July 26, 2007

Après les infirmières, Ingrid Betancourt et Aung San Suu Kyi


PARIS (Reuters) - Rachida Dati, ministre de la Justice, déclare que le contrôleur indépendant des prisons qu'elle souhaite instaurer pourra inspecter "tous les lieux privatifs de liberté" existant en France.

La ministre, qui doit présenter un projet de loi dans ce sens mardi prochain au Sénat et se rend vendredi en Grande-Bretagne où existe un système similaire, a expliqué que le but était d'aller "au-delà du simple lieu des prisons".

"Nous souhaitons instaurer un contrôleur indépendant de tous les lieux privatifs de liberté", a-t-elle dit sur LCI, soulignant que ceux-ci sont au nombre de 6.000 en France, dont seulement "200 qui dépendent de la justice".

Rachida Dati a précisé que, par conséquent, les lieux de garde à vue seraient concernés, de même que les centres de rétention ou les hôpitaux psychiatriques.

Interrogée sur la surpopulation carcérale, qui est à des niveaux record en France avec près de 61.000 détenus pour environ 50.000 places, la ministre a répondu que la capacité des prisons françaises devrait passer de "50.500 places" aujourd'hui à 63.000 en 2012.




Un cloaque baptisé « dépot » : 1,2 millions
Le Canard du 25 juillet


Les organisations écologistes s'indignent de l'accord franco-libyen sur le nucléaire
LEMONDE.FR | 26.07.07

La signature, mercredi, d'un accord prévoyant l'accès de la Libye à la technologie nucléaire française est vivement critiquée par Greenpeace, Sortir du nucléaire et les Verts.

Après les infirmières, Sarkozy veut libérer Ingrid Betancourt et Aung San Suu Kyi
20minutes.fr, 26/07/2007

Après les infirmières bulgares, l'exécutif français veut libérer beaucoup de monde. Ainsi, le président de la République a réaffirmé mercredi soir à Tripoli son intention d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, prisonnières des Farc en Colombie.

Il a révélé qu'une mission s'était récemment rendue en Colombie pour tenter de négocier mais est revenue sans preuve de vie formelle. «On a envoyé des gens négocier, deux personnes», a-t-il dit sans autres détail, en précisant que la mission était «rentrée».

«On veut une preuve de vie d'Ingrid et nous ne l'avons pas. On a des éléments mais on veut une vraie preuve de vie. Je ne laisserai pas tomber, nous ne laisserons pas tomber, la diplomatie française ne laissera pas tomber Ingrid Betancourt», a martelé le Président qui a fait de sa libération une de ses priorités. Il a affirmé qu' «il n'y a pratiquement pas un jour sans qu'on s'en occupe», tout en déclarant qu'il dissuadait le président colombien Alvaro Uribe d'employer la force.

Aung San Suu Kyi sur l'agenda du gouvernement

La veille, c'est la secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme, Rama Yade, qui a déclaré vouloir oeuvrer en priorité à la libération de la Birmane Aung San Suu Kyi.
Agée de 62 ans, la lauréate du prix Nobel de la paix est confinée chez elle par la junte au pouvoir depuis quatre ans et son ordre d'assignation à résidence a été prorogé d'un an en mai.

Aung San Suu Kyi «mériterait que la France se penche plus sur son sort, ce que je compte bien faire», a affirmé la secrétaire d'Etat dans un communiqué. Soulignant le rôle des époux Sarkozy dans la libération des infirmières et du médecin bulgare, elle a assuré que si «une bataille a été gagnée, le combat contre les atteintes aux Droits de l'homme doit, plus que jamais, être poursuivi. La France, berceau des Droits de l'homme, a plus que n'importe quel autre pays un devoir en matière de défense des droits fondamentaux». Et la jeune secrétaire d'Etat de conclure qu'en ce domaine, «la France est de retour».

Actualité | France
La loi sur la récidive définitivement adoptée
Sur Le Figaro.

Le parlement a voté jeudi le texte, qui fixe notamment des peines plancher pour les récidivistes et écarte, dans certains cas, «l’excuse de minorité» pour les 16-18 ans.




Le Canard du 25 juillet


PARIS (AFP), extrait - Une récente décision de justice va inciter les détenus à multiplier les plaintes pour conditions de détention "contraires à la dignité", alors que les prisons n'ont jamais été aussi peuplées depuis trois ans, estiment professionnels et associations interrogés jeudi par l'AFP.

Par un arrêt rendu public le 18 juillet, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Nancy a décidé pour la première fois de donner suite à la plainte contre X d'un détenu fondée sur l'article 225-14 du Code pénal, qui réprime le fait de soumettre une personne vulnérable à des conditions d'hébergement contraires à la dignité humaine.

(...) Le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) Jean-Pierre Dubois "se réjouit de cette prise de conscience qui commence dans les juridictions", rappelant qu'en 2000, "deux rapports parlementaires avaient conclu que les conditions de détention étaient +une honte pour la République+ mais la situation ne s'est améliorée qu'à la marge".

Les plaintes contre X doivent servir à déterminer les responsabilités "à n'importe quel niveau de l'Etat", selon Me Noël qui se dit convaincu que "c'est en accumulant les condamnations qu'on arrivera à faire bouger les choses".

La garde des Sceaux Rachida Dati a estimé jeudi sur LCI qu'il reviendrait au futur contrôleur général des prisons de "contrôler les conditions de vie des personnes privées de liberté".


