December 7, 2007

Une « instruction à charge » ?


Kadhafi exige des "compensations"
Source : AFP, fil news du Figaro

Le chef de l'Etat libyen Mouammar Kadhafi a réclamé, au cours d'une conférence publique à Lisbonne, "des compensations pour la période coloniale", affirmant que "ce serait un des points principaux du sommet" UE-Afrique qui s'ouvre demain dans la capitale portugaise.




Extrait du Six'



Kadhafi plante sa tente à Paris
Le Figaro, le 7/12/07, extrait

De quoi alimenter la controverse. «On n’invite pas en visite d’Etat un grand terroriste et un preneur d’otages international comme Kadhafi», s’est offusqué le philosophe Bernard-Henri Lévy. «C’est indigne», a jugé le chef du MoDem François Bayrou.

Le mois dernier, Nicolas Sarkozy avait justifié par avance sa position en assurant ne pas voir «de raison de ne pas recevoir Kadhafi».
«Si on ne le reçoit pas, si on ne parle pas avec des pays qui se respectabilisent, alors qu’est ce qu’on dira à l’Iran et la Corée du Nord», avait-il ajouté. Comme le souligne Paris, le sulfureux colonel libyen a regagné ses galons de respectabilité en renonçant à son programme d’armes de destruction massive, en tournant le dos au terrorisme et en libérant les infirmières bulgares l’été dernier.

Zoé : une "instruction à charge" ?
Source : AFP, fil news du Figaro

Le Dr Philippe Van Winkelberg, médecin de Castellane (Alpes-de-Haute-Provence), détenu au Tchad dans le cadre du dossier de l'Arche de Zoé, dénonce "une instruction à charge" dans une lettre adressée à son comité de soutien.

Dans ce courrier de 7 pages manuscrites, le médecin écrit notamment: "l'instruction ne s'est faite qu'à charge et nos preuves n'ont pas été prises en compte".

Il affirme aussi que "des pressions et des manipulations ont été effectuées sur des témoins dont certains sont introuvables bizarrement".

Il affirme que "ce qui intéresse la justice tchadienne, ce n'est pas la recherche de la vérité. Ce qui lui a été demandé c'est de punir, de condamner, de venger l'Afrique des conséquences de la colonisation, c'est de se payer des blancs".

Il déplore que "les autorités françaises laissent faire, pire encouragent la justice tchadienne à me condamner puisque la vérité n'intéresse personne".

Plus d'infos...


- La vérité n'intéresserait personne -

August 29, 2007

Infirmières et médecin bulgares : la contrepartie militaire et nucléaire


LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 02.08.02 - Le démenti apporté par Nicolas Sarkozy, mercredi, à l'existence d'éventuelles contreparties françaises n'avait pas apaisé les interrogations du Parti socialiste et du Parti communiste. La gauche a continué, jeudi, de demander des explications sur cette affaire et dénonçait un "troc" avec un "Etat voyou".


WOLFEBORO, New Hampshire (Reuters), Dimanche 5 août, 19h54 - "J'ai dit aux Français que la France et l'Europe n'avaient pas versé un centime" pour obtenir la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien emprisonnés depuis huit ans en Libye, a-t-il dit. "Je le confirme et personne ne le conteste.

"Je ne crois pas qu'on puisse dire qu'il y a une polémique", a-t-il ajouté.

Concernant les contrats d'armement, Nicolas Sarkozy a fait mine de s'interroger
: "On va me reprocher de trouver du travail, des marchés pour les ouvriers français ?"

(...) "On a le droit. Toutes les entreprises y vont. Je ne vois pas pourquoi la France n'irait pas" en Libye, s'est-il agacé devant l'insistance des journalistes.

La France et les démocraties occidentales se doivent d'accompagner les mouvements de démocratisation et de normalisation. Cela constitue un signe, notamment envers l'Iran, "qu'il y a une issue", a affirmé le chef de l'Etat.

(...) "C'est quand même fantastique cette capacité à ne pas accepter un succès qui est le succès de la France", s'est indigné Nicolas Sarkozy, qui assure avoir fait la "transparence totale" sur ce dossier.

Révélations sur le contenu des accords conclus entre la France et la Libye
LEMONDE.FR avec AFP | 29.08.07 | Extrait

Le Canard enchaîné, dans son édition de mercredi 29 août, apporte un démenti aux déclarations de l'Elysée et du ministère des affaires étrangères selon lesquelles il n'y a eu aucune contrepartie militaire à la libération des infirmières et du médecin bulgares. Fac simile à l'appui, le journal révèle le contenu des deux accords conclus entre la France et la Libye lors de la visite de Nicolas Sarkozy à Tripoli le 25 juillet, au lendemain de la libération des détenus.

"Nous confirmons bien sûr l'existence de ces documents dont le ministre [Bernard Kouchner] a rendu compte lors de ses auditions parlementaires, a pour sa part confirmé le Quai d'Orsay, tout en regrettant que les accords de coopération en matière de défense soient rendus publics."

(...) La France s'est engagée à moderniser l'hôpital de Benghazi et à former des médecins à la "lutte contre le sida", mais aussi à combattre aux côtés de la Libye le terrorisme et "le crime organisé". L'accord prévoit aussi "la coopération pour les utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire". Selon le journal, ce document "n'a pas (...) été rédigé à la va-vite (...), il était prêt depuis longtemps".


- Le Quai d'Orsay regrette que les accords soient rendus publics -

August 24, 2007

Des procès, même en cas d’irresponsabilité pénale


Le FigaroLibération en vue pour Bertrand Cantat • Le chanteur saura dans le courant du mois de septembre s'il peut sortir de prison dans le cadre d'une libération conditionnelle ou d'une semi-liberté.

INFIRMIERES BULGARES
Cécilia Sarkozy tenue par la loi de répondre aux parlementaires
• Contrairement à ce qu'a annoncé le parole de l'Elysée, hier matin, Cécilia Sarkozy ne peut se soustraire à la convocation des parlementaires. Une ordonnance de 1958 le prévoit. Patrick Devedjian a tenté ce matin d'enrayer la polémique qui s'annonce.
leparisien.fr | 24.08.07 à 09h00

LibéCécilia Sarkozy, la loi du silence • L’Elysée a exclu une audition de l’épouse du chef de l’Etat par la commission d’enquête sur la Libye, la jugeant «inconstitutionnelle».




Libé du jour


Présidentielle 2007 | Politique
Sarkozy veut des procès même en cas d’irresponsabilité pénale
Le Figaro, le 24 août 2007, extrait

Le chef de l’Etat demande à Rachida Dati de travailler à un texte qui permettrait de juger l’auteur d’un crime, même s’il est déclaré non responsable de ses actes.

«Le procès, cela permet de faire le deuil». A Bayonne, où il a rencontré vendredi les familles de deux aides soignantes assassinées en 2004 dans un hôpital psychiatrique par un déséquilibré, Nicolas Sarkozy a évoqué une piste pour améliorer le sort des victimes.

