April 5, 2007

Décision du jour : renvoi

La garde de Justine a été confiée au couple Clementz, « tiers dignes de confiance » selon le juge pour enfant de Nanterre. Lors de la précédente audience auprès de la Cour d'appel de Versailles, ce 29 mars 2007, j'ai fait remarquer aux juges que Justine était encore absente, qu'elle ne leurs est plus présentée depuis qu'elle a été placée en Alsace, en novembre 2005.

Ce 29 mars j'ai donc demandé un renvoi car je souhaitais que la Cour d'appel puisse entendre Justine. Mais les juges avaient alors préféré un compromis qui devait consister à recevoir Justine seule, sur commission rogatoire, ce 5 avril.


Mais ce matin, à 9h00, Maître Delphine Roughol, l'avocat de Justine, a annoncé que le couple Clementz n'aurait pas eu le temps d'organiser le trajet de Justine.

Les avocats étaient donc seuls devant la Cour. Eu égard au dossier, il y a eu renvoi au 2 mai.


Depuis novembre 2005, la procédure va ainsi de renvoi en renvoi, du siège à la Cour d'appel, de la Cour d'appel au siège, ce sans que Justine ne soit plus présentée à la Cour d'appel. Cette situation perdure après deux années sans contradictoire à Nanterre, de 2003 à 2005.

Justine a tout de même 13 ans, bientôt 14 ans. C'est un âge ou les enfants ont quelque chose à dire. Même ma cadette, Keïra, aurait quelque chose à dire or elle n'a que 4 ans !

En mai je devrais à nouveau plaider, je pourrais donc encore me plaindre de cette situation, caresser à nouveau de faux espoirs... A moins d'un ultime renvoi ? Et la dernière est qu'il n'y a donc plus de contradictoire chez le juge des tutelles non plus ! J'en suis maintenant quasi blazé face à tant d'hypocrisie, de mensonges et de mauvaise foi.





Ce matin j'ai rentré deux livres : « Pladoyer pour le mensonge » et « Justice, la bombe à retardement ( dans les coulisses de Bobigny ) ». Ces livres complèteront, entre autres, « L'éloge de la barbarie judiciaire », « Le pouvoir psychiatrique », « Le sanglot judiciaire » et « Place Beauvau ».

Nanterre cherchait un malade, souhaiterait me faire passer pour parano à défaut d'autres éléments susceptibles de motiver les décisions du juge pour enfant. L'équipe de Charlie hebdo pourrait avoir identifié un vrai parano :




La vie d'un parano, la sarkozyte
Charlie hebdo du 4 avril 2007


J'attend encore « Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition » ainsi que « L'enfance muselée : Un médecin témoigne ».

L'enfance muselée : Un médecin témoigne
De Catherine Bonnet (Auteur), Jean-Yves Hayez (Préface)

De la présentation de l'éditeur : L'auteur témoigne des résistances qu'elle a rencontrées pour faire entendre la voix de ses jeunes patients, tout comme celle de 200 autres médecins et autres professionnels de l'enfance, indignés par les mêmes abus et victimes des mêmes pressions au silence. Elle nous fait découvrir les défaillances de la loi française envers les enfants maltraités. Elle décrit comment d'autres pays occidentaux ont résolu des situations similaires.

Editions Thomas Mols (29 mars 2007)
ISBN-10: 2930480017
ISBN-13: 978-2930480015


Puis toujours afin de situer toutes ces décisions et ma propre affaire dans le contexte social et politique du moment, la campagne présidentielle et les très prochaines élections, une revue de presse :

Un ex-fidèle de Sarkozy entendu par la justice. Témoin assisté, Thierry Gaubert a dû s'expliquer sur une affaire d'abus de biens sociaux.
Libé, 5 avril 2007

Le Monde - Les candidats à la présidentielle confrontés à "ce que veulent les femmes"
Invités par l'hebdomadaire "Elle" à Sciences-Po, huit des douze candidats à l'Elysée ont répondu aux questions sur la parité, la garde d'enfant, les violences faites aux femmes, la contraception...

jeudi 5 avril 2007, 19h54
Réquisitoire mesuré après la mort d'un adolescent

DOUAI (AP) - Des peines allant de dix mois de prison avec sursis à 20 ans de réclusion criminelle ont été requises jeudi après-midi devant la cour d'assises du Nord à l'encontre de sept membres d'une famille accusés d'avoir enlevé et torturé un adolescent à Wattrelos, près de Roubaix, en mars 2004.

Trois d'entre eux comparaissent libres pour non-dénonciation de crime ou destruction de preuves. Les accusés risquent des peines allant de cinq ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité pour ce "petit meurtre en famille", comme l'a qualifié un des deux avocats des parties civiles dans sa plaidoirie.