- La France est de retour ? -

June 10, 2007

Les magistrats français arrêteront le travail lundi, malgré « l'annonce » d'un plan

PARIS (Reuters) - Les magistrats français arrêteront le travail lundi et se rassembleront avec les avocats et les greffiers dans tous les palais de justice du pays, malgré l'annonce vendredi soir d'un plan d'urgence pour la sécurité des tribunaux.

La ministre de la Justice, Rachida Dati, a annoncé vendredi le déblocage de 20 millions d'euros
pour l'achat de portiques de sécurité et le recrutement d'urgence de personnels pour les faire fonctionner, à la suite de l'agression d'un magistrat cette semaine au tribunal de Metz.

Elle a annoncé aussi que cinq autres millions d'euros seront débloqués pour renforcer, par le recrutement de 500 vacataires, les greffes des tribunaux. La pauvreté du système français, situé dans le peloton de queue des 27 pays européens avec 2,34% du budget de l'Etat en 2007, empêcherait actuellement l'application d'environ un tiers des peines pénales prononcées.

"(Le plan) est une mesure très positive, la ministre reconnaît qu'il y a un problème majeur de sécurité. Mais c'est un rassemblement en solidarité avec notre collègue que nous avions prévu, je ne vois pas pourquoi on annulerait quoi que ce soit", a déclaré à Reuters Bruno Thouzellier, président de l'Union syndicale de la magistrature (USM), à l'origine du mouvement.

"De plus, une annonce de 20 millions d'euros, c'est bien, mais il faut la mettre en musique. Je suis inquiet sur la capacité de l'institution à la transformer en prise de décision réelle sur le terrain", a-t-il ajouté.

Les magistrats sont appelés à se rassembler sur les marches des palais de justice lundi en début d'après-midi. Les organisations d'avocats et les syndicats de greffiers ont déjà annoncé qu'ils se joindraient à l'action.

L'action n'est en revanche pas soutenue par le deuxième syndicat du corps, le Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui estime que le problème du système judiciaire ne peut se résumer à une question de sécurité.

Plus d'infos...


- La ministre reconnaît qu'il y a un problème -

April 24, 2007

Un rap trop cru ?


Le Monde, 24 avril 2006
Pour la presse internationale, la France est "coupée en deux"

Les éditorialistes se félicitent de la défaite de Jean-Marie Le Pen et du retour du clivage droite-gauche. Mais le spectre du racisme des Français et leur socialisme rétif aux changements révèlent un pays profondément divisé.


Les faits La presse internationale salue l'élimination de M. Le Pen
Vu de Hongrie La presse hongroise suit de près Sarkozy
Vu d'Allemagne | Vu de Russie | Vu d'Irlande


Il manque au moins vue d'Angleterre, vu des USA, vu du Liban et autres pays du moyen, du proche orient...

A Bobigny, le procès d'un rap trop cru
Des agents de la mairie et trois rappeurs étaient jugés hier pour «injures» à cause d'un CD destiné à des collégiens.
Libé, le 24 avril 2007

(...) «Enculé». Car le rap mis en cause était le résultat d'une opération pédagogique menée par la mairie de Bobigny en direction des jeunes d'un quartier. L'opération pédagogique ? Un CD, dans un agenda distribué à quatre mille collégiens à la rentrée scolaire. Il avait pour but, entre autres, de promouvoir la «citoyenneté», lutter contre les discriminations, améliorer les rapports jeunes-police, etc.

(...) Le substitut du procureur s'est interrogé sur la «cohérence» du projet. Il estime que les agents de la ville ont joué «au chat et à la souris», que les rappeurs se sont montrés «plus dignes qu'eux». «Montrer à des enfants que la police est violente et raciste, qu'est-ce que les parents en pensent ?» Il a conclu ainsi : «la liberté d'expression, ce n'est pas le droit de tout dire». Il a réclamé 1 000 euros d'amende aux rappeurs, 1 500 et 3 000 aux fonctionnaires. Délibéré au 21 mai.

Voir au 17 novembre 2006, Robert Redeker, la couardise des politiques, Ségolène Royal et les strings, etc. Car certains militent afin que chacun ait le droit de raconter n'importe quoi.

Il y aurait manfestement comme un décalage entre le réquisitoire du proc' et les revendications de certains intellectuels.

- On n'apprend pas aux enfants que le père Noël n'existe pas -

April 10, 2007

Les femmes, le pouvoir, les idées reçues


Rennes/Roazhon, le 7/04/07
Depeche ABP

Des pères en grêve de la faim devant le parlement de Bretagne pour avoir de droit de voir leurs enfants

Depuis 5 jours Jérôme le Huec, Christian Maréchal et Martial Herbelin sont en grêve de la faim devant le Parlement de Bretagne à Rennes. Ils réclamment la généralisaion de la médiation familliale; la sanction des enquêtes sociales arbitraires et vexatoires; le respect du principe de la résidence partagée de l'enfant chez chacun de ses deux parents; la rationalisation du droit de visite dans les lieux neutres, à défaut de la suppression de ces lieux; la diminution des délais de jugements des affaires en matière familliale et la condamnation des stratégies dilatoires.