Le chef de l’Etat propose d’instaurer la possibilité de juger l’auteur d’un crime, même s’il est déclaré irresponsable pénalement. C’était le cas de l’agresseur des deux aides-soignantes, pour lequel le procureur a requis un non-lieu «psychiatrique».

L'article 122-1 du code pénal précise en effet que «n'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes». En 2003, Dominique Perben, alors Garde des Sceaux avait déjà voulu modifier cette loi, tout en réfutant l’idée de vouloir «juger les fous». Le projet n’avait pas abouti.

Divisé, le Parti socialiste ne parvient pas à contrer un Nicolas Sarkozy omniprésent
LE MONDE | 24.08.07 | Extrait

Des critiques ont bien été émises, sur les vacances luxueuses du président, les perspectives de croissance moins bonnes que prévu, la réduction des effectifs dans l'éducation... Des bilans ont bien été dressés. "Nicolas Sarkozy a évité les dossiers majeurs en déployant un rideau de fumée législative", écrit Jean-Christophe Cambadélis dans Libération du 23 août, tandis que Martine Aubry, dans Le Monde d'aujourd'hui, dénonce une gestion émotionnelle de l'actualité "à chaud, sur le perron de l'Elysée". Mais cette opposition se fait en ordre dispersé, quand ce n'est pas dans la cacophonie. Là où François Hollande critique le style du chef de l'Etat, Manuel Valls affirme, sur RMC Info : "Ces cent jours sont marqués par une hyper-présence. Cela ne me choque pas. Les Français souhaitent un président de la République très actif."




A lire sur le Monde


Le maire d'Argenteuil chasse le SDF au répulsif • La ville s'est procuré un produit chimique maladorant pour tenter d'écarter les sans-abris de certaines zones. L'un de ses arrêtés anti-mendicité, en 2005, évoquait la «gêne olfactive» liée à la présence de SDF...
LIBERATION.FR : vendredi 24 août 2007




Georges Mothron, député-maire UMP d'Argenteuil. (AFP)


Affaire des bébés congelés: la mère va être mise en examen • Virginie, 36 ans, a expliqué au cours de son audition «qu'elle ne voulait pas abandonner ses enfants». Son compagnon et son amant ont été relâchés.
Libé, le 24 août 2007

La mère soupçonnée d'avoir dissimulé la mort de trois nouveau-nés à Albertville (Savoie) va, dans la journée, être mise en examen «pour homicide», alors que son compagnon et son amant, un moment placés en garde à vue, ont été relâchés, a annoncé le procureur Henry-Michel Perret.

La mère, prénommée Virginie, âgée de 36 ans, qui est restée «très calme» au cours de son audition, «a expliqué qu'elle ne voulait pas abandonner ses enfants, qu'elle considérait qu'ils faisaient partie d'elle», a déclaré le magistrat lors d'un point presse. Ajoutant qu'elle avait «gardé ses nouveau-nés à la manière de poupées qui sont des substituts des enfants qu'on ne veut pas avoir». Une information judiciaire devrait être ouverte dans la journée. Un juge d'instruction sera alors saisi.

La qualification retenue par le parquet pour les réquisitions de mise en examen sera «homicide sur mineur de 15 ans par ascendant», a indiqué le procureur avant de préciser que l'autopsie des petits corps aurait lieu samedi à Paris. Cet examen devra établir, toujours selon le magistrat, si Virginie «a tué les enfants ou si elle les a laissé mourir».

Son compagnon, qui se prénomme Philippe, a quant à lui été libéré, aucune charge n'ayant été retenue contre lui. Quand il a appris la nouvelle, le concubin «est tombé du placard». «Ce n'est pas possible, ce n'est pas des enfants à nous», a lancé ce plombier de 40 ans, qui a vécu 16 ans avec Virginie, selon le procureur.

Un jeune homme de 20 ans, ancien voisin de palier du couple, et qui était depuis 2 ans l'amant de Virginie, a également été relâché.


CADILLAC (Gironde) (Reuters) - Plusieurs dizaines d'huissiers de justice se sont rassemblés vendredi à Cadillac (Gironde) devant l'étude d'un de leurs confrères, plongé dans le coma après avoir été agressé lors d'une saisie la semaine dernière.


- Une piste pour améliorer le sort des victimes -

August 23, 2007

Des policiers français molestés en Guinée


PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a reçu jeudi après-midi Chouaib Lusikama, ce lycéen d'Epinal (Vosges) d'origine angolaise qui a été victime pendant six mois d'insultes racistes de la part de son professeur de mathématiques.

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi son aide à la famille de Guy-André Kieffer pour que la vérité éclate sur ce qui est arrivé au journaliste franco-canadien disparu en Côte d'Ivoire depuis avril 2004.

Infirmières bulgares : l'Elysée exclut une audition de Cécilia Sarkozy
LEMONDE.FR avec Reuters | 23.08.07

Nicolas Sarkozy renonce au "cadeau fiscal" rétroactif sur les emprunts
LEMONDE.FR | 23.08.07

"A ceux qui me reprocheront de n'avoir pas tenu ma promesse, je répondrai : 'adressez-vous au Conseil constitutionnel'", a déclaré le chef de l'Etat à la presse régionale mercredi.

PARIS (Reuters) - Six policiers français ont été molestés le 16 août, à leur descente d'avion à Conakry, en Guinée, où ils escortaient deux sans-papiers, un incident qui suscite l'émotion des syndicats de police.

(...) Ce n'est pas acceptable parce qu'en l'occurrence on est dans le cadre du droit, d'une décision de justice. Il n'y a pas de raison qu'on fasse obstacle à l'application de la loi française", a-t-il dit lors de son point de presse hebdomadaire.

A Conakry, un responsable de la police de l'aéroport a déclaré, sous couvert de l'anonymat, que l'incident faisait l'objet d'une enquête judiciaire.

"L'un des passagers affirme avoir été maltraité pendant le vol. Nous n'avons jamais été confrontés à ce genre de cas parce que normalement quand il y a résistance, la compagnie aérienne refuse de faire partir l'avion", a-t-il ajouté.

Paul Le Guennic, secrétaire national du syndicat UNSA Police, a souligné que des policiers guinéens faisaient partie des agresseurs de l'escorte française.

"En arrivant sur place, les deux hommes se sont rebellés et les six fonctionnaires qui les reconduisaient ont été pris à partie par les deux reconduits mais également par la population", a-t-il dit.


Le FigaroPasse d'armes entre Paris et Konakry • Alors que des policiers français ont été molestés à leur arrivée en Guinée lors d'une mission de reconduite à la frontière, Konakry présente ses "regrets", mais ne s'excuse pas. • Extrait

Cet incident a donné lieu à une passe d'arme entre Paris et Conakry. Le ministère français des Affaires étrangères a saisi les autorités guinéennes qui, selon un porte-parole du Quai d’Orsay, "se sont engagées à mettre sur pied un dispositif d'accueil adéquat pour éviter à l'avenir le renouvellement de tels incidents".

