February 12, 2008
Paris : opération de police dans le 13e
Les services de la préfecture de police (PP) sont intervenus ce matin dans un foyer de travailleurs situé dans le XIIIe arrondissement de Paris pour y effectuer des contrôles sur les conditions d'hébergement, a-t-on appris auprès de la PP.
January 29, 2008
La rupture du couple, facteur notoire d'exclusion
Famille(s) et politiques familiales Cahiers français n° 322 Familles et inégalités sociales Divorce et après-divorce : des formes différentes selon les classes sociales En premier lieu, les formes que prennent les divorces et les séparations diffèrent selon les classes sociales. Les divorces à conflits sont-ils plus fréquents dans les milieux modestes ? L’enquête menée par I. Théry sur les divorces « très difficiles », montre que seule une minorité d’entre eux (18 %) concerne des personnes culturellement et socialement privilégiées. Le modèle du divorce « réussi », responsable, paisible, réglé « dans l’intérêt de l’enfant », qui a pour conséquence de reléguer les parents, leurs raisons de divorcer et leurs conflits au second plan, correspond à un modèle de classes moyennes et supérieures. « En promulguant comme une norme leur idéal de rupture, les classes moyennes et intellectuelles renvoient à l’inanité les conflits qui, souvent, déchirent les autres ». |
Une enquête d’exception
Sans-abri, sans-domicile : des interrogations renouvelées
Economie et statistiques n° 391-392, 2006
Hébergement et distribution de repas chauds
Le cas des sans-domicile
Insee première n° 823, janvier 2002
Extrait du 20h de France 2,
le logement des « sans abris »
37 612 adolescents en fugue en 2004, 40 260 en 2005 et 43 228 en 2006 : des chiffres en constante augmentation pour un phénomène peu connu voire banalisé. Aux yeux de la plupart, les parents restent les principaux responsables de ce comportement : pointés du doigts comme trop laxistes ou considérés comme trop stricts. Pourtant, la réalité est plus complexe. Il existe autant de fugues que de fugueurs : un adolescent décide de quitter le domicile familial ou le foyer, sur un coup de tête ou après avoir mûrement réfléchi, pour partir à l’aventure, pour fuir sa famille, pour rejoindre ses pairs… La fugue laisse les parents, les éducateurs, les institutions dans l’expectative, l’incompréhension, l’angoisse voire le découragement. Comment faire ? Quelles solutions pour ces enfants, dont certains sont insaisissables ? La fugue : de la fuite au retour Un colloque de la Fondation Enfance Vendredi 28 mars 2008 |
La rupture du couple, facteur notoire d'exclusion
LE MONDE | 29.01.08 | Extrait
Pourquoi un individu bascule-t-il dans la rue ? Des chercheurs mettent en avant la faiblesse des ressources, les conditions macrosociales (critères d'accès en HLM ou en foyer, coût des loyers dans le parc privé, etc.). D'autres citent les ruptures, vécues dans l'enfance et à l'âge adulte, à l'instar de "Personnes en détresse", étude réalisée en 2002 pour l'Observatoire sociologique du changement et la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars).
Ses auteurs, Serge Paugam et Mireille Clémençon, montrent que les exclus ont une probabilité plus forte d'avoir grandi dans une famille confrontée à de graves problèmes d'argent, d'avoir vu ses parents se disputer ou divorcer. Ils évoquent des difficultés plus personnelles dans l'enfance (problèmes de santé ou de scolarité, mauvais traitements, grand manque d'affection).
... "Les personnes qui s'adressent aux services d'accueil, d'hébergement et d'insertion sont issues d'un milieu social assez modeste (…), mais ont surtout été proportionnellement plus souvent marquées par des difficultés et des ruptures dès l'enfance", concluent-ils.
... Adultes, les individus de l'échantillon étudié témoignent de difficultés variées : un tiers ont vécu l'endettement, un quart ont été condamnés par la justice, un cinquième sont allés en prison et un sur six a subi la mort d'un proche. 34 % disent avoir été victimes de violences et 21 % ont été soignés en hôpital psychiatrique. 27 % ont des problèmes d'alcoolisme et 23 % ont fait une tentative de suicide.
Au-delà de cette photographie saisissante, les auteurs appréhendent chronologiquement le processus de précarisation : rupture du couple, ennuis de santé et problèmes d'alcoolisme devancent souvent la perte de l'emploi et du logement. Les problèmes avec la justice et la prison viennent ensuite. Mais, parmi ces difficultés, celle qui les a fait basculer est, souvent, la rupture du couple.
100 000 personnes sans domicile fixe vivent en France LE MONDE | 29.01.08 | Extrait Sans-abri, SDF, vagabonds, errants, indigents ou "clodos"… Les mots ne manquent pas pour nommer ceux qui n'ont pas de "chez eux". Mais les chiffres pour décrire qui ils sont font, eux, défaut. La dernière étude de référence, réalisée par l'Insee, date de 2001. Elle avait dénombré 86 500 personnes sans domicile (70 000 adultes et 16 000 enfants). En 2006, la Fondation Abbé-Pierre évaluait ce chiffre à 100 000. L'écrasante majorité sont des hommes célibataires. Les 18-29 ans représentent un tiers des SDF (contre un quart dans l'ensemble de la population). Parmi les 18-24 ans, il y a autant d'hommes que de femmes, la proportion des femmes diminue ensuite fortement. Cependant, selon une enquête présentée en décembre 007 par l'Observatoire du SAMU social de Paris, de plus en plus de femmes se retrouvent elles aussi à la rue. Selon l'Insee, un quart des SDF sont accompagnés d'au moins un enfant. La part des étrangers y est quatre fois plus élevée que dans la population. Une partie n'a pas de papiers. Un plan pour "améliorer" les dispositifs en faveur des sans-abri LE MONDE | 29.01.08 | Extrait Etienne Pinte présente, mardi 29 janvier, des propositions en faveur des sans-abri, à Matignon. Le 19 décembre 2007, après la tentative des Enfants de Don Quichotte de réinstaller des tentes à Paris, le premier ministre avait confié au député (UMP) des Yvelines une mission avec un objectif : faire en sorte que "plus personne ne soit contraint de vivre dans la rue". |
L'Express du 25/07/2005, extrait
Jeunes perdus sans collier
par Boris Thiolay
Packs de bière et chiens à leur côté, ils zonent dans les centres-villes, interpellent le passant pour glaner quelques euros. La plupart ont une vingtaine d'années et vivent dans la rue. Aujourd'hui, en France, plusieurs dizaines de milliers de jeunes sans domicile fixe s'organisent en petits groupes pour affronter un quotidien de misère. Rencontres
Selon le ministère délégué à la Cohésion sociale, ils seraient entre 30 000 et 50 000 en France. «Nous sommes face à un problème de société majeur et nous allons devoir les écouter, les accueillir et les réinsérer», explique Catherine Vautrin, ministre chargée du dossier. Certains sociologues et professionnels de l'action sociale avancent des chiffres plus élevés, parlant d'au moins 100 000 jeunes gens en errance. Une seule certitude: ils font désormais partie intégrante de notre paysage.
