December 19, 2007

Un client d'Orange reçoit comme mot de passe « salearabe »

Serait-ce une farce, l'autorité judiciaire garantirait le contrôle, la protection de l'équilibre ainsi que la protection des intérêts de l'enfant ? De quels territoires s'agit-il ? Peut être faudrait-il envisager un déménagement.

Au passage, je relève qu'un juge des enfants de Nanterre s'est refait une virginité.

PARIS (AFP) - Plusieurs médias et des élus se sont mobilisés mercredi pour une journée de soutien à l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, sa famille appelant le président colombien Alvaro Uribe à agir après l'annonce d'une libération prochaine d'otages par les Farc.

PARIS (Reuters) - Les autorités françaises ont affiché prudence et détermination mercredi au lendemain de l'annonce par la guérilla colombienne de la prochaine libération de trois otages, dont la directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas.

METZ (AP) - Après le non-lieu accordé lundi à Francis Heaulme dans le double meurtre de Montigny-lès-Metz (Moselle), l'avocat de la famille d'un des enfants tués a affirmé mercredi qu'il allait demander une révision du Code de procédure pénal, afin que les victimes et leurs familles puissent demander la révision d'un procès.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et les partenaires sociaux se sont accordés sur un agenda de réformes très dense pour 2008, une première saluée par les syndicats qui mettent toutefois en garde l'exécutif et le Medef contre un passage en force sur l'assouplissement des 35 heures.

Christine Boutin a déclaré aujourd'hui qu'elle allait "régler" avec son directeur de cabinet le problème posé par son occupation d'un appartement de la ville de Paris, pour un loyer très inférieur aux prix du marché d'après le "Canard Enchaîné". - Le figaro

Pour Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, la situation de Jean-Paul Bolufer est "critiquable" et il faudra y "remédier". - LEMONDE.FR




Un avis de Jean-Paul Bolufer • France Culture, 16/11/07



Les magistrats soutiennent le mouvement des avocats. L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) «note que la possibilité de dissolution amiable d'un mariage sans avocat et hors de tout contrôle de l'autorité judiciaire n'est pas de nature à assurer le contrôle et la protection de l'équilibre des parties en présence, ainsi que la protection des intérêts de l'enfant».

Grève contre le divorce chez le notaire: «100% d'actions» dans toute la France
20Minutes.fr, éditions du 19/12/2007 - 08h16




Extrait du Six' de M6



Forte mobilisation des avocats contre le projet de réforme du divorce
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 19.12.07 | Extraits

... "Ce n'est pas une question de corporatisme", s'est défendu Me Iweins, rappelant que cette "défiance à l'égard du juge" était "la porte ouverte à des abus considérables".

... Selon les données du CNB, 134 601 divorces ont eu lieu en 2004, dont 60 % par consentement mutuel. En province, les cabinets tirent une bonne partie de leur chiffre d'affaires de ces divorces. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la mobilisation y était particulièrement importante, notamment à Bordeaux, à Marseille, à Lyon ou à Toulouse. "C'est le plus fort mouvement qu'on n'ait jamais vu depuis au moins dix ans, avec un taux de participation très fort", expliquait la Conférence des bâtonniers, qui représente les avocats de province et de banlieue parisienne.




Extraits des JT du jour de TF1


Un client d'Orange reçoit comme mot de passe "salearabe"
LEMONDE.FR avec AFP | 19.12.07 | Extrait

L'abonné, Mohamed Zaidi, 39 ans, n'en revient toujours pas. Garagiste français d'origine marocaine résidant à Pessac (Gironde), il a reçu début décembre une lettre d'Orange, son fournisseur d'accès à Internet, lui indiquant de nouveaux identifiants de connexion. Son mot de passe: "salearabe". Et le courrier de conclure : "Merci de votre confiance."

PETITION
Les adolescents ne sont pas des adultes

NOUVELOBS.COM | 16.07.2007 | 14:19

Professionnels de l’enfance, magistrats, avocats, pédopsychiatres, éducateurs, enseignants..., ils contestent le projet de loi qui conduit, en cas de récidive, à faire juger les adolescents âgés de 16 à 18 ans comme des majeurs. Et lancent un appel, "Les adolescents ne sont pas des adultes", que vous pouvez, vous aussi, signer en ligne.

Un des premiers projets de loi du gouvernement Fillon, présenté à l’Assemblée nationale dès le mois de juillet, conduit, en cas de récidive, à faire juger les adolescents âgés de 16 à 18 ans comme des majeurs. En clair, les adolescents concernés seront traités comme des adultes.

Des professionnels de l’enfance, magistrats, avocats, pédopsychiatres, éducateurs, enseignants, spécialistes de la jeunesse lancent un appel pour que soit conduite une évaluation des politiques publiques, en concertation avec tous les acteurs concernés, et que soient attribués des moyens sérieux aux politiques qui permettent l’éducation des adolescents.

> Pour signer l'appel, cliquer ici
> Pour lire l'appel, cliquer là

Parmi les 100 premiers signataires,
Anne Valentini, juge des enfants



ADOS / JUSTICE
Rachida Dati répond à la pétition

NOUVELOBS.COM | 02.07.2007 | 08:28


- « Merci de votre confiance » -

December 6, 2007

Les harkis réclament plus de 40 milliards d'euros


PARIS (Reuters), extraits - Nicolas Sarkozy n'a cependant pas répondu à la principale revendication des harkis, à savoir la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans le massacre de leurs pairs lorsque la France a quitté l'Algérie.

... Les harkis réclament l'indemnisation des biens spoliés et la réparation des préjudices moraux subis - soit au total plus de 40 milliards d'euros.


M. Sarkozy aux Algériens : "Ne pas nier le passé", mais "le futur est plus important"
LE MONDE | 05.12.07

M. Sarkozy et sa suite visitent l'Algérie : "C'est beau, hein ?"
LE MONDE | 05.12.07

PARIS (Reuters) - De retour d'Algérie, Nicolas Sarkozy a rendu hommage mercredi soir aux anciens supplétifs musulmans de l'armée française durant la guerre d'Algérie, les harkis, à qui la France doit selon lui réparation.

Plus d'infos...

- Nicolas Sarkozy n'a pas répondu -

November 9, 2007

Les ONG condamnent l'Arche de Zoé


La France accusée à l'ONU de "légitimer le racisme"
LE MONDE | 09.11.07

Le rapporteur spécial chargé du racisme dénonce le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy et les tests ADN pour le regroupement familial.


L'Humanité, Société
Article paru le 8 novembre 2007, extraits
Une condamnation sans appel • 36 ONG internationales jugent l’action entreprise par l’Arche de Zoé.

Une quarantaine d’ONG internationales travaillant au Darfour ont condamné, hier, les activités de l’association française l’Arche de Zoé, accusée d’avoir tenté d’évacuer vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins de cette région de l’ouest du Soudan. (...) « Les ONG travaillant au Darfour sont totalement engagées à oeuvrer conformément aux principes humanitaires et aux normes internationales et aux droits de l’homme pour assurer que le travail humanitaire soit neutre et impartial. Le respect des droits des enfants, des personnes et des familles est le but de notre travail », affirment les ONG qui soulignent que, « à présent, 85 % de l’aide humanitaire livrée au Darfour provient des ONG internationales ».

15h44, le Figaro.
Les ONG condamnent l'Arche de Zoé

Les ONG internationales présentes au Darfour (Soudan) ont "condamné" aujourd'hui dans un communiqué commun la tentative de l'Arche de Zoé de "sortir des enfants du Tchad", assurant qu'elles mêmes respectaient les "principes humanitaires" et les droits des enfants.

"Les organisations non gouvernementales internationales travaillant au Darfour condamnent la récente tentative d'une organisation de retirer des enfants du Tchad", a dénoncé ce communiqué signé notamment par Terre des Hommes, Oxfam, Save the Children et Action contre la Faim.

Assurant que l'action de l'Arche de Zoé n'était pas "représentative" du travail des ONG internationales au Darfour ou au Tchad, elles ont souligné qu'elles étaient "engagées à travailler dans le respect des principes humanitaires, des règles internationales et des droits de l'Homme".