Le gouvernement guinéen "a présenté ses excuses à la France" pour ces incidents, avait même assuré la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, les qualifiant de "parfaitement inadmissibles". Une version que Conakry réfute. "Des regrets ont été formulés à l'endroit de la France mais pas d'excuses, car la France est le seul pays au monde qui rapatrie les ressortissants d'autres pays sans en avertir les autorités", a sèchement rectifié un proche conseiller du ministre guinéen de l'Intérieur et de la Sécurité. Et d'enfoncer le clou : "Si la France nous avait averti, la Guinée aurait pu prendre des dispositions qui auraient pu permettre d'éviter l'incident".


LILLE (Reuters) - Un juge des libertés a refusé jeudi la prolongation de la rétention administrative pour 21 étrangers en situation irrégulière visés par un arrêt d'expulsion, au motif de vices de procédure, apprend-on auprès d'un représentant de la préfecture.

Les 21 personnes sont cependant demeurées en rétention dans l'immédiat, le parquet ayant fait appel de la décision, ce qui est suspensif.

(...) Le bras de fer entre le préfet et les sans-papiers dure depuis plusieurs mois. Le 15 juin, plusieurs sans-papiers qui occupaient illégalement un local dans le quartier d'affaires d'Euralille avaient été délogés par la police.


SARREBRUCK (AFP) - Des peines de prison à vie ont été requises jeudi à Sarrebruck (ouest) contre cinq des personnes accusées du meurtre et du viol de Pascal, un enfant de 5 ans dont ils auraient abusé en septembre 2001 dans l'arrière-salle d'un café où il est mort étouffé.

Une peine de 14 ans et 9 mois a été demandée contre une autre accusée impliquée dans la mort de l'enfant.

Des peines de 9 à 4 ans et 6 mois de prison ont été réclamées contre cinq co-accusés poursuivis pour complicité dans cette affaire de pédophilie, l'une des plus importantes de ces dernières années en Allemagne.

Le procureur général Josef Pattar a proposé la libération d'un autre accusé, sa présence lors du crime n'étant pas avérée.

Le tribunal de grande instance de Sarrebruck doit rendre son jugement le 7 septembre.

Depuis trois ans, le tribunal consacre deux audiences hebdomadaires à cette affaire particulièrement sordide où le jeune enfant a été, selon l'accusation, vendu l'équivalent de 20 marks (10 euros) la passe dans l'arrière-salle de la "Tosa-Klause", un boui-boui d'un quartier interlope de la capitale sarroise.

Le corps du garçonnet, mort étouffé le 30 septembre 2001 par un oreiller destiné à atténuer ses cris, n'a jamais été retrouvé malgré d'intenses recherches notamment dans une gravière du département limitrophe français de la Moselle.

L'une des accusées, Andrea M., 42 ans, qui avait décrit aux enquêteurs les sévices subis par Pascal et sa mort, s'est rétractée en août 2006.

Au cours de l'instruction, elle avait expliqué: "Je devais le tenir tranquille pendant qu'il était violé (...) L'enfant avait enfoui sa tête dans un coussin (...) Il ne bougeait plus, il ne respirait plus".

La principale accusée, Christa W., 54 ans, la tenancière du bistrot, s'est murée dans le silence pendant le procès. La prison à vie a été demandé à son encontre ainsi que pour quatre hommes qui auraient alternativement abusé de Pascal.

Concernant Andrea M., une peine de 14 ans et 9 mois de prison a été requise contre elle par le procureur général qui a simultanément demandé un placement en psychiatrie.

Tous les accusés sont en liberté dans l'attente du verdict.


- L'incident ferait l'objet d'une enquête judiciaire -

August 14, 2007

Il y a eu « torture », admet le fils du colonel Kadhafi


PARIS (AFP) - La gauche a ciblé mardi l'épouse du président, Cécilia Sarkozy, demandant qu'elle vienne témoigner devant la future commission d'enquête parlementaire sur les conditions de la libération en juillet des soignants bulgares détenus en Libye.

LA-ROCHE-SUR-YON, Vendée (AP) - Le corps d'une femme sans doute tuée a été retrouvé samedi dans l'étang de la Berthelière, situé sur la commune de Dompierre-sur-Yon (Vendée), a-t-on appris mardi auprès du parquet de La Roche-sur-Yon qui a ouvert mardi une enquête préliminaire pour homicide.

(...) La victime semble très difficile à identifier, selon des sources proches de l'enquête. Rien ne permettrait pour l'instant de l'identifier. Des prélèvements ont été effectués sur le cadavre et des analyses complémentaires vont être effectuées par l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN).

Il y a eu "torture", admet le fils du colonel Kadhafi
LE MONDE | 10.08.07

Les cinq infirmières et le médecin bulgares ont bien été torturés pendant leur détention en Libye. Le fils du colonel Mouammar Kadhafi, Saïf Al-Islam, qui a joué un rôle déterminant dans leur libération, le 24 juillet, vient de le reconnaître explicitement dans une interview accordée à la chaîne de télévision Al-Jazira. "Ils ont été torturés à l'électricité et on les a menacés de s'en prendre à leur famille. Mais une grande partie de ce que le médecin d'origine palestinienne a affirmé est un pur mensonge", a-t-il déclaré au cours de cet entretien, diffusé mercredi 8 août par la chaîne qatarie et publié le lendemain sur son site Internet.

Saïf Al-Islam explique qu'"un désastre a eu lieu" à l'hôpital de Benghazi. "Il y a eu une tragédie, cependant elle n'était pas délibérée mais due à des négligences", ajoute-t-il. S'il admet l'innocence des praticiens bulgares, le fils du colonel Kadhafi fait valoir "que des rapports contradictoires les impliquant ont été remis aux cours de justice libyennes et que celles-ci se sont fiées à ces documents".

(...) A l'en croire, les récits de sévices faits par les ressortissants bulgares étaient "exagérés", et même "de la pure fiction", avait-il déclaré au Monde dans un entretien publié en date du 2 août.


- « De la pure fiction », avait-il déclaré -

August 6, 2007

« même en vacances, il représente la France », selon M. Moscovici


PARIS (AFP) - Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi a accusé lundi l'opposition d'en "faire trop" et d'entretenir la polémique sur les vacances de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis parce qu'elle n'était "plus capable de participer au débat d'idées".

"Qui en a fait trop ces derniers jours, si ce n'est tous ceux qui ne sont plus capables de participer au débat d'idées et qui passent leur temps en permanence à essayer de trouver un défaut au président de la République, parce qu'ils ne sont plus capables d'occuper le terrain avec leurs propres valeurs?", a demandé M. Estrosi sur France Inter.

