January 24, 2008

Vers l'interdiction de la corrida aux mineurs ?

Un groupe de travail va étudier l'interdiction de la corrida aux mineurs
LEMONDE.FR avec AFP | 23.01.08

Un groupe de concertation sur le bien-être et la protection animale va se pencher sur l'interdiction éventuelle de la corrida aux mineurs, selon un courrier de l'Elysée adressé le 17 janvier à la Société protectrice des animaux (SPA).

Ce courrier, dont la SPA a transmis une copie à l'AFP, rappelle d'abord que la corrida "est fortement ancrée dans l'identité de certains de nos territoires". Toutefois,"le président de la République a convenu que votre proposition d'interdire la corrida aux mineurs, dans la mesure où elle existait dans d'autres pays, pourrait être étudiée en France, ce qui ne constitue pas un engagement à présenter un texte", poursuit la lettre adressée à la SPA.

"Nous sommes heureux de voir que le Président de la République a pris en compte notre demande de débat [...] Nous espérons que ce groupe de travail parviendra dans les meilleurs délais à interdire les corridas aux mineurs de moins de 16 ans", a réagi Caroline Lanty, présidente nationale de la SPA.


- Le bien-être et la protection animale ? -

January 8, 2008

Point de vue, la prison après la peine


PARIS (Reuters) - "Il s'agit d'un changement radical de notre droit et d'une dérive que je ne peux que critiquer", a-t-il - Robert Badinter - déclaré sur RTL, à la veille du débat sur ce texte à l'Assemblée nationale.

L'ancien ministre a ensuite ajouté sur France 2 : "depuis la Révolution française, on va en prison pour des actes ou crimes qu'on a commis, pas pour ce qu'on est, pas au nom d'une dangerosité indiquée par des psychiatres."

Selon Robert Badinter, il s'agirait d'un "changement radical" du droit français consistant à maintenir quelqu'un en prison "au titre d'une infraction virtuelle, d'un crime qu'il pourrait éventuellement commettre s'il était libre." "C'est une dérive dangereuse", a-t-il insisté.

Point de vue
La prison après la peine, par Robert Badinter
LE MONDE | 27.11.07 | Extraits

De façon anodine, le gouvernement va saisir le Parlement d'un projet de loi créant la "rétention de sûreté" dans notre droit pénal. Il s'agit d'un changement profond d'orientation de notre justice. Il faut rappeler les fondements de la justice, depuis la révolution des Droits de l'homme. Parce que tout être humain est réputé doué de raison, il est déclaré responsable de ses actes. S'il viole la loi, il doit en répondre devant des juges indépendants. A l'issue d'un procès public, où les droits de la défense auront été respectés, s'il est déclaré coupable, il devra purger une peine prévue par la loi. Tels sont les impératifs de la justice dans un Etat fondé sur la liberté.

Or le projet de loi contourne le roc de ces principes.
Il ne s'agira plus seulement pour le juge, gardien de nos libertés individuelles, de constater une infraction et de prononcer une peine contre son auteur. Après l'achèvement de sa peine, après avoir "payé sa dette à la société", au lieu d'être libéré, le condamné pourra être "retenu", placé dans un "centre sociomédico-judiciaire de sûreté", par une décision d'une commission de magistrats pour une durée d'une année, renouvelable, parce qu'il présenterait selon des experts une "particulière dangerosité" entraînant un risque élevé de récidive.

Le lien entre une infraction commise et l'emprisonnement de son auteur disparaît. Le "retenu" sera détenu dans un établissement fermé et sécurisé, en fonction d'une "dangerosité" décelée par des psychiatres et prise en compte par une commission spécialisée. Et aussi longtemps que ce diagnostic subsistera, il pourra être retenu dans cette prison-hôpital ou hôpital-prison. Nous quittons la réalité des faits (le crime commis) pour la plasticité des hypothèses (le crime virtuel qui pourrait être commis par cet homme "dangereux").

... Avec la loi nouvelle, le lien est rompu : il n'y a plus d'infraction commise, mais un diagnostic psychiatrique de "dangerosité", d'une prédisposition innée ou acquise à commettre des crimes. Que reste-t-il de la présomption d'innocence dans un tel système ? Après un siècle, nous voyons réapparaître le spectre de "l'homme dangereux" des positivistes italiens Lombroso et Ferri, et la conception d'un appareil judiciaire voué à diagnostiquer et traiter la dangerosité pénale. On sait à quelles dérives funestes cette approche a conduit le système répressif des Etats totalitaires.

... On marquera que la rétention ne sera ordonnée qu'au vu d'expertises psychiatriques sur la dangerosité du sujet. Est-il besoin de rappeler que ce concept de dangerosité demeure incertain dans sa mise en oeuvre ? ... Et l'on verra s'accroître toujours plus le domaine d'une "justice" de sûreté, au détriment d'une justice de responsabilité, garante de la liberté individuelle.

... Quand il a accompli sa peine, payé sa dette à la société, il a conscience d'avoir droit à cette libération. Et voici que par l'effet de la loi nouvelle, cette certitude-là vacille et s'éteint. Il n'y aura plus pour lui d'assurance de retrouver sa liberté après avoir purgé sa condamnation. Sa liberté, même s'il s'est bien comporté en prison, ne dépendra plus de l'achèvement de sa peine, elle sera soumise à l'appréciation de psychiatres et d'experts qui concluront ou non qu'il est atteint d'une affection particulière, la "dangerosité sociale".

Et les juges gardiens de la liberté individuelle, au nom du principe de précaution sociale, pourront le maintenir en détention après sa peine. Pour cet homme-là, quelle incitation à préparer, en détention, son avenir ? A l'attente, on ajoutera l'angoisse de l'incertitude. Notre justice aura changé de boussole. Ce n'est plus la loi qui la guidera, mais des batteries de tests psychiatriques inspireront ses décisions. Quant à l'homme réputé dangereux, il ne lui restera pour toute espérance que celle d'un diagnostic nouveau qui ne dépendra pas nécessairement de son comportement conscient.

Aujourd'hui, le criminel sexuel, surtout pédophile, est volontiers dépeint comme le mal absolu, le monstre qui hante nos angoisses et nos peurs. ...

Le monstre criminel type est le prédateur d'enfant
LE MONDE | 07.01.08

Alors que le projet de loi sur la rétention de sûreté est examiné à partir de mercredi par l'Assemblée nationale, l'historien Marc Renneville explique l'évolution du regard de la société sur le fou criminel.


Plusieurs associations s'inquiètent des risques de violation du secret médical dans les prisons
LE MONDE | 08.01.08 | Extrait

Le secret médical en prison est-il menacé par le projet de loi sur la rétention de sûreté ? A la veille du début de l'examen de ce texte à l'Assemblée nationale, mardi 8 janvier, trois associations – l'association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire, l'association des professionnels de santé exerçant en prison et l'observatoire international des prisons – ont saisi le comité consultatif national d'éthique de cette question.

La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) a également fait part de son inquiétude dans une note au gouvernement.

TF1 en Vidéo : Sept à Huit, 6 janvier - L'enfant martyr

Il a vécu les cinq premières années de sa vie, attaché pieds et poings liés à son lit, une pince à linge sur le nez, couvert d’un drap. Les auteurs de ces sévices : ses propres parents… Thierry est un enfant martyr. Aujourd’hui, après 17 opérations chirurgicales, il garde les séquelles des coups reçus de son père.