Dans Libé de ce 10 avril 2007 un cahier est consacré aux femmes, au pouvoir, aux enjeux, risques et idées reçues, ce sur fond de campagne présidentielle :





Dans ce même Libé on peut remarquer une pleine page (de publicité) consacrée à un communiqué d'une association de pères, urgencepapa.org :




Le communiqué en un format lisible


Un autre article peut aussi retenir l'attention, la famille et l'enfance en Allemagne :




L'article en un format lisible



Insee, 9/2006
Natalité et fécondité dans divers pays du monde

Taux de natalité pour 1 000 habitants
Europe, 10
Allemagne, 8
France métropolitaine, 13
Monde, 21


Plaidoyer de Chirac pour l'axe franco-allemand
elysee.fr avec AFP, le 25 mars

Le président français Jacques Chirac a ardemment défendu l'axe franco-allemand, essentiel à ses yeux pour la construction européenne, dimanche lors d'une conférence de presse à Berlin.

Le président français a participé à son dernier sommet international, à l'occasion des cérémonies du 50ème anniversaire du traité de Rome.

"Il n'y a pas de construction européenne possible s'il n'y a pas d'accord entre la France et l'Allemagne", a jugé M. Chirac, qualifiant la ville de Berlin de "symbole de la réconciliation franco-allemande".

"S'il y a un accord franco-allemand, les choses se développent, plus ou moins vite, mais s'il n'y a pas d'accord franco-allemand, les choses se bloquent"
, a-t-il poursuivi en jugeant que l'axe franco-allemand constitue "une nécessité consubstantielle à l'évolution de l'Europe".

Le chef de l'Etat a assuré qu'il avait toujours eu, en douze ans de présidence, des relations très franches avec les chanceliers Helmut Kohl, Gerhard Schröder puis Angela Merkel.

"J'ai toujours eu avec les chanceliers des relations de confiance et d'amitié", a précisé M. Chirac, en assurant avoir pu parler "sans contrainte" avec ces interlocuteurs, et avoir eu avec eux des discussions "sans détour, sans problème, sans risquer de vexer ou de créer des difficultés".

Parmi tous ses interlocuteurs européens, Jacques Chirac a affirmé n'avoir eu ce sentiment "qu'avec les chanceliers" allemands successifs.

A l'issue des cérémonies de Berlin, Jacques Chirac a salué Angela Merkel pour "l'organisation absolument remarquable de l'ensemble de cet événement".


Actualité | International
Le lourd héritage franco-allemand du président Chirac
Le Figaro, le 9 mars 2007

Entre la France et l'Allemagne, les désaccords se sont multipliés depuis quelques mois.

DÉLICAT et quelque peu suranné, le geste est devenu l'emblème médiatique du couple franco-allemand. À Bruxelles cet après-midi, Jacques Chirac ne manquera pas de gratifier d'un baisemain la chancelière Angela Merkel.

(...) En Europe, la réconciliation franco-allemande est la réalisation majeure de l'après-guerre. Un acquis fondateur qui permet aux deux partenaires de bénéficier d'échanges incroyablement denses et d'une imbrication économique sans équivalent. Symboliquement, les annales retiendront le livre d'histoire franco-allemand, publié l'an dernier, et que Berlin souhaiterait voir faire école dans l'Union.

Mais que la dynamique s'essouffle, que les différends s'accumulent entre les deux rives du Rhin comme des grains de sable dans une belle machine, que les dirigeants ne soient plus véritablement en phase, alors une certaine méfiance reprend le dessus, accompagnée de réflexes de « patriotisme » économique aux relents de protectionnisme.

Les dossiers économiques et industriels sont en première ligne. ...


- En France, les pères sont déchus, sous citoyens -


November 17, 2006

La couardise des politiques fustigée


La France est le pays qui a la passion des intellectuels. D'autres pays chérissent leurs hommes d'affaires, leurs stars, la France chérit ses intellectuels... Sartre et Foucault, décédés tous deux dans les années 80, semblent avoir été les derniers. Depuis, la place est restée vacante, cette passion ne trouvant pas de figure lui permettant de s'exercer. Redeker Robert, Marianne N°463, 4 mars 2006

Le 30 septembre 1938, le Français Daladier, le Britannique Chamberlain et l'Italien Mussolini signent avec Hitler les accords de Munich. En cédant une nouvelle fois à la menace, les Occidentaux confirment le dictateur allemand dans la conviction que tout lui est permis. Conférence de la dernière chance.

PARIS (AFP), 12 novembre 2006 - Le Congrès juif mondial, réuni à Paris pour la première fois depuis plus de 50 ans, a dénoncé dimanche la montée de l'antisémitisme, notamment en Europe, et a appelé à une large mobilisation pour empêcher l'Iran d'accéder à l'arme atomique.


Toulouse avait déjà suscité une polémique assez vive à l'occasion de l'annonce et de la préparation d'un congrès, la place de l'enfant dans l'espace du conflit. Toulouse vient maintenant d'organiser un meeting, il est étrange que sa publicité n'a pas été interdite au motif des troubles qu'elle pourrait susciter.

La société semble atomisée, les uns et les autres étant chacuns aveuglés qui par ses croyances, qui par ses convictions. Quelqu'un envisagera-t-il encore le dialogue ou y aura-t-il purement et simplement impasse de la conférence de la dernière chance ? Il est une coutume dans notre société occidentale qui consiste à annoncer la fin du monde en période de crise. Y aurait-il aujourd'hui imposture pour rassembler les hommes, ces animaux aujourd'hui peut être grégaires ?