Qualifiant Nicolas Sarkozy "d'homme ouvert et transparent", il a ajouté que c'était "un style auquel on était peu habitué, mais qu'apprécie chacun, car un peu de clarté et de transparence, ça apporte un bol d'oxygène à la France".

"Tous les Français découvrent ce que savaient ses amis depuis si longtemps, cette capacité à être ouvert vers les autres, cette capacité de transparence qu'il démontre au quotidien, cette capacité à dépasser tous les sectarismes", a poursuivi cet ami personnel du chef de l'Etat.

Lors de la campagne électorale, "ses adversaires avaient voulu dessiner de lui une personnalité qui n'avait rien à voir avec celle qui est la sienne", a-t-il dit.

Présidentielle 2007 | Politique
Libye, vacances : les explications de Sarkozy

Le Figaro, extrait

Le chef de l'État précise avoir été invité par des amis et se félicite des contrats avec la Libye.

(...) Les Américains insistent pour installer une rangée de micros sur un pupitre derrière lequel le président français s'installera. « J'ai fait la Maison-Blanche et le Kremlin, c'est partout comme ça », crie l'un d'eux. C'était sans compter le goût du président français pour les bains de foule et les cercles de journalistes agglutinés autour de lui.

(...) Il accepte de répondre aux questions des journalistes. « Après, vous profitez du lac ou vous rentrez chez vous », dit-il.

(...) Alors que Nicolas Sarkozy s'acharne à étouffer les polémiques, derrière lui, ça vire à la dispute. Brooks Campbell, un vétéran américain devenu antiguerre qui a aperçu des caméras, agite une pancarte pour le départ des troupes américaines d'Irak. Un autre homme l'insulte. « Qu'est-ce que vous proposez alors ? » Sa conférence de presse en plein air terminée, le président part serrer les mains des curieux sur le port. « Tu pourras dire que tu as vu le président de la France », dit une mère à sa petite fille




A la une de 20minutes.fr à 14h23


PARIS (AFP) - Pierre Moscovici (PS), député européen et ancien ministre, juge, dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France à paraître lundi, que Nicolas Sarkozy "ne doit pas sembler le débiteur d'intérêt privé", à propos de l'invitation du président par des amis aux Etats-Unis.

"Je constate qu'après sa première escapade à Malte, Nicolas Sarkozy aime bien les destinations lointaines et coûteuses", observe M. Moscovici. "On a compris qu'il avait un rapport décomplexé à l'argent. Chacun appréciera".

"Même s'il ne s'agit pas de jeter une quelconque suspicion sur son honnêteté, son intégrité ou son indépendance, le chef de l'Etat n'est pas une personne privée comme une autre", poursuit l'élu PS.

Il "ne doit pas sembler le débiteur d'intérêt privé, car en toutes circonstances, et même en vacances, il représente la France", selon M. Moscovici.


Du fil « news » de MetroFrance.com...

FRANCE > Politique
13h17> Vacances de Sarkozy : l'opposition en "fait trop", selon Christian Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer (France Inter)

MONDE > Libye
13h17> Contrat d'armement : Glavany (PS) a "du mal à croire" à la version de Sarkozy

FRANCE > Politique
12h52> Jean Glavany (PS) : le PS ne fait "que son devoir" en posant "des questions" sur le coût des vacances du président Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis

MONDE > Allemagne
12h35> Les conducteurs de train allemands se prononcent en faveur d'une grève dure


- le chef de l'Etat n'est pas une personne privée comme une autre -

A Omaha Beach, débarquement des douanes

A Omaha Beach, débarquement des douanes chez un amoureux des armes • Le conservateur du musée du D-Day en difficulté après la découverte d’un arsenal.
Libé, le 6/8/07, extrait

«Pas pile poil». Michel Brissard proteste : «J’ai deux trois trucs pas pile poil, dont quelques munitions non neutralisées, mais je ne m’en serais naturellement pas servi. Quant aux armes litigieuses saisies, je peux en prouver l’origine.»

Selon le parquet de Chartres, son affaire ne devrait «pas donner lieu à des poursuites judiciaires».
D’autant que le collectionneur jure passer par les seuls canaux légaux.

Il n’empêche, le code des douanes stipule expressément qu’il «est permis de détenir une arme de collection si cette dernière a été neutralisée et si elle est régulièrement déclarée en préfecture ou auprès des services douaniers». Alain Bar, directeur des opérations douanières, relève une hausse de 10 % du trafic d’armes anciennes par des «collectionneurs qui connaissent bien les armes, pensent être maîtres de leurs engins et n’en voient plus les dangers».

Nicolas Sarkozy s'énerve contre les journalistes
20minutes.fr, extrait

«Il a commencé à nous invectiver en français, avec véhémence. A bord du bateau tout le monde restait très calme. A un moment il s'est approché de moi et m'a pris mon appareil photo, il l'a tenu entre les mains un certain temps. La femme à bord du bateau, qui avait des cheveux noirs et longs et semblait de grande taille, nous a dit en anglais très calmement: le Président vous avait demandé de ne plus faire de photos», poursuit le photographe, selon lequel Nicolas Sarkozy s'est ensuite calmé puis est reparti en répétant qu'il avait demandé que les photographes cessent de faire des photos.




En une de 20minutes.fr à 10h15


Interrogé par l'AFP, le responsable à Wolfeboro de la sécurité du président, Fabrice Chanudet, a répondu qu'il n'avait aucun commentaire à faire. «Je suis responsable de la sécurité, j'ai organisé la rencontre des media avec le chef de l'Etat dimanche matin, c'est tout. Il faut s'adresser à l'Elysée pour une réaction».


- « Deux trois trucs pas pile poil » -

August 5, 2007

« Beaucoup d'amis particulièrement généreux » ironise le PS


Actualité | International
Crise en Afghanistan : Karzaï va chez Bush

Le Figaro, extraits

LE PRÉSIDENT afghan, Hamid Karzaï, doit traiter avec son puissant allié américain de plusieurs questions délicates. La plus urgente est celle des otages sud-coréens.

(...) Sévèrement critiqué par Washington pour avoir libéré des prisonniers talibans en échange du journaliste italien Daniele Mastrogiacomo en mars dernier, Karzaï s'est, depuis, engagé à ne plus accepter de tractations en cas de prise d'otages, afin de ne pas « encourager » de nouveaux enlèvements. Mais cette position est difficile à tenir, les talibans accusant quant à eux les Américains d'« empêcher » Karzaï de libérer les prisonniers.

(...) Dénoncé par les talibans comme une « marionnette » des forces étrangères, Karzaï paye un prix politique élevé à chaque « bavure » de ses alliés.