Enquête sur ces ruptures qui conduisent à l'exclusion LE MONDE | 11.03.02 | Extrait L'exclusion est le fruit d'une alchimie complexe qui additionne les inégalités sociales et des ruptures successives — familiales, scolaires, physiques ou psychologiques. Après l'ouvrage de Patrick Declerck sur les clochards de Paris (Les Naufragés, Plon, 23 €) et l'enquête de l'Insee consacrée aux populations sans domicile, une nouvelle étude, dévoilée lundi 11 mars, esquisse ce modèle explicatif pour retracer le parcours de "personnes en détresse". En partenariat avec la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars), l'Observatoire sociologique du changement (OSC) a, en effet, analysé "les trajectoires, les potentialités et les représentations" d'individus "qui ont rompu ou sont susceptibles de rompre les liens qui les rattachent aux autres et à la société". Rédigée par les chercheurs Serge Paugam et Mireille Clémençon, cette enquête met notamment en exergue l'impact des difficultés rencontrées pendant l'enfance. Qui sont-ils ? Comme le pointait déjà l'étude de l'Insee parue à la fin janvier, les publics démunis forment un groupe plutôt jeune et masculin. Près de 60 % des "usagers" des services d'accueil, d'hébergement et de réinsertion sont, en effet, des hommes ; les 18-24 ans représentent un peu plus d'un quart de l'échantillon (alors que leur poids dans la population française s'élève à peine à 15 %). La proportion d'étrangers est très forte : 20,4 % (alors qu'ils ne représentent que 6,5 % de la population vivant en France). L'enquête de l'OSC met aussi en évidence l'isolement des "personnes en détresse" : les trois quarts d'entre elles sont séparées, divorcées, célibataires ou veuves. Enfin, "comme on pouvait s'y attendre", leurs origines sociales sont souvent modestes, si l'on se réfère à la profession du père (ouvriers et employés, dans la majorité des cas) ou de la mère (près de la moitié d'entre elles n'exerçaient aucune activité professionnelle). ... Devenus adultes, les plus démunis rencontrent des difficultés tout aussi nombreuses, même si certaines d'entre elles changent de nature : endettement, condamnations judiciaires, séjours en prison ou en hôpital psychiatrique, alcoolisme... Comme pendant l'enfance, les stigmates les plus profonds sont surtout causés par des "ruptures des liens sociaux" : violences, problèmes affectifs, enfants placés... D'une façon générale, d'après l'OSC, "les personnes en détresse" ont souvent connu de "lourdes difficultés depuis l'enfance" ; celles-ci "peuvent se maintenir durablement, voire s'aggraver à l'âge adulte". Dans la multitude de facteurs à l'œuvre dans les processus de "disqualification sociale", les "ruptures familiales" jouent un rôle "complémentaire", souligne l'étude. Parmi toutes les infortunes que subissent les publics "en détresse", certaines semblent jouer un rôle de déclencheur. 14,4 % des sondés disent que leur existence a "basculé" à la suite de la rupture de leur couple — ce ratio est encore plus fort chez les femmes (15,4 %). La perte du logement a provoqué ce déclic dans près de 11 % des situations. Le fait de ne plus travailler, les ennuis de santé et la chute des ressources "arrivent ensuite par ordre décroissant", poursuit l'étude. |
January 20, 2008
Sur France 3 : jeunes, seules sans travail et déjà mères
A lire sur le site de ARTE Quand les enfants font des enfants : les filles-mères HIPPOCRATE - Magazine de santé Mardi 04 juillet 2006 à 14h00 Rediffusion du 07 juin 2005, extraits Un véritable défi pour tout le monde En Europe, de plus en plus de mineures tombent enceintes. Plus de la moitié des adolescentes de moins de 18 ans décident de garder l’enfant, et de nombreux jeunes papas acceptent d’assumer leurs responsabilités. Mais ces jeunes ne savent pas ce qui les attend : quand les enfants font des enfants, c’est leur univers tout entier qui se retrouve bouleversé. ... Le nombre de grossesses adolescentes en Europe ne cesse d'augmenter Depuis plusieurs années, on constate, presque partout en Europe, une augmentation constante du nombre de grossesses adolescentes. Selon une étude menée par l’UNICEF en 2001, l’Angleterre se situe en tête de peloton, avec une moyenne de 30 grossesses pour 1 000 adolescentes. En Autriche, le taux de grossesse chez les adolescentes est de 25 pour 1 000. En Allemagne, il est de 20 pour 1 000, contre 15 pour 1 000 en France. En Hollande, le travail d’information a particulièrement bien fonctionné. On n’enregistre que 7 grossesses pour 1 000 adolescentes. ... Peu de risques médicaux La plupart des gynécologues sont d’accord sur un point : le jeune âge des mères présente peu de risque médical supplémentaire, que ce soit pour la grossesse, la naissance ou pour l’enfant. ... Mères adolescentes : le bébé leur donne une place dans la société En France, le nombre de grossesses chez les adolescentes est relativement stable depuis une dizaine d’années. La France figure en milieu de peloton des pays européens. La distribution de moyens de contraception à destination des jeunes fonctionne particulièrement bien dans le pays. Mais on constate malgré tout des cas de grossesses adolescentes dans les pays où la distribution de moyens de contraception marche bien. Les experts ont remarqué que le désir d’enfant était très fort chez les filles issues de familles à problèmes. Dans la plupart des pays européens, les filles issues de familles défavorisées ne s’intéressent souvent pas aux cours d’éducation sexuelle ni aux moyens de contraception. Elles veulent à tout prix tomber enceinte. ... |
Jeunes, seules sans travail et déjà mères
Le 21 janvier à 20h50, au programme, sur France 3
La présentation de l'émission :
En France, il y aurait aujourd’hui plus d’1 million de mères isolées. De plus en plus précarisées, souvent très jeunes, celles que nous avons rencontrées s’appellent Noémie, Séverine et Aurélie.
Un documentaire d’Andréa Rawlins-Gaston
Produit par Capa avec la participation de France 3
Elles ont entre 19 et 24 ans. Toutes étaient mineures ou à peine sorties de l’adolescence quand elles sont devenues mères pour la première fois. Sans travail, sans famille et sans conjoint, c’est seules et dans la plus grande précarité qu’elles élèvent leurs enfants. Nous les avons suivies pendant neuf mois dans leurs galères et dans leur difficile apprentissage de la maternité.
Parfois démissionnaires ou brutales envers leurs enfants, certaines acceptent de se faire aider pour devenir des mères responsables et autonomes. D’autres, trop seules et trop fragiles fuient les services sociaux de peur de se faire retirer leur enfant.
Mi-femmes, mi-enfants, ces jeunes mamans n’ont pourtant qu’un souhait : passer du monde de la survie à celui de la vie et devenir des mères comme les autres.
Présentation des trois jeunes filles
Séverine, 24 ans • Séverine habite à Amiens, chez ses parents. A 24 ans, elle est célibataire et sans ressource. Depuis qu’elle a perdu la garde de sa fille Manon, 5 ans, elle n’a qu’un objectif : trouver un travail et un logement pour pouvoir la récupérer. Mais un problème de taille va compromettre ses projets. Séverine vient d’apprendre qu’elle est à nouveau enceinte. Le père ? Un jeune homme qu’elle fréquente depuis quelques mois et dont elle est séparée. Même si elle est seule, sans travail et qu’elle est persuadée que ses parents vont la mettre à la porte à cause de cette nouvelle grossesse, Séverine va quand même décider de garder l’enfant.
Noémie, 22 ans • Suite à un conflit familial, Noémie plaque sa première S et décide de partir vivre dans la rue. La manche, les petits boulots saisonniers, les poubelles pour trouver à manger, les mauvaises rencontres… Après deux ans de zone, Noémie est enceinte. Abandonnée dès le début de sa grossesse par son copain SDF lui aussi, à 22 ans, Noémie se retrouve seule pour élever son bébé. Ne pouvant compter que sur les minima sociaux, elle a trouvé un petit logement sans salle de bain ni véritable cuisine et court les associations caritatives pour se laver et se nourrir. Dans sa solitude, Noémie a quand même deux complices : son chien et Françoise, une puéricultrice de la Protection Maternelle et Infantile de Beauvais.
Aurélie, 19 ans • Aurélie a 19 ans. Il y a 8 mois, c’est en catastrophe qu’elle est arrivée dans un centre maternel près de Laon avec sa fille Fanny, aujourd’hui âgée d’un an et demi. Retirée à ses parents par un juge à 14 ans, Aurélie a été ballottée de familles d’accueil en foyers pour jeunes filles avant de devenir mère à 17 ans. Séparée du père de son enfant, elle aussi a connu la rue, mais aujourd’hui, grâce aux 6 éducateurs du centre maternel, elle apprend à devenir une mère responsable et autonome. Hygiène, alimentation, autorité, mais aussi tendresse… Quand on est jeune, seule et qu’on a manqué de modèle maternel, tout est à apprendre y compris la maîtrise de sa brutalité.