"Notre travail respecte les droits des enfants, des individus et des familles".

17h12, le Figaro, extrait.
Zoé : l'enquête élargie à Girjet

... "Est-ce en connaissance de cause, malgré l'immoralité des actions de l'Arche de Zoé, que la compagnie a accepté de conclure un contrat de transport, ou dans l'ignorance?", s'est-il interrogé.

"Il y a une commission rogatoire qui ira peut-être en Espagne pour essayer de savoir un peu plus comment cette compagnie a pu contracter avec une ONG aussi peu fréquentable", a encore ajouté l'avocat.

"Tel que c'est parti, je pense que l'information judiciaire ne va pas être clôturée rapidement, car le juge veut l'étendre à la compagnie espagnole".

Article paru
le 8 novembre 2007
L'Humanité, Société
« Un manque de modestie et un ethnocentrisme absolu » • Marie-Rose Moro est spécialiste de psychiatrie transculturelle à l’hôpital Avicennes, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Entretien.

Comment réagissez-vous à l’intention de l’Arche de Zoé de faire venir des enfants en France, « pour les sauver d’une mort certaine » ?

Marie-Rose Moro. L’idée d’aller chercher des enfants confrontés à des situations de guerre pour les sortir de leur pays, de manière transitoire ou définitive est une démarche pour laquelle je suis extrêmement réservée. C’est pourtant une idée qui ressurgit régulièrement. Nous parlons d’enfants rendus particulièrement vulnérables par un événement collectif, une catastrophe naturelle, une guerre. Ces enfants subissent les effets directs de cette guerre, en perdant une partie de leur famille, leur maison… Au nom de bons sentiments, même si c’est pour « les sauver de la mort », on leur inflige une séparation, irréversible ou non, qui ne tient pas compte de leurs autres attachements. Les adultes sont très sensibles à l’idée de vouloir protéger un enfant, mais les enfants, quand on les enlève de leur milieu, ressentent qu’on les sépare de ce qu’il leur reste. De plus, en Afrique et ailleurs, un enfant, même s’il a perdu son père et sa mère, a, selon notre jargon, des affiliations : une grand-mère, un oncle, une cousine, un parrain, une marraine. Et quand les enfants ont tout perdu, ils s’attachent à des lieux, des rituels, des habitudes. Tout ce qui fait la quotidienneté, un rythme de vie. Ici, nous faisons attention à tous ces éléments pour nos enfants. Mais quand il s’agit d’enfants d’ailleurs, on considère qu’on peut aller les chercher, sans avoir une bonne représentation de ce qui fait leur contexte.

Comment expliquez-vous cette différence d’appréciation entre un enfant d’ici et un enfant de là-bas ?

Marie-Rose Moro. J’ai du mal à croire à de la naïveté quand on ne considère pas les règles sociales et juridiques qui encadrent tout enfant. Je pense que c’est une sorte de prise de pouvoir. Chacun d’entre nous, ici, veut croire qu’il sait de manière absolue ce qui est nécessaire pour un enfant, ce dont il a besoin pour grandir, être protégé… On le croit d’autant plus quand cet enfant vient d’ailleurs. C’est une sorte d’ethnocentrisme absolu. Et une forme de racisme. Pendant la colonisation, les pensées étaient aussi basées sur l’idée de sauver des enfants, de sauver des vies, d’apporter le savoir, au détriment d’autres organisations. C’est un manque de modestie totale. Imaginons que cela se passe mal avec tel enfant, parce qu’il est triste, parce qu’il ne s’adapte pas, qu’il veut retourner voir sa mère, qu’est-ce qu’on fait de lui, on le confie aux services sociaux ? C’est notre désir, notre savoir et notre pouvoir qui sont mis en avant.

Entretien réalisé par M. D.

17h55, le Figaro, extrait.
Tchad : Madrid veut aider les enfants

Le ministre espagnol des Affaires étrangères a remercié vendredi le président tchadien Idriss Déby pour la libération de trois Espagnols inculpés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé et proposé que son pays finance l'éducation des 103 enfants que l'association voulait transporter en France.

Au cours d'une conférence de presse à Santiago, Miguel Angel Moratinos a remercié "les autorités tchadiennes et en particulier le président Deby pour la manière avec laquelle cette affaire a été menée (...) permettant ainsi à nos compatriotes de rentrer chez eux".

Selon le ministre, le gouvernement espagnol a proposé de financer l'éducation des 103 enfants que l'association française voulait exfiltrer par avion vers la France, en signe de remerciement.


Siemens s'enfonce dans les scandales de corruption
LE MONDE | 09.11.07 | Extrait

Il faudra sans doute encore du temps à Siemens avant de pouvoir tirer un trait sur le scandale de corruption qui l'affecte depuis bientôt un an. Le conglomérat allemand a annoncé, jeudi 8 novembre, avoir découvert dans ses comptes de 2001 à 2006 de nouveaux paiements douteux de l'ordre de 857 millions d'euros.


PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, sera auditionnée mardi par la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée dans l'affaire de l'Arche de Zoé, selon l'agenda hebdomadaire de l'Assemblée nationale publié vendredi.

Mme Yade sera auditionnée à 17H30 "sur les activités au Tchad de l'organisation Arche de Zoé", précise l'agenda. Cette audition ne sera pas ouverte à la presse.

La secrétaire d'Etat avait accompagné le président Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à N'Djamena pour la libération de trois journalistes français et des quatre hôtesses espagnoles dimanche 4 novembre et est montée, pour le gouvernement, en première ligne sur cette affaire.


RadioCanada, 7/11/07, extrait

Après les jouets contenant une quantité excessive de plomb dans la peinture, d'autres jouets fabriqués en Chine sont retirés du marché, car ils peuvent causer des problèmes sérieux pour la santé.

Cette fois, il s'agit des jouets appelés Aqua Dots. Les billes qu'ils contiennent, si elles sont avalées, peuvent dégager une substance chimique s'apparentant au GHB, communément appelé « drogue du viol ».


- La France accusée à l'ONU -

November 5, 2007

Le point de départ serait la convention de Genève de 1951


Actualité | Débats & Opinions
La rupture africaine

Le Figaro, le 5/11/07
L'éditorial d'Yves Thréard, extrait

Au-delà de la polémique, l'affaire de L'Arche de Zoé marque le dernier épisode de l'évolution des relations franco-africaines constatée depuis quelques années. Il y a trente ou quarante ans, cette malheureuse histoire n'aurait certainement pas déchaîné les passions, occupé la une de l'actualité et obligé le président de la République à faire le voyage de N'Djamena.


Réfugiés et droit d'asile dans le monde
Un dossier de la Documentation Française

Chaque nouveau conflit, chaque nouvelle catastrophe naturelle, entraîne son lot de réfugiés et de personnes déplacées, qui viennent grossir les rangs des populations dépendantes de l'aide humanitaire. La communauté internationale a tenté de répondre à ce défi, notamment par la définition d'un statut pour les réfugiés et par la création du Haut Commissariat pour les réfugiés. Mais par-delà les secours d'urgence, se pose la question du retour ou de l'accueil dans un pays tiers. Processus qui se heurte aux politiques restrictives en matière d'asile instaurées par les pays développés.

Les responsables de L'Arche de Zoé "restent convaincus que leur mission était légitime"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.11.07 | Extrait

"LA CONVENTION DE GENÈVE JUSTIFIE TOUT"

Pour Eric Breteau, par exemple, "le point de départ, c'est la convention de Genève de 1951 qui justifie le sauvetage d'enfants menacés, explique Marc Garmirian. Pour lui, ça justifie tout, ça justifie qu'on les sorte sans procédure administrative du Tchad". "Jusqu'au moment où je suis sorti de la prison, ils restaient convaincus que leur mission était légitime", a-t-il expliqué.

Le désarroi des familles d'accueil
LE MONDE | 05.11.07 | Extrait

Puis L'Arche de Zoé remet à la famille une "charte" : l'association s'y engage à ne violer aucune loi et à ne jamais mettre les enfants en péril. Jean se met à étudier le "Guide pratique de la demande d'asile".