(...) La question de la drogue doit aussi être évoquée entre le président afghan et George Bush. Après une production record de 6 100 tonnes en 2006, la hausse encore attendue cette année de la récolte de pavot, matière première de l'opium et de l'héroïne, fait de l'Afghanistan l'un des premiers producteurs de narcotiques du monde. Le problème est lui aussi épineux : l'argent de la drogue contribue à financer l'effort de guerre des talibans, mais les mesures prises contre les producteurs bénéficient aussi aux insurgés, en soulevant les populations contre le gouvernement Karzaï dans les régions du Sud, où les talibans sont déjà bien implantés.

PARIS (AFP) - Le Parti socialiste a ironisé dimanche, après la conférence de presse de Nicolas Sarkozy à Wolfeboro (Etats-Unis), sur le nombre d'"amis généreux" que compte le président de la République.

Nicolas Sarkozy "a le droit d'avoir les amis qu'il veut", a déclaré à l'AFP Faouzi Lamdaoui, secrétaire national du PS chargé de l'Egalité. "Il a beaucoup d'amis particulièrement généreux".

Le chef de l'Etat avait expliqué plus tôt qu'il séjournait dans cette station huppée du New Hampshire chez des amis qui l'avaient invité.

"Je suis venu en avion de ligne chez des amis qui me reçoivent", a insisté M. Sarkozy. "J'ai le droit d'avoir des amis".

En mai, trois jours de vacances de M. Sarkozy à bord du yacht d'un autre de ses amis, l'homme d'affaires Vincent Bolloré, avaient déjà suscité polémiques et débats.

WOLFEBORO, New Hampshire (Reuters), extrait - Après les quelques jours passés par Nicolas Sarkozy à bord du yacht de l'homme d'affaires Vincent Bolloré dans la foulée de sa victoire présidentielle, le Parti socialiste s'est interrogé sur l'addition de ces vacances américaines.

"C'est étonnant des prêts comme ça, de la part de milliardaires. C'est singulier pour un président de la République d'accepter de tels prêts, de plusieurs milliers de dollars. On espère que le président ne se sent en rien tenu, voire redevable", écrit l'éditorialiste de L'Humanité dans l'édition de lundi.

"Si c'est la seule occupation des socialistes, c'est qu'ils n'ont pas compris que le débat d'idées ne se passait pas là", a répliqué le président à Wolfeboro.



Par EuroNews - Dimanche 5 août, 17h48

110 ans de prison pour le soldat américain Jesse Spielman, 22 ans. Il a participé à l'équipée sauvage, avec 4 autres soldats de la prestigieuse 101e division. Le dernier qui attend son jugement risque la peine capitale. Une nuit de mars 2006 à Mahmoudiyah, 30 km au sud de Bagdad, Abber Qassim al Janabiat, 14 ans, est violée, puis tuée par les soldats, ces derniers ont auparavant assassiné ses parents et sa petite soeur. Le quadruple meurtre a soulevé l'indignation en Irak et aux Etats-Unis, quand il a été révélé, 3 mois plus tard.


- « le débat d'idées ne se passait pas là » -

Le chef de l'Etat a indiqué séjourner chez des amis


"La transparence était totale" sur les ventes d'armes à la Libye, affirme M. Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP | 05.08.07 | Encart

Le médecin d'origine palestinienne Achraf Joumaa Hajouj, détenu plus de huit ans en Libye, envisage de poursuivre en justice le président libyen Mouammar Kadhafi pour prise d'otage, a rapporté samedi l'agence de presse néerlandaise ANP. "Demain je vais m'entretenir avec mon avocat, Me Zegveld, sur les options qui se présentent à moi", a indiqué M. Joumaa Hajouj lors d'une conférece de presse à Woerden (centre des Pays-Bas), où sa famille a trouvé asile en 2004.

Il a par ailleurs réclamé une enquête sur les tortures que lui et les cinq infirmières auraient enduré en détention. "Notre remise en liberté ne met pas un point final à notre combat", a-t-il lancé, expliquant que cette affaire avait "détruit (son) passé, (son) présent et (son) avenir". - (avec AFP et Reuters)

WOLFEBORO (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy a souligné dimanche, lors d'un point de presse à Wolfeboro (New Hampshire, nord-est), la villégiature américaine où il passe ses vacances, y avoir été invité par des amis.

Alors qu'une polémique s'est amorcée en France sur le coût de ce séjour, le chef de l'Etat a indiqué séjourner chez des amis. "Ils ont loué une maison et nous ont invités", a-t-il dit. "Nous sommes trois familles".

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- C'est assurément « l'Amérique profonde » -

August 4, 2007

François Hollande « plein d'indulgence » pour le ministre des Affaires étrangères


L'élection d'un séropositif à Tokyo ravive le scandale du sang contaminé
LE MONDE | 04.08.07 | Extrait

Contrairement à la candidate des minorités sexuelles, Kanako Otsuji, lesbienne déclarée, qui n'a pas été élue aux élections sénatoriales du 29 juillet, un autre candidat représentant d'une minorité l'a été. Hémophile contaminé à l'âge de 10 ans par le virus du sida à la suite d'une transfusion sanguine, Ryuhei Kawada (31 ans), élu à Tokyo comme indépendant, n'est pas que le porte-parole des personnes atteintes de cette maladie : il est aussi une victime emblématique des coupables négligences du ministère de la santé, du travail et du bien-être.

Pour le nouvel élu, ce ministère de tutelle des services d'assurances sociales est responsable du fiasco de la gestion des retraites (gigantesque cafouillage électronique qui se traduit par 50 millions de dossiers égarés ou incomplets), qui a été une des causes de la cuisante défaite de la coalition gouvernementale aux élections sénatoriales. "A l'origine de l'affaire des retraites, il y a une cause analogue à celle du sang contaminé : l'arrogance irresponsable de ce ministère", dit-il. Un argument auquel les électeurs ont été sensibles.


PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy, actuellement en vacances aux Etats-Unis, "devrait rencontrer la presse de façon informelle dans la matinée" de dimanche, a-t-on appris samedi dans l'entourage du président français.

L'Elysée avait confirmé vendredi que Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia avaient choisi de passer leurs vacances aux Etats-Unis, où ils séjournent "à l'invitation d'amis dans une maison située au bord d'un lac à deux heures de route de Boston".

PARIS (AFP) - Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, dénonce le fait que "l'omniprésidence" que pratique, selon lui, le président Nicolas Sarkozy "échappe au principe de responsabilité", dans une interview à paraître samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Réaffirmant que le chef de l'Etat "pratique le coup d'éclat permanent", M. Hollande déclare que "celui qui veut recueillir tous les lauriers doit en en assumer les épines".

"Le risque, c'est que que cette omniprésidence échappe au principe de responsabilité", ajoute-t-il, en soulignant que "dans notre constitution, c'est le Premier ministre qui doit répondre de ses actes devant le Parlement".

"Le problème avec Nicolas Sarkozy, c'est qu'il n'y a plus de chef de gouvernement, ni ministres, ni diplomates. Seulement lui, rien que lui", conclut-il.

