January 24, 2008

Une bonne dispute conjugale peut se révéler bénéfique pour la santé

Une bonne dispute conjugale peut se révéler bénéfique pour la santé
CHICAGO (AFP) - Metrofrance.com, le 24/01/08

Se disputer avec son conjoint peut se révéler bénéfique pour la santé, affirme une étude américaine à paraître dans l'édition de janvier du Journal of Family Communication.

Les ménages qui ne parviennent pas à exprimer leur colère ont un taux de mortalité deux fois plus important que ceux où au moins un partenaire extériorise, selon l'étude, qui a porté sur 192 couples américains pendant 17 ans. Et, après 17 ans, les couples où aucun conjoint n'avait exprimé son courroux avaient environ cinq fois plus de risques d'être tous deux décédés que ceux adeptes de la dispute, selon l'étude.

"Quand les couples s'unissent, l'une de leurs principales tâches est de savoir se réconcilier quand un conflit survient", a expliqué l'auteur principal de l'étude
, Ernest Harburg, professeur à l'Université du Michigan (nord). "Si vous enfouissez votre colère, que vous la ressassez et que vous éprouvez du ressentiment pour l'autre (...), et que vous n'essayez pas de résoudre le conflit, alors vous avez un problème".

De précédentes études avaient montré que le fait de réprimer sa colère augmentait les maladies liées au stress comme les problèmes cardiaques ou ceux liés à la tension artérielle. Cette enquête a porté sur l'impact de la colère enfouie et du ressentiment sur la mortalité au sein des couples.

Sur les 192 couples étudiés, 26 évitaient tout conflit, alors que chez les 166 autres, au moins un des conjoints exprimait sa colère. L'étude a été réalisée de 1971 à 1988 parmi la classe moyenne d'une petite ville du Michigan, et la plupart des femmes étaient mères au foyer. Une analyse des taux de survie de cette même population 30 ans après devrait prochainement fournir des résultats complémentaires, selon M. Harburg.


- L'une de leurs principales tâches est de savoir se réconcilier -

January 15, 2008

Unfit to be a mother ?


By the mid-70s, contraception, changing attitudes to illegitimacy and welfare benefits for single parents meant the number of babies adopted dropped drastically. Adoption shifted from being a service for childless couples to a service for children needing families.


Jean-Marie Colombani accepte une mission de l'Elysée sur l'adoption
LEMONDE.FR avec AFP | 04.10.07 | Extrait

"L'objectif de la mission confiée à M. Jean-Marie Colombani, en raison de son intérêt de longue date pour cette question et de son expérience personnelle, est de proposer les moyens d'aider concrètement les candidats à l'adoption et de mieux suivre les enfants adoptés", indique le communiqué, soulignant que le nombre de personnes souhaitant adopter "a doublé en quinze ans".


AVORTEMENT
L'interruption volontaire de grossesse : une course d'obstacles
NOUVELOBS.COM | 14.01.2008

L'avortement relève "moins du droit que de la tolérance", d'après les associations. Trente ans après sa légalisation, l'accès à l'IVG, reste difficile en France.


Lien Social
Thèmes : Violences conjugales.
Accompagner les victimes de violences conjugales
Publication n° 788 du 9 mars 2006, extrait

Une femme qui subit des violences conjugales sera-t-elle plus facilement violente vis-à-vis de ses enfants ?

Non, ce n’est bien évidemment pas automatique et dépend de l’histoire de chacune. Il peut arriver qu’une femme battue ressente de l’agressivité envers son fils qui représente pour elle l’image du conjoint. Exerçant un déplacement, elle sera alors violente avec l’enfant. Mais la mère peut aussi attendre qu’il la console et la comble affectivement. L’empêchant de prendre son autonomie, elle constitue de manière indirecte une violence faite à la liberté de l’enfant contraint de rester auprès de sa mère déprimée.

Unfit to be a mother ? In the 60s, many women were forced to give up their illegitmate babies. Everyone now agrees that was a shocking practice. But a recent rise in the number of newborns up for adoption suggests we have found new reasons - or excuses - to take children from their parents. Kate Hilpern investigates

The Guardian, Tuesday January 15 2008

Laura was about to give birth in hospital when the authorities arrived to take her baby. "The doctor just handed her over and that was that," she says. "All I wanted was to die," she adds, barely audible. Laura had been in a violent marriage. She left her husband when she was pregnant, but went on to have a breakdown. She says she had recovered by the time social services got involved, but they encouraged her to sign papers consenting to the adoption of her unborn baby. She refused. They insisted. She still refused. They said they would take the baby anyway.

Laura's daughter was initially cared for by foster carers and she was allowed to visit five days a week, although there was no opportunity to breastfeed. Once the adopters had been identified, the meetings were reduced to one day a week at a time and finally she was offered a "goodbye visit".

"My life will never be the same again," she says. "Somewhere out there is my baby and I don't know where. You can't explain the psychological effects of something like that. It's beyond words. It's beyond anything."

Government statistics show that 1,300 babies under a month old are now being taken into care and subsequently adopted, compared with 500 in 1997. Campaigners, including members of the legal establishment, academics, an MP and even some social workers themselves, are worried that we are returning to the draconian attitude of the 1960s, when society was more eager to whisk babies away for adoption than support mothers in keeping their children. Today's social workers, they say, are rushing cases through to hit the government's adoption targets just as social workers decades ago hurried to fulfil the dreams of childless couples waiting in the wings.