Pourtant, dans l'émission « A vous de juger » du 16 au soir sur France 2, l'auditoire paraissait inquiet mais surtout lucide et éclairé face aux politiques et leurs discours. Pour ma part, je partage le sentiment de Cukiermann, les participants à ce meeting sont tous des Robert Redeker, ils semblent avoir négligé certains aspects de l'histoire qui ne se résume pas qu'au siècle dernier et encore moins à une pensée et point de vue unique sur cette histoire :

La liberté d'expression défendue lors d'un meeting de soutien à Robert Redeker
Le Monde avec AFP, 16.11.06

Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie menacé de mort après la publication il y a deux mois dans Le Figaro d'une diatribe sur l'islam intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", a assisté, mercredi 15 novembre, à Toulouse au meeting de soutien en sa faveur oraganisé par diverses associations.

"L'organisation de ce meeting m'émeut profondément", a-t-il expliqué en clôture de la réunion, avant de rappeler les étapes de "l'affaire" et de faire applaudir le travail "formidable" de la gendarmerie qui le protège "24 heures sur 24". Parlant de sa vie actuelle, il a dit avoir été "exfiltré de l'existence", tout comme sa famille, et a rappelé avec force qu'"une opinion sans détracteurs, en démocratie, n'est pas une opinion".

Dernier orateur à s'exprimer avant lui, le philosophe Bernard-Henry Lévy avait expliqué que son soutien était "une question de réflexe". "Nous devons le soutenir au nom du légitime choc des opinions", a-t-il martelé. Le réalisateur Claude Lanzmann a évoqué "ce sacripant de Redeker, ce philosophe". "Cet homme est une grande voix que l'on veut faire taire, une lumière que l'on veut éteindre", a déclaré le réalisateur de Shoah.

"NOUS SOMMES TOUS DES ROBERT REDEKER"

Au cours de la soirée "pour la loi et le droit républicain pour la liberté d'expression", notamment organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), SOS-Racisme et l'hebdomadaire Charlie Hebdo, plusieurs personnalités ont également pris la parole, comme le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ou le journaliste et écrivain Mohammed Sifaoui, ou par écran interposé comme Marek Halter ou Dominique Strauss-Kahn.

Le président du CRIF national, Robert Cukiermann, a fustigé "la couardise des politiques qui acceptent si facilement les menaces des fanatiques", et "l'esprit de Munich, qui pollue tous les esprits", avant d'expliquer "nous sommes tous des Robert Redeker". Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, a jugé que l'"on est dans une très sale ambiance depuis quelques mois", rappelant l'affaire des caricatures de Mahomet ou d'un opéra annulé en Allemagne. Depuis les menaces contre Salman Rushdie en 1989, les islamistes, a-t-il expliqué, "ont inventé le concept d'islamophobie qui veut renvoyer toute critique de l'islam à du racisme, c'est un renversement de toute logique". "Nous ne nous laisserons pas impressionner", a-t-il conclu.

Dans sa tribune, intitulée « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? », M. Redeker affirmait notamment : « Chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. (...) Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l'islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine. Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. » L'édition du quotidien dans laquelle figure cette tribune a été interdite de vente en Tunisie et en Egypte.


L'esprit de Munich
Il existe une contradiction fondamentale entre la partie la plus ancienne du Coran, exprimée par Mahomet à la Mecque quand l'Islam était tolérant et la partie ultérieure, exprimée par Mahomet à Médine lorsque l'Islam conquérant et victorieux ne toléra plus de déviation. Les versets les plus anciens, les "manshuks", sont humains et libéraux. C'est sur eux que s'appuient les érudits qui veulent montrer que l'Islam est une religion tolérante et compatissante. (...) A Munich aussi, nous avions "retiré nos troupes" plutôt que de combattre le nazisme lorsqu'il en était encore temps. On connaît la suite.

Le dogme et l'érésie
C'est sous Constantin converti au lendemain du miracle de Milvius, que le terme « hérésie », du grec haireris qui signifie « choix », cesse de désigner une alternative religieuse et prend le sens péjoratif d'« erreur », selon les dogmes de la nouvelle orthodoxie édictés en 325.
L'inquisition, rempart de la foi ?
Découvertes Gallimard, page 11


En 312, Constantin, qui gouvernait la Gaule et la Grande-Bretagne et qui favorisait les Chrétiens, attaqua Maxence qui, lui, régnait sur l'Italie et l'Afrique. Les armées de Constantin fondirent sur Rome, écrasèrent celles de son concurrent d'abord à Turin, puis au Pont Milvius, dans les faubourgs de Rome, où leur chef trouva la mort, noyé dans le Tibre par où il tentait de s'enfuir avec ses troupes débandées.

Une légende veut qu'avant cette bataille décisive, Constantin ait bénéficié d'une vision du monogramme du Christ, flamboyant dans les nues, accompagné des mots In hoc signo vinces (= "Par ce signe, tu vaincras").

... Avec Constantin, l'Empire prit définitivement la forme d'une monarchie absolue de droit divin. Le rôle du Sénat de Rome fut réduit à celui d'un conseil municipal, concurrencé par celui de Constantinople. Le titre de Consul devint purement honorifique. La cour devint le centre de l'État.
La chancellerie, le consistoire et les grands services disposèrent d'une puissante administration où les représentants du souverain prirent en main tous les rouages de l'État.

... L'œuvre religieuse de Constantin est capitale, puisqu'elle devait aboutir à la constitution d'un Empire chrétien.