Il reconstitue son passé et découvre l'abject. Son père est un récidiviste, déjà condamné avant sa naissance pour maltraitance à enfant. Il découvre aussi que l'entourage semblait savoir mais que personne ne bougeait, et le plus invraissemblable dans l'histoire, c'est que des assistantes sociales venaient toutes les semaines.

Un reportage interdit aux moins de 10 ans.

PARIS (AP) - "Il n'y a pas de rupture avec nos principes fondamentaux du droit", a répondu mardi la ministre de la Justice Rachida Dati aux critiques exprimées la veille par l'un de ses illustres prédécesseurs à la Chancellerie, Robert Badinter, à l'encontre du projet de loi sur la rétention de sûreté.

"Il n'y a pas de rupture avec nos principes fondamentaux du droit", a assuré sur RTL la garde des Sceaux, tandis que son projet de loi controversé contre la récidive des criminels dangereux devait être examiné à l'Assemblée à partir de ce mardi. "Il s'agit d'être réaliste et de ne pas laisser en liberté des criminels extrêmement dangereux".

"Je rappelle à Robert Badinter qu'il y a des mesures qui sont prises qui sont privatives de liberté avant même d'avoir commis un acte grave", a déclaré Rachida Dati, citant à titre d'exemple "les hospitalisations d'office" prononcées par "le préfet ou le maire", comme dans le cas d'un "forcené qui menace de tirer".

La ministre de la Justice a confirmé son intention d'accepter l'amendement du rapporteur du projet de loi, George Fenech, qui vise à étendre le dispositif aux auteurs de crimes sur tous les mineurs, au-delà de 15 ans et "pour les crimes les plus odieux" tels que "les violeurs en série, les tueurs en série".
"Bien sûr je l'accepterai", a-t-elle dit, rendant hommage à "l'excellent travail des parlementaires".

La garde des Sceaux a en outre annoncé que le texte "sera applicable aux personnes déjà condamnées qui seraient amenées à sortir", aux gens "considérés et reconnus par cette commission qui existe déjà, comme extrêmement dangereux avec un risque de récidive extrêmement fort".

Interrogée sur les risques qu'une telle disposition qui s'apparente à une forme de rétroactivité de la loi soit sanctionnée par le Conseil constitutionnel, Rachida Dati a paru embarrassée. "C'est une réalité à prendre en compte", a-t-elle simplement dit.



- Notre justice aura changé de boussole ? -

December 30, 2007

Un fichier qui pourrait « faciliter la traque des enfants dans les écoles »


PARIS (AFP) - "Nous ne voyons pas pourquoi il faudrait conserver ces données pendant trois ans, sauf à vouloir faciliter la traque des enfants dans les écoles", a-t-il - Jean-Pierre Dubois - déclaré.

PARIS (AFP) - Le gouvernement s'est doté d'un outil supplémentaire dans son arsenal contre l'immigration clandestine avec la création d'un fichier des étrangers expulsables, qui revient dans une mouture expurgée de certains des aspects les plus controversés du projet initial.

Plus d'infos...


- L'arsenal contre l'immigration clandestine -

December 10, 2007

Penser (panser) la protection de l'enfance


S’il arrive que des violences au sein d’institutions soient révélées, elles restent mal connues. L’organisation, le mode de fonctionnement et un contrôle de la qualité de la prise en charge peuvent garantir la protection des usagers.

Les maltraitances institutionnelles

Par Michèle Créoff, ADSP n° 31, juin 2000




Le programme complet


La réforme de 2007 : les enjeux • Michèle Créoff, Directeur Général adjoint chargé du Pôle enfance et famille, Hôtel du département 94

Les aspects transculturels • Marie‐Rose Moro, Responsable du service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, Hôpital Avicenne‐Bobigny

Du silence à la parole de l’enfant • Jean‐Paul Mugnier, Educateur spécialisé, thérapeute familial, directeur de l’Institut d’études Systémiques

Souffrance des familles liée à leur perception des services chargés de la protection de l'enfance • Sophie Lemerle, pédiatre, centre hospitalier intercommunal de Créteil


« Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le contrôle voire l'enfermement des populations à risques. » • Jean Lavoué, La demande de justice en protection de l’enfance, page 96, l’Harmattan, mars 2005


- La souffrance des familles -

December 7, 2007

Les Françaises ont de plus en plus de difficultés à accéder à l'avortement

Les Françaises ont de plus en plus de difficultés à accéder à l'avortement
LE MONDE | 07.12.07 | Extraits

La loi du 4 juillet 2001 avait pourtant relevé le seuil de l'IVG de dix à douze semaines de grossesse, essentiellement dans le but d'éviter ces départs. Mais l'allongement du délai légal est peu voire pas respecté dans les hôpitaux, et les difficultés d'accès à l'IVG chirurgicale persistent. "La gestion de la pénurie et le bricolage militant deviennent la règle, analyse Fatima Belal, coordinatrice régionale Ile-de-France du Planning familial. Les dix-douze semaines, seuls les médecins militants acceptent de les faire. Au-delà, c'est l'étranger, et cela n'a plus rien de subversif."

Plus de trente ans après la loi Veil de 1975, l'avortement reste un droit précaire. "La France a autorisé l'IVG mais n'a toujours pas organisé de politique nationale de santé publique qui conforterait et favoriserait son application", explique Marie-Laure Brival, gynécologue-obstétricienne, présidente de l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception (Ancic). L'application de la loi est erratique, soumise à la bonne volonté des médecins.


Pour une région bien organisée comme le Nord-Pas-de-Calais, où 97 % des IVG sont prises en charge par le secteur public hospitalier, de grandes difficultés persistent : en Ile-de-France, les IVG de plus de dix semaines se concentrent sur une poignée de sites, les autres praticiens refusant de les pratiquer.

"Si il n'y a pas de rappel à l'ordre des établissements par les directions régionales des affaires sanitaires et sociales (Drass), la désorganisation peut être complète", souligne Philippe Lefebvre, gynécologue médical, président de l'Association régionale d'orthogénie du Nord-Pas-de-Calais.

... Les médecins qui acceptent se retrouvent donc en première ligne, confrontés au regard réprobateur de leurs collègues. "Ce n'est pas facile d'être considérée comme une perverse, tout simplement parce qu'on fait son travail et qu'on vérifie soigneusement le produit de l'aspiration", témoigne ainsi une médecin exerçant en région parisienne.

L'autre raison du désengagement des établissements est d'ordre financier. A 250 euros le forfait pour une IVG chirurgicale contre 652 euros pour une fausse couche, l'IVG est un acte sous-évalué, réalisé à perte par les hôpitaux. "Or, avec la tarification à l'activité à 100 % en 2008, qui impose une rentabilité maximum aux hôpitaux, l'IVG risque d'être encore plus en difficulté", craint Marie-Laure Brival.

BERLIN (AP) - Deux fillettes ont été échangées dans une clinique du sud-ouest de l'Allemagne, a-t-on appris vendredi auprès des autorités. Les médecins tentent de retrouver les parents.