N'DJAMENA (AFP) - Les auditions ont repris lundi pour les inculpés encore incarcérés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé, au lendemain du rapatriement spectaculaire en Europe, par le président français Nicolas Sarkozy, des journalistes français et des hôtesses espagnoles libérés. Evènement

Pour les dix Européens et quatre Tchadiens restés à N'Djamena, la procédure judiciaire devrait à présent s'inscrire dans la durée, surtout pour les six bénévoles français de l'association Arche de Zoé à l'origine de la tentative très controversée de transport en France de 103 enfants depuis l'est du Tchad.

Selon des sources judiciaires, une libération pourrait intervenir dans les prochains jours pour le stewart espagnol de l'avion qui devait transporter les enfants le 25 octobre, et pour le pilote belge qui en a acheminé une partie depuis la frontière tchado-soudanaise à Abéché, dans l'est du Tchad.

Le steward n'a pas été libéré avec ses collègues hôtesses de l'air pour le simple motif qu'il ne devait être "entendu au fond que lundi", avait estimé dimanche Me Jean-Bernard Padaré, l'avocat d'une partie des inculpés. Madrid a espéré pour lui un "dénouement" rapide.

Quant au Belge Jacques Wilmart, âgé des 75 ans, le président tchadien Idriss Deby Itno a jugé dimanche son cas "préoccupant" et a demandé à la justice de l'examiner, "pour que nous n'ayons pas demain entre les mains un cas de conscience", a-t-il dit.


Le juge d'instruction a entamé lundi, par le pilote et le copilote espagnols, une nouvelle série d'auditions. Le steward et les bénévoles de l'Arche de Zoé, à l'exception de son président Eric Breteau déjà entendu samedi, ont également été acheminés au palais de justice de N'Djamena.

Les six membres de l'association, ainsi que les trois journalistes rapatriés en France, sont inculpés d'"enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Les sept Espagnols, le Belge et les quatre Tchadiens sont poursuivis pour "complicité".

Les 21 inculpés encourent au Tchad cinq à vingt ans de travaux forcés.


Libéré et rentré en France, le journaliste de l'agence Capa Marc Garmirian a affirmé lundi que si les responsables de l'association étaient "convaincus de faire le bien", ils ont "menti à tout leur staff", ainsi qu'aux "gens qui leur ont confié les enfants" et aux "enfants eux-mêmes" sur leur "objectif final".

L'Arche de Zoé dit avoir voulu sauver des "orphelins" du Darfour, région soudanaise en guerre civile limitrophe du Tchad, ce que contredit une enquête des organisations humanitaires internationales.


Après avoir redit tout le mal qu'il pensait de l'opération, qualifiée d'"équipée assez lamentable", le président Sarkozy a toutefois "souhaité" dimanche à N'Djamena que les ressortissants français puissent être jugés en France.

"Il n'y pas encore de demande officielle d'extradition", a expliqué lundi le ministre tchadien de la Justice Albert Pahimi Padacké, "la justice tchadienne continue à travailler en vue d'un éventuel procès au Tchad".

Les accords de coopération signés entre les deux pays en 1976 ouvrent la voie à une extradition. Encore faut-il que les Français soient poursuivis en France, ce qui n'est pas encore le cas, même si une information judiciaire visant les activités de l'Arche de Zoé a été ouverte le 24 octobre.

"S'il y a une demande officielle en ce sens, la justice tchadienne décidera en fonction des accords de 1976 qu'il faudra interpréter", a estimé le ministre tchadien.

"Sur le plan politique, nous ne sommes pas hostiles a priori à un procès en France", a reconnu lundi un haut responsable tchadien.

"Mais cela ne peut pas se passer uniquement entre les deux présidents", a-t-il souligné, alors que les échanges d'amabilités affichés la veille par Nicolas Sarkozy et Idriss Deby ont agacé nombre de magistrats tchadiens, qui ont dénoncé des "pressions politiques" afin que la libération des journalistes et des hôtesses coïncide avec la visite éclair du chef d'Etat français.



- La convention de 1951 justifierait tout -

October 30, 2007

Pourvu « que personne dans cette affaire ne perde la face » ?

Nos politiciens n'ont peut être qu'une crainte qui est de se faire caillasser les annexes des prétoires. Ca ferait très mauvais genre alors que le juge pour enfant de Metz vient de se faire poignarder.

Notez bien l'impératif du politicien - voir la dépèche à la suite - et allez lire cet article pour bien prendre conscience de ce que sont les intérêts particuliers, l'intérêt général et ce qui peut s'apparenter à quelques arrangements entre copains haut perchés : au 19 novembre 2006, « L'avis de Jean-François Guthmann, au sujet de rillettes et de langues de porc ».

Je passe commande d'une nouvelle banderole, la précédente n'était manifestement pas assez explicite.





PARIS (Reuters), extrait - La France a prévenu qu'elle serait "extrêmement vigilante" sur le respect des droits de ses neuf ressortissants détenus au Tchad dans le cadre de l'affaire de "L'Arche de Zoé" tout en condamnant fermement une opération "qui jette le discrédit sur les ONG" en Afrique.

"Le Tchad est un Etat souverain dont nous respectons les lois mais je veux dire que nous serons extrêmement vigilants sur le respect des droits de nos ressortissants", a dit François Fillon lors des questions d'actualité à l'Assemblée.

"Cette affaire ne doit pas conduire à jeter le discrédit sur les ONG qui font un travail remarquable au Tchad et au Darfour et qui aujourd'hui essuient la suspicion, des caillassages et des violences", a ajouté le Premier ministre.

En déplacement en Corse, le président Nicolas Sarkozy a déclaré, sans plus de précisions, que les autorités françaises tenteraient "de trouver des accords pour que personne dans cette affaire ne perde la face".


Une balle de carabine retrouvée dans le ventre d'un enfant

20Minutes.fr avec AFP, éditions du 30/10/2007

Appelés à soigner un enfant de deux ans qui se plaignait de douleurs au ventre, les médecins urgentistes au CHU de Toulouse ont, à leur grande surprise, découvert une balle de 22 long rifle logée sous la peau du petit garçon.

Une fois la balle extraite au niveau de l'abdomen, l'enfant, appartenant à la communauté des gens du voyage à Cugnaux (Haute-Garonne), a pu quitter l'hôpital des enfants à Toulouse-Purpan, a-t-on appris mardi auprès l'établissement hospitalier.

Placé dans une famille d'accueil

A la demande du parquet, le petit garçon a été placé dans une famille d'accueil avec les deux autres enfants du couple, logeant dans une caravane près de Toulouse, ont ajouté les gendarmes, précisant que les faits remontaient au 24 octobre.

La gendarmerie de Cugnaux, chargée de l'affaire, recherchait l'origine du coup de feu.


Une adoption légale, comment ça fonctionne ?
20Minutes.fr, éditions du 30/10/2007, extrait

Comment l'enfant peut-il être accepté en France ?

Lors de la démarche d'adoption, les adoptants doivent s'adresser aux services consulaires français présents dans le pays d'origine de l'enfant pour que celles-ci puissent lui délivrer un visa d'entrée en France. Un passeport délivré par les autorités étrangères est donc indispensable. Ce que n'avaient pas les enfants que voulait faire venir L'Arche de Zoé. Si leur avion avait pu décoller, il sauraient été bloqués à l'aéroport de Reims.

Quels enfants peuvent être adoptés ?

Les législations diffèrent selon les pays. La Cour de cassation a dégagé deux critères essentiels : la rupture complète des liens antérieurs de l'enfant avec sa famille biologique et le caractère irrévocable de la filiation adoptive. Si ce dernier critère n'est pas respecté, l'adoption en France est dite « simple » et non « plénière », c'est-à-dire qu'à tout moment l'enfant peut être demandé par sa famille biologique avec laquelle la filiation demeure.