Vers 319, Arius, prêtre d'Alexandrie prêchait une doctrine originale concernant la Trinité : seul le Père était véritablement de nature divine ; Jésus, le Fils n'était que la première de ses créatures. Ces idées furent condamnées une première fois, par un synode tenu à Alexandrie où l'on excommunia le prêtre Arius. Le patriarche d'Alexandrie communiqua cette sanction au pape Sylvestre. Mais celui-ci adopta une attitude prudente et attentiste (certains diront chèvre-choutiste), se gardant bien de prendre position dans le conflit idéologique.

Profitant sans doute du silence de celui qui, qu'on le veuille ou non, était reconnu comme la plus haute autorité de l'Église en matière dogmatique, l'hérésie gagna du terrain, entraînant avec elle son cortège de troubles et de violences.

Empereurs romains,
Constantin Ier "le grand"


IVe siècle: la seule religion d’Etat
En quelques années, les chrétiens assistent à un retournement complet de la situation qui prévalait au IIIe siècle: le paganisme est interdit, les païens sont persécutés, et le christianisme devient la seule religion d’Etat. Constantin est le premier empereur romain à se convertir à la nouvelle foi.

l'histoire du christianisme,
Le Temps

Le Monde, 30.09.06 - Un professeur de philosophie menacé de mort pour une tribune sur l'islam

20Minutes.fr avec AFP, 21.10.06 - "La France, pays des Lumières et de la séparation des pouvoirs, est devenue la lampe de poche judiciaire de l'Europe", a lancé M. Barella.


- Les piles seraient-elles vides ? -

October 29, 2006

Un ouvrage de référence, un objet d'étude et un rappel de ce qu'est « l'effet barnum »


La phrénologie, son histoire,
ses systèmes et sa condamnation
Louis-Francisque Lélut
Aujourd'hui chez l'Harmattan

Le but de Gall était de déterminer les fonctions du cerveau en général, et celles de ses diverses parties en particulier en examinant les protubérances ou les dépressions qui se trouvent sur le crâne. Le livre de Lélut est une des premières véritables critiques de la phrénologie et constitue l'étude certainement la plus complète encore aujourd'hui de l'oeuvre de Gall, de Spurzheim et de leurs émules.

A complèter aujourd'hui par au moins Michel Foucault, "le pouvoir psychiatrique", et Marc Renneville, "Crime et folie".


Deux extraits du Dictionnaire Sceptique :

Cranioscopie/phrénologie - La phrénologie - condamnée dès 1843 - a donné lieu à l'invention du psychographe de Lavery and White, une machine fournissant une analyse phrénologique complète et imprimée. Il semblerait que cette machine ait rapporté environ 200 000 $ à ses auteurs lors de la 1934 Century of Progress Exposition de Chicago. Les analyses phrénologiques ne sont pas sans rappeler les cartes du ciel et de nombreuses personnes qui les font faire sont enchantées de leur exactitude. Cette satisfaction subjective est probablement due à l'effet Forer plutôt qu'à des données scientifiques objectives.

L'effet « Forer » ou « Barnum » est connu sous le nom de effet de validation subjective ou effet de validation personnelle (L'expression, « effet barnum », semble avoir été introduite par le psychologue Paul Meeh, en hommage à la réputation du maître de la manipulation psychologique de l'homme de cirque P.T. Barnum).


Les planches ouija sont aussi appellées psychographes... Des outils supposés capter ou recenser des signes à partir desquels élaborer des idées, des pensées, des paroles puis, parfois, des conclusions. Par le passé, des signes puis la question pouvaient mener au bûcher.

« L'effet barnum » est également étudié en France, en Zététique : « Plus un discours est "profond" (dans le sens de... creux), plus les auditeurs peuvent se reconnaître, et se reconnaître majoritairement, dans ce discours. L'effet Puits (effet "Barnum") offre ainsi une succession de phrases creuses qui peuvent être acceptée comme foncièrement vraies par toute personne car cette personne y ajoutera elle-même les circonstances qui, seules, en font des phrases ayant un sens. »
Le site propose un polycop aide-mémoire pour le cours de "Méthodologie Scientifique".


L'objet proposé pour étude :

famili.fr,
Ne partageons pas les enfants comme ça !
Que de dégâts, s'alarme Jacqueline Phélip, présidente de l'association L'enfant d'abord et auteur de Le livre noir de la garde alternée aux éditions Dunod.

Vous réclamez des garde-fous à la loi, lesquels ?
La résidence alternée ne devrait pouvoir être ordonnée sans l'accord des deux parents, s'il y a conflit entre le père et la mère ou si l'enfant est trop jeune… C'est le minimum.


« La question des critères qui permettent d’évaluer la nécessité de séparer judiciairement un enfant de ses parents est une question à la fois pertinente et surréaliste. En effet, d’un côté nous avons maintenant des indicateurs précis qui permettent d’avoir une marge d’incertitude réduite. D’un autre côté, nous savons que ces indicateurs sont et seront encore longtemps inutiles pour des raisons affectives. » - Maurice Berger, JDJ n°212, février 2002


Le livre noir de la garde alternée mérite à mon sens ses 5 étoiles pour l'objet d'étude qu'il représente. Un commentaire que j'ai proposé sur un portail de vente sur internet :

Ce nouveau livre noir permet d'illustrer non seulement ce qu'est l'arbitraire chez le JAF ou chez le JPE, il met aussi en lumière que certains acteurs et soumarins du secteur de la protection de l'enfance française usent encore de l'hégélianisme pour discréditer la contradiction.