L'incident s'est produit cet été dans la clinique Saint-Elisabeth à Saarlouis. Mais la confusion n'a été révélée que récemment, lorsqu'un des deux pères a effectué un test de paternité, a expliqué une conseillère municipale, Monika Bachmann. Sa femme a elle aussi subi des analyses ADN, qui ont confirmé qu'elle ne pouvait pas être la mère.

La clinique tente maintenant de découvrir qui sont les véritables parents de leur fillette, a confié le directeur de la clinique, Franz-Josef Backes. Quatorze familles sont possibles. Des tests sanguins et génétiques sont en cours pour régler cette affaire. Mais il faudra entre une et deux semaines pour en connaître les résultats.

"C'est vraiment une période difficile pour les parents, d'attendre comme ça", a reconnu Franz-Josef Backes. La mère dont le mauvais bébé a été identifié fait actuellement l'objet d'une surveillance quotidienne par les services de protection de la jeunesse, a souligné Monika Bachmann. "C'est une situation très difficile", a-t-elle ajouté.

Le Dr Mathias Uhlig, médecin-chef de la clinique, juge possible que le bébé ait été échangé à l'extérieur de l'établissement, les deux autres enfants nés le même jour étant des garçons. Il a également noté que la mère avait une photo d'elle avec son enfant. Sur le cliché, on voit bien que la fillette a déjà son bracelet d'identification en plastique autour du poignet, a-t-il souligné. La clinique a cependant ouvert une enquête pour déterminer l'origine de l'erreur.


- L'application de la loi est erratique -

December 1, 2007

Bardot interdite au salon du cheval

Depuis le 19 novembre, la Fondation Brigitte Bardot est en guerre contre les hippophages (mangeurs de viande de cheval). Avec l'agence Manifeste, elle vient de lancer une campagne d'affichage nationale choc. Les visuels sont construits sur une même mécanique d'interpellation : Une accroche, "vous le cheval, vous l'aimez comment ?" renvoyant à deux visuels proposant chacun une façon d'apprécier l'animal, vivant ou mort (en viande). 17 ans après le coup de gueule de Brigitte Bardot à la télévision (qui avait eu pour incidence de faire chutter de 30 % la consommation de cheval en France), la Fondation espère bien à travers cette campagne (et d'autres actions à venir) porter l'estocade aux 1035 dernière boucheries chevalines de l'Hexagone. La campagne est programmée jusqu'au 23 décembre.

La fondation Brigitte Bardot contre l'hippophagie
22/11/2007 - CBNEWS

Plus d'infos sur www.jenemangepasdecheval.com.





Bardot interdite au salon du cheval

La Fondation Brigitte Bardot (FBB) a annoncé aujourd'hui avoir dû renoncer à participer au Salon du cheval de Paris qui commence samedi, l'organisme propriétaire du Salon craignant que sa campagne contre la consommation de viande de cheval n'indispose des exposants.

"Après trois participations sans heurt au Salon du cheval en 1999, 2000 et 2002, nous avons été très surpris de cette volonté de museler notre action", a déclaré vendredi soir à l'Associated Press Ghyslaine Calmels-Bock, directrice générale de la FBB. La "campagne contre l'hippophagie" est parrainée par la comédienne Mathilde Seigner.

Source : AFP, fil news du Figaro


- Refusez cette boucherie -

November 27, 2007

« Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales »


CERGY (AFP) - Les premiers éléments de l'enquête sur la mort de deux adolescents, dimanche à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), entrés en collision à mini-moto avec une voiture de police, écartaient lundi la responsabilité des policiers, mais les affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont repris en début de soirée.


L'Express, lundi 29 octobre 2007
Chronologie
Arche de Zoé: une association dans la tourmente

D'après Europe 1, 300 familles principalement françaises auraient versé entre 2800 et 6000 euros pour recevoir un enfant.


Le médecin de Castellane s'explique de sa prison
La Provence.com, le 22 novembre, extraits

Le médecin refuse aussi de passer pour un illuminé, embrigadé dans une opération rocambolesque. Pour lui, l'opération est "légale au regard du droit international qui permet de venir en aide à des populations victimes de persécutions dans leur pays et autorise à demander pour eux le droit d'asile". Il assure surtout que "l'association qui a imaginé ce projet s'était entourée d'un collectif d'avocats spécialisés pour vérifier sa conformité" et que "toutes les institutions" mais aussi "députés et ministres étaient au courant depuis le mois de mai".

Quant à l'évacuation des enfants, elle aurait recueilli "les autorisations nécessaires des services de l'aviation civile et de l'immigration tchadienne". Il affirme enfin que les membres de l'association disposent d'attestations "prouvant notre bonne foi". Les écrits du Dr van Winkelberg vont dans le même sens que les dires du président de l'association.

... Mais ni elle - Emile Lelouch -, ni le président de l'Arche de Zoé, au coeur de toute cette opération, n'expliquent pourquoi ils ont tenté de faire passer les 103 enfants "pour des blessés de guerre" en les maquillant juste avant de tenter de les évacuer.




Extrait d'une lettre du Dr Winkelberg - La Provence.com



Quatre cliniques soupçonnées d'IVG illégales perquisitionnées à Barcelone
LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.07

Des perquisitions ont été menées par la garde civile espagnole, lundi 26 novembre, dans quatre cliniques, d'un quartier chic de Barcelone, soupçonnées de pratiquer des avortements illégaux. Six hauts responsables ont été interpellés, parmi lesquels le docteur Carlos Morin, un chirurgien d'origine péruvienne, qui dirige depuis une trentaine d'années plusieurs cliniques spécialisées dans les interruptions volontaires de grossesse (IVG) de la capitale catalane.

Selon la radio Cadena Ser, les cliniques visées sont soupçonnées de "réaliser de manière répétée" des avortements illégaux jusqu'à sept ou huit mois de grossesse, sur des femmes venant de toute l'Espagne et de l'étranger. Ces centres pratiqueraient des tarifs allant de 3 000 à 6 000 euros.

L'opération de police fait suite à la diffusion fin 2006 d'un reportage de la télévision danoise dénonçant la pratique du "tourisme de l'avortement" à Barcelone. Munie d'une caméra cachée, une journaliste enceinte de huit mois avec un fœtus sain s'y voyait proposer pour 4 000 euros un avortement par le Dr Morin. Celui-ci s'était alors défendu : "Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales et qu'elle souffrait d'anxiété et de dépression et j'ai considéré que je devais au minimum l'écouter. Mais après l'examen psychiatrique, l'avortement lui a été refusé car il s'agissait d'une fausse patiente."

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- « Refusé car il s'agissait d'une fausse patiente » -

November 25, 2007

Que faire à l'occasion du 10 décembre ?





Cet Appel lancé par le COJODH est soutenu par les communautés cambodgienne, birmane, laotienne, tibétaine, vietnamienne, par la Coalition d'investigation de la persécution du Falun Gong (CIPFG), ainsi que par le Comité pour le boycott des Jeux olympiques de Pékin 2008 (COBOP) qui estime que la France, berceau des droits de l`Homme, a le devoir de soutenir les populations opprimées par des dictatures.

Journée mondiale des Droits de l'Homme
20e édition

Le lundi 10 décembre 2007

Le 10 décembre est un jour très important à retenir : durant cette journée, en 1948, l'Assemblée Générale des Nations Unis adopte la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme au Palais de Chaillot à Paris.

