfant du château de Vaucelles à Taverny... » et je ne devrais pas parler d'un « rapt » ni même de l'arrêt Kutzner contre Allemagne ou de droit au respect de la vie familiale. Pourtant, au cours de l'audience de juillet 2005 et sans que personne d'autre n'ait soulevé ce point, alors qu'il annonçait que la garde de Justine allait être confiée au pasteur (ses oncles et tantes de la famille maternelle), le juge Anne Valentini a lui même et spontanément assuré qu'il s'agissait bien d'un « placement », dans l'intérêt de Justine, et non d'un « rapt ».
Des professionnels - qui se situent en amont du placement(*) - ont jugé que l’avenir d’un enfant est, ou pourrait être compromis s’il restait dans son milieu naturel de vie, ils envisagent de le faire vivre en partie en dehors de sa famille. Si une instance juridique mandatée par l’état confirme cette évaluation(**), l’enfant ira rejoindre une organisation de suppléance familiale(***) ; une famille d’accueil, un internat, une maison d’enfants, un foyer ; ils le confient à des professionnels : leurs confrères qui sont donc missionnés pour l’accueillir et organiser une séparation. • Internat et séparations [organisées], par Richard Josefsberg, in Les Cahiers de l'Actif, n°306/307, novembre-décembre 2001, page 84
*) Le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, assistante sociale à la Direction de la Solidarité, en Moselle, l'école ainsi que l'ASE des Hauts de Seine, et enfin Mme Richard Josefsberg, de l'OSE France
**) Confirmé par les travailleurs sociaux de l'OSE, Mme Claire Davidson puis Mme Magalie Bodon-Bruzel
***) Le pasteur d'Uhrwiller ainsi que, plus tard, les services AEMO de l'ARSEA Ostwald
La moyenne de temps de prise en charge est très longue : huit ans, avec un maximum de quatorze (...) Mais, pour l'assistante sociale ou l'éducateur, comment être sûr et à quoi se fier ? Par rapport à ces professions de foi qui souvent ne sont que la ruse d'un jour, on pratique la restitution au compte goutte, on fait durer les prises en charge (...) Seront tutélisables toutes les familles productrices de demande telles que les placements et les aides financières. Sous ce régime, la famille n'existe plus comme instance autonome. (...) Qui donc auparavant s'occupait de ce genre de problèmes ? Le prêtre et le médecin, le prêtre ou le médecin, mais de toute façon dans deux registres nettement séparés • La police des familles, Le complexe tutélaire, La régulation des images, Jacques Donzelot, 1977
La Cour : « les résultats d'une psychothérapie se font attendre »
Je suis allé prendre connaissance du délibéré de la cour d'appel de Versailles. La Cour « RECOIT l'appel » et « CONFIRME le jugement déféré en toutes ses dispositions » ; le pasteur qui a juste un peu prêché en mars dernier va être content. L'arrêt devrait m'être notifié ces prochains jours, par la poste. Cette ultime décision ne me surprend absolument pas ; j'ai depuis longtemps l'habitude d'être systématiquement débouté là bas.
Un extrait de l'arrêt
En attendant de recevoir copie papier de cet nième arrêt, entre la Croix, Libé, le Figaro, France Soir du jour et ce qui paraitra encore demain, j'ai bien assez de lectures et de distractions. Je note qu'en page 16, la Croix du jour se réfère à la revue ADSP n° 31 de juin 2000 ; méfiance, il pourrait y avoir des malades mentaux dans cette rédaction, ce numéro de ADSP figure parmi mes propres références...
Je pense que Justine et ma cadette vont toutes les deux être vivement déçues, la mascarade continue. Mais pour ce que j'ai pu lire, l'arrêt aura le mérite de matérialiser encore l'obstination et le franc parti pris de cette « justice ».
Comment rendre la réalité inacceptable ?
Je me demande si le Canard ne se serait pas inspiré de mes références pour sa une de la semaine. Quoi qu'il en soit, elle me laisse hilare. Le « tract » aurait-il décidé de taquiner le porte parole de l'UMP ? On rigole tout autant avec les unes du Monde, celle de ce jeudi 30 fait également un petit clin d'oeil à Lefebvre.
Darcos en pensera ce qu'il voudra, « tout se perd et tout se vaut »... ces derniers jours j'ai empilé pas mal de journaux, je pense que la plupart me resserviront un jour ou l'autre. Je vais les ranger avec mes livres.
Ces « vacances » se passent on ne peut mieux, mes filles sont toutes les deux ravies.
Quelques unes, une BD du chat et de nouveaux livres
Ca bruisse dans la mare
En septembre 2006 et alors que je menais depuis longtemps mes propres investigations, je m'adressais à la faune de ma mare car je souhaitais mieux comprendre ce qui s'était passé après la fin 1999. Aucune créature n'avait su, pu ou oser me répondre. Pourtant, en 2006, cette mare bruissait, comme depuis longtemps déjà.
A peine plus tard, en novembre 2006, le juge pour enfant de Nanterre prorogeait le « placement » de Justine et nous interdisait encore tous contacts et correspondances pour deux années supplémentaires. Justine et nous n'avions plus la moindre relation depuis octobre 2005, elles étaient interdites, le juge pour enfant avait de grandes inquiétudes.
Une grève de la faim pour se faire entendre de la justice
L'Humanité, 14 décembre 1999
Enquête, l'Humanité, 14 décembre 1999
Des juges sourds à la détresse d’un enfant en souffrance
En allant à la rencontre de gens de toutes horizons, avec des recherches et des lectures de toutes natures, j'ai fini par trouver plus d'informations (fiables). Si je me fie à ce qu'on peut lire aujourd'hui, ici et là, sur la toile ou dans des journaux, il semblerait que, parfois, hormis des discours, pas grand chose n'ait vraiment changé depuis 1999.