Arche de Zoé : beaucoup d'enfants tchadiens et non orphelins
20Minutes.fr, éditions du 30/10/2007


Enfants "volés" au Tchad
Des promesses d'adoption étaient bel et bien faites sur internet

lundi 29 octobre 2007, 15h30 | leparisien.fr, extrait

Sur aufeminin.com, dans un message posté le 15 juin 2007, un internaute précise, sous le pseudonyme "Kahna", le processus pour une éventuelle adoption: «L'association "l'Arche de Zoé" recherche le maximum de familles d'accueil pour évacuer des centaines de petits orphelins âgés de 0 à 5 ans des zones de combat du Darfour.

Ces enfants auront le statut de réfugiés, les familles d'accueil demanderont le statut d'administrateur ad hoc, c'est à dire tuteur de l'enfant. Ensuite l'enfant suivra une procédure de droit d'asile auprès de OFPRA. Lorsque l'enfant aura acquis la nationalité française, il deviendra de fait pupille de l'Etat et pourra donc être adopté par les familles qui le voudront. Plus il y aura de famille d'accueil plus il y aura d'enfants sauvés» , conclut "Kahna".


- Un appel aux médias -

October 18, 2007

Trois balles dans la tête ?


Un quart des Allemands trouvent des bons côtés au nazisme
LEMONDE.FR avec AFP | 18.10.07 | Extrait

La polémique née au début du mois de septembre avec le licenciement de la présentatrice de télévision Eva Herman, évincée pour avoir loué le rôle social des femmes sous le régime hitlérien, continue de troubler l'Allemagne. Un sondage publié jeudi 18 octobre dans le magazine Stern devrait encore un peu plus échauffer les esprits tant ses résultats sont surprenants : selon cette enquête, réalisée par l'institut Forsa, un quart des Allemands jugent que le régime d'Adolf Hitler a aussi eu des bons côtés, en matière de construction d'autoroutes, de politique familiale ou de criminalité, par exemple.

Ils sont même 37 % chez les plus de 60 ans, la génération qui a grandi sous le Troisième Reich. C'est dans la tranche des 45-59 ans que cet avis est le moins partagé, où 15 % voient des aspects positifs au régime hitlérien. Entre les deux, les plus jeunes sont un cinquième à ne pas condamner en bloc la période nazie. Au total, 25 % des personnes interrogées voient des bons côtés au nazisme, 70 % n'en voient pas, et 5 % disent ne pas savoir, selon ce sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de la population de mille trois personnes, les 11 et 12 octobre.


LONDRES (AP) - Le Musée des sciences de Londres a retiré son invitation au scientifique James Watson, co-découvreur de la structure moléculaire de l'ADN, qui devait intervenir lors d'une conférence, après des propos rapportés dans un journal dans lesquels il soutient que les Africains et les Européens n'ont pas le même niveau d'intelligence.

Watson, qui avait gagné le prix Nobel pour ses travaux sur l'ADN, a suscité un tollé en Grande-Bretagne en déclarant au "Sunday Times" que les Africains ont un niveau d'intelligence inférieur à celui des Européens.

Selon le journal publié dimanche, le scientifique américain de 79 ans s'est dit "fondamentalement découragé au sujet des perspectives de l'Afrique" car "toutes nos politiques sociales sont basées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre -alors que tous les tests disent que pas vraiment".

Il a précisé espérer que tous les humains sont égaux, mais a ajouté: "les personnes qui ont affaire à des employés noirs font l'expérience que ce n'est pas vrai".

Watson devait intervenir lors d'un événement à guichets fermés vendredi au Musée des sciences de Londres, mais l'établissement a fait savoir mercredi que les commentaires du scientifiques étaient allés trop loin et qu'il avait par conséquent été décommandé.

Il ne s'agit pas de la première sortie controversée de Watson. En 2000, il avait choqué son auditoire à l'Université de Berkeley en soutenant une théorie sur un lien entre la couleur de peau et la libido.

Selon le journal britannique "The Independent", il aurait également suggéré à une autre occasion que les femmes devraient avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient montrer que l'enfant à naître deviendrait homosexuel.



Aucun autocrate n'a disposé d'un pouvoir comparable à celui dont jouit un pauvre bougre qui envisage de se tuer • Cioran

Trois balles dans la tête ?
20Minutes.fr, éditions du 17/10/2007

Dimanche 7 octobre, dans une maison du Wisconsin, un adjoint du shérif a tué son ex-petite amie et cinq autres personnes lors d’une fête, puis a pris la fuite. Quand il a été retrouvé quelques heures après, il s’est servi de son pistolet, un Glock calibre 40, pour se suicider, en se tirant deux balles sous le menton, et ensuite une sur le côté droit de la tête. Mais comment a-t-il bien pu se tirer trois balles de suite dans la tête?

Plus d'infos...

- Deux balles sous le menton, et ensuite une sur le côté droit -

October 13, 2007

Au juge pour enfant de Nanterre


« Il existe certains devoirs, certaines obligations auxquelles un homme doit obéir, sous peine de salir son âme.... » • Henrik Ibsen (1828-1906)

« Donnons licence au juste et à l'injuste de faire ce qu'ils veulent ; suivons-les et regardons où, l'un et l'autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l'injuste, poussé par le besoin de l'emporter sur les autres : c'est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l'égalité. » • Platon




Une lettre ouverte - au format PDF
RAR 1A 008 760 1071 4 au Garde des sceaux
RAR 1A 008 760 1072 1 au juge pour enfant


« Il n'y a pas deux vitesses dans la justice, c'est la même justice pour tout le monde » • Nicolas Sarkozy

Bruno Cotte, président de la chambre criminelle de la Cour de cassation, constate dans la préface que « dans un même système, des règles d’inspiration diamétralement opposées peuvent être appliquées et permettre la survivance de pratiques profondément iniques ». • De source Guadeloupe Attitude, à propos de Juridictions coloniales devant la Cour de cassation, de Margaret Tanger, aux éditions Economica, mai 2007.

Quelques héritages de la Justice coloniale en Afrique noire, Droit et Société 51/52-2002 (p. 325-344) • Résumé : La colonisation qui a si profondément bouleversé les structures sociales en Afrique noire francophone ne pouvait épargner les institutions judiciaires. C’est dans une logique emprunte d’ambiguïté – respecter les institutions traditionnelles au nom de l’ordre public et inscrire autoritairement les populations autochtones dans un ordre juridique importé – que le pouvoir colonial avait progressivement institué une justice dite indigène ménageant les intérêts supérieurs coloniaux. D’origine étrangère, cette justice coloniale était autoritaire, imposée, hiérarchisée, centralisée et inégalitaire. Mais comment se défaire de ce qui, au fil de l’histoire, est devenu l’héritage commun des Africains ? La bonne lisibilité de la justice en Afrique, donc son efficacité, passe avant tout par une rupture avec la logique institutionnelle coloniale.

L'intérêt de l'enfant, on le sait, est un concept mou. C'est une notion très subjective, qui peut être toujours invoquée pour justifier toutes les pratiques. • Pierre Verdier, dans un article pour le Journal du Droit des Jeunes, La loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative à la protection de l'enfance : Une avancée de la protection, un recul des droits.


- « Sans un greffier, la justice peut pas passer » -

September 24, 2007

« L'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire », selon Nicolas Sarkozy

BAMAKO (Reuters) - Adame Ba Konaré, historienne et épouse de l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré, a invité dimanche les historiens africains à participer à la rédaction d'un manuel d'histoire sur leur continent destiné à "mettre à niveau" les connaissances de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique.

L'invitation, rendue publique lors d'une conférence de presse à Bamako, fait suite aux propos tenus par le chef de l'Etat français en juillet dans l'enceinte de la prestigieuse université Cheick Anta Diop à Dakar.

L'orateur, dont c'était la première visite en Afrique sub-saharienne depuis son élection en juin, y avait affirmé que l'Afrique était à la marge de l'Histoire, qu'elle était immobile, stationnaire.

"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. Le paysan africain (...) ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles", avait affirmé le successeur de Jacques Chirac devant un parterre d'intellectuels sénégalais.