Cette déclaration, écrite au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, présente l'idéal commun à atteindre pour tous les peuples. Ce texte constitue les fondements de la paix, de liberté et de la justice dans le monde.

Quelques articles reprennent des éléments de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789, notamment le premier article : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Depuis 1988, le 10 décembre fait acte de journée commémorative.


PEKIN (AP) - Lors d'un dîner avec son homologue chinois Hu Jintao, Nicolas Sarkozy a abordé dimanche la question des droits de l'Homme, notamment l'application de la peine de mort et la liberté de la presse dans le pays, a rapporté l'Elysée. Arrivé dimanche en Chine pour sa première visite d'Etat, le président français n'était accompagné ni du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner ni de la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Rama Yade. La venue de cette dernière avait été un temps envisagée. Au cours de sa rencontre avec le président Hu Jintao, au pouvoir depuis 2003, Nicolas Sarkozy a notamment évoqué l'application en Chine de la peine de mort en se montrant "précis". "Je ne vous demande pas de l'abolir complètement, mais d'accentuer le mouvement qui s'esquisse tout doucement", lui a-t-il dit selon l'Elysée, concédant au passage que la France n'a "pas de leçon à donner" après avoir attendu 1981 et François Mitterrand pour abolir la peine capitale. Hu Jintao lui aurait répondu de même source qu'il "souhaite faire évoluer les choses" en continuant "à alléger le nombre de cas où la peine de mort est appliquée". Selon un rapport d'Amnesty International publié en août, le nombre de condamnations à mort en Chine aurait "légèrement chuté", mais il n'existe toujours pas de statistiques officielles.

Le 10 décembre de chaque année, jour anniversaire de la ratification de la Déclaration des Droits de l'Homme, ou alentour (comme pour l'édition 2007), des militants pour les droits des animaux du monde entier participent à la Journée Internationale pour les Droits des Animaux pour dénoncer l'hypocrisie qui consiste à ne pas reconnaître les droits fondamentaux des animaux non humains.




http://journee-internationale-droits-animaux.org

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- Les uns envers les autres dans un esprit de fraternité... -

November 16, 2007

Vous voulez aider un petit qui en a besoin ?


La gauche radicale veut déborder les directions syndicales en généralisant le mouvement
LE MONDE | 16.11.07

LYON (Reuters) - La ministre de la Justice Rachida Dati a achevé vendredi par des déplacements à Lyon et en Corse son "tour de France" de la réforme de la carte judiciaire, qui prévoit finalement de supprimer plus de 200 juridictions, et suscitent des actions d'opposition multiples.

... Comme presque toujours durant ces déplacements, la ministre a été accueillie à Lyon par une manifestation de plusieurs centaines d'avocats et magistrats des juridictions menacées, en robe, qui ont hué la ministre, jeté des codes pénaux et civils, scandé des slogans "Dati démission" et se sont heurtés aux policiers.


Jean-Louis Debré : "le regroupement familial continue à être ouvert à tous les enfants, quelle que soit leur filiation"
LE MONDE | 16.11.07

La mission d’enquête française chargée de faire la lumière sur les circonstances qui ont permis à l’Arche de Zoé de cacher « son identité et ses agissements » au Tchad s’est terminée jeudi, indique TV5. L’équipe, qui comprenait notamment le premier ministre François Fillon, devrait rendre son rapport d’ici un mois. Par Afrik.com, 16 novembre, 11h45

Vivre mieux, solidarité.
Et si vous parrainiez un enfant ?
vendredi 16 novembre 2007 | Le Parisien, extraits

Vous voulez aider un petit qui en a besoin, en le recevant par exemple un week-end ? Pour la première fois en France, un espace SOS parrainage*, inauguré hier, permet de se renseigner.

... A l'heure où tant de Français désespèrent de pouvoir adopter à l'international, le parrainage peut être une alternative, un autre moyen de transmettre chaleur, valeurs et nourriture affective. « Mais attention, ce n'est pas de l'adoption », prévient France, qui a adopté une petite fille et parraine un petit garçon. « Il faut avoir fait du chemin dans sa tête. C'est plein de petits bonheurs, c'est gratifiant, c'est de l'amour. Mais le parrain est là pour aider l'enfant à être mieux dans sa famille, pas pour se substituer à elle. »

* Espace parrainage, 31, rue Planchat, 75020 Paris, M o Avron ou A-Dumas, tél. 01.40.02.02.05.


- Il faut avoir fait du chemin dans sa tête -

November 1, 2007

Agenda de novembre


> 20 novembre 2007 - Paris
Journées internationales d’étude
Organisées par Enfance et partage
les 20 & 21 novembre 2007.
Thème : Ethique et protection de l’enfance : un engagement collectif.

Quelle influence et responsabilité des média sur la perception collective de l’enfance en danger. Professionnels de l’enfance et des média : une éthique commune à construire.

Comment respecter la confiance des enfants et des familles ? Comment communiquer entre équipes pluridisciplinaires ? Que communiquer et pourquoi ? Une éthique à clarifier.

Quelle éthique pour les professionnels ? Comment appréhender un enfant agresseur et victime à la fois ?

Quelle éthique pour l’accompagnement juridique et humain des mineurs ? Jusqu’où aller sans se substituer à la famille ?

Lieu : Unesco

Renseignements : Tél. 01 55 25 65 65 (Claudine Tanguy)
mail : colloque@enfance-et-partage.org

 • Des marches de soutien aux membres de l'association l'Arche de Zoé seront organisées ce week-end à Paris et Marseilles, voir les extraits du Six de M6. La marche de Paris serait prévue pour ce dimanche 4 novembre, départ à 14h, de Bastille à la République.

 • 17 novembre, Enfance et maltraitance : 1ère journée d'étude et de réflexion inter-associations, voir les détails

 • 18 novembre, palais Brongniart, place de la Bourse, Le Cerveau : l’Inconscient, le Conscient et la Créativité ou quand les Sciences exactes traversent la frontière du « Mystérieux », voir les détails, voir aussi sur IsraelValley.com

 • 20 & 21 novembre, à l'Unesco, Ethique et protection de l’enfance

 • 23 novembre à 19h, à Grigny (69), Lobbying : au dela de l'enveloppe, Centre Edouard Brenot, une réalisation de Myriam Tonelotto, 45 mn, 2003 - suivi d’un buffet froid - entrée, 3 euros. Plus d'infos. Le documentaire est disponible en téléchargement sur vodeo.tv (à partir de 2.99 euros).

 • Du 17 au 25 novembre, la semaine de la solidarité internationale

 • 29 novembre, à Paris. L'intersyndicale de la magistrature appelle à une « journée nationale » avec un mot d'ordre de grève pour les fonctionnaires de justice et les magistrats et à un rassemblement national à Paris

Au Service Central de la Prévention de la Corruption
Une lettre ouverte
- au format PDF

Messieurs,

Pour faire suite à mes correspondances du 2 et du 7 octobre à votre attention, je vous prie de trouver ci-joint une correspondance qui parvient à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la république française.