En 2008, des juges de Nanterre et de Versailles me priaient de changer moi aussi de discours... de tout brûler, d'oublier le passé. Cette exigence ne me paraissait pas motivée, bien au contraire. Ce week-end, j'ai changé de chaussures, c'était nécessaire. Il faut que je change maintenant un PC, celui que j'utilise le plus depuis la fin 2005 rend l'âme.
Le mois dernier, une tribune de Darcos m'a fait sourire, j'ai repensé à des leçons du collège. Ces derniers jours, j'ai pris un peu plus de journaux et revues qu'à l'habitude. Plusieurs articles ou couvertures ont retenu mon attention.
Point de vue
Esprit français, es-tu là ?, par Xavier Darcos
LE MONDE | 18.03.09 | 14h13, extrait
Parmi les grandes démocraties contemporaines, la France occupe, historiquement, une place particulière, parce qu'elle a toujours accordé au savoir et aux idées une prééminence dans la conduite du débat public et, partant, de l'action politique.
Et lorsque les intellectuels semblent moins s'exprimer, on leur fait reproche de leurs "salves de silence". On y voit une sorte de trahison ou de manquement. Car cette vigilance de l'esprit constitue un utile contre-pouvoir, une force dialectique, un stimulant. Cette singularité est un atout dans une société soumise au rythme de l'information immédiate et éphémère, dans laquelle tout se perd et tout se vaut.
La une de la Croix du week-end ne m'a pas laissé indifférent. Le hors-série de Marianne de mars-avril 2009 développe le thème de la crise du capitalisme : « 300 ans de drames ». En une de l'hebdo Marianne de cette semaine on peut lire que « ils ont eu tout faux et ça continue... » Ces couvertures n'engagent que Marianne. Celle de l'hebdo a ému une journaliste de France info ; ce vendredi, sur les ondes, elle nous a fait part de sa consternation.
Le mois dernier, à la cour d'appel, je me référais moi-même aux périodes les plus sombres des trois siècles passés afin d'éclairer des jugements et arrêts rendus ces dernières années, par Nanterre et Versailles. « Rendez-moi ma fille » peut on lire en une du Journal du Dimanche de ce week-end... Le Wifi et le téléphone, c'est dangereux ?
On nous parle aussi beaucoup d'adoption depuis l'été dernier. La famille reste un sujet sensible ? Les idéologies apparaitraient aujourd'hui plus vivantes que jamais ? J'ai également craqué pour une BD : « L'avenir du chat ».
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Ca grouille et gargouille autour d'une grenouille
Ces jours ci, ce que j'ai lu et entendu m'a fait penser à La vie des termites, de Maeterlinck. En son temps, cet ouvrage avait laissé des lecteurs dubitatifs. D'autres ont pu penser à Tarde et à sa Psychologie des foules ?
GRENOUILLE, subst. fém., extrait e) Au plur. péj., surtout ds le domaine de la politique [P. allus. aux cris et à l'agitation des grenouilles dans une mare] Mare aux grenouilles. Groupe à l'intérieur duquel se nouent des intrigues, des tractations malhonnêtes (cf. grenouillage, grenouiller, grenouillère). J'ai fini La Terre jeudi, et je suis enchanté d'avoir lancé ce bouquin-là dans la mare aux grenouilles (Zola, Corresp. [avec Huysmans], t. 2, 1887, p. 682). L'occupation de Saint-Pierre et Miquelon par Muselier a été pour nous le moyen de jeter le pavé dans la mare. Aussitôt, les grenouilles ont crié, comme vous l'avez constaté (De Gaulle, Mém., 1954, p. 506)
GROUILLER, verbe intrans., extrait. Je ne sache pas que dans aucun roman on ait fait vivre ni remué de pareilles masses. Cela tantôt grouille et fourmille, tantôt est emporté d'un mouvement vertigineux par une poussée d'instincts aveugles. Lemaitre, Contemp., 1885, p. 271.
GARGOUILLER, verbe, extrait. Mais t'as rien dans le ventre!... (...) Comment veux-tu que ça te gargouille?... La colique ça vient pas tout seul! (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 622).
Eh bien moi je te jure pourtant que je la sens passer ! Ah ! la saloperie... toute la nuit ça m'a éventré !... peut-on encore lire. Aujourd'hui, un reportage est diffusé sur le net, chez France-Info. On nous parle d'un « conflit social autour d’une grenouille », en Allemagne, suscité par une française. Hier, j'avais bien relevé cette information :
Par le passé, j'avais été choqué par la mobilisation en faveur d'Emily. Les travailleurs sociaux et le juge pour enfant de Nanterre suspendaient tous mes droits sur Justine et confiaient sa garde au pasteur d'Uhrwiller. Plus tard, l'affaire du Bichon de Chirac m'avait tout autant choqué, peut être un peu comme d'autres auditeurs de France Info, me disant qu'il y avait probablement des sujets plus intéressants à traiter et à diffuser sur ces ondes.
Ah, la vie et même l'avis des bêtes, c'est passionnant. Jean-Michel André, « traqué » par les médias ?
Des experts français à Moscou, "l'affaire Élise" continue
Par Reuters, publié le 17/04/2009 à 17:34, extrait
PARIS - La France annonce avoir dépêché une mission à Moscou pour traiter du cas des différends familiaux franco-russes, à la lumière de l'affaire de la petite Elise André, que se disputent âprement ses parents.
Une petite photo scandaleuse ?
Je n'ai pas encore eu le temps d'aller visiter l'expo Controverses, à la BNF. Je ne manquerais pas d'y consacrer un peu de mon temps en attendant le délibéré du 22 mai prochain.