PARIS (AFP) - Un nouveau sondage, plaçant pour la première fois François Fillon devant Nicolas Sarkozy, confirme la passe difficile que traverse le président, mais la majorité s'efforce de minimiser ce "trou d'air", sur fond de polémique au sujet des promesses sur le pouvoir d'achat. PARIS (Reuters) - Désormais majoritairement impopulaire et dépassé par le Premier ministre François Fillon, Nicolas Sarkozy entre dans une période de turbulences alors qu'il prépare son engagement direct dans la difficile bataille des élections municipales. Présidentielles 2007, les frais de maquillage et coiffure PARIS (AFP) - Quelques milliers de personnes --près de 10.000 selon les organisateurs, 2.500 selon la police-- ont manifesté dimanche à Paris contre l'avortement, à l'appel du collectif "30 ans ça suffit", allusion à la loi Veil de 1975 légalisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG). ... Créé début 2004 à l'occasion des 30 ans de la loi Veil, ce collectif d'une dizaine d'associations organise chaque année en janvier une "marche" pour "le respect de la vie dès la conception". |
January 14, 2008
Il se rend à la police française pour éviter la peine de mort
DRAME Les services sociaux de Washington en question après la mort de 4 enfants jeudi 10 janvier 2008, 20h33 | leparisien.fr La découverte macabre des corps de quatre enfants, morts depuis au moins deux semaines dans un appartement d'un quartier pauvre de Washington, a choqué la capitale américaine et mis en question l'efficacité des services sociaux et du système scolaire. Ces enfants, quatre filles âgées de 5 à 17 ans, n'étaient pas scolarisés. L'identification des victimes n'était pas complète jeudi en raison « de l'état très avancé de décomposition des corps », a précisé le maire. Mais les policiers travaillaient sur l'hypothèse qu'il s'agisse des quatre filles d'une femme, Betina Jacks, 33 ans, qui a été arrêtée dans l'appartement. Cette femme, qui paraissait calme au moment de son arrestation et qui coopère avec la police, devait être mise en examen plus tard dans la journée, une fois les identifications et les causes des décès établies. WASHINGTON (AFP), January 13, 2008 - Mayor Adrian Fenty has ordered an inquiry after four sisters from a desperately poor family were found badly decomposed in an apartment in the US capital. "There are suspicions that things may not have been handled as they should," Mr Fenty admitted yesterday. He said the family had been struck off the social services list because it had no fixed address. The mother of the four girls, aged five to 17, continued to live in the flat in a run-down area of Washington after they died. The corpses were discovered during the week when police arrived to investigate. Betina Jacks, 33, faces life imprisonment if found guilty of her daughters' murders. |
JUSTICE
Il se rend à la police française pour éviter la peine de mort
dimanche 13 janvier 2008 | Le Parisien
Pour échapper à la chaise électrique aux Etats-Unis, un Franco-Américain s'est réfugié aux Antilles françaises, où il a avoué aux gendarmes un crime commis à Chicago. Des magistrats français partent aujourd'hui dans l'Illinois pour enquêter.
HANS PETERSON est un détenu embarrassant. Mis en examen et incarcéré l'été dernier en Guadeloupe pour « assassinat » après s'être rendu lui-même aux gendarmes de l'île de Saint-Martin, cet Américain de naissance a avoué avoir massacré un médecin, à Chicago, au mois d'octobre 2006. Bénéficiant de la double nationalité grâce à sa mère, née en France, il ne peut pas être extradé vers les Etats-Unis qui le réclament. Et ce, d'autant plus que la peine de mort est toujours en vigueur dans l'Illinois.
Du coup, des enquêteurs et des magistrats français s'envoleront de Guadeloupe, aujourd'hui, pour se rendre à Chicago, et récupérer le dossier judiciaire de leurs homologues américains qui ont mené les investigations. Une démarche qui scandalise la famille de la victime, le docteur Cornbleet, qui se débat depuis des mois pour obtenir l'extradition de Hans Peterson. Les proches du docteur ont même reçu le soutien officiel de Barack Obama, l'un des candidats démocrates à la Maison-Blanche.
January 13, 2008
Une jeunesse sans adresse, un reportage d'envoyé spécial
Du forum de France 2 : > Envoye Special a écrit : > > bonjour, > si vous avez une proposition concrète... > > Nous vous remercions de vos messages. Bonjour, Je n'ai malheureusement pas vu ce reportage mais je pense qu'il ne fait que confirmer ce qui a déjà été publié par le passé, par l'Express (jeunes perdus sans colliers), et le travail de Jacques Guillou, sociologue qui a longtemps accompagné le SAMU social. Ce que dit Mr Drieu sur le plateau tend à confirmer toutes les analyses précédentes : - nombre de ces jeunes sont en rupture d'avec leur famille - nombre encore qui avaient été pris en charge par l'ASE ou la PJJ ont été rejetés - à la rue - par des familles d'accueil et les foyers Je pense qu'un contrôle du dispositif supposé protéger les enfants s'impose. Les professionnels semblent être dans le déni, ce que tend à montrer le Dalloz Droit de la famille 2008-2009, soit l'édition la plus récente : 235.151 Danger : preuve et risque. (...) Aux père et mère, on assimilera toute personne chez qui l'enfant vit habituellement (par ex., tuteur désigné par un conseil de famille) mais en aucun cas un service public comme l'Aide sociale à l'enfance, dont la tutelle met nécessairement à l'abri du danger. En certains cas, les placements d'enfants sont abusifs, excessifs, ce que des professionnels confirment. En d'autres cas, des jeunes ne sont pas aidés faute de moyens ou du fait d'une politique publique inapropriée. Les conséquences sont souvent désatreuses, ce qu'a du montrer ce reportage et que confirme aussi cet article paru dans Sciences Humaines : Placement d'enfant : les contradictions de l'institution www.scienceshumaines.com/placement-d-enfant.. Le placement d'enfant, en constant développement, a des conséquences profondes sur la dynamique des liens familiaux, sur laquelle sont chargés de veiller de nombreux professionnels du travail social et de la justice. Mais ces institutions peinent à prendre en compte le fait qu'elles contribuent, par leur action, à perturber la dynamique familiale et donc à produire les symptômes qu'elles sont chargées de « traiter ». bien cordialement |
L'interview de Jérémie Drieu, réalisateur du reportage
Document Une jeunesse sans adresse
Un reportage de Jérémie Drieu et Emmanuel Morel.
Ils ont l’âge des possibles, 20 ans, et sont sans domicile fixe. Alors que 47 % des Français craignent de se retrouver un jour à la rue, Envoyé spécial a enquêté sur une catégorie de SDF totalement passée sous silence, les jeunes. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux : plus d'un SDF sur quatre a aujourd’hui moins de 25 ans. Swann passe ses nuits sur une bouche de métro à Lille. Barbara et Bastien s’aiment mais doivent se séparer chaque soir pour ne pas dormir dehors. A Paris, Cindy, 20 ans, connaît par cœur la rue et ses dangers, la violence, les proxénètes et la drogue… Le point commun de tous ces jeunes : ils ont coupé les ponts avec leurs parents. Sans travail, sans logement et sans famille, ils sont la frange la plus précarisée, la plus démunie et la plus fragile de la jeunesse française.
December 15, 2007
Le nouveau campement des Enfants de Don Quichotte évacué par la police
Le nouveau campement des Enfants de Don Quichotte évacué par la policeLEMONDE.FR avec AFP | 15.12.07 | Extrait
Le gouvernement avait averti qu'il ne tolèrerait aucun nouveau campement. La ministre du logement Christine Boutin, avertie de l'imminence de l'action des Enfants de Don Quichotte, avait prévenu dès vendredi : "On n'acceptera pas d'avoir des tentes, donc elles seront évacuées par les forces de police". Tout en soulignant que "le campement des Don Quichotte a eu le mérite [en 2006] de sensibiliser les politiques, l'opinion, (...) sur la gravité de la situation", Mme Boutin a estimé qu'"à la fin de ce campement les personnes (...) se sont retrouvées dans des conditions sanitaires et psychologiques beaucoup plus graves que quand elles étaient entrées sous la tente". La ministre a exhorté "les personnes qui seraient sollicitées pour aller sous la tente de ne pas y aller".
Pour Augustin Legrand "les promesses non tenues" du gouvernement, qui font que "cette année encore, plusieurs milliers de personnes dorment sur les trottoirs", justifie cette nouvelle action. Il rappelait, jeudi, que "sur les 27 000 places [d'hébergement durable] promises", "14 000 seulement (sont) disponibles".