Dans ce livre noir on peut aussi constater que certains scientifiques se réfèrent à des travaux tels que de 1983 pour élaborer une théorie qui ignore tout de l'actualité, de la jurisprudence française ou européenne et des recherches scientifiques les plus récentes. Pour qui ne connaît pas, on découvre aussi ce qu'est l'eugénisme et ce qu'est la loi de Lynch ou l'appel au lynchage, etc.

On peut compléter l'ouvrage par "Les groupes d'intérêt" de Guillaume Courty, un livre qui offre un panorama de la recherche sur l'action des groupes d'intérêt, des groupes de pression ou encore des lobbies qui paraissent être nombreux à s'exprimer dans ce livre noir, tous réclamant pour les uns la garde des enfants et pour les autres, des enfants à garder, à soigner, à sauver... On peut aussi compléter par "Les nouvelles sorcières de Salem; Leçon d'Outreau" de Antoine Garapon et Denis Salas.

Kafka, "le procès", serait également un excellent complément de lecture.


L'objet même de la circulaire Chaumier du 12 décembre 1905 s'éclaircit ici encore alors que ce qui se rapporte au continent associatif, aux secteurs de la protection de l'enfance et de l'univers carcéral, à la justice, à la santé mentale ou à l'éducatif est déjà très bien documenté. Il faut ici veiller à distinguer l'idée de justice, intime à chacun, de l'institution (socio) judiciaire, distinguer également les nombreux acteurs et contributions dans ces secteurs.

Une définition : « le principe de précaution s'applique aux risques non encore prouvés scientifiquement mais qui sont pressentis comme potentiellement graves. » D'autres extraits du même article de ce JDJ : « Nous considérons que les liens familiaux ne sont pas bons pour un enfant par "essence". » (...) Nous employons le terme de « religieux » au sens où il s’agit d’un point de vue qui ne se discute pas, peut-être par référence implicite au respect « sacré » que l’on devrait à « l’instinct maternel ». Ce dogme doit être appliqué, comme le soulignent les déclarations ministérielles diverses quel que soit le gouvernement dont elles émanent, il n’a pas besoin d’être prouvé, il se situe dans un autre registre que celui de la science, et par conséquence ses résultats n’ont pas besoin d’être évalués.

Et une question que je me pose aujourd'hui : s'agissant selon l'auteur de l'article du JDJ d'une religion d'Etat, pourquoi apprendre et laisser croire aux enfants et à leurs parents qu'ils ont des droits, y compris lorsqu'un JPE - ou même un JAF - est saisi ?


C'est un ensemble qui me parait cohérent, à mon sens le dispositif de la protection de l'enfance ne fonctionne pas, et la justice en France, on sait depuis un moment déjà vers quoi nous allons. Le gouvernement s'efforce cependant de nous faire croire que la justice est de qualité ce qui doit être vrai sur un ensemble d'affaires et secteurs géographiques qui ne font pas de vagues.

Le livre noir de la garde alternée qui vient de paraître est par contre un document et contenu dont je ne peux plus que douter vu tout ce que j'ai déjà rassemblé autours des thèmes que l'ouvrage aborde et alimente encore. Entre radicaux et réacs de tous poils, certains pouvant même avoir des affinités avec Bush, sa politique de tolérance zéro et de déni des droits de l'Homme, d'une certaine réalité aux faits, d'intentions et de demandes annoncées et énoncées, de tout semble bien se retrouver dans ce livre noir. Il apparait même un enfant en couverture du livre noir, le premier plan est bien la place de l'enfant dans l'espace du conflit que créent et entretiennent ensuite les adultes intéressés. D'autre part, pour qui suit l'actualité, il apparait tout aussi clairement que certains adultes sont prêt à tout pour un enfant, y compris les crimes les plus odieux.

Selon ma lecture, ce livre noir de la garde alternée renvoit bien à « code noir » et à la possibilité pour des tiers peu scrupuleux de déchoir et de priver ainsi un enfant d'un parent parfaitement sain voire même de priver un enfant de ses deux parents pourtant sains. Cela ne s'inscrit pas du tout dans l'esprit de la CIDE tel que promu aujourd'hui par l'UNICEF et par la CEDH, cela ne s'inscrit pas non plus dans l'esprit des arrêts rendus récemment encore par la cour de cassation ou le tribunal administratif français.

Ce livre noir décrit cependant bien un ensemble de problèmes graves dont souffrent certains enfants et parents. Mais à mon sens, ces problèmes là sont d'avantage à imputer à l'institution elle même et à des dysfonctionnements qui n'ont pas à peser dans la balance lorsque les décisions concernent un enfant et sa famille. La solution, ce n'est certainement pas les pouponnières, cela se saurait si ça marchait. Bientôt à nouveau un million de pupilles ou d'enfants suivis comme en 1900, cela serait mieux pour l'avenir ?




Conventions UMP pour la France d'après
Injustices : un avenir pour tous dans
une société plus juste

30 novembre 2005

Dossier complet sur le site de l'UMP. Selon le programme "injustices", Maurice Berger, pédopsychiatre, ainsi que Michel Godet, économiste, sont intervenus à l'occasion de cette convention UMP.