Pour Adame Ba, dont l'époux préside aujourd'hui la Commission de l'Union africaine, "ce sont des affirmations qui reposent sur des poncifs, sur les théories euclidiennes sur l'Afrique, sur l'imagerie coloniale, qui disaient que l'Afrique n'avait pas d'Histoire, qu'il fallait venir admirer l'enfance du monde en Afrique, que l'Africain était installé dans l'immobilisme et qu'il n' y avait pas de dynamisme dans les sociétés africaines...".

L'historienne a expliqué que sa démarche, qu'elle a qualifiée de scientifique, consistait précisément à produire des connaissances censées s'opposer à des affirmations qui, selon elle, ne reposaient que sur des "pseudo-théories".

"Donc, l'objectif c'est d'inviter mes collègues historiens à produire chacun un article dans son domaine de compétence académique avant fin 2007. Lorsque tous les textes seront rassemblés, nous en ferons un recueil à paraître courant 2008.

"Et nous prendrons les mesures adéquates pour acheminer un exemplaire de cet ouvrage collectif vers le président Sarkozy et les autorités françaises, afin de les mettre à niveau de connaissance avec l'Histoire de l'Afrique", a ajouté l'universitaire.

De nombreux intellectuels africains avaient été choqués par le discours de Dakar du nouveau chef de l'Etat français, dont les thèses avaient été jugées par certains comme condescendantes et dépassées.


- Un recueil sera à paraître courant 2008 -

August 31, 2007

Un patron d'une supérette sous protection policière accrue


PARIS (Reuters) - Conformément aux souhaits du chef de l'Etat, le ministère de la Justice travaille sur un projet de loi qui visera à interdire l'ouverture d'une enquête pénale sur le fondement d'une lettre anonyme, déclare-t-on au cabinet de Rachida Dati.

"Nous travaillons sur le sujet, mais il faudra encore affiner la réflexion. Ce travail devrait déboucher sur une projet de loi rapidement", a expliqué le porte-parole du ministère, Guillaume Didier.

PARIS (AFP) - Mahmed Abderrahmen, le patron d'une supérette de Saint-Denis, affirmant avoir été agressé trois fois en deux mois et placé depuis sous protection policière, a assuré vendredi qu'il avait été "menacé" par le passager d'une moto près de chez lui, a-t-on appris de source policière.

Le commerçant a déclaré à la police, que le passager de cette moto avait "une arme de poing" dont il n'a toutefois pas fait usage. Les faits se seraient déroulés près de son domicile dans le département du Val-de-Marne entre jeudi et vendredi, a-t-on précisé de même source.

La sûreté départementale de la police a été saisie d'une enquête afin de vérifier les déclarations du commerçant, a ajouté la même source policière.

M. Abderrahmen affirme avoir été agressé trois fois en deux mois dans son magasin Franprix situé dans le quartier réputé sensible du Franc-Moisin à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Il a été reçu jeudi par le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie.

Il dispose depuis d'une protection policière accrue, tant autour de son magasin que dans son quartier car il a précisé avoir "reçu des menaces de mort".


VAUD - POLÉMIQUE
Il défend les moutons de l'UDC : tollé !


Membre du comité d'initiative à l'origine des affiches « à moutons », visant les étrangers criminels, le conseiller d'Etat vaudois Jean-Claude Mermoud suscite la colère .

Le Matin - 23/08/2007

La fin des vacances a sonné. Et en guise de rentrée politique, les réactions à la dernière campagne de l'UDC - les fameux moutons qui expulsent un homologue noir - se multiplient. Avec une agitation particulière en terres vaudoises: la nouvelle provocation de l'UDC, qualifiée de raciste par beaucoup, y dispose d'un soutien bien placé en la personne du conseiller d'Etat Jean-Claude Mermoud. L'élu UDC en charge du Département de l'économie figure parmi les membres du comité de l'initiative visant à expulser les étrangers criminels.




L'affiche de l'UDC


Plus d'infos...

- Il a précisé avoir « reçu des menaces de mort » -

August 16, 2007

Tokyo « regrette » à nouveau les attrocités commises

TOKYO (AFP), extrait - Marquant le 62e anniversaire de la capitulation du Japon impérial, le Premier ministre Shinzo Abe a présenté à nouveau mercredi les "profonds regrets" de son pays et offert ses condoléances aux victimes des atrocités commises pendant l'expansionnisme nippon au 20e siècle.

Le Japon "a infligé d'immenses dommages et souffrances à de nombreux pays, spécialement aux nations asiatiques", a dit M. Abe lors d'une cérémonie à Tokyo en présence de l'Empereur Akihito.

"En tant que représentant du peuple japonais, je présente, avec un profond regret, mes condoléances aux peuples victimes", a-t-il ajouté.

Le premier chef de gouvernement japonais né après la guerre a repris les mêmes mots que ses prédécesseurs
en semblable occasion.

Plus de soixante ans après la fin du conflit, les rancoeurs contre Tokyo sont encore vives en Chine et dans la Péninsule coréenne, ex-pays colonisés, où les dirigeants japonais sont régulièrement accusés de manquer de sincérité et d'esprit de repentance




Des « manchettes » de l'actu sur cf.news.yahoo.com


- Manque de sincérité et d'esprit de repentance -

August 14, 2007

M. Gharibou estime que la gendarmerie ne fait pas son travail


Lorsqu’une île des Comores devient département français • Mayotte assiégée par les gueux
Le Mode diplo, avril 2002, extrait

Un million de Comoriens peuplent l’archipel. Trois îles - Anjouan, Mohéli, Grande Comore - forment la République tardivement indépendante des Comores ; la quatrième, Mayotte, est un département français. Ou presque. Une « collectivité départementale » ayant vocation à le devenir. L’exception, en France, accouche toujours d’une catégorie. Le référendum de juillet 2001 en a décidé ainsi. Pour dix ans. Le temps de la mise aux normes sociales, juridiques ou scolaires françaises, dans un pays de tradition orale et de droit coranique.

Au moment où la France y injecte plus de 160 millions d’euros par an, Mayotte en tant que département détient un quadruple record : une fécondité africaine (la moitié de la population a moins de seize ans) ; une scolarisation presque achevée, avec un analphabétisme encore important ; une économie entièrement dépendante (l’île importe cinquante fois plus qu’elle n’exporte) ; enfin, la première place en France, devant la Guyane, pour le nombre d’expulsions d’étrangers - ce sont pour l’essentiel des Comoriens, venus surtout de l’île d’Anjouan.




L'archipel des Comores - Wikipedia


L'extrême pauvreté pousse les Comoriens à tout tenter pour rejoindre Mayotte
LE MONDE | 14.08.07 | Extraits

Aux premières heures du jour l'effervescence était à son comble, lundi 13 août, sur la piste menant aux plages de Moya. Très tôt, la nouvelle a fait le tour de Mayotte : "Un kwassa a chaviré" au large des plages de Moya. La barque, partie de l'île d'Anjouan, aux Comores, chargée d'une quarantaine d'immigrés clandestins, s'est retournée, faisant au moins dix-sept morts, dont sept enfants. Quatre rescapés ont été secourus et ont été hospitalisés à Dzaoudzi, sur l'île mahoraise de Petite-Terre.

(...) LA GENDARMERIE ACCUSÉE DE "COMPLICITÉ" AVEC LES PASSEURS

"Les passeurs sont encouragés par le prix alléchant de la traversée estimé à 150 euros par personne actuellement et la complicité de certaines autorités, surtout de la gendarmerie qui ne fait pas son travail", estime M. Gharibou, le directeur de l'hôpital et ancien maire de Domoni (Anjouan) d'où partent les "kwassas". Dans un entretien avec l'agence de presse HZK, M. Gharibou accuse la gendarmerie de "complicité" avec les passeurs. Racontant sa courte expérience de maire de la ville, il a affirmé que "même les rapports qu'il adressait à la gendarmerie de la ville étaient montrés aux passeurs ou à leurs chefs".