PARIS (AFP) - Dans un communiqué, le Secours Catholique a apporté son soutien à cette nouvelle opération des Enfants de Don Quichotte en se déclarant "extrêmement préoccupée par l'insuffisance de moyens susceptibles de financer la mise en oeuvre" de la loi du Droit au logement opposable (Dalo), qui doit entrer en vigueur le 1er janvier, du Parsa. Le Secours catholique "atterré" Source: AFP, le Figaro Le secrétaire général du Secours catholique, Pierre Levené, s'est dit "atterré" par les déclarations de la ministre du Logement Christine Boutin selon lesquelles "les objectifs en termes d'hébergement (des sans abri) étaient atteints". "Je suis atterré que Mme Boutin dise qu'il n'y a pas de problème d'hébergement. Nous gérons des centres, ils sont remplis à plus de 100%. Il n'y a pas de place disponible", a déclaré M. Levené, dont l'association a apporté un "soutien logistique" aux Enfants de Don Quichotte qui ont tenté samedi matin d'installer des tentes près de Notre-Dame de Paris. "Réouvrir des gymnases pour accroître les capacités d'accueil, c'est un bond en arrière de 20 ou 30 ans", a-t-il dit, en ajoutant: "nous sommes très inquiets en cette période hivernale car il manque un nombre important de places d'hébergement". Vendredi, Mme Boutin avait affirmé que les "objectifs en terme d'hébergement étaient atteints", lors d'une visite dans des centres d'accueil. "On peut toujours faire mieux et si vraiment la situation devenait trop difficile, on peut réquisitionner des équipements publics", avait-elle ajouté. M. Levené a fait part de son sentiment de ne "pas avoir été suffisamment entendu" par le gouvernement lors de rencontres avec Mme Boutin et le Premier ministre François Fillon. "Nous sommes inquiets des choix budgétaires", a-t-il insisté. |
October 23, 2007
« Il n'y a que le chantage qui marche », selon Jacques Deroo
France, le Figaro, fil news (Avec AFP). Publié le 23 octobre 2007 à 21h47 Prison pour un père ayant enlevé ses filles Un homme de 38 ans a été condamné à deux ans de prison, dont un an avec sursis, par le tribunal correctionnel de Dole (Jura) pour avoir pris la fuite à l'étranger pendant 8 ans avec ses deux filles de 7 et 20 mois à l'issue d'un droit de visite. Déjà condamné par défaut en mars 2003 à deux ans d'emprisonnement, le petit-fils de l'ancien dirigeant du parti communiste français Maurice Thorez, a bénéficié de la clémence du tribunal qui n'a pas suivi les réquisitions du procureur de la République qui réclamait la confirmation de la peine assortie d'une interdiction de se rendre dans le Jura pendant trois ans. Cet oenologue de 38 ans avait profité d'un droit de visite en janvier 1999, alors que les époux étaient en procédure de divorce pour soustraire ses deux filles à leur mère viticultrice dans le Jura. Pendant huit ans, le père et ses deux filles avaient sillonné plusieurs pays d'Amérique du Sud sous une fausse identité avant que le père ne soit interpellé à Madrid en août dernier. |
De source Metrofrance.com
La justice donne raison à des mouvements soupçonnés de dérives sectaires LE MONDE | 23.10.07 | Extraits Le président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), Jean-Michel Roulet, a annoncé devant des hauts fonctionnaires réunis mercredi 17 octobre avoir été mis en examen pour "diffamation", après avoir indiqué, dans un reportage télévisé, que les sommes collectées par l'organisation Tradition Famille Propriété (TFP) pouvaient "servir à tout et à n'importe quoi". ... Par ailleurs, le député Jean-Pierre Brard (app. PCF), plusieurs fois attaqué, et une fois condamné pour diffamation envers les Témoins de Jéhovah, devrait comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel de Paris. Le vice-président du groupe d'études sur les sectes à l'Assemblée nationale est poursuivi pour avoir qualifié les Témoins de Jéhovah de "parfaits délinquants". "Cible habituelle" de ces mouvements, M. Brard demeure convaincu que "malgré tous ces procès qui nous sont faits, il ne faut pas céder". ... D'autres observateurs estiment que la multiplication de ces décisions pourrait fragiliser la crédibilité de la lutte antisectes telle qu'elle est menée en France. |
October 5, 2007
Le Conseil national d'éthique épingle les tests ADN
PARIS (Reuters) - Les Français sont partagés sur les tests ADN prévus dans le cadre du regroupement familial par le projet de loi sur l'immigration examiné par le Parlement, selon un sondage CSA pour Le Parisien. PARIS (AFP) - Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, a souligné mardi que derrière le débat sur les tests ADN dans le cadre du regroupement familial, il y a "un vrai sujet", celui de "la fraude". M. Wauquiez a déclaré que derrière ce débat, "il y a un vrai sujet, la fraude". Evaluant à "30% la fraude sur l'immigration de regroupement familial", il a jugé que "ce n'est pas tout à fait négligeable". Il n'a pas précisé l'origine de cette évaluation. |
Avis n° 100 du 4 octobre 2007, Migration, filiation et identification par empreintes génétiques • Comité Consultatif National d'Ethique pour les Sciences de la Vie et de la Santé
Extrait... L'erreur est de laisser penser qu'en retrouvant le gène, la filiation serait atteinte. La filiation passe par un récit, une parole, pas par la science. L'identité d'une personne et la nature de ses liens familiaux ne peuvent se réduire à leur dimension biologique.
... Un paradigme de relation entre l’humain et le naturel affirme : « pour connaître l’humain, il suffit de le considérer comme un être naturel et de réduire tout phénomène humain à un phénomène naturel. » De fait, on trouve des caractéristiques humaines déjà présentes chez des singes, des mammifères. Mais, en réduisant l’humain au naturel, on oublie ce qu’il y a de plus remarquable : les phénomènes de langage et de conscience. Inversement, on va comprendre l’humain en opérant une disjonction totale, en éliminant l’homme biologique, alors que notre corps est biologique, de même le cerveau grâce auquel je parle. Ce dogme de la disjonction a dominé et continue à dominer notre connaissance universitaire. Il faut comprendre qu’il y a une relation indestructible entre l’humain et le naturel : nous sommes issus d’un monde naturel dans lequel nous continuons à être immergés, mais nous en sommes éloignés par l’esprit, par la conscience. Cahier du millénaire 3 n° 31, p. 8, Eduquer pour l'ère planétaire, par Edgar Morin Le Sénat a adopté le projet de loi sur "la maîtrise de l'immigration" LEMONDE.FR avec Reuters | 05.10.07 Le texte, qui autorise notamment un recours, très contesté, aux tests ADN pour les candidats au regroupement familial, a été adopté, dans la nuit, par 188 voix contre 135. |
July 14, 2007
Une « adolescente » et un homme de 38 ans en garde à vue
BORDEAUX (AFP) - Deux personnes, une adolescente de 17 ans et un homme de 38 ans, étaient en garde à vue samedi à Bordeaux après la disparition pendant plus de 24 heures, d'Alyssa, 3 ans, retrouvée vendredi soir, une disparition semble-t-il motivée par le "désir de maternité" de la jeune fille.La petite Alyssa, "en bonne santé", a été rendue à ses parents dans la nuit de vendredi à samedi, quelques heures après avoir été retrouvée, aux alentours de 21H00, dans un quartier périphérique au nord de Bordeaux, la cité des Aubiers, a-t-on indiqué de source policière.
"L'enfant ne présente pas de traumatisme, en l'état", a confirmé samedi Christian Lagarde, vice-procureur au TGI de Bordeaux, soulignant qu'il n'y "avait apparemment pas eu de malveillance".
Sur la chaîne LCI, Sabah El Ouardi, la mère de la petite fille, a affirmé que l'adolescente avait "apparemment" été "gentille" avec Alyssa. "Je lui ai posé des questions. Elle me disait: +Oui, +Tatie+ a été gentille, elle ne m'a pas tapée+, donc, apparemment, ça va", a-t-elle ajouté, sa fillette dans les bras.
Sophie, la jeune fille à qui les parents avaient confié leur fille jeudi après-midi, était quant à elle toujours en garde à vue samedi, en compagnie de l'homme de 38 ans qui a hébergé les deux mineures, a confirmé M. Lagarde.
Les enquêteurs tentaient de reconstituer l'emploi du temps de l'adolescente et de l'enfant entre jeudi après-midi et vendredi soir et, surtout, de déterminer les motivations de Sophie, présentée par les policiers comme "une marginale", "en rupture avec sa famille depuis un mois".