Voir également le rapport suivant qui précise ce que doit être la famille et la place de chacun pour qu'il y ait « rupture », « le rapport de Michel Godet et Évelyne Sullerot est accompagné de commentaires critiques d'Antoine d'Autume et de Jean-Michel Charpin, ainsi que de compléments apportant des éclairages spécifiques sur certains aspects de la question » :

La famille, une affaire publique
GODET Michel, SULLEROT Evelyne
La Documentation française
Les Rapports du Conseil d'analyse économique
2005, n° 57


Après une opération désastreuse en 2004, la procédure judiciaire s'éternise.
Mathéo, 3 ans, un rein malade, l'autre enlevé par erreur
Par Eric FAVEREAU
Libé, vendredi 27 octobre 2006, extraits :

«Une erreur, oui bien sûr, je reconnais une erreur technique sur Mathéo», lâche le chirurgien. Mathéo est, aujourd'hui, un petit bonhomme de 3 ans. Mais il en paraît 2 : toutes les nuits, il est dialysé. En juillet 2004, le chirurgien s'est trompé de rein et lui a retiré celui qui était sain.

«Chaque fois qu'il se réveille, il faut le consoler», dit Marlène, sa mère.

La grand-mère de Mathéo s'emporte : «Nous, on ne voulait pas de procès, ni de pénal. Mais rien ne bouge.» Puis : «Je ne sais pas ce que l'on ressent. Le fait que l'on ne sache pas, qu'il ne nous donne pas d'explication, on est comme ça, dans le vide.»


Ce médecin n'est en rien inquiet. Il se laisse un peu de temps pour suivre l'enfant. Quelques mois plus tard, il décide néanmoins de l'opérer. Ou plus exactement, comme il l'explique aux parents, d'ouvrir et de voir «in situ» s'il y a lieu de retirer ou pas le rein déficient. Dans le jargon, cela s'appelle une pratique extemporanée. Une intervention habituelle. On est le 5 juillet 2004. Mathéo a tout juste 9 mois. Bizarrement, lors de l'intervention, le chirurgien n'hésite plus, retire aussitôt le rein qu'il croit malade, sans faire de l'extemporané. Referme l'incision. Puis dit aux parents que «tout va bien».

Le lendemain, il est fait une échographie qui montre clairement que le rein gauche est toujours présent, mais pas le droit. Personne n'y prête attention. Mathéo se réveille. Il va mal, de plus en plus mal. Un pédiatre, qui l'examine, évoque une allergie à un antibiotique. Puis le laisse sortir avec ses parents deux jours plus tard.

«Quand on est rentré à la maison, cela n'allait plus du tout. Il somnolait tout le temps», raconte la mère qui l'amène voir son médecin traitant. Lequel, aussitôt, le fait réhospitaliser.

Le rapport de la commission, rédigé par le professeur Schmitt (CHU de Nancy), est très sévère : «Le docteur D. a ôté le rein sain, et il n'y a aucune justification logique à cette erreur... Il n'y a pas de justification non plus à l'absence de la pratique de l'extemporané qui avait été pourtant donnée comme certaine... La prise en charge des suites postopératoires n'a pas été satisfaisante. A l'évidence, le docteur D. ne s'est posé aucune interrogation sur l'absence du rein droit à l'échographie, effectuée juste après l'intervention... La responsabilité de la situation revient complètement à l'opérateur.»

«Je n'ai pas eu de chance avec cette expertise, nous dit-il [le docteur D.]. J'ai vu dans la littérature une histoire similaire. Le rein était peut-être mobile, ce sont des cas exceptionnels.»

Le médecin n'a toujours pas été entendu. Le procureur de la République de Besançon, Jean-Yves Coquillat, se montre pourtant très sévère : «Compte tenu de l'expertise, qu'on laisse encore ce chirurgien opérer me sidère.»


CITE DU VATICAN (AP) - Le pape Benoît XVI a estimé samedi que l'église catholique devait d'urgence rétablir la confiance entamée par les récentes affaires d'abus sexuels impliquant son clergé.

S'adressant à des évêques irlandais dont le pays à vaste majorité catholique a connu de nombreux scandales de cet ordre ces dix dernières années, le souverain pontife a jugé les agressions sexuelles "d'autant plus tragiques que l'auteur est un responsable religieux". "Les blessures causées par de tels actes sont profondes. La tâche est urgente de restaurer la confiance là où elle a été entamée", a-t-il ajouté lors de cet entretien au Vatican.

"Il est important d'établir la vérité sur ce qui s'est produit par le passé et de prendre toute mesure nécessaire pour empêcher que cela ne recommence, pour s'assurer que les principes de la justice sont respectés et, par-dessus tout, pour soulager les victimes et tous ceux affectés par ces crimes extrêmes", a conclu le pape. AP


- Il est inexact de dire que... -

September 22, 2006

On a touché le fond


04.10.2003 - Inauguration de l'observatoire de la délinquance
Discours de Monsieur Nicolas SARKOZY Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés locales

Mesdames et Messieurs,

La question de la crédibilité des statistiques de la délinquance est récurrente. Il semble d'ailleurs qu'elle suscite plus de polémiques lorsque les chiffres sont à la baisse que lorsqu'ils sont à la hausse…

MENDE (AFP) - Le vol d'une paire de chaussettes, de bonbons et de magazines dans quatre magasins différents est la cause de la hausse de l'augmentation de 200 % des vols enregistrés au commissariat de Mende sur les six premiers mois de l'année, a-t-on appris de source proche du dossier.