« Quand un enfant disparait, c'est tout un monde qui s'écroule » • Voir au 25 mai 2007, journée internationale des enfants disparus


- Quelle éthique pour les « professionnels » ? -

October 9, 2007

L'OSE France ne respectait pas le droit de garde


« Il faut toute fois noter que toutes les situations de séparation ne sont pas équivalentes et que certaines sont plus "agitatrices" que d'autres [...]. » • Richard Josefsberg, Internat et Séparations

Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris

Censée agir « dans l’intérêt des enfants », l’action éducative judiciaire peut parfois contribuer à aggraver leurs difficultés. Notamment parce que les acteurs institutionnels restent aveugles aux conséquences de leur action sur la dynamique des liens familiaux. (...) Et si le juge, lors des audiences, donne la parole aux enfants, il est fort rare que celle-ci soit prise en considération lorsqu’elle s’oppose aux avis des enquêteurs sociaux et responsables de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). • Michel Giraud, Le placement d’enfants, un remède pire que le mal ?, Sciences Humaines N°181, avril 2007, voir au 28 mai 2007

Selon un article de Maxi de cette semaine, Les enfants seraient les premières victimes lorsque le droit de garde n'est pas respecté, c'est ce que confirment les éléments de mon propre dossier.

L'OSE France ne respectait pas le droit de garde ou de visite et cela contribuait à la manipulation de mon aînée Justine eu égard aux discours qui lui ont été servis : « C'est à cause de ton père que tu ne vois pas ta grand mère »... Ben voyons ! Alors que Justine était placée à Taverny, les travailleurs sociaux de l'OSE France nuisaient à toutes ses relations avec autrui tout en m'accusant moi, son père, d'être le responsable des difficultés auxquelles elle était confrontée.

Les travailleurs sociaux de l'OSE France ont encore eu le culot d'affirmer qu'ils ont du effectuer un travail de « médiatisation » afin de maintenir au mieux une relation père-enfant, cela relevait également du mensonge. Je suppose que le juge pour enfant de Nanterre avait besoin de tels arguments pour que la rupture de la relation père-enfant paraisse légitime et légale.

Les juges de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles s'en sont stupidement tenus aux allégations et délires interpretatifs des travailleurs sociaux de l'OSE France et de la famille maternelle de Justine. Stupidement, en effet, car ces juges ne se sont jamais penchés sur les éléments matériels qui montrent que les travailleurs sociaux de l'OSE France ont régulièrement fait et raconté ou rapporté n'importe quoi, notament en matière d'exercice des droits de garde ou de visite.

Dans ce contexte de chienlit du fait des agissements des travailleurs sociaux et de l'indifférence ou du parti pris des juges, j'ai par deux reprises fait inscrire Justine au fichier des mineurs disparus, ce qui n'est pas anodin, mais cela a été balayé du dossier d'assistance prétendue éducative de Justine.

Voir également un ancien article, « Qu'est-ce que ça signifie ? », ou encore « Le but : provoquer un boulversement décisif ».

Plus d'infos...

- Les enfants sont les premières victimes -

September 9, 2007

Les éditorialistes soulignent, quasi unanimes, que dans un Etat de droit le doute doit profiter à l'accusé


"La justice doit faire peur pour être respectée", a indiqué le ministre.

Les possibilités presque infinies de la peur comme stimulis dictant le comportement des hommes étaient connues bien avant la révolution d'Octobre.
Jean Delumeau défini la peur chez l'individu comme un choc émotif, souvent précédé d'un évènement imprévu et provoqué par la conscience d'un danger latent et écrasant, qui nous semble menacer notre sécurité. Gustave Le Bon découvre, lui, que la peur démesurée des foules complique et transforme considérablement l'individu. • La machine et les rouages, Gallimard, 1994, p111-112

Généralement, la population - américaine - est pacifiste, tout comme elle l'était au moment de la Première Guerre mondiale. Le peuple n'a aucune raison de s'engager dans des interventions militaires à l'étranger, des tueries et des tortures. Il faut donc le mobiliser et pour le mobiliser, il faut l'effrayer. • Propagande, médias et démocratie, Echosociété, 2006, p35

Sans cesse stimulé, ce mouvement de criminalisation perturbe l'assise libérale de la démocratie. Un impératif moral de punir (les agresseurs) et de sauver (les victimes) tend à devenir notre horizon d'attente. • Les nouvelles sorcières de Salem ; leçons d'Outreau, Seuil, p40

Irak : le message de Ben Laden trouble l'Amérique
LE MONDE | 08.09.07 | Extraits

Les débats télévisés, qui se sont succédé aux Etats-Unis au fur et à mesure de la divulgation progressive du contenu de la vidéo, ont porté sur deux questions : l'Amérique, en portant la "guerre contre le terrorisme" en Irak, s'est-elle trompée d'adversaire ? Et n'est-elle pas tombée dans un piège que le chef d'Al-Qaida lui a tendu, le 11 septembre 2001, et dont il est aujourd'hui le bénéficiaire, le djihadisme s'étant accru dans le monde ?

(...) De Sydney où il participe au sommet Asie-Pacifique, le président américain, George Bush, a réagi : cette vidéo, a-t-il déclaré, "rappelle combien le monde dans lequel nous vivons est dangereux". "L'Irak, a-t-il poursuivi, est un élément crucial dans la guerre aux extrémistes."

Onze personnes acquittées du viol et du meurtre d'un enfant au bénéfice du doute
LE MONDE | 08.09.07 | Extrait

L'affaire a fait la "une" de toute la presse allemande, samedi 8 septembre. Après six ans d'enquête et trois ans d'un procès à rebondissements, le tribunal de grande instance de Sarrebruck, en Allemagne, a relaxé vendredi, estimant n'avoir pas de preuves suffisantes, douze personnes accusées du viol et de l'assassinat d'un petit garçon de cinq ans, Pascal, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Le parquet, qui a décidé de faire appel, avait requis le 23 août la réclusion à perpétuité pour cinq des accusés et des peines de prison de plusieurs années pour six autres.

"Cet acquittement constitue un jour noir pour les enfants victimes de sévices", a réagi l'association Kinderhilfe (Aide aux enfants). Toutefois, les éditorialistes soulignent, quasi unanimes, que dans un Etat de droit le doute doit profiter à l'accusé. "L'acquittement est difficilement supportable, écrit le quotidien libéral de Munich Süddeutsche Zeitung, mais il est juste." Même opinion dans le journal conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui regrette, d'autre part, que le président du tribunal se soit cru obligé de rappeler toutes les charges pensant sur les accusés tandis qu'il prononçait l'acquittement. Le quotidien populaire Bild Zeitung (7 millions d'exemplaires) se garde de prendre position, mais rappelle le principe de la présomption d'innocence

L'accusation reposait sur les témoignages de plusieurs des accusés, qui se sont ensuite rétractés. Le petit Pascal aurait été entraîné dans un bistrot de quartier tenu par une femme, Christa W., soupçonnée de l'avoir livré à quatre clients qui l'ont violé tour à tour dans une arrière-salle, moyennant finances. Une autre femme, Andrea A., employée du bistrot, aurait tué l'enfant accidentellement avec un oreiller pour étouffer ses cris. "Le doute reste, mais sur un doute on ne peut condamner personne", a déclaré le président.