A Mayotte, une enquête est ouverte. Elle devrait prendre de l'ampleur dans les prochains jours, a précisé aux journalistes le lieutenant-colonel Patrick Martinez, commandant des forces de gendarmerie à Mayotte. Et la lutte contre l'immigration clandestine continue à terre comme en mer. Il y avait eu 13 253 reconduites à la frontière en 2006 et le centre de rétention administrative prévu pour accueillir 60 personnes – souvent surpeuplé – devrait être remplacé dès 2008.

Lundi soir, le bilan provisoire de ce naufrage s'établissait à 4 rescapés, 17 morts et 17 disparus. Sur le lagon de Mayotte, les opérations de recherche ont repris, mardi, dès le lever du jour. Le 18 juillet, les services de l'Etat ont procédé à une destruction de 56 "kwassas" et de 93 moteurs saisis ces derniers mois. Après un premier radar installé en 2005 pour contrôler le nord de l'île, un deuxième a été installé pour couvrir la côte ouest et un troisième confirmé pour 2008 par Christian Estrosi lors de sa récente visite, pour couvrir la côte est. Mais la pauvreté des Comores, l'absence de travail et d'espoir, conduisent la population à tout tenter pour venir à Mayotte.

L'éducation des enfants et les soins constituent le cœur des raisons de cette immigration. L'espoir de trouver un travail existe aussi
, même s'il s'amenuise. Alors que le salaire mensuel de base aux Comores tourne autour de 30 euros, il est désormais de près de 800 euros à Mayotte. Une sorte d'"eldorado" pour les Comoriens…

1ère séance du mercredi 10 novembre 2004
Assemblée nationale
COMPTE RENDU
ANALYTIQUE OFFICIEL

Le Gouvernement a su prendre ses responsabilités pour assurer l'égal accès aux soins pour tous les Français. En ma qualité d'élu de Mayotte, je tiens à saluer l'extension du bénéfice de la sécurité sociale pour les Mahorais, qui fera de 2004 une année historique pour eux. La réforme ainsi engagée constitue un progrès considérable, mais des améliorations urgentes sont encore nécessaires pour en renforcer l'efficacité. Ainsi convient-il de mettre un terme au tri infirmier et à la gratuité des soins dans les hôpitaux tout en réorganisant la délivrance des médicaments dans ces établissements. Il faudra aussi que soit signée dans les meilleurs délais la convention prévue avec les professions libérales. Quelle est la position personnelle du ministre sur ces points ?

Chacun sait, par ailleurs, que si la famille n'est pas bien portante, la santé de ses membres en pâtit. C'est pourquoi j'ai proposé le déplafonnement des allocations familiales à Mayotte. En 2002 déjà, Mme Fontaine, alors présidente du Parlement européen, s'était émue de l'injustice dont étaient victimes les enfants français de Mayotte. Le Président de la République a donné des instructions tendant à mettre un terme à ces discriminations inacceptables, mais la décision présidentielle se heurte au refus de certaines administrations centrales - confortées par un avis de l'IGAS - pour des raisons inavouables. Quelle est donc, dans une démocratie, la décision la plus légitime : celle du Président de la République, ou celle des administrations centrales ?


ENA, promotion 2005-2007 « République »
Séminaire relatif à « L’enfant »
La protection des mineurs les plus vulnérables
La grande pauvreté, l’extranéité, la traite


« Quelle est l’importance du regard social porté sur les enfants dans chacune de ces situations ? Aide-t-il les intéressés à surmonter leur vulnérabilité ou contribue-t-il à intérioriser une autodévalorisation ? Vous étudierez le traitement qui en est fait dans les différents médias. »

« Ces comparaisons devraient vous permettre de mettre en lumière l’existence (ou non) de spécificités françaises, tant dans les causes que dans les solutions et leur acceptation par la communauté nationale. Elles devraient également vous permettre de présenter des " bonnes pratiques ". »

« (...) En matière d’éducation, la lutte contre l’illettrisme et la prévention de la sous-alimentation constituent les chantiers prioritaires des politiques publiques. L’allocation de rentrée scolaire existe dans les DOM, et devrait être instaurée à Mayotte. Elle complètera l’allocation de restauration scolaire, étendue en 2005 à Mayotte, en raison des grandes inquiétudes pour les enfants mahorais et comoriens, en situation fréquente de sous-alimentation chronique. »

Sénat - Rapport d’information fait au nom de la Commission des Affaires sociales à la suite d’une mission effectuée du 8 au 18 septembre 2005 par une délégation chargée d’étudier la situation sociale à La Réunion et à Mayotte, rapport n°140.

IGAS – Evaluation des dépenses d’assurance maladie et soins de ville, dans les départements d’Outre-mer, rapport présenté par Dominique GIORGI, membre de l’IGAS, rapport n°2005 123, juillet 2005.


MdM, rapport moral 2006, extrait :

4 avril : MdM se joint au Collectif Outre-mer pour alerter sur la situation d’exception à Mayotte. En effet, le droit des étrangers applicable en France d’Outre-mer légalise des dispositifs de lutte contre l’immigration dite « subie », faisant de Mayotte un laboratoire de lutte contre l’immigration clandestine et de restriction d’accès à la nationalité. Par conséquent, les étrangers ont un accès très limité aux aides médicales d’Etat, aux allocations d’insertion et à la CMU, ou encore au travail. Le collectif a également présenté un rapport exposant les difficultés d’accès aux soins dans les départements d’outre-mer.


- Mayotte, « une sorte d'"eldorado" pour les Comoriens… » -

August 13, 2007

Le lavage de cerveaux en liberté

Noam Chomsky, paranoïaque ? La théorie du complot, je n'y crois pas. Un interview de Noam Chomsky est introduit en une du Monde diplomatique du mois courant, extraits à la suite. Plutôt que paranoïa et complot, je pencherais pour un inculte à Nanterre, à moins que parmi les travailleurs sociaux de l'OSE France.

Ma fille aînée a comme disparue depuis bientôt deux ans et ce après qu'elle a été habituellement maltraitée dans l'établissement de Taverny de l'OSE France. De mon point de vue, c'est avant toute chose un rapt de mineur de moins de 15 ans en bande organisée, par des travailleurs sociaux, cautionné par le juge pour enfant de Nanterre. Dénoncer cela, faits et preuves à l'appui, ne peut pas faire de moi un paranoïaque.

« Taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème sur l’ennemi idéal », voir à la suite, c'est ce que les juges de mon secteur semblent faire depuis des lustres, j'ai d'ailleurs déjà des références relatives au lavage de cerveau tel que pratiqué en Chine, dans les années 1950, ou par l'OSE France et le juge pour enfant de Nanterre. Un avocat soutiendra plus sobrement que « le contradictoire et la procédure montrent leurs insuffisances ».


De la dernière lettre de cachet de la Cour d'appel de Versailles :

• page 1, « SUSPEND jusqu'à nouvelle décision tout droit d'hébergement, de visite, de sortie, de correspondannce de quelque nature qu'elle soit (postale, téléphonique ou autre) de M. Bruno KANT sur sa fille justice [il est bien écrit justice] KANT ; »

• page 2, « DIT que cette mesure d'assistance éducative en milieu ouvert aura notamment pour objet de permettre à la mineure Justine KANT d'entamer une réflexion personnelle sur l'histoire du lien qui l'unit à son père Bruno KANT, les dysfonctionnements de ce lien, les perspectives de restauration de ce lien, et, enfin, les modalités éventuelles de reprise d'un tel lien, si une telle reprise est possible sans péril pour le psychisme de la mineure et compte tenu des contours de la personnalité de M. KANT ; »

• page 4, « Comme l'avait prévu le Juge des Enfants dans sa décision de novembre 2005, celui-ci devait réexaminer la situation de Justine, ce qu'il faisait à la lumière des conclusions de l'expertise médico-psychologique qu'il avait ordonnée et selon lesquelles Bruno KANT présentait une personnalité de type paranoïaque où l'orgueil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère, domine le tableau, ce qui pouvait mettre en danger l'équilibre des relations père/fille, voire l'équilibre psychologique de sa fille. »

• page 5, « ... L'affaire était, après plaidoiries, renvoyée en continuation au 3 mai. A cette date, la composition de la cour n'étant pas la même, les débats étaient entièrement repris. »