Sur la même période de 2005, le commissariat de Mende n'avait enregistré qu'un seul délit de ce type : le vol d'un pot de yaourt dans un hypermarché, a-t-on précisé de même source. Les vols dans quatre magasins commis par un jeune homme ont donc fait exploser les statistiques.

Vingt-huit préfets ont été sollicités en juillet par la Direction générale de la police nationale (DGPN) pour expliquer la hausse des violences aux personnes, a révélé le journal Le Monde. La Lozère figure parmi ces départements.

Aucune instance officielle dans ce département n'a souhaité faire de commentaire après ces informations. "Il n'y a pas eu d'augmentation notoire des faits de délinquance et d'atteinte aux personnes", ont toutefois indiqué à un correspondant de l'AFP des sources proches du dossier.

Dans la prison de Châteaudun, la mort «pour un yaourt». Un détenu meurt après une bagarre dont le motif serait un larcin.

Et DIEU créa le yaourt - Chaque jour, à midi pile, le frigo s’ouvre et Nestor et Polux y trouvent 2 yaourts : un délicieux à la framboise, et un abominable au pruneau. D'après Nestor qui s'énerve un moment, même aux confins de l'univers, il n'y en aurait que pour la pomme de Polux.


vendredi 22 septembre 2006, mis à jour à 18:14

77% des Français font confiance à Sarkozy face à la délinquance
Reuters

Parmi les possibles candidats à l'élection présidentielle, les Français font d'abord confiance à Nicolas Sarkozy pour lutter contre la délinquance et l'insécurité, si l'on en croit un sondage Ifop.

Ils sont également 77%, parmi les personnes interrogées dans ce sondage pour Le Figaro et LCI, à considérer que "la justice n'est pas assez sévère avec les jeunes délinquants".

Le sondage a été réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 816 personnes les 21 et 22 septembre, soit après l'agression contre deux CRS mardi dernier dans l'Essonne et la polémique suscitée par les critiques adressées par Nicolas Sarkozy aux magistrats du département de Seine-Saint-Denis.

Invités à choisir entre le ministre de l'Intérieur, Ségolène Royal, Lionel Jospin, Jean-Marie Le Pen, Dominique Strauss-Kahn et Philippe de Villiers, 53% des sondés disent qu'ils font le plus confiance à Nicolas Sarkozy "pour lutter contre la délinquance et l'insécurité".

La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, en tête des sondages pour la candidature socialiste à l'élection présidentielle de 2007, recueille 16% et Lionel Jospin 8%.

Les sondés sont par ailleurs 77% à être d'accord avec l'affirmation : "La Justice n'est pas assez sévère avec les jeunes délinquants", et 88% considèrent que "les délinquants multirécidivistes devraient se voir infliger à chaque nouvelle infraction une peine plancher automatique".

Enfin, ils sont à 74% d'accord avec l'idée de "donner plus de pouvoir à la police pour lutter contre la délinquance des jeunes dans les cités".


Au delà de ces statistiques et fichiers qui recensent jusqu'au vol de chaussettes, il y aura l'usage qui pourra être fait des données une fois interprètées :

Halloween sans pédophiles
Libé, mercredi 1 novembre 2006

Des milliers de délinquants sexuels américains en liberté conditionnelle devront passer la soirée de fête de Halloween cloîtrés chez eux, lumières éteintes, afin de ne pas mettre en danger les enfants qui parcourront les rues en quête de friandises. L'Etat du Tennessee, dans le sud des Etats-Unis, a édicté des règles précises : les anciens condamnés ne doivent participer à aucune fête, ni se déguiser, ni décorer leur maison, ni ouvrir si l'on sonne, ni même accompagner leurs propres enfants. Ces dispositions concernent environ 2 000 des 8 100 personnes enregistrées comme délinquants sexuels dans l'Etat. Beaucoup parmi eux n'ont jamais agressé d'enfants. Certains ont été condamnés pour avoir eu des relations sexuelles avec un camarade de classe pendant l'adolescence. Des règles identiques ont été édictées dans le New Jersey (Est), l'Etat de New York (Nord-Est), le Maryland (Est) et plusieurs villes de l'Ohio (Nord), de la Caroline-du-Nord (Sud-Est), du Texas (Sud)...

September 21, 2006

« Oui, c'est à vous que je parle »

LONDRES (AFP) - Le centre de la ville de Middlesbrough dans le nord-est de l'Angleterre vient d'être doté de sept caméras de vidéosurveillance capables d'admonester verbalement le public, grâce à un haut-parleur.

Les employés municipaux peuvent désormais s'adresser directement aux contrevenants depuis la centrale de vidéosurveillance, elle-même reliée au commissariat local.

"La voix s'adresse par exemple à quelqu'un qui jette un papier et dit: +La personne en blouson vert pourrait-elle ramasser ce qu'elle a jeté?+", explique Barry Coppinger, un conseiller municipal pour qui "c'est une espèce d'humiliation publique, mais cela signifie que les gens ne recommenceront plus".

D'après M. Coppinger, les premiers résultats enregistrés depuis août sont encourageants.

Le système a coûté 50.000 livres (74.000 euros) à Middlesbrough, l'une des villes possédant le réseau le plus dense de caméras de vidéosurveillance en Grande-Bretagne.

"ne bougez plus", "retirez la cagoule",
"souriez",
"patientez jusqu'à l'arrivé des forces de l'ordre",

"petit con, tu vas la retirer?",

"t'as pas le droit", "mais tu vas me lacher!"