Les premiers éléments de l'enquête soulignent "un désir de maternité" de la jeune fille, a affirmé le vice-procureur. "Apparemment, c'est quelqu'un qui est en manque d'enfant, et qui, peut-être, a pris cette petite fille à laquelle elle s'était attachée", a-t-il ajouté.
Lors de son interpellation, la jeune fille "a déclaré une fausse identité et s'est prétendue être la maman de la petite", a précisé le directeur départemental de la sécurité publique, Albert Doutre.
Devant les policiers, la jeune fille a ensuite affirmé qu'elle avait l'intention de rendre l'enfant à ses parents, selon le vice-procureur.
Pour l'infraction retenue de "soustraction de mineure à la garde des personnes qui exercent la garde parentale", elle encourt une peine de cinq ans d'emprisonnement, a-t-il rappelé. Quant à une éventuelle préméditation, il a souligné: "On peut le supposer mais ce sera à l'enquête de le déterminer."
L'homme, également entendu depuis vendredi soir, "réside dans la cité des Aubiers, vit seul et hébergeait cette jeune fille depuis un temps qui sera déterminé par l'enquête", a indiqué le vice-procureur.
"L'homme se serait a priori contenté d'héberger les deux mineures chez lui", estime-t-on de source proche de l'enquête.
Sophie et Alyssa ont été retrouvées quelques heures seulement après un appel à témoins lancé par le parquet, grâce à un appel téléphonique d'une habitante de la cité des Aubiers, a-t-on expliqué de source policière.
"A la suite de l'appel à témoins, nous avons reçu une dizaine d'appels dans la journée de samedi. Tous ces appels ont été exploités, jusqu'au dernier", selon le vice-procureur.
Le père de la fillette, âgé de 29 ans, avait confié l'enfant à Sophie, en qui il avait confiance. S'inquiétant de ne pas avoir de nouvelles dans la soirée de jeudi, la famille, qui habite dans le quartier Saint-Michel, dans le centre historique de Bordeaux, avait prévenu la police.
Bordeaux : la fillette et sa baby-sitter retrouvées
Actualité | FranceBordeaux : la fillette et sa baby-sitter retrouvées
Le Figaro, le 13 juillet
La petite Alyssa, trois ans, avait disparu depuis jeudi en compagnie de la jeune fille qui la gardait. Elle serait en bonne santé
Soulagement à Bordeaux : la petite Alyssa, 3 ans, et sa baby-sitter Sophie, âgée de 17 ans, qui avaient disparu depuis jeudi après-midi ont été retrouvées vendredi dans la soirée.
« A priori dans un bon état de santé », selon des sources policières, Alyssa a été retrouvée dans un appartement de la périphérie de Bordeaux, où vit une connaissance de Sophie. Après leur disparition jeudi, l’enquête s’était rapidement orientée sur la piste de la jeune fille.
Le parquet a lancé vendredi un appel à témoins estimant qu’Alyssa était "en situation de danger", Sophie étant qualifiée "d'enfant connaissant quelques difficultés, notamment scolaires" et "qui n'a pas de domicile fixe pour l'instant".
Une source proche du dossier expliquait que la jeune fille avait "séjourné plusieurs mois dans un foyer d'accueil dans la région de Libourne", d'où elle aurait fait plusieurs fugues.
Sophie, à qui les parents d'Alyssa est "une relation de la famille qui l'avait déjà gardée dans le passé", selon le vice-procureur du tribunal de Bordeaux, Christian Lagarde. S'inquiétant de ne pas avoir de nouvelles dans la soirée de jeudi, la famille avait effectué elle-même des recherches et avait fini par se présenter au commissariat central vendredi à une heure du matin.
April 17, 2007
« Le soucis des autres » ou « au bout d'être énervé »
WASHINGTON (AP) - Critiqué pour la gestion des soldats blessés de retour au pays, le département américain de la Défense a annoncé mardi de nouvelles mesures pour renforcer les dépistages, améliorer ses registres et réformer les allocations handicapées. Dans leur témoignage devant une commission de la Chambre des représentants, Michael Dominguez, principal sous-secrétaire d'Etat adjoint à la Défense, et le général Gale Pollock, chirurgien en chef de l'armée, ont reconnu la nécessité d'apporter des modifications au traitement des vétérans et soldats blessés. Ils ont fait part de leur confiance dans la nouvelle direction de l'hôpital militaire Walter Reed à Washington, dont les conditions d'hospitalisation sordides ont été révélées en février. "Nous pensons que nous avons les bonnes personnes et les bons mécanismes en place pour s'assurer que tous les soldats ayant un statut transitoire (...) sont traités avec soin et compassion, et que leurs familles et eux-mêmes reçoivent les soins qu'ils ont bien mérités", a déclaré le général Pollock. |
« Le soucis des autres » est un dossier de la revue Sciences Humaines, n°177, décembre 2006. Ce même numéro fait un point sur les « lobbies et groupes de pression ».
La revue annoncait la parution du livre « Le souci des autres, éthique et politique du care » chez Bief, janvier 2007. La revue citait aussi d'autres références tel qu'un volume de Nouvelles Questions Féministes ou encore le n°161 de la revue pour l'article de Artie Russsell Hochschild, « Le nouvel or du monde : la mondialisation de l'amour maternel »
Il serait intéressant de revoir l'histoire de l'aide et de l'action sociale des régions anglo-saxones afin dévaluer quelle est, dans l'éthique du moment, la part d'héritage de ces quatre derniers siècles. En Angleterre, la "Charity Law" définit les activités et les bénéficiaires des mesures caritatives et règlemente le fonctionnement des organisations caritatives.
Le 2 décembre 1932 Christine Papin et sa soeur, Léa Papin, ont sauvagement assassiné madame Lancelin et sa fille, chez qui elles travaillaient comme domestiques. (...) Celles-ci ont notamment arraché les yeux de leurs patronnes, qui sont mortes après une longue agonie. De source affaires-criminelles.com. L'affaire des soeurs Papin est rappellée page 37 du numéro 177 de Sciences Humaines, une couverture d'un journal illustre l'article « Le care : ambivalence et indécences ». Bien loin d’une conception ultralibérale, Tocqueville considère que l’État a un rôle à jouer pour répondre à la question sociale qui se pose avec une grande acuité à son époque : devant les ravages du paupérisme - cette misère de masse liée à l’industrialisation propre au XIXe siècle - à laquelle il est sensibilisé par ses voyages en Angleterre, en 1833 et 1835, il appelle clairement le législateur à se préoccuper de la détresse des classes populaires ; de même qu’en tant que président du conseil général de la Manche, il demande aux pouvoirs publics de régler le problème des enfants trouvés. Au fond, ce qui sépare radicalement Tocqueville des néolibéraux, c’est que, contrairement aux seconds, le premier ne croit pas que les inégalités économiques et sociales soient naturelles, inéluctables ou nécessaires. Dès lors, il a souvent réfléchi à la meilleure manière de les combattre avec la plus grande efficacité possible : par exemple, dans ses deux Mémoires sur le paupérisme (1835 et 1837), il étudie les façons de lutter, ou au moins de prévenir l’indigence collective. De l'Humanité, mars 2005 Tocqueville, un libéral pas « néo » Par Éric Keslassy, sociologue, et Jean-Louis Benoît, philosophe. Les jeunes sans domicile fixe et la rue ou « au bout d'être énervé » De Jacques Guillou L'Harmattan, logiques sociales La quatrième : Que font tous ces jeunes errants que nous croisons dans la rue ? Comment en sont-ils arrivés là ? Ont-ils des familles ? Comment ces familles contribuent-elles à « rendre SDF » leurs propres enfants ? Comment les jeunes SDP utilisent-ils la rue, l'espace public, les services qui y sont consacrés ? Quelles sont leurs portes de sortie de ce mode de vie atypique ? C'est à ces questions que ce livre tente d'apporter des réponses en s'appuyant sur de nombreux témoignages' jeunes sans domicile fixe rencontrés lors de l'enquête menée par l'auteur. |
Dans son numéro de novembre 2006, un article de Action Sociale présente l'expérience d'une association qui a le souci de l'insertion des jeunes arrivés à l'âge de la majorité :
Dans ce même article d'Action Sociale, un encart à propos « De l'intérêt de ne pas séparer les fratries » :
D'une dépèche ainsi que d'un article de la Croix, voir au 8 décembre 2006. MEAUX (AFP) - Deux mineurs âgés de 9 ans et 11 ans pensionnaires du Foyer de l'enfance d'Orgemont à Meaux (Seine-et-Marne), portés disparus depuis samedi, étaient activement recherchés dimanche, a-t-on appris dimanche soir de source judiciaire. Les deux enfants, "une fille et un garçon de même famille", ont disparu samedi en début de soirée, selon le parquet de Meaux. Frères et soeurs placés : pourquoi les séparer ? Par négligence ou manque de structures adaptées, de nombreuses fratries sont encore aujourd'hui séparées |
April 9, 2007
Etat des lieux dans le 9-3 : l'association « En Temps »
A la suite, quelques extraits, commentaires et notes de « Justice, la bombe à retardement », Robert Laffont, mars 2007, un brûlot assez sévère.Il n'est que trop question de pénal, il est assez question du juge pour enfant, il n'est pas du tout question des JAF.