M. Hollande se déclare par ailleurs "plein d'indulgence" pour le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, dans l'affaire des infirmières bulgares et du contrat d'armement avec la Libye.

"Je dis qu'il n'a joué aucun rôle dans cette histoire, qu'il n'a été informé de rien. Qu'il n'a rien dissimulé puisqu'il ignorait tout. Cette affaire, si je puis dire, lui est donc étrangère", ironise François Hollande.


Le numéro un du PS réitère en outre sa demande de constitution d'une commission d'enquête parlementaire "non pas seulement sur les conditions de libération des infirmières, mais sur les relations entre la France et le régime de Kadhafi".

Vendredi, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, le Premier ministre François Fillon et M. Sarkozy se sont successivement déclarés favorables à la création d'une telle commission d'enquête, l'Elysée précisant que ses travaux porteraient "sur les développements récents des relations entre la France et la Libye, y compris en matière d'armement".


- « Seulement lui, rien que lui », conclut-il -

August 3, 2007

André Vallini : « Concessions, contreparties, négociations : il faut y voir clair »


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et François Fillon se déclarent favorables à la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les relations entre la France et la Libye, "y compris en matière d'armement."




« USA » ? Le Figaro/AP


Aujourd'hui.ma, 19/5/2006 - Après 25 années d'embargo drastique, Washington rétablit ses relations diplomatiques et commerciales avec Tripoli. La Libye, guidée par Kadhafi depuis 1969, passe ainsi du stade d'Etat-voyou terroriste à celui de sage élève des Etats-Unis. La réconciliation entre les deux Etats est désormais totale. Les échanges commerciaux vont pouvoir reprendre légalement entre les Etats du Nord -impatients de pouvoir s'approvisionner en pétrole libyen- et Tripoli qui accueillera prochainement une ambassade au drapeau étoilé. Une nouvelle page s’ouvre entre la Libye et les Etats-Unis. Le blocus est officiellement levé. Le Guide voit son pays disparaître de la liste rouge américaine mentionnant les Etats terroristes. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleeza Rice, a annoncé lundi 15 mai la levée des sanctions réservées à la Libye depuis 1979. "Je suis heureuse d'annoncer que les Etats-Unis reprennent des relations diplomatiques complètes avec la Libye. La Libye sera également retirée de la liste annuelle des Etats qui ne coopèrent pas complètement avec les efforts antiterroristes des Etats-Unis". Tripoli redevient donc fréquentable aux yeux de la Maison-Blanche "reconnaissante de l'engagement de la Libye dans sa renonciation au terrorisme". Washington entend bien marquer le coup en plaçant la Libye désormais comme exemple à suivre. La Corée du Nord, l'Iran ou encore la Syrie et le Soudan savent vers qui se tourner et s'inspirer pour s'attirer l'œil bienveillant des Etats-Unis. Cette confiance retrouvée est le fruit d'un travail de longue haleine. Les années 80 plaçaient la Libye et son Guide comme chef de file d'un mouvement terroriste anti-américain. (...) Libéralisation économique et ouverture aux investissements étrangers en constituent les ingrédients majeurs, se substituant à l'ex-politique socialiste. Après vingt ans d'isolement, la Libye a besoin d'investissements, de transferts de technologies pour moderniser ses infrastructures. Or, la Libye vit d'une économie de rente basée sur les hydrocarbures. Cela tombe bien, les Américains en sont friands. Antichambre de la diplomatie, l'économie semble quelque peu guider cette réconciliation.

28/7/2007, Israelvalley.com, édito - Aux yeux d’Israël le Colonel Kadhafi est un homme dangereux. Selon des sources publiques en Israël, les services du Mossad sont derrière lui en permanence et analysent tous ses propos et actions. Les Américains ont un avis similaire sur Kadhafi. La CIA ne le lâche pas une minute.

PARIS (AP) - Face aux critiques de l'opposition sur le manque de transparence de l'Elysée, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer s'est dit vendredi "très favorable" à la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les négociations autour de la libération des personnels soignants bulgares.

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- Bernard Accoyer s'est dit vendredi « très favorable » -

August 2, 2007

Un contrat d'armement de 168 millions d'euros


SAO PAULO (AFP) - L'enquête sur l'accident de l'Airbus A320 à Sao Paulo le 17 juillet va tenter d'établir si les problèmes de freinage de l'avion ont été provoqués par une erreur de pilotage ou une défaillance technique, après la révélation du contenu des boîtes noires.

Paris et Tripoli auraient signé un contrat d'armement de 168 millions d'euros
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 02.08.07

Alors que Bernard Kouchner a démenti une nouvelle fois l'existence de contreparties dans la libération des infirmières bulgares, un responsable libyen a affirmé qu'un contrat d'armement de 168 millions a été signé, jeudi, avec la France.

(...) Le démenti apporté par Nicolas Sarkozy, mercredi, à l'existence d'éventuelles contreparties françaises n'avait pas apaisé les interrogations du Parti socialiste et du Parti communiste. La gauche a continué, jeudi, de demander des explications sur cette affaire et dénonçait un "troc" avec un "Etat voyou".


PARIS (AFP) - La gauche a de nouveau réclamé jeudi la "transparence" sur d'éventuelles contreparties à la libération des infirmières bulgares en Libye, après les déclarations d'un fils du colonel Kadhafi sur un contrat d'armement avec la France, démenti par les autorités françaises.

(...) Mercredi, le président de la République avait assuré qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie aux libérations, tandis que M. Martinon déclarait qu'"il n'y a pas eu de contrat d'armement signé à l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy en Libye".

André Vallini, porte-parole du groupe SRC (socialiste, radical et citoyen) à l'Assemblée nationale, a trouvé Nicolas Sarkozy "un peu laconique, lui qui aime tellement parler", souhaitant que le chef de l'Etat "s'explique devant les Français".

"Tout ça commence à ressembler à une affaire d'Etat. J'espère que ce ne va pas apparaître comme un mensonge d'Etat", a-t-il ajouté.

(...) A droite, le député UMP Claude Goasguen a accusé le fils Kadhafi "de faire un amalgame pour des raisons de politique intérieure libyenne".

"Je crois surtout que les déclarations de M. Kadhafi fils sont à destination de sa propre opinion publique", a également estimé le président UMP de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Axel Poniatowski.


PARIS (AFP), 1/8/07 - Un fils de Mouammar Kadhafi a affirmé mercredi qu'un contrat d'armement avec la France et une décision de justice en Grande-Bretagne sur un ancien agent libyen avaient joué un rôle important dans la libération des infirmières et du médecin bulgares détenus en Libye.

Le président Nicolas Sarkozy a immédiatement réaffirmé la position française depuis le début de cette affaire, assurant qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie à ces libérations.