Il s'est passé et tramé beaucoup de choses au fil de ces derniers jours. La disparition d'Elise avait bien évidemment retenu mon attention. Par le passé, des conflits « familiaux » et la situation d'autres fillettes franco-russes avaient déjà mobilisé les médias, nos autorités et des diplomates.
Je profite de ce billet pour saluer le COPES ou quelques experts qui ont pu apporter leurs contributions à cet organisme de formation continue et d'enseignement du champ psychologique et social.
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Poisson d'Assises !
Quelques temps après l’autodafé du 10 décembre 2008 pour le soixantenaire de la DUDH, je proposais une Opération Poisson d’Assises ; elle n’a pas eu lieu, personne ne s’est mobilisé. Un certain nombre de professionnels de la protection de l’enfance pouvaient m’attendre à Lyon, ce 30 mars, au palais des congrès. En effet, j’ai eu de très nombreuses visites de butineurs attirés là par les mots clefs « assises nationales de la protection de l’enfance », cet appel n’a pas du passer inaperçu.
Le palais des congrès de Lyon est un espace privé. Vu les difficultés que je pouvais y rencontrer et comme personne n’a répondu à cet appel, j’ai finalement renoncé à me déplacer là bas. J’envisageais d’y distribuer des bonbons parfum menthe en forme de poisson et de me moquer des professionnels, élus et autres acteurs qui s’y rassemblaient en plein contexte de crise. Si les bonbons n’avaient pas été à leur gout, ils pouvaient les recracher et s’amuser à se les coller dans leurs dos.
L’USM avait aussi lancé un appel pour ce 30 mars 2009. Ces magistrats ont également renoncé à leur action ? Il n’était pas utile qu’ils en ajoutent, le fil de l'actu nous fait bien assez rire ou pleurer ainsi.
La Castafiore nous fait enfin ses déclarations relatives à ses projets en faveur de l’adoption. Nadine Morano a pu me lire depuis mon passage à Toul en janvier dernier, pour ses vœux. « Le temps administratif n’est pas le temps d’un enfant, un enfant grandit vite », reconnait-t-elle encore ? En moyenne, ces enfants « oubliés » ont eu à endurer six années de chienlit éducative, peut-on lire sur le site de Libé... quelle farce !
« Que penser de cette jurisprudence récemment publiée sur Legifrance ? On comprend rien. » Le jour ou des professionnels de la justice auront changé de slip et essoré leurs chaussettes ou enfilé des couches, ils s’aventureront peut être à le commenter ? C’est un arrêt - de rejet, mais motivé - qui tacle au minimum le parquet du tribunal pour enfant de Nanterre, le parquet général de la cour d’appel de Versailles, deux juges de la première présidence, le juge Xavier Serrier ainsi que le cabinet d’avoués qui l’a défendu contre moi, à la cour de cassation.
Société, 01/04/2009 à 06h51, Libé, extrait
Plus d’options pour l’adoption
Avec le projet du gouvernement, les familles pourront plus facilement adopter les enfants abandonnés.
Encore une lettre morte ?
Encore une lettre morte ou une réponse perdue. L'(e)Poste semblait pourtant fiable. Mais nous sommes en pleine période de crise, au château, les timbres sont sûrement comptés et peut être réservés aux membres du parti.
Ma boite aux lettres fonctionne, la Ripoublique a toujours su me solliciter.
Sarkozy à Saint-Quentin : un meeting à 400.000 euros ?
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP, AP, 27/03/2009 | Mise à jour : 14:03, extrait
Autre information qui n'est pas comptée par l'élu : le manque à gagner pour les commerces de Saint-Quentin, dont le centre-ville a été bouclé une partie de la journée (lire le récit des mesures dans la ville sur le site du journal l'Union). «Est-il honnête, est-il moral d'utiliser autant de moyens publics pour un déplacement dont la finalité était partisane?», a demandé René Dosière à Michèle Alliot-Marie.
Macht und Nebel
C'est la crise. Dans Charlie Hebdo du 25 février, Philippe Val nous parle de brouillard, d'une myopie qui s'abat au moment même où tombe la nuit. Ses mots m'ont surpris vu la nature des controverses et polémiques que des articles de cet hebdomadaire ont déjà pu susciter. Les mots sont souvent chargés par l'Histoire, Alain Frachon, directeur de la rédaction du Monde, nous le rappelait lui également dans une tribune de la médiatrice du 20 février dernier.
Nacht und Nebel, j'en ai fait l'expérience en empruntant une route sinueuse en Irlande, un petit col de montagne. Au retour, après la tombée de la nuit, j'ai du rouler à l'aveuglette sur de très longs kilomètres. Macht und Nebel, j'en fais l'expérience depuis plusieurs années maintenant, particulièrement avec le juge pour enfant de mon secteur.
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The Deer pass, Irlande du nord, il fait encore un peu jour
Macht und Nebel, depuis que je l'ai découvert, je ne peux que penser au travail de Joseph de La Martinière, les N.N., un livre paru avec un avant-propos de Germaine Tillion. Le contenu de cet ouvrage qui décrit une procédure d'exception est particulièrement choquant : l'arbitraire bordé par du droit, des juristes et des professionnels ?
Selon Germaine Tillion, la « mystérieuse » catégorie des prisonniers N.N. « savaient qu'ils ne devaient recevoir ni lettre ni colis ». Elle ajoute que parmi les N.N., certains détenus avaient des dossiers « très lourds » et d'autres « des accusations mineures ». Elle affirme que « dans la sélection des N.N. le choix était incohérent. » Comme elle l'écrit dans son avant-propos, cet ouvrage est très éclairant, il complète par divers aspects Le système totalitaire, d'Hannah Arendt : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Je ne sais pas qui d'autre s'est depuis repenché sur le cas particulier des prisonniers N.N.