L'Huma du 5 avril


Le Monde - "Trop de pression" : le testament d'une salariée. Émotion suite au suicide d'une salariée du groupe de restauration collective Sodexho.


Présidentielle 2007 | L'actu
Azouz Begag démissionne
Le Figaro, le 5 avril 2007

Le ministre délégué à la Promotion de l'Egalité des chances veut « reprendre sa pleine liberté de parole » face à Nicolas Sarkozy.

La rupture est consommée :
après s’être rallié à François Bayrou, Azouz Begag a démissionné de son poste de ministre délégué à la Promotion de l'Egalité des chances. Il a envoyé une lettre de démission à Dominique de Villepin, qui "a proposé au président de la République de faire droit à cette demande". Jacques Chirac a aussitôt mis fin aux fonctions d’Azouz Begag, selon un communiqué de l’Elysée.

Azouz Begag, adversaire déclaré de Nicolas Sarkozy, souhaite « reprendre sa pleine liberté de parole », selon un communiqué du premier ministre. Depuis son soutien à François Bayrou le 16 mars, il a été rejoint par le ministre de la Recherche François Goulard.

Azouz Begag doit publier le 11 avril aux éditions Fayard un brûlot contre le ministre de l’Intérieur, intitulé « Le mouton dans la baignoire ». Une référence à une déclaration de Nicolas Sarkozy sur un plateau de TF1 à propos des pratiques de la fête musulmane de l’Aïd, contre laquelle l’ex-ministre s’était vivement élevé sur Canal+.

En visite à Villeurbanne, dans la banlieue lyonnaise, Nicolas Sarkozy a ironisé sur la démission d'Azouz Begag. "Vous me l'apprenez. Donc, il va parler maintenant. Voilà une bonne nouvelle", a-t-il lancé.


PARIS (AP) - La plainte déposée par un habitant de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) contre le candidat UMP à la présidentielle et ancien maire de la commune, Nicolas Sarkozy, soupçonné dans la presse d'avoir concédé des avantages à un promoteur en échange d'un rabais sur son appartement, a été déclarée irrecevable, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Nanterre.

Le doyen des juges d'instruction de Nanterre, Alain Philibeaux, qui a reçu la plainte avec constitution de partie civile le 26 mars, a adressé par la suite une lettre au plaignant, Marc Salomone, pour lui indiquer qu'il n'avait pas "qualité à agir" puisqu'il n'était pas victime des faits dénoncés, a-t-on ajouté de même source.


MARMANDE (Lot-et-Garonne) (Reuters) - Un apiculteur du Lot-et-Garonne a demandé au juge des référés de Marmande dans le Lot-et-Garonne d'interdire préventivement les prochaines semences de maïs transgénique d'un agriculteur qui avait déjà reçu la visite des Faucheurs volontaires. Le juge a mis sa décision en délibéré au 24 mai.

KAMPALA (AP) - Un tribunal ougandais a abrogé une loi sur l'adultère jeudi, au motif qu'elle était anticonstitutionnelle et favorisait les hommes.

JAKARTA (AFP) - La justice indonésienne a relaxé jeudi le rédacteur en chef de la version locale du magazine Playboy, accusé d'outrage à la pudeur, en dépit de la pression d'islamistes qui réclamaient une peine exemplaire.




Dessins de Delize, sur Yahoo!



BORDEAUX (AP) - Après l'escalade verbale des derniers jours entre elle et Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a annoncé jeudi soir qu'"à partir d'aujourd'hui et jusqu'au premier tour de l'élection présidentielle", elle s'adressera "exclusivement" aux Français et "refusera de répondre à toutes les attaques, d'où qu'elles viennent".

BORDEAUX (Reuters) - Neuf policiers ont été blessés mercredi soir par des jets de bouteilles et de pierres lors d'un contrôle d'identité dans une cité de Bassens, près de Bordeaux, apprend-on de source proche des syndicats de police.

PARIS (AP) - La présidente de la société de travail intérimaire Crit, Nathalie Jaoui, a formellement démenti jeudi l'existence d'un système mis en place au sein de son entreprise afin de ne pas payer aux intérimaires certaines indemnités de fin de contrat.

La société Crit Intérim est visée par une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris à la suite d'une plainte de la CFTC déposée en mars 2006 pour vol et escroquerie. Elle a été confiée à la juge d'instruction Sophie Clément, a-t-on expliqué jeudi de source judiciaire.

L'enquête doit tenter de déterminer si des indemnités de fin de contrat auxquelles ont droit les intérimaires n'auraient pas été détournées à l'aide d'un logiciel informatique servant à rédiger les feuilles de salaire.


- Entre mascarade, impostures et hypocrisie -


Posted 18 years, 9 months ago on April 5, 2007
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