Selon l'IGPN, la police n'est pas responsable des blessures du jeune Ivan

LEMONDE.FR avec AFP | 06.09.07

L'heure du soupçon à Praia da Luz
LE MONDE | 08.09.07

LILLE (AFP) - Un enfant de cinq ans qui assistait samedi après-midi avec ses parents au rallye automobile de Béthune (Pas-de-Calais) a été mortellement fauché par la voiture d'un concurrent après une sortie de route.

PRAIA DA LUZ, Portugal (AP) - Les parents de la petite Madeleine McCann, officiellement considérés depuis vendredi comme suspects par la police portugaise dans la disparition de leur fille, ont clamé leur innocence dans un entretien à un journal britannique, dans lequel ils émettent également des doutes sur le travail des enquêteurs.


- Le monde dans lequel nous vivons est dangereux -

August 20, 2007

Les autorités sortent de leur torpeur


MAURICIE (RC) - (...) disparition de la jeune Cédrika Provencher (...) les policiers continuent de compiler et d'analyser les informations recueillies jusqu'à maintenant. Des centaines de renseignements ont été reçus à la suite de l'appel lancé par la mère de la fillette lundi dernier et de l'annonce de la récompense de 80 000 $ offerte par l'organisme Jeunesse au Soleil.

MOSCOU (AP) - Davantage connue comme étant le lieu de naissance de Lénine, la région russe d'Oulianovsk a adopté une méthode inédite pour lutter contre la crise démographique: elle a décrété le 12 septembre "jour de conception" et accorde aux couples du temps libre pour qu'ils puissent s'acquitter de leur tâche.

L'objectif est d'obtenir une belle couvée de bébés exactement neuf mois plus tard, le 12 juin, jour de la fête nationale... En donnant naissance à un ou une "patriote", les couples pourront gagner de l'argent, des voitures, des réfrigérateurs et d'autres prix.

Le FigaroLe plan Sarkozy contre les criminels sexuels • Création d’un hôpital fermé pour pédophiles à Lyon en 2009, fin des remises de peine pour les criminels les plus dangereux, le président de la République souhaite une nouvelle loi avant à la fin de l’année.

Pékin tente de restaurer la crédibilité de ses produits
LE MONDE | 20.08.07 | Extraits

Face à la multiplication dans les pays occidentaux de la découverte de produits défectueux ou dangereux en provenance de Chine, Pékin tente de restaurer son image. Le gouvernement local a annoncé, vendredi 17 août, la nomination de la vice-premier ministre, Wu Yi, à la tête de la commission chargée de superviser la qualité des produits chinois.

Le rappel, ces dernières semaines, par Mattel, le numéro un américain du jouet, d'une vingtaine de millions d'unités fabriquées en Chine et présentant des risques pour les enfants a sorti les autorités chinoises de leur torpeur, les obligeant à adopter un discours plus offensif sur la découverte de produits dangereux.

Pékin a annoncé vouloir enquêter sur les cas de malfaçon de jouets fabriqués dans le pays et punir durement les responsables. "Nous nous sentons extrêmement concernés par le respect des critères de sécurité pour les jouets exportés mais également vendus dans le pays. La Chine fait face à ses responsabilités et nous allons enquêter sur chaque cas et nous en occuper avec sévérité", a affirmé Wang Xinpei, porte-parole du ministère du commerce, jeudi 16 août, à la veille d'une rencontre avec des responsables de la commission américaine de contrôle et de qualité des produits.

La Chine qui fournit plus de 70 % des jouets dans le monde a admis les limites de l'efficacité des contrôles pratiqués jusqu'alors. "Nous sommes encore très, très loin du cercle des grandes puissances commerciales, et la raison fondamentale en est que la compétitivité de nos produits en terme de qualité n'est pas forte", a précisé Li Changjiang, directeur de l'administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et des quarantaines dont les propos ont été repris, jeudi, par le Quotidien du peuple.

(...) Jusqu'à présent, les entrepreneurs chinois utilisant des ingrédients ou des additifs interdits dans la fabrication de biens alimentaires de consommation courante pouvaient payer des amendes atteignant 13 000 dollars (9 600 euros) et se voir retirer les droits de fabrication.

L'Union européenne a rappelé, jeudi 16 août, aux fabricants ainsi qu'aux organismes contrôlant la sécurité des produits leurs responsabilités. "Davantage de vigilance est nécessaire de la part des deux parties. (...) Aucun compromis n'est acceptable dans ce domaine", a déclaré, jeudi 16 août, la commissaire européenne chargée de la protection des consommateurs, Meglena Kuneva.

Côté européen, les producteurs et les distributeurs de biens de grande consommation ont l'obligation de signaler auprès de la Commission européenne tout problème lié à la sécurité d'un article.

(...) Aux Etats-Unis, premiers acheteurs de jouets chinois, plusieurs propositions de loi ont été récemment déposées devant le Congrès pour renforcer le contrôle des produits entrant sur le sol américain.

Charles Schumer, sénateur démocrate de New York, a proposé que soit nommé un "tsar des importations", chargé d'inspecter et de bloquer les cargaisons dès leur arrivée sur le territoire américain. Ce pourfendeur des pratiques commerciales chinoises, a interpellé, jeudi, le département d'Etat pour qu'il fasse pression sur Pékin afin que les usines de jouets de ce pays soient ouvertes à des inspections américaines. Elles viendraient alors éventuellement compléter les recommandations d'une commission gouvernementale créée en juillet sur la sécurité des importations dont le président américain, George W. Bush, attend les conclusions d'ici à la mi-septembre.

PARIS (AFP) - Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a dénoncé lundi un "multiscandale" dans l'affaire du pédophile récidiviste Francis Evrard, écroué vendredi pour les rapt et viol d'Enis, 5 ans, à Roubaix (Nord), et a réclamé "la mise hors circuit des pervers".

Dans un communiqué intitulé "à multirécidiviste, multiscandale", M. Le Pen estime qu'"il est criminel de relâcher un délinquant sexuel multirécidiviste en 2007 quand il est condamné jusqu'en 2016, en prétendant qu'il a effectué la totalité de sa peine, et en sachant qu'il va recommencer".

"Il est ahurissant qu'un médecin puisse prescrire du Viagra à un détenu sans rien savoir de ce détenu", ajoute-t-il. "Il est d'ailleurs incompréhensible que, sous le prétexte absurde de l'égalité des soins entre détenus et personnes libres, on puisse prescrire du Viagra à quelque détenu que ce soit, quand on sait ce qui se passe dans les cellules".

Selon M. Le Pen, "il est dérisoire de vouloir légiférer sous le coup de l'émotion, quelques jours après la publication de la dernière loi sur le sujet, et de promettre des lois toujours plus +sévères+".

"Les Français n'attendent pas de savants discours psychiatriques ou politiciens, mais la mise hors circuit des pervers", conclut-il.


PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a annoncé lundi l'ouverture en 2009 à Lyon du premier "hôpital fermé pour pédophiles", à l'issue d'une réunion interministérielle consacrée aux délinquants sexuels récidivistes.

(...) Le président a ajouté que les délinquants sexuels ne sortiront de prison qu'une fois leur peine exécutée et après examen de leur dangerosité par un collège de médecins, ceux jugés dangereux devant rejoindre un hôpital fermé.

Il s'est en outre déclaré favorable à "la castration chimique" pour les pédophiles "qui accepteront de se faire soigner".