« Welcome » semble ne pas plaire à Eric Besson, il dénonce des dérapages. Je suis probablement tout autant choqué par une interview de Jean-François Guthmann parue dans l'Humanité, des réactions en 2007 de Roger Fajnzylberg et l'exposition que j'ai pu visiter ce dimanche, choqué également par ce que je sais depuis longtemps de la censure sous Vichy ou même de la perte d'identité, déclinée dans de nombreuses contrées.
On dit que des mots et plus encore des discours peuvent déchainer des passions. Des images et des vidéos produisent également des effets, parfois incontrôlables. On peut lire qu'à Millau, un écran de fumée aurait laissé s'instaurer l'arbitraire... Dans mon secteur, je trouve que des professionnels de la justice sont particulièrement doués pour ériger des écrans de fumée : un peu de blabla cautionné par des avis « psychiatriques » et un « placement durable » parait motivé. « Débrouillez vous, faites appel », m'a fait savoir la chancellerie.
Certains de mes lecteurs pourraient penser que ce que j'écris porte parfois de trop sur des conflits et l'indicible du siècle passé. Mais Richard Josefsberg de l'OSE France a lui même écrit que « C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `' avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations ". »
« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure » a écrit Richard Josefsberg... « Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...] », écrit-il encore dans Internat et séparations.
« L'enfer, c'est les autres », écrivait Sartre ? Lorsqu'on lit des auteurs tel que Victor Hugo, on découvre que « il peut exister, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers... » Et selon Mirabeau, « Tous, excepté les imbécilles, ont défendu vivement leurs prérogatives, lorsqu'on a effayé de les limiter & fe font reffaifis à la premiere occafion favorable de ce qu'ils avoient perdu. »
La répétition et l'affirmation de ce danger relancé à chaque fait divers provoquent les effets de croyance et de contagion décrits par Le Bon. Orchestrées par les media de masse, nourries d'un flot de mots et d'images, les réactions sociales portent ce mécanisme à l'incandescence. Toutes les attentes se dirigent alors vers une justice présumée capable de nous délivrer enfin du mal. • Antoine Garapon et Denis Salas, Les nouvelles sorcières de Salem ; Leçons d'Outreau, Seuil, 2006, p32-33
L'arbitraire du pouvoir, non limité par les lois, son exercice au profit du gouvernant et hostile aux intérêts des gouvernés d'une part, et, d'autre part, la peur pour principe d'actions, peur du peuple ressenti par le gouvernant, peur du gouvernant éprouvée par le peuple - telles ont été, tout au long de notre tradition, les marques distinctives de la tyrannie. • Hannah Arendt, dans Le système totalitaire
Nos cabinets seraient donc ainsi devenus, plutôt que le lieu symbolique où la loi se décline, un espace de non droit où règne l’arbitraire et la tyrannie sociale. • Le contradictoire en assistance éducative existe !, la Lettre de Mélampous de juin 2001
La ville de Bagneux et des scientifiques font un peu de résistance
J’ai constaté que des scientifiques se sont emparés d’un arrêt rendu récemment par la cour d’appel de Versailles. Cela confirme encore que dans ce pays, il est bien possible de commenter et même de critiquer une décision de justice. De premières annonces devrait alimenter de houleux débats comme nous en avons déjà connu par le passé, par exemple, lorsque la justice envisageait de poursuivre Speedy et Continental.
A la mairie de Bagneux, plutôt à gauche, communiste, où l’on peut visiter une expo photos qui nous rappelle que les enfants auraient des droits, j’ai vu un tract qui propose des activités artistiques et de communication autours du thème « Racisme et discriminations ». On peut parler de résistance lorsqu’on a suivit les allocutions officielles ainsi que les polémiques suscitées au moment du récent dîner du CRIF ou lorsqu’on suit les actualités, notamment judiciaires.
La justice fait elle aussi un peu de résistance, un « béké » a été mis en examen pour ses propos diffusés par Canal+ alors que des iles françaises connaissent des crises sans précédents.
Depuis quelques temps, les débats sur le thème du « partage » de l'autorité parentale ou des fameux « droits des tiers » et du statut ou des droits des oncles et tantes sont également houleux.
Des politiciens résistent aussi, certains se sont emparés de la situation de Florence Cassez. L'appel des 100 pour le renouveau de la protection de l'enfance, de vieux souvenirs... Je constate que Florence Cassez est emprisonnée depuis plus de trois ans. Son père a un blog dans lequel il liste divers courriers postés par des soutiens, pour sa fille. Comme pour Ingrid Betancourt, citoyenne d'honneur de la ville de Paris, la mairie de Lille a suspendu une grande affiche sur son fronton, un appel à la solidarité, selon VDN. Attention, ne pas confondre Ingrid et Liliane.
Par le passé, Chantal Cottet du collectif justice avait eu l’idée de mobiliser des gens et de faire envoyer des cartes postales et lettres à Justine. Ces correspondances ne lui sont jamais parvenues, elles ont été « filtrées ». Par contre, j’ai été blâmé en chambre du conseil parce que cette initiative aurait porté préjudice « à Justine ». Le pasteur d'Uhrwiller pourrait peut être nous dire combien de ces correspondances ont été détruites.