J'en retiens qu'en certaines circonstances, des policiers - et même des avocats - peuvent être poursuivis, mais que les travailleurs sociaux, eux, seraient intouchables. Voir le cas de l'assoc `'En Temps".
C'est scandaleux mais ce serait donc ainsi, un dispositif avec de nombreux tabous et un couvercle sur la marmite.
Quelques pages plus loin, on nous confirme que le 93 est à peu près à la même enseigne que le 92 ou le 95, à Taverny :
Pages 90-91, « les `'ouf" du TGI », ce qui pose « un vrai soucis », « des gens qui relèvent de la médecine » mais qui sont jugés : La juge : « Donc, monsieur, vous avez été interné, j'avais envie de dire `'enfermé" mais ça ne se dit plus parait-il. » (...) La présidente ironise sur les conclusions de l'expert psychiatrique qui explique que « Le sujet est relativement accessible à une sanction pénale » : « Tout est dans le `'relativement" ! nous voilà bien avancés » (...) « Je ne vais pas vous mentir, je vais vous dire la vérité : j'ai travaillé sur un chantier pendant un mois et j'ai donné un coup de pelle à mon patron. Et maintenant je suis reconnu travailleur handicapé, j'ai deux piqûres de neuroleptiques. » Page 98, « le problème des mineurs clandestins » : « Les enfants qui n'ont pas la chance, comme Naza, d'avoir de la famille en Franceattérissent dans des foyers de l'aide sociale à l'enfance comme l'association En Temps à Montreuil-sous-Bois. (...) Ce n'est pas un hasard si certains mineurs isolés que nous plaçons fuguent. Le sort de ces enfants, tout le monde s'en fiche. » D'un autre ouvrage, de l'histoire de « la protection de l'enfance et [de] la cohésion sociale » : « La société en recevant l'enfant se met à la place de la famille; elle en accepte les devoirs (...) elle doit faire pour l'enfant ce que ferait la famille elle-même, supposé qu'elle(*) connût ses devoirs et qu'elle eût la volonté et le pouvoir de les remplir (...) elle doit veiller au développement des facultés morales de l'enfant trouvé » Paris, 1838 *) la société ou la famille, dans une logique évidente de distinction des classes et origines ? Page 117 et suivantes, la bavure policière, ce brûlot complète très bien d'autres références dont je dispose, « une avocate glisse à un confrère : `'Les juges tiennent leur revanche" » : |
On pourrait croire que l'administation recherchait la prescription, l'oubli peut être, comme pour, manifestement, d'autres affaires dans ce TGI. Puis, soudainement, comme en écho aux critiques du ministre de l'Intérieur, l'opportunité d'un procès pour lui répondre ? En effet, « il aura fallu cinq ans pour que se tienne enfin le procès » et celui-ci a lieu peu après les accusations de laxisme portées par Nicolas Sarkozy. Page 106 : « Une policière demande fermement à une femme du public de ne pas utiliser de portable ; celle-ci réplique : `'C'est à moi que vous parlez ? Je ne trouve pas que vous me parlez correctement. Et j'ai sorti mon téléphone pour regarder l'heure. Pas pour téléphoner. Vous me parlez autrement. » Ce qui me renvoit à mon RDV de juin dernier, avec un OPJ, et ma lecture d'alors, « Journal d'une justice en miettes" » de Dominique Barella : « la crise, c'est aussi celle de la police qui parfois se rêve dans la toute puissance... » Page 119 : Dans les couloirs, une avocate, voyant la forêt de micros, demande à une autre : « C'est quoi, ça ? - Un dossier police. - encore ! » Effectivement, au même moment, on rend le jugement d'une autre affaire de bavure (...) « Geste technique », comme l'appelle la police (...) Reconnu coupable d'homicide involontaire (...) Six mois avec sursit dans l'indifférence générale. Les journalistes sont tous venus pour l'affaire de Saint-Denis qui vient de reprendre. C'est maintenant au tour de l'avocate des victimes de plaider. Elle met en cause la police du 9-3. Et de citer un audit de l'Inspection générale des services (IGS) (...) Des dérapages imputés à un manque d'encadrement... Page 120... Dans l'affaire de Saint-Denis, la même avocate en profite pour tirer à boulets rouges sur l'Inspection générale des services, la police des polices : « L'IGS a mis deux mois à obtenir la liste des policiers présents le jour de l'intervention, et certains témoins dont les noms avaient été donnés par les victimes n'ont pas été entendus. » Page 127, la bavure. « Un dysfonctionnement grave du TGI de Bobigny qui, selon maître Solitude, a pris pour argent comptant les dires de la police de l'air et des frontières, sans prendre le temps de vérifier quoi que ce soit. A commencer par cette fiche de police extravagante qui indique noir sur blanc que Fatoumata `'parle et comprend le français". » Page 127 et suivantes, « les victimes ont peur » « Le jeune s'en tire pourtant avec une relaxe au bénéfice du doute. En totale contradiction avec le jugement qu'elle vient de rendre, la magistrate lui lance, alors qu'il quitte l'audience la tête haute : `'Et qu'on ne vosu y reprenne plus, hein !" » Page 142, intriguant... « ... `'En d'autres lieux et en d'autres temps, cela aurait été les assises !" Allusion au fait qu'au tribunal de Bobigny, aujourd'hui, le curseur pour les attaques à mains armées est placé très haut. Noyés sous le flot d'une délinquance (...) `'Ici, on braque son épicier du coin, sur un coup de tête, quand on a besoin d'argent", constate, désabusée, la procureure. (...) Les `'nouveaux braqueurs" agissent en électron libres, ils sont imprévisibles parce que inconscients (...) explique un juge d'instruction de Bobigny. » Page 143, politique pénale et politique tout court, explication dans l'ouvrage : « `'A Bobigny, un braquage c'est un an, contre trois à Paris et carrément les assises à Mende." Depuis dix ans, en France, on assiste à un effrittement des peines. C'est vrai pour les braquages et plus encore pour les traffics de stups. Rien à voir avec le prétendu laxisme des juges. ... » 145, l'épilogue, on pourrait croire qu'il est question d'un secteur de Nanterre : « Au tribunal de Bobigny, l'ubuesque le dispute au tragique, le cynisme au dévouement, le dramatique au cocasse... (...) Alors que ce devrait être un véritable laboratoire où sont testés des solutions innovantes, on accepte à Bobigny, en travaillant à flux tendu, une justice d'abattage. On laisse le bateau dériver... C'est un bateau en perdition qui ne coule pas, uniquement grâce à la bonne volonté de l'équipage. (...) Le naufrage guette » Pendant plus d'un mois, tandis que les avocats étaient en grève, « le tribunal pour enfant a, lui, été carrément mis en sommeil. Aucune mise en examen, mandat de dépôt ou mesure éducative (...) » |
March 27, 2007
145 «morts dans la rue» depuis novembre 2006
Marquis de SADE (1740 - 1814) Dialogue entre un prêtre et un moribond, composé vers 1782 Le prêtre : Arrivé à cet instant fatal, où le voile de l'illusion ne se déchire que pour laisser à l'homme séduit le tableau cruel de ses erreurs et de ses vices, ne vous repentez-vous point, mon enfant, des désordres multipliés où vous ont emporté la faiblesse et la fragilité humaine ? Le moribond : Oui, mon ami, je me repens. PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy se prononce contre une loi sur l'euthanasie et préfère faire confiance au dialogue entre les médecins et les familles dans un entretien publié lundi par l'hebdomadaire "Femme actuelle". "Je suis pour le respect de la vie, dans la mesure où la souffrance ne rend pas la vie impossible. Il y a des limites à la souffrance humaine. Mais je ne pense pas que cette question se règle par une loi", déclare le candidat UMP à l'élection présidentielle. "Comment voulez-vous qu'un texte recense tous les cas de fin de vie? Cela ne se quantifie pas. Un texte ne peut pas donner une liste exhaustive de situations où les cas de fin de vie peuvent s'appliquer", ajoute M. Sarkozy. "Je veux que l'on fasse confiance au dialogue. C'est au patient, à sa famille et au corps médical de trouver la solution la plus adaptée. Je pense qu'il faut donc laisser une zone de liberté", souligne le candidat. Nicolas Sarkozy avait semblé faire un pas le 11 février dernier vers une prise de position en faveur de l'euthanasie, en estimant qu'"il y a des limites à la souffrance" de l'être humain. Ségolène Royal a pour sa part promis de faire voter au Parlement une loi permettant l'euthanasie active sous conditions. |
Le collectif Les Morts de la Rue a annoncé lundi, dans un communiqué, qu'il avait dénombré 145 sans-abri «morts dans la rue» de novembre 2006 à mars 2007, dont 91 en Ile-de-France.