Paris et Tripoli ont conclu le 25 juillet un mémorandum sur un projet de fourniture d'un réacteur nucléaire civil permettant la dessalinisation de l'eau de mer, ainsi qu'un accord dans le domaine militaire, lors d'une visite à Tripoli de M. Sarkozy au lendemain de la libération des infirmières.

Selon des propos du fils du numéro un libyen, Seif el-Islam Kadhafi, publiés par Le Monde, le "coeur du sujet" entre Paris et Tripoli n'est pas ce projet nucléaire, critiqué notamment en Allemagne, mais "l'affaire militaire".

Le premier secrétaire du PS François Hollande a jugé "troublants" ces propos, assurant que "le gouvernement et le président de la République ont manqué à l'effort de transparence qui était attendu".

Selon le fils du numéro un libyen, acteur-clef des négociations sur les infirmières, ce deuxième accord -dont le contenu exact n'a pas été révélé- porterait sur des exercices militaires conjoints, l'achat "à la France des missiles antichar Milan, à hauteur de 100 millions d’euros" et "un projet de manufacture d’armes".

Selon lui, des "représentants" des groupes français Thalès et Sagem "sont en Libye en ce moment même" pour ces contrats.

M. Sarkozy, interrogé sur ces affirmations en marge d'un déplacement mercredi, a réaffirmé qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie à l'élargissement des personnels médicaux bulgares et répondu "non" à la question de savoir si le contrat militaire avait joué un rôle. Il n'a fait aucun autre commentaire.

Une porte-parole du fabricant du missile Milan, MBDA (filiale de BAE Systems, EADS et Finmeccanica), interrogée par l'AFP, n'a pas souhaité commenter.

Thales n'a pas non plus souhaité faire de commentaire, tandis qu'aucun responsable de Sagem n'était disponible pour les commenter.

En 2004, un embargo européen sur les ventes d'armes à la Libye a été levé, mais selon le fils du colonel Kadhafi, "un embargo non dit persistait contre mon pays".

Dans son entretien au Monde, il exprime l'espoir d'un prochain retour en Libye d'un ancien agent libyen Abdel Basset Ali al-Megrahi, emprisonné en Grande-Bretagne pour l'attentat de Lockerbie (Ecosse) qui avait fait 270 morts en 1988.

Ce dernier a été autorisé, fin juin, à faire appel de sa condamnation pour la seconde fois.

"Nous allons bientôt avoir un accord d’extradition avec le Royaume-Uni", dit le fils du dirigeant libyen. "Nos gens", ajoute-t-il en parlant d’officiels libyens, "étaient à Londres il y a un mois environ" pour en discuter.

Les autorités britanniques n'ont pas réagi dans l'immédiat.

Seif el-Islam Kadhafi, qui selon Le Monde assure n’avoir pas cru en la culpabilité des infirmières bulgares, affirme à nouveau "qu’aucun argent libyen" n’a été versé aux familles d’enfants libyens malades du sida, qui ont reçu au total 460 millions de dollars.

"Ce que je peux dire, c’est que les Français ont arrangé le coup. Les Français ont trouvé l’argent pour les familles. Mais je ne sais pas où ils l’ont trouvé", dit-il, refusant de confirmer une intervention du Qatar.

Dès la libération des Bulgares, la France et l'UE avaient remercié le Qatar pour son intervention "humanitaire", tout en refusant de préciser le rôle de l'émirat.


- La gauche dénoncait un « troc » avec un « Etat voyou » -

July 26, 2007

Après les infirmières, Ingrid Betancourt et Aung San Suu Kyi


PARIS (Reuters) - Rachida Dati, ministre de la Justice, déclare que le contrôleur indépendant des prisons qu'elle souhaite instaurer pourra inspecter "tous les lieux privatifs de liberté" existant en France.

La ministre, qui doit présenter un projet de loi dans ce sens mardi prochain au Sénat et se rend vendredi en Grande-Bretagne où existe un système similaire, a expliqué que le but était d'aller "au-delà du simple lieu des prisons".

"Nous souhaitons instaurer un contrôleur indépendant de tous les lieux privatifs de liberté", a-t-elle dit sur LCI, soulignant que ceux-ci sont au nombre de 6.000 en France, dont seulement "200 qui dépendent de la justice".

Rachida Dati a précisé que, par conséquent, les lieux de garde à vue seraient concernés, de même que les centres de rétention ou les hôpitaux psychiatriques.

Interrogée sur la surpopulation carcérale, qui est à des niveaux record en France avec près de 61.000 détenus pour environ 50.000 places, la ministre a répondu que la capacité des prisons françaises devrait passer de "50.500 places" aujourd'hui à 63.000 en 2012.




Un cloaque baptisé « dépot » : 1,2 millions
Le Canard du 25 juillet


Les organisations écologistes s'indignent de l'accord franco-libyen sur le nucléaire
LEMONDE.FR | 26.07.07

La signature, mercredi, d'un accord prévoyant l'accès de la Libye à la technologie nucléaire française est vivement critiquée par Greenpeace, Sortir du nucléaire et les Verts.

Après les infirmières, Sarkozy veut libérer Ingrid Betancourt et Aung San Suu Kyi
20minutes.fr, 26/07/2007

Après les infirmières bulgares, l'exécutif français veut libérer beaucoup de monde. Ainsi, le président de la République a réaffirmé mercredi soir à Tripoli son intention d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, prisonnières des Farc en Colombie.

Il a révélé qu'une mission s'était récemment rendue en Colombie pour tenter de négocier mais est revenue sans preuve de vie formelle. «On a envoyé des gens négocier, deux personnes», a-t-il dit sans autres détail, en précisant que la mission était «rentrée».

«On veut une preuve de vie d'Ingrid et nous ne l'avons pas. On a des éléments mais on veut une vraie preuve de vie. Je ne laisserai pas tomber, nous ne laisserons pas tomber, la diplomatie française ne laissera pas tomber Ingrid Betancourt», a martelé le Président qui a fait de sa libération une de ses priorités. Il a affirmé qu' «il n'y a pratiquement pas un jour sans qu'on s'en occupe», tout en déclarant qu'il dissuadait le président colombien Alvaro Uribe d'employer la force.

Aung San Suu Kyi sur l'agenda du gouvernement

La veille, c'est la secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme, Rama Yade, qui a déclaré vouloir oeuvrer en priorité à la libération de la Birmane Aung San Suu Kyi.
Agée de 62 ans, la lauréate du prix Nobel de la paix est confinée chez elle par la junte au pouvoir depuis quatre ans et son ordre d'assignation à résidence a été prorogé d'un an en mai.