Cette semaine, je discutais encore avec un juriste qui m’a beaucoup aidé dans cette affaire. Il vient enfin de réaliser que ce n’est pas avec du droit qu’on peut se défendre dans ce pays, surtout lorsque des décisions sont rendues suite à « débats » dans le secret du prétoire d’un juge pour enfant. Il a également réalisé qu’il y a un mois, un poussin mort parvenait par la poste à la chancellerie, à l’attention du Garde des Sceaux, et qu’il n’y a pas eu la moindre suite. Je lui ai encore fourni quelques explications. Je crois qu’il commence à mieux comprendre quelle peut être la nature des pouvoirs qui s’exercent lorsque le dispositif français de la protection de l’enfance s’empare de la situation d’un enfant.
Lu sur une plaquette de juin 2004 du ministère de la justice, disponible à la mairie de Bagneux : Article 6 de la déclaration des droits de l'homme, « La loi est l'expression de la volonté générale (...) Elle doit être la même pour tous... » mais dans la chambre du conseil peut s'exercer le pouvoir discrétionnaire de Caliclès.
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Revue de presse
Je suis différentes affaires, tantôt de près, le plus souvent de loin, par ce que rapporte la presse.
J'apprends que nous irions vers la fin des petites cachoteries bancaires ? Pour le moment, par chez moi et pour ce que j'en perçois, c'est encore un peu « offshore ». J'ai fini par renoncer à écrire à l'Ecureuil.
Polanski aurait souhaité se soustraire à son tribunal. Il pourrait se poser des questions car je ne me plains pas d'avantage de la situation actuelle, je retourne à la cour d'appel de Versailles, comme d'habitude. Il y a eu changement de juge à Nanterre mais je ne le saisis pas. Je n'écris pas au barreau pour me plaindre de l'avocate de ma fille aînée même si on me l'a suggéré plusieurs fois depuis l'été dernier. Je cite Libé, 27 juin 2006 : « on ne change pas une équipe qui perd ».
Colonna doit être vert, sa demande de récusation a été rejetée et il se prend une douloureuse de 750 euro. Polanski, Colonna ou leurs conseils resteraient probablement pantois s'ils connaissaient quelques détails de mes dossiers, ceux que le juge Xavier Serrier me priait de brûler. Mais il s'agirait d'assistance éducative, alors chut... car je suis prié de ne pas exposer « la vie privée de ma fille Justine ».
Damien Meslot : condamné. Il va faire appel. S'il venait me lire, il n'y comprendrais probablement pas grand chose. Je dépends de ce très gros tribunal situé un peu à l'ouest de Paris. On rigole souvent.
La collision récente du Triomphant m'a beaucoup amusé. « Seuls dans l'océan... » Bonk ! « C'était quoi, ça ? » L'Angleterre nous a répondu qu'elle ne ferait pas de commentaires puis la France a confirmé le « contact ».
Nous avons déjà été effrayé par le 3e RPIMA, cette page est tournée. Je ne trouve pas beaucoup d'explications pour cet ultime incident. Soit ces bâtiments sont furtifs ou ce sont des pitres qui s'amusent avec.
Madoff : les victimes françaises parlent
Le Figaro, 20/02/2009 | Mise à jour : 16:51, extrait
On croyait que seules quelques grandes fortunes étaient lésées. On découvre jour après jour que des centaines d'épargnants français avaient placé leurs économies chez l'escroc de Wall Street, souvent sans le savoir.
De Courchevel à Saint-Tropez en passant par le Cercle de l'Union interalliée ou le Maxim's Business Club, c'est devenu presque une boutade : « T'es Madoffé ou non ? » La réponse est souvent positive. Mais ceux qui en parlent le plus ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus perdu. En matière de fortune, plus on en a, moins on en parle !
De la présentation, sur www.defense.gouv.fr
Quatre SNLE sont mis en oeuvre à partir de la base opérationnelle de l'île Longue : un SNLE de type M4 l'Inflexible et trois SNLE de nouvelle génération (SNLE/NG) le Triomphant , le Téméraire et le Vigilant.
Le Triomphant, le Téméraire et le Vigilant admis au service actif respectivement en 1997, 1999 et 2004, bénéficient des matériels les plus modernes ainsi que d'une discrétion acoustique accrue.
À la mer, le SNLE est une base stratégique entièrement autonome qui reste non-localisée tout au long de sa patrouille. Chaque sous-marin est équipé de seize missiles, dotés chacun de six têtes nucléaires.
La FOST se voit ainsi confier la majeure partie des armes nucléaires stratégiques françaises.
Valse avec les loups
Certains ne doutent de rien, ils s’en vont au front comme en 14, la fleur au fusil et le verbe très haut.
On sait que les mots et les discours sont chargés de sens et qu’ils peuvent tuer ou pousser des foules au conflit voire même vers les charniers, de différentes manières. On sait à peu près comment initier de tels mouvements. Nous n’avons que peu de certitudes : ça peut marcher mais par la suite, il est souvent difficile et pénible de trouver les mots et les moyens qui apaiseront ces mêmes foules. Ces jours-ci, on nous parle beaucoup de la Guadeloupe. Il semblerait qu'un cadavre - puisqu’il en faut un à chaque fois… - vient d’émouvoir le pouvoir.
Il arrive qu’un livre voire son auteur et une œuvre soient stigmatisés et parfois même durablement discrédités pour quelques mots et pensées qu’ils expriment ou soutiennent. Un livre noir, son contenu et ses références ont fait couler beaucoup d’encre au cours de ces dernières années. Certains estiment la prose de cet ouvrage excessive mais il reste en vente libre. Peu avant sa parution, j’avais eu l’opportunité d’étudier son contenu, quelques initiés en avaient dévoilé des bribes sur Internet suite à quoi je publiais un article intitulé Le code noir. Un mois plus tôt, je publiais Les pignoufferies. Depuis, j’ai pris beaucoup de distances.