Libe, 26 mars 2007
(...) La durée de vie moyenne de ces 145 «morts de la Rue» a été de 49 ans (contre 80 pour le reste de la population française), souligne le texte. «Au sortir de l'hiver, quand reprennent les expulsions légales qui mettent des personnes à la rue, le Collectif continue d'apprendre les décès au même rythme, un par jour environ», affirme le communiqué.
(...) Le collectif, crée en 2002 par un groupe d'associations oeuvrant auprès des personnes vivant à la rue, organise chaque année des célébrations collectives, alternativement interreligieuses et laïques, dans des lieux divers, pour «l'accompagnement» des personnes décédées sans entourage, lisant un texte ou déposant une fleur sur la tombe de ces oubliés.
Quelques titres et un extrait du 20h de France 2 : Déportation des Juifs : la SNCF dédouanée La condamnation de la SNCF pour son rôle supposé dans la déportation de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale a été annulée mardi par la cour administrative d'appel de Bordeaux • Les juges soulignent que la compagnie n'avait aucune autonomie de décision pour les déportations • Libe, 26 mars 2007 Environ 75.000 Juifs de France ont été déportés pendant l'Occupation et seuls 2.500 sont revenus vivants des camps de la mort nazis. CRETEIL (AFP) - La permanence de l'UMP à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) a été ravagée par un incendie vraisemblablement criminel, dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de source policière. Le Monde - Deux permanences, l'une du PS, l'autre de l'UMP, incendiées en région parisienne En deux jours, lundi 26 et mardi 27 mars, deux permanences, l'une socialiste et l'autre UMP, toutes deux en région parisienne, ont été dévastées par des incendies probablement d'origine criminelle. STRASBOURG (AP) - Quatre personnes soupçonnées d'être impliquées dans le détournement d'une somme de 200.000 euros à la DDE du Bas-Rhin entre 2002 et 2005 ont été mises en examen, apprend-on mardi auprès du parquet de Strasbourg. Deux personnes sont poursuivies pour "détournement de fonds publics et recel". Deux autres, des chefs d'entreprise, ont été mises en examen pour complicité. Toutes ont été placés sous contrôle judiciaire. Sept personnes avaient été interpellées en début de semaine dernière dans le cadre d'une enquête menée par la PJ de Strasbourg et faisait suite à une plainte déposée en 2005 suite à des irrégularités financières. Plusieurs documents, tels que des fausses factures ou des faux bons de commande ne correspondant à aucune prestation, avaient été retrouvés lors de vérifications. Une commission rogatoire a été délivrée pour déterminer la portée exacte de système frauduleux. La gauche se divise sur le sort des sans-papiers Le Monde, 27/3/7 Mardi matin, Ségolène Royal a affirmé qu'"il faudra des critères objectifs" pour toute régularisation de sans-papiers, parmi lesquelles la scolarisation de leurs enfants "depuis plusieurs années". Faute d'avoir été précédemment réglé, le dossier des familles sans papiers ayant des enfants scolarisés en France a resurgi dans la campagne présidentielle. Au grand dam de candidats qui s'opposent frontalement sur ce sujet, mais partagent un même embarras. 7 millions de pauvres : que proposent les candidats ? Le Monde - Débat en direct avec Martin Hirsch, président d'Emmaüs France, jeudi 29 mars à 15 heures. BELLEVILLE-SUR-LOIRE (AFP) - Une douzaine de militants de Greenpeace sont montés mardi matin sur une tour de refroidissement de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) afin de dénoncer les "dangers des centrales nucléaires", a-t-on appris auprès de Greenpeace et de la centrale. Les militants, de huit nationalités différentes, étaient toujours en milieu de journée sur le site, surveillé par une soixantaine de gendarmes, dont une trentaine de membres du GIGN, avec quatre hélicoptères. Après être montés sur la tour en utilisant l'échelle extérieure, les membres de Greenpeace sont descendus en rappel à l'aide de cordes et se sont arrêtés à mi-hauteur pour peindre en noir "EPR = danger", a précisé un responsable de l'association vers 12H00. ... |
March 17, 2007
Un double 21 avril ?
BORDEAUX (AFP) - Le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon craint que le premier tour de l'élection présidentielle soit "un double 21 avril" excluant à la fois les candidats des partis traditionnels de droite et de gauche, dans un entretien samedi au quotidien régional Sud Ouest.Jugeant le pays "en état d'insurrection civique", il estime que les Français "veulent tourner la page tant d'une politique libérale qu'ils haïssent que d'un système de partis et d'institutions qu'ils méprisent. On peut même assister à un double 21 avril où droite et gauche traditionnelles seraient éliminées".
Interrogé sur la possibilité d'un second tour opposant le candidat UDF François Bayrou et celui du FN Jean-Marie Le Pen, le sénateur PS répond: "Hélas! On dit souvent que Bayrou peut éliminer Royal du second tour, on ne dit pas assez souvent qu'il prend aussi beaucoup à droite".
Selon lui, en banalisant le discours de l'extrême droite, le candidat UMP Nicolas Sarkozy "vient d'aggraver ses difficultés" et Jean-Marie Le Pen, qui "reste le danger majeur", peut "chasser Sarkozy du podium", beaucoup d'électeurs préférant "l'original à la copie", ajoute-t-il.
Quant à la volonté affichée de la candidate PS Ségolène Royal de "reprendre sa liberté", Jean-Luc Mélenchon comprend "ce qu'elle veut dire" mais il estime qu'"elle devrait souhaiter que son exemple ne soit pas suivi. Imaginez que je reprenne la mienne !", dit-il.