• page 5, « (...) Questionnée sur son placement au château de Vaucelles, elle - Justine - dit ne pas s'y être sentie bien. »


Le lavage de cerveaux en liberté
En une du Monde diplo d'août 2007 :

Rachats de grands journaux – le « Wall Street Journal » aux Etats-Unis, « Les Echos » en France – par des hommes fortunés habitués à plier la vérité au gré de leurs intérêts (lire aussi, dans ce numéro, « Prédateurs de presse et marchands d’influence », par Marie Bénilde), médiatisation outrancière de M. Nicolas Sarkozy, cannibalisation de l’information par les sports, la météo et les faits divers, le tout dans une débauche de publicités : la « communication » constitue l’instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures. Dans un entretien accordé au journaliste de France Inter Daniel Mermet, l’intellectuel américain Noam Chomsky analyse ces mécanismes de domination et les replace dans leur contexte historique. Il rappelle, par exemple, que les régimes totalitaires se sont appuyés sur les ressorts de la communication publicitaire perfectionnés aux Etats-Unis au lendemain de la première guerre mondiale. Au-delà, il évoque les perspectives de transformation sociale dans le monde actuel, et ce à quoi pourrait ressembler l’utopie pour ceux qui, malgré la pédagogie de l’impuissance martelée par les médias, n’ont pas renoncé à changer le monde.




« Plus efficace encore que les dictatures »


(...) En France, en mai 2005, lors du référendum sur le traité de Constitution européenne, la plupart des organes de presse étaient partisans du « oui », et cependant 55 % des Français ont voté « non ». La puissance de manipulation des médias ne semble donc pas absolue. Ce vote des citoyens représentait-il aussi un « non » aux médias ?

Le travail sur la manipulation médiatique ou la fabrique du consentement fait par Edward Herman et moi n’aborde pas la question des effets des médias sur le public. C’est un sujet compliqué, mais les quelques recherches en profondeur menées sur ce thème suggèrent que, en réalité, l’influence des médias est plus importante sur la fraction de la population la plus éduquée. La masse de l’opinion publique paraît, elle, moins tributaire du discours des médias.


Extraits d'un article de l'Huma du 4 juillet 2002...
La fabrique du consentement

Malin, Chomsky, s’il remonte au début du XXe siècle et dissèque les effets de la propagande outre-Atlantique, c’est pour mieux mettre à l’index l’ensemble des " démocraties " occidentales. Il évoque donc la commission Creel qui, sous les auspices du président Wilson, eut pour mission, en 1916, de transformer un peuple pacifiste en une horde belliciste. Et ce grâce à une propagande dont les principes n’ont pas changé d’un iota : taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème sur l’ennemi idéal.

(...) Cette stratégie repose sur une conception foncièrement antidémocratique qui veut que, dans " l’intérêt du plus grand nombre " - en fait celui des élites - et du " bien commun " - accaparé par quelques-uns -, le pouvoir politique soit entre les mains d’un petit groupe. Paranoïa ? Hélas non : Walter Lippman, l’une des figures de proue du journalisme, dans la première moitié du XXe siècle, plaidait pour une " révolution dans l’art d’exercer la démocratie ", avec comme but la " fabrique du consentement ". Le peuple se voit taxé de " troupeau dérouté " réduit au rôle de " spectateur ". Qu’importe s’il se lobotomise devant le foot ou une sitcom, il faut tout faire pour éviter que les opposants se regroupent, que les non-dits s’entendent, que la population s’organise.


« ... Il n’y a aucune différence intrinsèque entre la perception et l’hallucination. La seule chose qui nous permette de les distinguer, c’est la discussion avec d’autres. » • Edgar Morin dans les cahiers du millénaire 3 n°31




Page 8 du Monde diplo


De notes du 26 août 2006, « L'assistance publique du XXIe siècle », ou encore du 2 septembre 2006 au sujet de « Lumières, colonialisme et traite », il semblerait bien que l'Etat français s'accommode de pratiques proprement staliniennes :

La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens.
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob

28 janvier 2006 - Le Président de la République s’est enfin résigné à faire disparaître du droit français l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui enjoignait aux enseignants de faire état du rôle positif de la colonisation française.

L'aliénation est subtile, elle prend des formes qui évoluent avec leur temps, qui s'essayent à la rendre toujours un peu plus tolérable en l'apprêtant avec des habits civilisés.
Cahiers de l'Actif
Septembre/Octobre 2000, n°292/293
Dossier: Les travailleurs sociaux ont-is peur du changement?
Extrait du contre point.


- Taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème -

August 12, 2007

« L'ère du soupçon généralisé se clôt après la première guerre mondiale »


Sois mobile, flexible, adaptable, performant, polyvalent, etc., ou autrement tu meurs, à tout le moins de cette mort sociale que représente la relégation hors des circuits de la production des richesses et de la distribution du pouvoir :: l'instrumentalisation sauvage de la mobilité clive deux profils d'individus, les gagnants et les perdants, ceux dont les nouvelles règles du jeu maximisent les chances et ceux qui sont invalidés parce qu'ils ne savent pas ou ne peuvent pas jouer.

Extrait d'un article de Robert Castel paru dans Le Monde du 07.06.01 • « Risquophiles », « risquophobes » : l'individu selon le Medef


Deux extraits de « Ni père ni mère, histoire de l'assistance publique (1874-1939) », Ivan Jablonka, chez Seuil, février 2006 :





Page 52




Page 53


Page 53-54, « A l'instar des colonies agricoles rêvées sous la monarchie de juillet par un Huerne de Pommeuse ou un Frédéric-Auguste Demetz, l'Assistance publique veut transformer des enfants selon un projet normatif cohérent, programme de résurection sociale qui modèle autant les corps que les âmes. »


Extrait de RHEI,
Numéro 5, 2003 - Pratiques éducatives et systèmes judiciaires • Entre Rousseau et péché originel. Le modèle néerlandais de la protection de l’enfance au XIXe siècle

« Quelques années plus tard, dans une enquête, É. Ducpétiaux, inspecteur général des prisons de la Belgique, un des nombreux visiteurs des colonies, compte dans ces établissements, pour 1848, 11.859 personnes, dont près de 1.500 enfants. Pour Ducpétiaux, ces chiffres ne reflètent pas un succès. Au contraire, selon lui, le mouvement a presque totalement échoué. Peu de familles indigentes sont parvenues à l'indépendance économique par l'exploitation de leur ferme. Parmi les mendiants et les vagabonds condamnés, plus de la moitié récidive ; enfin, rien n'est prévu pour les enfants qui sortent des colonies. A la même période, G. de Lurieu et H. Romand, deux inspecteurs des établissements de bienfaisance français, envoyés par leur gouvernement pour étudier l'organisation des colonies, portent aussi un jugement critique9. D’ailleurs, après avoir lentement déclinée, les colonies ferment définitivement en 1869.

Et pourtant
, c'est surtout à partir des expériences de la Société de bienfaisance que le modèle de la colonisation agricole se diffuse en Europe. Critiqué vers 1850, il apparaît vingt années auparavant comme une réussite. Ces établissements sont pendant plusieurs années l'objet d'une attention particulière des réformateurs sociaux, des gouvernements et de tous ceux qui cherchent une solution à la question sociale, des « »touristes amateurs qui viennent tous les ans en Hollande sous prétexte d'étudier les colonies »», selon Lurieu et Romand. Un grand nombre d’ouvrages sur le sujet paraît. En France, l'ancien député M.L.-F. Huerne de la Pommeuse rédige l'un des plus connus, décrivant l'organisation des colonies agricoles pour indigents qu'il a visitées lors de son voyage aux Pays-Bas en 1829. Il avance avec enthousiasme que « [la] Société de bienfaisance aura rendu, chaque année, à l’ordre social, comme lui devenant désormais utile, plusieurs centaines d’individus qui, précédemment, n’y apportaient que la honte, l’inquiétude et des charges d’une progression effrayante ». De plus, il développe un programme de colonisation, parce qu’il est convaincu, par l’exemple de la Société de Bienfaisance, que « les pauvres réunis en colonies peuvent être dirigés vers la morale avec plus de succès ».