Il y a quelques temps, je recevais un boulet rouge du service juridique de la LICRA qui me priait de supprimer des écrits dans mes références. Un livre m’avait heurté avant même sa parution, j’avais encore découvert des présentations qui me stupéfiaient et l’ouvrage qui m’est parvenu par la suite, en octobre dernier, n’a fait que renforcer mes interrogations. Peut-on tout écrire ? Cet ouvrage reste également en vente libre. Il me semble que son contenu n’a pas suscité les débats qu’il pouvait alimenter, j’en suis aujourd’hui d’autant plus stupéfait.
En ces périodes troubles, je me demande ce qu’est « la loi » et à quoi ou à qui ça sert. Aux chiens ?
Bretagne
Trafic de chiens. Rumeur ou réalité?
Le Télégramme, 1 février 2009
Y aurait-il un trafic de chiens en Centre-Bretagne? Si les malheureux propriétaires l'affirment, la gendarmerie ne souhaite pas accréditer cette thèse!
Depuis quelques semaines, la rumeur enfle à mesure que la liste des disparitions de chiens s'allonge! Y aurait-il un trafic localisé en Centre-Bretagne mais débordant sur un rayon plus large dans les départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes-d'Armor? Organisatrice d'un rassemblement, hier matin devant les grilles de la gendarmerie de Baud (56), Martine Philippon en est persuadée. Une liste en main, cette enquêtrice de la fondation Brigitte Bardot assure avoir collecté plus de 90 plaintes, depuis le début du mois de novembre. Autour d'elle, une cinquantaine de propriétaires, devenus orphelins de leur animal de compagnie, partage son inquiétude. «On a du mal à imaginer qu'un chien qui vous est attaché, disparaisse du jour au lendemain», s'interroge le propriétaire d'un berger allemand, porté disparu depuis le mois de décembre. «Mon dogue allemand a disparu il y a quelques semaines et j'ai fait plus de 2.000km pour tenter de le retrouver, mais en vain», se lamente une autre propriétaire.
» Dordogne » Actualité
Mercredi 18 Février 2009, www.sudouest.com/dordogne
La belle de nuit et les faisans
TRIBUNAL. Une sombre et étrange affaire de faisans et de perdreaux volés jugée hier à Bergerac
Comme le dit Jean-Luc Gadaud, le procureur de Bergerac, cette histoire fleure bon la Dordogne : de l'élevage, de la chasse, de l'adultère et des chamailleries... Ce mardi, le prévenu, âgé de 57 ans, est accusé d'avoir volé dans la nuit du 7 au 8 septembre 2007, chez un éleveur d'un petit village du Sud Dordogne, 200 faisans et 100 perdreaux.
Il nie. Il a bien sûr un alibi : « J'étais chez moi, puis chez quelqu'un. » « Oui, chez votre bonne amie, sourit la présidente. Une femme mariée dont vous taisez le nom. »
Voilà le préjudice subi par les victimes : outre les 300 oiseaux volés, 3 000 jeunes faisans sont morts en s'étouffant les uns les autres, effrayés par le vol en cours. Coût : 15 000 euros. La perquisition chez le prévenu a été fructueuse : tout le matériel pour être éleveur sans qu'il soit déclaré, et des caisses de volailles sur lesquelles est écrit « barbe », comme celles des victimes. Pour finir, un témoin, éleveur aussi, a relevé l'immatriculation d'un fourgon rempli de caisses la nuit du vol, près du lieu du méfait. La même que celle du prévenu.
Un petit mot peut tuer
J'ai l'habitude de lire et de m'exprimer sur le net, j'y ai accès depuis des années. J'ai ce blog depuis l'été 2005. Je l'ai restructuré début 2007 pour mieux distinguer des rubriques mais je conserve toutes mes notes et billets précédents.
Je le savais, je l'avais ensuite bien relevé dans le Monde et je viens encore de le constater en parcourant le site de France Info : un simple mot peut tuer. Aligner des mots et des images peut même déchainer des passions.
Au cours de ces dernières années, j'ai aussi fini par acquérir une bonne expérience des placets de toute nature ainsi que des boulets rouges. Répondre à ce qui s'est tramé la semaine passée a été extrêmement aisé or je n'ai aucun pouvoir particulier. Mais répondre et esquiver en chambre du conseil, c'est encore une autre affaire. « A l'église, les riches sont devant, les pauvres derrière. A la guerre, c'est le contraire », peut-on lire sur la toile...
Ne serait-il pas facile de me tuer avec tous les mots que j'aligne ? En mai dernier, le procureur devait avoir raison.
Péan a du apporter quelques précisions parce qu'il a employé le mot cosmopolite, un mot que l'histoire a chargé de divers sens. Je me demande si quelqu'un a pensé à demander des précisions à BHL, il a quand même lancé un nain ce qui a pu heurter de très nombreuses personnes, notamment celles de petite taille et leurs parents ou proches.
La discrétion de Rachida Dati interpelle
Le Figaro, 18/02/2009 | Mise à jour : 17:17, extrait
Élisabeth Guigou reproche à la ministre de la Justice d'être restée trop longtemps silencieuse après l'évasion de Moulins. A l'Assemblée, certains la sentent «déjà partie».
Partira, mais quand ? Au conseil national de l'UMP, le 24 janvier, quand Rachida Dati a été officiellement investie candidate malgré elle aux élections européennes, les collaborateurs de Nicolas Sarkozy ont assuré qu'elle resterait garde des Sceaux jusqu'à son élection au Parlement de Strasbourg, le 7 juin.
Un petit pot pourri
Ce 11 courant, j'ai expliqué à Justine qu'elle pouvait être rassurée. La « justice » m'avait reproché d'exposer ce qui serait sa vie privée, mais ce qui suit n'est pas vraiment en rapport, je l'avais déjà écrit dans de précédents billets.