PARIS (AFP) - Héritage du XIXe siècle, l'hygiène, parfois reléguée aux oubliettes, retrouve ses galons en ce début du XXIe siècle, face à l'émergence de nouveaux risques sanitaires et de nouvelles menaces épidémiques. Deux SDF ont été retrouvés morts, probablement à la suite d'une overdose. Tentes funèbres au canal Saint-Martin Libé, samedi 17 mars 2007 SYDNEY (AFP), mi février 2007 - Une association caritative de santé a invité les Australiens à renoncer aux traditionnels fleurs et chocolats pour la Saint-Valentin pour un présent moins glamour mais plus durable : une vasectomie. France 2, 20h du 17 mars, « une information que l'on croirait maintenant sortie d'une autre époque », des femmes ont été stérilisées de force, « des méthodes héritées du régime communiste » : Le Monde, 16.03.07 Les images de la semaine du 12 au 16 mars, Chine, 13 mars, à Chongqing, une maison reste seule sur son monticule de terre après le refus de son propriétaire de vendre à un promoteur immobilier : Israël, 15 mars, des écoliers participent à une simulation d'attaque chimique dans une école près de Tel-Aviv : Eviction de procureurs: la Maison Blanche sur la sellette WASHINGTON (AFP) - La Maison-Blanche, harcelée par la presse et les démocrates, s'est vue contrainte vendredi d'évoquer "des souvenirs vagues" pour justifier des approximations dans sa version des faits, ayant mené au limogeage controversé de huit procureurs fédéraux. L'affaire qui couve depuis plusieurs semaines pourrait coûter son poste au ministre de la Justice Alberto Gonzales, de plus en plus sur la sellette. Des procureurs limogés qui étaient en charge d'affaires sensibles politiquement, ont témoigné cette semaine devant le Congrès affirmant avoir subi des pressions d'élus républicains. Des documents officiels ont révélé que de hauts responsables de la Maison Blanche avaient été impliqués dans le processus de décision. Jeudi soir, le ministère de la Justice a dû publier des courriers électroniques qui citent Karl Rove, l'éminence grise du président Bush, suggérant qu'il avait joué un rôle majeur dans la décision de limoger les procureurs en question. Le nom de Karl Rove avait déjà été cité ces derniers mois dans le cadre d'une autre affaire, celle de la divulgation à la presse de l'identité d'un agent secret de la CIA, Valerie Plame. Outre Karl Rove, le nom de Harriet Miers chef des services juridiques de la Maison Blanche est également mentionné. Elle aurait suggeré de remplacer tous les procureurs fédéraux en place mais sa proposition n'a pas été suivie. Après avoir pris connaissance de ces nouveaux documents les démocrates, majoritaires au Congrès, ont réclamé que des hauts responsables de l'administration témoignent devant les élus. "Karl Rove était au centre de cette affaire depuis le début. Il est maintenant impératif qu'il témoigne devant le Congrès et détaille le rôle qu'il a joué", a dit le sénateur démocrate Charles Schumer. "La raison pour laquelle il est si essentiel que les gens témoignent sous serment est que, chaque fois que de nouvelles informations sont publiées, elles montrent que la Maison Blanche ne disait pas la vérité dans ses déclarations précédentes", a-t-il ajouté. Le porte-parole de la présidence américaine, Tony Snow, sur la défensive face à la presse vendredi, a cité les "souvenirs vagues" des proches collaborateurs de M. Bush. "Je préfère pêcher par excès de prudence en disant que Karl (Rove) se souvient avoir parlé avec elle (Miers) de cette affaire (la possibilité de limoger tous les procureurs fédéraux) et c'est vraiment tout ce que je peux dire", a-t-il dit. "Il pensait que c'était une mauvaise idée", a-t-il cependant ajouté. Interrogé pour savoir si, comme il en a le droit, le président Bush aurait pu lui-même ordonné le limogeage des procureurs, M. Snow a répondu "tout est possible" ajoutant aussitôt "mais je ne le pense pas". Le département de la Justice assure que les huit procureurs ont été limogés pour des raisons d'efficacité. Mais les critiques vont bon train et nombreux sont ceux qui estiment que ces procureurs ont été limogés pour des raisons politiques. Le cas de Carol Lam en Californie est notamment mentionné car ce procureur aurait joué un rôle central dans une affaire de corruption qui a conduit à mettre sous les verrous un élu républicain et à pousser à la démission de hauts responsables de la CIA. La Maison Blanche s'est refusée vendredi à admettre des erreurs concernant ce cas précis, soulignant au contraire que George W. Bush avait salué l'enquête et l'inculpation de l'élu républicain en cause, Randall "Duke" Cunningham. Au Congrès, deux républicains ont joint cette semaine leur voix aux appels démocrates à une démission de M. Gonzales alors que d'autres se sont contentés de dire qu'ils avaient perdu confiance dans le ministre de la Justice et étaient très préoccupés. |
July 25, 2006
« Les gens s'arrêtent. Ils nous parlent. Alors je me demande qui ça dérange. »
PARIS (AP) - Face à la polémique suscitée par les quelque 300 tentes distribuées depuis le début de l'année par Médecins du Monde (MDM) à des SDF pour qu'ils s'abritent dans Paris, l'organisation humanitaire a défendu sa décision mardi, affirmant qu'il s'agissait d'"abris transitoires" pour leur donner "un peu d'intimité"."Le 21 décembre dernier, nous avons pris l'initiative de rendre visible cette population qui refuse l'hébergement d'urgence", a expliqué lors d'une conférence de presse Patrick David, vice-président de MDM, pour justifier cette mesure, tout en concédant qu'"il serait peut-être irresponsable de dépasser les 300 tentes".
"Nous nous basons sur trois grands principes", a-t-il précisé: "le souhait qu'il y ait une législation interdisant de renvoyer les gens à la rue", le souhait "de leur donner un hébergement durable et d'organiser une table ronde pour discuter d'une refonte du système d'hébergement".
Graciela Robert, responsable de la mission SDF à Paris, a affirmé pour sa part que "ces tentes sont des abris transitoires" permettant aux sans-abri de retrouver "un petit chez soi". "Avec ces tentes, ils ont récupéré leur dignité" et "un peu d'intimité", a-t-elle souligné, en assurant toutefois que son organisation proposait d'abord "un hébergement d'urgence avant de proposer une tente".
"Ces tentes leur permettent de ne pas avoir peur de dormir dans un dortoir, de se faire voler leurs affaires", a-t-elle ajouté. "C'est mieux que les trottoirs, mais ce n'est pas la solution. La solution, c'est l'hébergement, mais pas l'hébergement pour quelques jours, qu'ils refusent souvent".
"La tente, ça nous donne un peu plus d'intimité, un peu plus de considération. On peut s'en passer, mais ça donne un coup de main", explique Lahouari, un SDF de 46 ans, qui s'abrite depuis un mois sous une tente que lui a donnée MDM. "Mais ça ressemble à un placard, à une armoire. Ce qu'on demande, c'est un appartement, ou même une chambre de bonne. On est prêt à payer", assure-t-il.
"Les gens s'arrêtent. Ils nous parlent. Alors je me demande qui ça dérange", confie cet homme qui a planté sa tente près de la piscine Joséphine-Baker, installée sur la Seine, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Pour Lahouari, qui dit vivre dans la rue depuis 26 ans, l'hébergement d'urgence n'est pas une solution. "Il faut quitter les lieux à 8h le matin, et le soir, la lumière est éteinte à 22h. Et la journée, vous allez où quand il fait chaud?".
Le gouvernement n'a jamais caché son opposition à cette opération de MDM. La ministre déléguée à la Cohésion sociale Catherine Vautrin a nommé la semaine dernière Agnès de Fleurieu, présidente de l'Observatoire national de la pauvreté, comme médiatrice "pour trouver une solution au problème posé par les tentes" pour les sans-abri.
Du côté de la mairie de Paris, Bertrand Delanoë souhaite leur disparition mais uniquement si l'Etat s'engage à construire des centres d'hébergement. Il a adressé mardi une lettre à Mme Vautrin pour demander notamment que l'Etat mette en oeuvre un plan régional de construction de places d'hébergement "car le déficit est de près de 5.000 places, sachant que Paris concentre actuellement la moitié des places".
M. Delanoë souhaite que les financements de l'Etat puissent permettre à ces centres d'hébergement "de rester ouverts la journée et de fonctionner toute l'année, afin d'améliorer leur fonctionnement pour que les personnes sans domicile acceptent de s'y rendre".
L'installation des tentes dans Paris a déjà été marquée par plusieurs incidents. MDM note qu'une douzaine ont disparu et que quatre autres ont été incendiées samedi soir rue de Maubeuge dans le Xe arrondissement, sans faire de victimes. "On va peut-être porter plainte pour dégradation de propriétés privées", a indiqué Patrick David. AP
Etudiants le jour, sans logement la nuit
mardi 12 février 2008 | Le Parisien, extrait
La galère du logement, la plupart des étudiants connaissent. Mais ils sont de plus en plus nombreux à dormir dans des abris de fortune : squats, centres d'hébergement d'urgence, caravanes... L'Unef tire une nouvelle fois le signal d'alarme.
ILS SQUATTENT des immeubles inoccupés, se réfugient pour la nuit dans un centre d'hébergement d'urgence, cauchemardent dans leur voiture, une camionnette ou un garage aménagé. Ils dorment dans un mobile home ou une caravane dans un camping situé à deux pas de la fac, s'incrustent une semaine chez un pote avant de récidiver, une semaine plus tard, chez un autre copain... Certaines iraient même jusqu'à partager le lit d'un propriétaire pervers pour trouver un toit !