Aung San Suu Kyi «mériterait que la France se penche plus sur son sort, ce que je compte bien faire», a affirmé la secrétaire d'Etat dans un communiqué. Soulignant le rôle des époux Sarkozy dans la libération des infirmières et du médecin bulgare, elle a assuré que si «une bataille a été gagnée, le combat contre les atteintes aux Droits de l'homme doit, plus que jamais, être poursuivi. La France, berceau des Droits de l'homme, a plus que n'importe quel autre pays un devoir en matière de défense des droits fondamentaux». Et la jeune secrétaire d'Etat de conclure qu'en ce domaine, «la France est de retour».

Actualité | France
La loi sur la récidive définitivement adoptée
Sur Le Figaro.

Le parlement a voté jeudi le texte, qui fixe notamment des peines plancher pour les récidivistes et écarte, dans certains cas, «l’excuse de minorité» pour les 16-18 ans.




Le Canard du 25 juillet


PARIS (AFP), extrait - Une récente décision de justice va inciter les détenus à multiplier les plaintes pour conditions de détention "contraires à la dignité", alors que les prisons n'ont jamais été aussi peuplées depuis trois ans, estiment professionnels et associations interrogés jeudi par l'AFP.

Par un arrêt rendu public le 18 juillet, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Nancy a décidé pour la première fois de donner suite à la plainte contre X d'un détenu fondée sur l'article 225-14 du Code pénal, qui réprime le fait de soumettre une personne vulnérable à des conditions d'hébergement contraires à la dignité humaine.

(...) Le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) Jean-Pierre Dubois "se réjouit de cette prise de conscience qui commence dans les juridictions", rappelant qu'en 2000, "deux rapports parlementaires avaient conclu que les conditions de détention étaient +une honte pour la République+ mais la situation ne s'est améliorée qu'à la marge".

Les plaintes contre X doivent servir à déterminer les responsabilités "à n'importe quel niveau de l'Etat", selon Me Noël qui se dit convaincu que "c'est en accumulant les condamnations qu'on arrivera à faire bouger les choses".

La garde des Sceaux Rachida Dati a estimé jeudi sur LCI qu'il reviendrait au futur contrôleur général des prisons de "contrôler les conditions de vie des personnes privées de liberté".


- La France est de retour ? -

July 25, 2007

Les soignants souhaitent que leurs tortionnaires présumés soient traduits en justice


PARIS (AFP) - Le rôle de Cécilia Sarkozy, l'épouse du chef de l'Etat qui a participé au dénouement heureux de la libération des infirmières bulgares, est en partie salué pour son succès mercredi par la presse française qui s'interroge cependant sur cette "nouvelle diplomatie familiale inédite".

SOFIA, Bulgarie (AP), extrait - "Ils nous ont torturés, ils ne nous ont pas autorisés à prendre un avocat. Il a fallu attendre 13 mois pour pouvoir rencontrer notre avocat et lui dire discrètement ce qu'on nous faisait."


Au 28 janvier 2006, « Caricaturé à loisir », d'Outreau saison 1, extrait :

« Thierry Dausque, c'est l'illustration de la justice des pauvres. J'ai été commise d'office en février 2002. Mon client a été mis en examen et placé en détention en mars 2001. Pendant plus d'un an, il a été seul, sans famille, sans avocat. Nos confrères ne peuvent pas toujours assumer la défense dans le cadre de la commission d'office.

Je vais le visiter. Il me parle d'un épisode particulièrement traumatisant : sa confrontation, seul, face à ses trois accusateurs assistés de leurs avocats, au juge et à son greffier. »

SOFIA, Bulgarie (AP) - Les infirmières bulgares et le médecin d'origine palestinienne, désormais libres, se souviennent du calvaire qu'ils ont enduré durant leurs huit années de détention en Libye. Au lendemain de leur retour en Bulgarie, deux de ces soignants ont dénoncé mercredi les actes de torture qu'ils disent avoir subis de la part de leurs geôliers.

"Nous pouvons pardonner, mais nous ne pouvons pas oublier ce qui nous est arrivé", a souligné Nasia Nenova, l'une des infirmières, lors d'une conférence de presse à Sofia, la première depuis leur libération.

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- Ils ont été immédiatement graciés par le président bulgare -

July 24, 2007

Nicolas Sarkozy défend le rôle de son épouse en Libye


BRUXELLES (AFP) - Le leader flamand Yves Leterme, chargé de former le gouvernement belge, a reconnu avoir commis une "faute" en entonnant la Marseillaise lorsque la télévision publique francophone l'avait invité à chanter l'hymne belge.

COLMAR, Bas-Rhin (Reuters) - Les seize co-accusés de Pierre Bodein, qui ont été acquittés il y a deux semaines par la cour d'assises du Bas-Rhin, ne seront pas rejugés, le parquet général ayant renoncé à faire appel.

(...) Le procureur général, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a précisé que sa décision avait été prise à l'issue d'une "vaste concertation" avec les magistrats du parquet et la partie civile et qu'elle était "consensuelle".

(...) Il s'est élevé contre les parallèles établis par certains avocats et médias entre l'affaire Bodein et celle d'Outreau qui avait abouti à l'acquittement de 13 des 17 personnes accusées de pédophilie lors de deux procès en 2004 et 2005.

Dans les deux affaires, la mise en cause des accusés était fondée sur des témoignages d'enfants suivis de leurs propres aveux et mises en cause réciproques, sans qu'aucun élément matériel irréfutable ne vienne soutenir l'accusation.

(...) Quant aux seize acquittés, dont huit ont été incarcérés et cumulent près de 15 années de détention provisoire, ils pourront engager une procédure en indemnisation dès mercredi soir, terme du délai d'appel au-delà duquel l'arrêt de la cour d'assises sera définitif.


Alexandre Vinokourov contrôlé positif, son équipe quitte le Tour de France
LE MONDE | 24.07.07 | Extrait

"Une surprise ? Même pas. Rien à dire. Dehors ! Circulez, y a rien à voir", a ainsi déclaré Marc Madiot, le directeur sportif de La Française des jeux. "Je suis triste, c'est un de mes coureurs préférés. On ne peut pas faire ça au cyclisme, on ne peut pas faire ça aux coureurs propres, on ne peut pas faire ça au Tour de France", avouait de son côté le Britannique David Millar, convaincu de dopage par le passé et qui se veut aujourd'hui un ardent défenseur du cyclisme propre.


BRUXELLES (Reuters), 13 juillet - Parlant sous couvert de l'anonymat, des responsables européens n'ont pas caché leur agacement face à ce que certains considèrent comme une tentative du vibrionnant président français de tirer la couverture à lui, à la dernière minute, dans l'éventualité d'un règlement de cette crise à laquelle l'UE travaille depuis des années.




Des dessins du jour du Monde.fr

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a défendu le rôle de son épouse Cécilia dans les tractations qui ont abouti à la libération de cinq infirmières bulgares et d'un médecin qui étaient détenus depuis huit ans en Libye.

"Cécilia a fait un travail tout à fait remarquable", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse improvisée à l'Elysée.

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- « Une surprise ? Même pas » -