Je crois qu'il est utile de rappeler ici que ma cadette qui est née en 2003 est à la maison, depuis toujours.
Après le naufrage d’Outreau, nous pouvions supposer que l’ère des certitudes était révolue, on nous annonçait qu’une culture du doute allait être promue, qu'elle l'était déjà depuis plusieurs années. Par le passé, certains pouvaient être persuadés, intimement convaincus, tandis qu’aujourd’hui, d’autres vont douter d'abord... être gênés par ce qu’on leurs raconte, et, en réponse, affabuler ou divaguer encore ? A l'évidence, je suis brouillé avec une certaine forme de « justice ». J'ai souvent pensé à des lettres de cachet pour affaires de « famille ».
Il y a 3 mois, manifestement sans tout connaitre de mes divers dossiers, Maître Eolas semblait persuadé que j’avais « perdu ». Je me demande encore sur quoi ce monsieur pouvait fonder son opinion… Maintenant, c’est une petite association putéolienne qui, à son tour, « communique » sur Internet. Le premier est un vrai professionnel, la seconde est plus éclectique. Le premier a l’expérience de la justice, son milieu et ses moeurs. La deuxième exprime des opinions et porte des jugements qui me paraissent aussi hasardeux et choquants que ceux de certains « professionnels » oeuvrant en faveur de l’enfance... Cela n'est pas très rassurant.
Par le passé, un couple de putéoliens semblait ravi de m'avoir croisé... D'ici quelques temps, ils pourraient encore être priés de supprimer des billets dans le blog de leur association, on verra. Sur Internet, on ne devrait pas publier n'importe quoi, le fil de l'actualité nous le rappelle occasionnellement.
La cour d'appel de Versailles semble pour sa part douter, elle vient de renvoyer deux fois, après débats. Cette cour a sûrement une bonne connaissance de cette affaire d'« assistance éducative » ou de ce « rapt » de ma fille ainée. De même, le nouveau juge pour enfant qui vient d'autoriser une sortie dans Strasbourg doit également avoir un meilleur éclairage que ceux qui s'expriment de manière péremptoire, dans leurs blogs, en me refusant tout droit de réponse.
Je ne suis pas aussi difficile et rigide. Par le passé, j'ai supprimé quelques mots pour faire suite à une demande de la Directrice juridique des éditions Dalloz. Il m'est aussi arrivé d'anonymiser quelques coupons de presse, après avoir reçu un simple email. Ici, les commentaires sont rares, les gens n'en font que peu et, parfois, j'estime préférable de les censurer, surtout s'ils contiennent des noms, des noms d'oiseaux, voire des liens trop étranges.
En 2006, j'ai été convoqué par la police car Maître Roughol m'avait lu et n'était pas contente. Il n'y a pas eu de suite.
Contrairement aux membres de l'Arche de Zoé, peut être un peu comme un autre blogueur de Puteaux, hormis le « placement » de Justine qui dure et perdure sans la moindre information d'elle, sans la moindre relation avec elle pendant trois ans, je pense qu'à ce jour, je m'en sors plutôt bien.
Certaines de mes décisions et mes écrits dérangent. Les écrits de Péan dérangent aussi, « il n'a pas les codes. Il n'est pas facile avec les mots. Au fond de lui, il a toujours la marque de son extraction modeste », peut-on lire sur l'Express. Revoir la sociologie de la bourgeoisie... Moi, je n'ai pas choisi cette voie, la « justice », puis l'écriture, d'autres en ont décidé ainsi ; en 2003, des autistes nous sont tombés dessus puis Justine a comme disparue...
Je n'ai évidemment pas la stature de Péan, je suis donc encore moins qu'un « nain » si l'on se réfère à l'opinion récemment exprimée par BHL... « un véritable monstre » selon ces deux blogueurs de Puteaux, mûr pour une « psychothérapie » d'après ce que me suggérait Maître Eolas. Le jugement du 30 juin dernier dont je fais appel, après la cassation, n'en parlons même pas. Je redoute d'entendre un jour qu'il existerait une sorte d'Unterschicht en France, une Schicht rien que pour moi, dans la chambre du conseil, ce n'est pas très clairement exprimé.
Mais comme Péan, je m'entête dans l'improbable. Dans l'affaire Kouchner, comme à son habitude, Péan aurait mis de côté 15 % de son enquête. En cas de représailles.
Le poussin semble avoir suscité quelques émotions et, peut être, de la curiosité, voire quelques interrogations ; j’ai pu le constater ici et là, sur Internet, ainsi qu’avec les évolutions des statistiques de ce site. Je n’avais jamais remarqué phénomène similaire dans mes statistiques, lorsque je ne parlais que d’enfances, de familles et de justice.
Ceux qui ont été interpellés mais qui n'ont que faire de l'enfance et de la famille devraient bientôt être renseignés. D'ici quelque temps, nous saurons comment la chancellerie ou même la fondation Brigitte Bardot auront réagit à l'envoi par la poste ainsi qu'à l'image du poussin publiée sur Internet. Aujourd'hui et comme un juge pour enfant est toujours saisi, j'ai le sentiment qu'il n'y aura jamais la moindre réaction officielle et publique mais je peux me tromper. Des gens réagissent souvent en faveur des animaux.
From: Bruno KANT
To: communication@fondationbrigittebardot.fr
Cc: communication@ose-france.org ; accueil.dg@arsea.fr ; cyberjustice@justice.gouv.fr
Sent: Saturday, February 07, 2009 2:10 PM
Subject: J'assume
Par le passé, dans le cadre de l'affaire Sébastien, la Ligue des Droits de l'Enfant belge était intervenue auprès du Président de la République française. J'ai envoyé un email à la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux pour les informer que l'un de leurs communiqués figure parmi mes références. Cette ligue nous invite à respecter les oiseaux, la vie. L'ARSEA communique également sur le thème du respect des autres...