SAN FRANCISCO (AP) - L'Association américaine de psychologie (APA), considérée comme la plus grande organisation professionnelle du pays, a décidé dimanche de ne pas interdire à ses membres de participer aux interrogatoires de détenus à Guantanamo et dans d'autres centres de détention militaires américains. Alors que certains réclamaient une interdiction sous peine d'expulsion, l'APA n'a pas voulu aller aussi loin, se contentant de réaffirmer son opposition à la torture.

PEKIN (AP) - La télévision d'Etat chinoise a lancé une grande campagne pour défendre la réputation des produits fabriqués en Chine, après les affaires de ces derniers mois qui ont jeté le doute sur la qualité et la sécurité des exportations de ce pays.

Dans la première émission d'une heure et demie diffusée dimanche sur la chaîne économique de CCTV, le directeur de l'Administration générale de contrôle de la qualité, Li Changjiang, dénonce une volonté des pays étrangers de "diaboliser les produits chinois". "Je pense que c'est une nouvelle forme de protectionnisme. Bien que les rappels (de produits suspects) soient nécessaires, il est injuste de décider de disqualifier tous les produits fabriqués en Chine", explique-t-il.

"Je vous le dis: ayez confiance dans le Made in China", ajoute M. Li
, devant des journalistes et cadres étrangers ou chinois invités à l'enregistrement de l'émission de CCTV. Son département, affirme-t-il, déploie tous les efforts possibles pour surveiller et contrôler la qualité des produits, surtout après le rappel par l'Américain Mattel, N1 mondial du jouet, de millions d'articles contenant de la peinture au plomb ou de petits aimants susceptibles d'être avalés par les enfants.

A Bruxelles, le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, a répondu qu'il ne s'agissait "pas d'une question de commerce mais de santé". "Les allégations selon lesquelles l'action des sociétés européennes contre des produits chinois toxiques serait de nature politique et trahirait un préjugé à l'encontre de la Chine sont totalement fausses", a-t-il assuré.

Les émissions de télévision de CCTV programmées toute la semaine ne sont visibles qu'en Chine mais outre des fabricants et responsables chinois, des acheteurs étrangers et des chambres de commerce y sont interrogés, selon le site Web de CCTV. L'émission de lundi devait être consacrée aux exportations chinoises.

Les autorités chinoises multiplient les initiatives pour restaurer la confiance dans les produits exportés dans le monde entier, après de récents scandales causés par la présence de substances toxiques dans des produits alimentaires ou non, des jouets au dentifrice et aux fruits de mer. De nouveaux règlements ont été adoptés pour améliorer la sécurité alimentaire et des sanctions sont prises contre les usines ne présentant pas les garanties nécessaires.

Lundi, la Nouvelle-Zélande a ouvert une enquête après la découverte dans des vêtements d'enfants fabriqués en Chine de niveaux dangereux de formaldehyde, substance cancérigène utilisée pour donner un effet repassé aux habits. Les tests étaient réalisés dans le cadre d'une émission de télévision qui sera diffusée mardi.

Pékin assure que les problèmes avec les produits chinois sont des cas isolés et souligne que la Chine n'est pas le seul pays à rencontrer ces difficultés: l'administration de contrôle de la qualité a annoncé lundi avoir renvoyé 272 stimulateurs cardiaques importés des Etats-Unis car leur mécanisme ne satisfaisait pas aux exigences de régularité imposées par la réglementation chinoise.


- Des lois, des volontés, des annonces, plus de sévérité -

August 19, 2007

Fête des enfants sous haute surveillance

Radio Canada - La surveillance a été renforcée cette année au parc Jean-Drapeau où se déroule tout le week-end la 19e édition de la Fête des enfants.

Les organisateurs ne veulent pas courir de risque après la découverte, le mois dernier, de sites Internet pédophiles qui recommandaient l'événement à ceux qui voulaient voir des enfants.

En plus des agents du Service de police de Montréal, les employés d'une agence de sécurité privée et des bénévoles sont sur place pour rassurer les participants.

Ce grand rassemblement, qui réunit une trentaine de communautés culturelles, vise à favoriser les échanges et les rencontres. Des jeux, des animations sportives et éducatives de même que des ateliers de création et des spectacles sont prévus samedi et dimanche.

Le porte-parole de la Fête, le comédien et animateur François-Étienne Paré, assure que c'est avec l'esprit tranquille que parents et enfants assistent aux centaines d'activités prévues au programme.

Même s'ils ne se sentent pas trop inquiets, les parents interrogés samedi sur le site se sont tous dits satisfaits des mesures de sécurité. Certains ont insisté sur le fait que des pédophiles sont présents partout.

AIVI - Présentation : AIVI est une association internationale à but non lucratif, animée par un groupe de survivants de l'inceste français, canadiens et belges. Elle a été fondée par Isabelle Aubry, survivante de l'inceste, en 2000. L'association est ouverte aux victimes de l'inceste et à leurs proches et à toute personne citoyenne du monde, désireuse de soutenir la cause que nous défendons. L'inceste n'a pas de frontières, AIVI non plus. Partout où ce fléau sévit, nous avons une raison d'être et d'agir. Notre volonté est de rassembler, d'aider et de porter la parole des survivants de l'inceste qui o­nt vécu ou qui vivent encore sous le poids du silence. Nous sommes ou nous avons été malheureusement très nombreux sur terre dans ce cas, mais paradoxalement tellement seuls et tellement isolés.


Communiqués de presse : Protégeons vraiment nos enfants !
Transmis par: Isabelle actif Samedi, 18 Août 2007 @ 12:29

COMMUNIQUE DE PRESSE
Protégeons vraiment nos enfants !
Association Internationale des Victimes de l'Inceste


Objet : votre réunion de lundi sur la pédocriminalité

Monsieur le Président,

Lundi, vous parlerez des pédocriminels. Sachez que vous parlerez des 3% des pédocriminels qui ont été jugés coupables et condamnés par la justice. Tous les autres violent des enfants chaque jour en toute impunité. C'est pourquoi nous vous demandons d'engager une véritable réflexion sur la protection de l'enfance et non un colmatage d'urgence. Il n'y a aucune recherche scientifique en France sur ce sujet, pas de professionnels réellement formés car il n'y a pas de formations. Croyez-vous qu'avec ça nous puissions avancer ?

Des petits Enis, il y en a des milliers qui souffrent chaque jour au milieu de l'incompétence totale de nos institutions. Depuis des semaines nous tentons de vous en parler, de vous alerter sur ce fléau de santé publique, cette bombe à retardement. Nous sommes à l'âge de pierre en France en ce qui concerne la connaissance de la pédocriminalité et de l'inceste (80% de la pédocriminalité).

Il faut une volonté politique au plus haut niveau pour s'attaquer au problème. Vous entendrez des uns et des autres des solutions miracles. Nous mêmes, victimes de ces pervers, ne nous permettons pas de donner des solutions sans étude scientifique préalable. Guéririez vous le sida avec des "y'a qu'a, faut qu'on" ?. C'est ce qui se passe pourtant. Les victimes sont en colère de voir qui préconise sans avoir plus de compétences que ça ou des compétences auto proclamées. Pourtant, nous connaissons bien mieux ces pervers que quiconque mais nous ne nous permettons pas de jouer les apprentis sorciers.