Dans les années 1830, l’idée de la colonisation
en faveur de la régénération des mendiants, vagabonds, pauvres et criminels, bénéficie pour sa diffusion de l'intérêt de deux milieux sociaux, celui de la réforme pénitentiaire et celui du monde associatif agricole. Cette idée subit cependant quelques altérations importantes, dont la principale est, du moins pour l’histoire de la protection de l’enfance, que le modèle, développé pour l’hébergement des adultes, est adapté aux enfants. Il en est ainsi aux Pays-Bas avec Mettray, en Belgique et en France.




Extrait de « Jeunes sans domicile fixe et la rue »
de Jacques Guillou, chez l'Harmattan



SAINT-VENANT, Pas-de-Calais (AP), 20 juillet 2006, extrait - Près de quatre ans après leur création, le ministre de la Justice Pascal Clément a jugé "très positif" le bilan des centres éducatifs fermés (CEF). En visite jeudi matin à Saint-Venant (Pas-de-Calais), dans l'un des derniers des 17 établissements ouverts à ce jour, le garde des Sceaux a promis vingt centres de ce type de plus l'an prochain en France. Il s'est félicité que "plus de la moitié des jeunes sortant de ces structures ne récidivent pas, contre 1 sur 50 avant".

DIJON (AFP), 24 juillet 2006 - Le directeur et trois hommes encadrant des jeunes au centre "Défense deuxième chance" d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) ont été licenciés à la suite d'un stage de cohésion qui s'est transformé en entraînement militaire, a-t-on appris lundi auprès de leur tutelle. La gendarmerie a été saisie et une enquête est en cours.


Le dispositif Défense 2e chance ne tient pas ses promesses
Libé, mercredi 6 décembre 2006

Moins de mille jeunes sont actuellement accueillis dans les centres de Défense 2e chance. On est donc très loin des 10 000 promis pour la fin 2006 par la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie en 2005, lors du lancement de ce dispositif d'insertion des jeunes en difficulté. (...) Le taux d'échec est élevé (...) Le budget de fonctionnement de l'Epide s'est élevé à 5 millions d'euros en 2005 et à 37 millions en 2006.


Défense 2ième chance, quels intérêts pour le territoire ? Le développement économique, voir au 6 décembre 2006.


PARIS (AP), 6 juin 2006, 16h39, extraits - Après Jean-Louis Borloo, c'est Michèle Alliot-Marie qui a renvoyé mardi Ségolène Royal dans les cordes (...) "On voudrait parfois utiliser l'armée comme un centre de redressement pour les jeunes dès leur première incartade. Je le dis tout net, cela n'est pas sérieux! ..." (...) Onze centres seront ouverts au total à l'automne et "l'objectif des 10.000 jeunes accueillis dans plus de vingt centres dès la fin de l'année 2006 est en passe d'être acquis", s'est-elle félicitée.


Pascale Fourier : On pourrait dire que vous êtes d’un archaïsme forcené quand vous parlez de l’Etat et de son importance ?

Robert Castel : On n’a pas le temps de le justifier maintenant mais de toutes façons, en dépit de leurs proclamations, les libéraux eux-mêmes s’appuient sur l’Etat. Simplement, ils voudraient que ce soit un Etat au service de leurs intérêts plutôt qu’au service de l’intérêt général.

Extrait de la transcription de l'émission « Des sous et des hommes » du 28 Février 2003 sur AligreFM.


- Mais l'OSE France paraît plutôt ancré en 1942 -

August 10, 2007

Plusieurs écrivains africains répondent au président français

Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy • Plusieurs écrivains africains se joignent à Raharimanana pour répondre au président français.
Libé, le 10/8/07

Monsieur le Président,

Vous étiez venu dites-vous à Dakar nous parler — nous les Africains —, avec franchise et sincérité, vous étiez donc venu avec tout le fond de votre pensée, car c’est ainsi je crois qu’on qualifie la franchise et la sincérité, un échange sans fard et sans arrière-pensée. Nous prenons donc acte de la conception que vous avez de ce continent et de ses habitants. Vous étiez venu dites-vous pour nous assurer que la France s’associera à nous si nous voulons la liberté, la justice et le droit, mais permettez-moi d’être franc et sincère également.

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- Les jeux des grandes puissances qui font et défont les régimes -

August 9, 2007

Le Conseil constitutionnel a rejeté le recours contre le projet de loi sur la récidive

20minutes.frIntel retire une publicité jugée raciste

Un homme type manager blanc, debout, pose fièrement pendant que six athlètes noirs sont à ses pieds, installés dans des starting-blocks. C’est la dernière affiche de publicité du constructeur de processeur Intel. Une affiche jugée raciste par Gizmodo et The Register, deux blogs high-tech qui ont été les premiers à avoir pointé du doigt le col blanc et les six athlètes noirs. Depuis, de nombreux sites ont relayé l’information et l’affiche compromettante mettant la pression sur le numéro un mondial du processeur. Finalement, la fronde du Web a payé puisque la publicité a été retirée par le fabricant californien.

Publicité «Insultante»

Et, c’est assez rare pour ne pas le noter: Intel, par la voix de son directeur marketing, Don MacDonald, avoue avoir fait «une grosse erreur». Ce dernier reconnaît que la position subalterne des six sprinters Afro- américains est «insultante». Et de promettre que cela n’arrivera plus. Intel affirme avoir remis dans les cartons des centaines d’affiches mais se déclare «incapable de retrouver deux d’entre elles».




La publicité Intel jugée « insultante », raciste


PARIS (Reuters) - Le Conseil constitutionnel a rejeté le recours déposé par les députés socialistes contre le projet de loi sur la récidive, qui est ainsi validé, apprend-on auprès du conseil.

Ce projet, adopté le 26 juillet par le Parlement, instaure des peines minimales pour les récidivistes et exclut, dans certains cas, l'excuse de minorité pour les mineurs multirécidivistes de plus de 16 ans.

Les groupes UMP et Nouveau centre (NC) ont voté ce premier texte de la législature, défendu par la ministre de la Justice, Rachida Dati.

Les groupes de l'opposition, socialiste, radical et citoyen (SRC) et gauche démocrate et républicaine (GDR) ont voté contre ce projet de loi critiqué par certains professionnels (magistrats, éducateurs, policiers) qui réclament que soient déjà donnés les moyens d'appliquer les lois en vigueur.

Saisi par des élus socialistes, le Conseil constitutionnel a jugé que l'instauration de peines minimales, dans les conditions fixées par la loi, ne "porte pas atteinte au principe de nécessité des peines" ni "au principe d'individualisation des peines."

De même, il a jugé que la loi "ne porte pas atteinte aux exigences constitutionnelles propres à la justice des mineurs", précise un communiqué.

"La loi maintient le principe selon lequel les mineurs de plus de seize ans bénéficient d'une atténuation de peine. Par exception, cette atténuation ne s'applique pas lorsque certaines infractions graves ont été commises pour la troisième fois", souligne-t-il. "Toutefois, le tribunal pour enfants peut en décider autrement par décision spécialement motivée", dit-il.

Enfin, le Conseil a rappelé, ainsi qu'il ressortait de l'intention du gouvernement et des débats parlementaires, que "la juridiction compétente, en application de l'ordonnance de 1945, pouvait toujours prononcer une mesure éducative, même pour un mineur récidiviste."




Une publicité jugée « blasphématoire »


Censure
De l’ordre moral à l’ordre religieux
Les juges condamnent une image pour blasphème

Un article sur LDH-France, extrait :

Au nom de la liberté d’expression, la LDH s’est constituée partie civile dans l’affaire de la publicité inspirée de La Cène de Léonard de Vinci que l’association Croyances et Libertés, créée par la Conférence des évêques de France, a voulu interdire au nom du « droit au respect des croyances ». L’ordonnance de référé comme la décision qui l’a confirmée en appel sont de nature à inquiéter tous ceux qui refusent que la vie sociale soit régentée par les gardiens d’un dogme, quel qu’il soit.


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