Depuis 2003 et le « signalement » à l'ASE, il s'est à mon avis instauré une relation très particulière entre moi, les autorités, des ministères, divers services et quelques élus français. J'échange des correspondances depuis plusieurs années et depuis tout ce temps, je lis et j'observe, je parle, j'écris, j'écoute des discours... Le poussin ainsi qu'une carte de visite sont bien parvenus au Ministère de la justice, à l'attention du Garde des Sceaux. Son cabinet saura réagir de façon appropriée.
Dans son blog, le président de cette association putéolienne s'est laissé aller à des insinuations des plus douteuses, je n'en ai pas vu apparaitre de telles ailleurs. Ce... « Président » semble aussi fantasmer qu'il pourrait recevoir un colis de ma part ? La petite Zohra devrait avoir reçu des chaussettes. En janvier dernier, sa maman faisait part de ses remerciements... Mais je crois qu'on s'égare, il y a chats bien plus sérieux à fouetter.
J'attends Felix chez les sauvages, l'édition de 1949, ainsi que le même livre dans son édition de 1933. Ca va me distraire, comme ces cours de culture psychique. Je préfère ces lectures à certaines activités sportives.
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Julie Connan (lefigaro.fr), 17/02/2009 | Mise à jour : 16:30, extrait
Deux magistrats de Pennsylvanie ont reconnu avoir touché plus de 2.6 millions de dollars pour envoyer en détention des délinquants mineurs qui ne méritaient pas une telle peine.
[...] Autrement dit, plus le nombre d'enfants incarcérés était grand, plus la commission et le pot-de-vin reversés aux juges augmentaient. Au total, les deux juges auraient permis à PA Child Care de toucher 58 millions de dollars.
[...] En sept années, plus de 5.000 adolescents de 13 à 18 ans ont été jugés coupables par les deux hommes qui opéraient dans une ancienne région minière pauvre à majorité blanche. Parmi eux, plus de 2.000 ont été envoyés en détention.
«Les jeunes étaient des cibles faciles. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas d'avocats et quand ils demandaient un avocat commis d'office, on leur disait qu'il faudrait attendre des semaines», en prison, selon une responsable de cette association. En fin de semaine, le Juvenile Law Center devrait déposer de nouvelles plaintes de plusieurs dizaines de familles.
Le lancer de nains, CE, 27-10-95, Cne de Morsang-sur-Orge
Il faut décrédibiliser le soldat Vinolas
Créé le 17.02.09 à 21h21 | Mis à jour le 17.02.09 à 21h28, 20minutes.fr
JUSTICE - Ses révélations ont été mises en doute par des hauts fonctionnaires, ce mardi, au procès Colonna...
Commentaire de Me Sollacaro, avocat de Colonna : « C’est une kyrielle de menteurs patentés. »
On a isolé le gène de la bétise
Gens animaux insolite, vendredi 13 février 2009
Etats-Unis: 2 juges se faisaient payer pour condamner des enfants
ats, Le Temps, extrait
Philadelphie. Deux juges américains ont décidé de plaider coupables dans leur procès. Ils sont accusés d'avoir touché plus de 2,6 millions de dollars d'un centre privé de détention pour jeunes délinquants en Pennsylvanie.
International | États-Unis
Emprisonner des jeunes pour de l'argent
Mise à jour le jeudi 12 février 2009 à 23h55, Radio Canada avec Reuters et CBS News, extrait
Par exemple, un adolescent de 17 ans a dû passer trois mois en détention parce qu'il se trouvait en compagnie d'un autre mineur qui a été reconnu coupable de vol à l'étalage. « J'étais complètement détruit », a raconté le jeune homme qui a par la suite abandonné l'école.
Selon ce que je lis dans le Metro du 4 février, il serait toujours important de fixer des limites par la loi, de conserver des règles générales, un cadre, des « garde-fous ». L'autonomie ou le libre-arbitre devrait être protégé. Je suppose que c'est essentiel à la cohésion et au travail social ou au maintien et aux mutations des « choses » ?
Axel Khan qui milite et s'exprime lui-même au nom d'une entité dans ce Métro demande aux citoyens de ne pas se laisser manipuler par les « lobbies » qui s'affronteront...
Le Sciences Humaines du mois de mars 2009 complète très bien Marianne n° 617 de cette semaine. Le monde change, on nous l'avait annoncé à de nombreuses reprises, nous pouvons depuis longtemps le percevoir, l'évaluer et parfois être surpris, voire même effrayé. Il semblerait que les effets de la crise actuelle précipitent les mutations tout en affolant ceux qui modèlent les « choses ».
Mais comme lecture, je vais préférer Les Grands Dossiers n° 13. Il y a une drôle de coquille en couverture de l'exemplaire que j'ai entre les mains... Trimestriel Décembre 2008 / Janvier-Février 2000. Je pense qu'il est temps de lire ou de relire Le souci des autres, Éthique et politique du care.
Autour de moi, il arrive parfois que des gens changent aussi ou qu'ils se montrent soudainement sous un jour différent. Je n'y vois rien d'anormal. Ce 22 janvier, en songeant d'abord à quelque puces savantes, j'écrivais que d'ici quelques temps, certains pourraient être dans des états pas possibles. Pas grave, tout se soigne.
Certaines situations ou comportements suscitent parfois l'aversion. C'est dommage par les temps qui courent.
Au sommaire du Sciences Humaines, mars 2009
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