Alors prenons le problème par le début : études scientifiques, analyse, élaboration d'outils, formations, prévention.

Nous avons rencontré les conseillers de Madame Bachelot, Madame Dati, Monsieur Fillon, tous à l'écoute sur la question mais tous soucieux des moyens pour mener une telle politique. Les moyens, nous le savons, viennent de la volonté politique, des choix effectués au plus haut niveau. Nous vous demandons, Monsieur Sarkozy, de prendre en compte l'intérêt de nos enfants et de déployer ces moyens pour qu'enfin notre pays protège ses futures générations. Car pour le moment, ce n'est pas le cas.

Nous nous tenons à votre disposition pour toute collaboration sur la question.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de nos respectueux sentiments.

Isabelle Aubry, Présidente


En épilogue du livre noir de la garde alternée :

« La résidence alternée : une bombe à retardement. »
Edwige Antier (2005)

« L'EXPLOSION du nombre des séparations parentales avec des enfants de plus en plus jeunes et la généralisation de la résidence alternée font prendre le risque d'un véritable problème de santé publique pour l'avenir. »

Page 109, d'un synthèse et à propos d'idéologies : « Le plus préoccupant pour l'avenir, reste la nécessité d'une démarche courageuse de l'institution politique. Informée du désastre en devenir pour de nombreux enfants mais terrorisée par les injonctions de lobbies idéologiques, ellle devra pourtant affronter le problème de société qui se pose chaque jour de façon plus précise dans l'indifférence générale »


Voir également au 3 décembre 2005, « Alerte au risque de pédophilie » ou encore « Outreau, la société face à ses dérives ».


« Le temps des victimes »
De Caroline Eliacheff
et Daniel Soulez Larivière
Albin Michel, décembre 2006

En préface :





Page 11, 1., « Tous égaux » : « L'intérêt grandissant que suscitent les victimes procède des meilleures intentions dans le meilleur des régimes possibles : la démocratie. Dans les pays totalitaires où elles sont bien plus nombreuses, les victimes sont aussi moins bien traitées, à moins que des organisations humanitaires, venues de pays démocratiques, ne volent à leur secours... »

« La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. »
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob

Page 14, « La politique de la compassion • C'est ainsi que la compassion est devenue une qualité pour un homme politique, de droite comme de gauche, quelle que soit sa fonction : maire, ministre des Transports, de la Justice, de l'Intérieur ou de la Santé, président de la République. La manifester par des paroles d'appaisement ne suffit pas. Il doit être présent là où sont les victimes, recevoir les proches, faire des promesses pour l'avenir, y compris promouvoir de nouvelles lois sous la pression de l'opinion publique. L'homme politique doit montrer qu'il est avant tout un être humain comme les autres, que son soucis de l'autre prime sur l'intérêt de l'Etat et, bien sûr, sur ses ambitions personnelles. Il se doit d'être simple, en manifestant naturellement son humanité. »

PARIS (AFP) - Face à la mobilisation des militants anti-corrida, soutenus avec détermination par les Verts, les partis politiques, partagés entre respect des traditions et une opinion de plus en plus sensible à la condition animale, ne sont guère pressés de prendre position.

PARIS (AP), 25 juillet - Après l'accident d'un autocar polonais qui a fait 26 morts dimanche sur la RN85 en Isère, François Fillon a annoncé mercredi la mise en place d'un "audit de tous les itinéraires à forte pente" ainsi que la mise en place d'"un comité interministériel de sécurité" à l'automne.


Page 33, un extrait qui concerne plus particulièrement les travailleurs sociaux de l'OSE France ainsi que le juge pour enfants de Nanterre, une controverse a déjà eu lieu par le passé, entre psychiatres américains et d'Europe du nord :





Au 13 juillet 2007, « Children of Holocaust Survivors to Sue Germany ». Certains professionnels - des révisionistes - du secteur de la protection de l'enfance française se sont directement référé à cette période de l'histoire.

Quoi de l'histoire familiale, des décisions du juge pour enfant de Nanterre ou de la maltraitance et des privations de soins au sein de l'établissement de Taverny de l'OSE France ont pu faire que ma fille aînée Justine ne se sentait pas bien entre 2003 et 2005 ?

D'après les travailleurs sociaux de l'OSE France, Justine souffrait de sa relation père-enfant et c'est en ce sens que le juge pour enfant a tranché : rupture de cette relation.





Le temps des victimes, page 46


Page 79, « Les descendants des victimes » : « Le travail des historiens apporte de nouvelles grilles de lecture permettant aux descendants de retrouver leurs racines, de se réapproprier leur histoire quand elle a été déformée par des mensonges, les oublis ou la propagande, mais aussi de pointer des dysfonctionnements politiques. Comme pour les individus, les catastrophes collectives ont des incidences sur les peuples. (...) C'est envers les injustices d'aujourd'hui, quelle que soit leur nature, sans attendre qu'elles prennent l'ampleur de désastres passés, qu'il nous faudrait réagir. »

Page 81 et suivante, chaptitre 4., « Victime d'être femme » : « ... Il existe une catégorie d'êtres humains qui seraient victimes par état, ce sont les femmes. La cause de leur victimation tient en un mot : ce sont les hommes. "Brimades, précarité, violences conjugales, prostitution, ciminalité, chômage, sexisme : les femmes sont toujours les premières victimes", déclare Christine Ockrent en préambule du livre noir de la condition des femmes.
Il n'en reste pas moins que l'accès progressif des femmes à l'égalité et à la dignité de sujet constitue une véritable révolution dont on peine à mesurer les conséquences alors même que, dans certains pays, il commence juste. »

Le livre noir de la condition des femmes
Dirigé par Christine Ockrent

Editions XO, 2006
« Pour la première fois, un état des lieux de ce que vivent les femmes, partout dans le monde »

L'ultime tabou
Femmes pédophiles
Femmes incestueuses

Par Anne Poiret
Ed. Patrick Robin, 2006

L'ultime tabou, du prologue, en pages 9 et 10 : « Pourquoi pas ? Sous quel prétexte les femmes seraient-elles exemptes de cette tentation, de cette violence, de cette perversion là ? (...) Des femmes qui se taisent, qui laissent faire : complices. D'autres qui agissent. Seules. Cachées par un mur de silence. Une poignée de psys qui parlent d'un nombre croissant de patients abusés par des femmes, des mères, des nourrices... Des victimes confrontées à l'incrédulité des services sociaux : l'horreur de l'inceste. »


- Des pédophiles sont présents partout -

August 16, 2007

Mélanie et Lorenzo Betancourt ont exprimé jeudi à Paris leur découragement



Rubrique France, sur Yahoo!




A l'Atomium de Bruxelles • Reuters


PARIS (AFP) - Les enfants de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, Mélanie et Lorenzo, ont exprimé jeudi à Paris leur découragement alors que leur mère a passé le cap des 2.000 jours de captivité aux mains des FARC et qu'ils ne parviennent pas à obtenir des preuves de vie.

(...) "Ce qui est terrible pour nous, c'est d'avoir cette impression de remuer ciel et terre et, quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, quelle que soit l'intensité de nos efforts, ils ne nous écoutent pas", a-t-elle ajouté.




Pas de « preuve de vie » • le Parisien


- Cette impression de remuer ciel et terre -