Others view the increase in baby adoptions as positive. Far better that children begin life in a loving adoptive family than risk multiple placements in and out of the care system, they argue. When you consider that the key reasons for today's babies being removed are drug and alcohol abuse and domestic violence, this is clearly a danger. Then there's the Victoria Climbié case, where a little girl suffered horrific abuse and died under the noses of social workers - evidence that a rule of optimism can lead to fatal results.
"There are likely to be more children living unsafely in the community who should be in care than the other way round," says Anthony Douglas, chief executive of Cafcass (Children and Family Court Advisory and Support Service). "Only Poland and Italy take fewer children into care in Europe than we do. The UK public service is not a serial child-snatcher."

So which argument stands up? Are we repeating the mistakes of the past, or does the growth in baby adoptions demonstrate that we have learned from previous errors of judgment? And is there a "third way" - an alternative to adoption that is kinder to all concerned?

Plus d'infos...


- They said they would take the baby anyway -

January 6, 2008

Au JDD, parmi les priorités de MAM : les violences intrafamiliales et l'alcool

NDLR : Les Etats généraux de l'alcool s'étaient tenus de septembre à novembre 2006. Ces Etats généraux visaient à informer le citoyen et à ouvrir le débat avant la redéfinition d’une politique de santé par les pouvoirs publics.

Etats Généraux de l'alcool,
de septembre à novembre 2006,
Thème 6 : Alcool et violence

Les relations entre alcool et violence sont relativement complexes, les personnes alcoolisées pouvant être auteurs ou victimes.

Les effets pharmacologiques de l’alcool jouent très probablement un rôle dans la survenue d’actes de violence.

Sur cette thématique alcool et violence, les données manquent particulièrement dans notre pays. Toutefois, selon des études menées aux Etats-Unis et au Canada, les victimes d’agressions physiques ou sexuelles reliaient les violences à une prise d’alcool ou d’autres drogues par l’agresseur dans une proportion variant de 26 à 39 % des cas, tandis que l’alcool serait impliqué dans 40 à 50 % des homicides.


En outre, parmi la population carcérale, un nombre particulièrement élevé de personnes présente des conduites addictives. D’après l’étude réalisée par la DRESS en 2003, sur l’état de santé des personnes détenues à leur entrée en prison, un quart des entrants déclaraient au moins deux consommations à risque parmi les suivantes : consommation importante de tabac, consommation excessive régulière ou discontinue d’alcool, utilisation prolongée ou régulière de drogues illicites dans l’année précédant l’incarcération.

Le lien entre alcool et violence peut être étudié du côté de la personne dépendante de l’alcool « victimisé » (alcoolique qui se met en danger, personne vulnérable), de la victime ignorée, non entendue ou du côté de la victime d’une personne alcoolique (victime d’accidents de la circulation, violences intra familiales, violences gratuites…). Sur ce dernier point, il convient de préciser que l’alcool est la deuxième cause d’accidents corporels de la circulation après les excès de vitesse.

Les Etats généraux de l’alcool [permettaient] d’aborder ce sujet souvent évoqué, sans jamais avoir fait l’objet d’un débat approfondi.


Autres thèmes de ces débats : alcool et modes de vie, alcool, travail, emploi, alcool et situations à risque, alcool et publics sensibles, alcool et inégalités

MAM : "Mes résultats sont là"
Le Journal du Dimanche, 06 Janvier 2008, extraits

Quelles seront les grandes orientations de votre ministère pour 2008 ?

La protection des Français contre le terrorisme est évidemment la priorité. La lutte contre le trafic de drogue et l'économie souterraine qu'il engendre sera un axe majeur de ma politique. J'ai décidé de relancer les GIR et demandé aux préfets d'établir dans chaque département un plan de lutte énergique contre ces trafics. Contre la délinquance générale, je veux que les moyens de police technique et scientifique soient utilisés systématiquement, y compris pour la délinquance de masse tels les vols. Un test sur 200 cas de petite et moyenne délinquance a montré que les moyens de la police technique et scientifique permettent d'identifier 80% des coupables. Je vais développer la vidéoprotection, les raccordements des caméras existantes aux centres de police et l'utilisation des fichiers d'empreintes digitales et génétiques. En matière de violence routière, dès l'été, nous serons en mesure de détecter les conducteurs sous l'emprise de drogues, aussi facilement que ceux sous l'emprise de l'alcool, grâce aux tests salivaires. Enfin, j'ai l'intention de me saisir du dossier des violences intrafamiliales. Beaucoup sont liées à l'alcool, on le constate lors des dépôts de plainte. Je viens de demander au président de l'Observatoire national de la délinquance de réaliser une étude sur le sujet.

Que répondez-vous à ceux qui mettent en doute la validité des chiffres de la délinquance ?

Je leur rappelle juste que les indicateurs de calcul de la délinquance n'ont pas changé. Mais les chiffres ne sont pas tout. Je considère que, tant que des actes délictueux sont commis, mon travail n'est pas achevé. Ni malheureusement celui de mes successeurs, pour de nombreuses années d'ailleurs... Je ne suis pas obsédée par les chiffres, mais ils permettent de juger de l'évolution de la situation, un peu comme les sondages. Ils nous aident à voir quels types de délinquance sont en régression ou en progression et à nous doter des moyens d'y répondre.


- Les violences intrafamiliales beaucoup liées à l'alcool -

December 27, 2007

Une femme battue, condamnée pour soustraction d’enfants, relaxée

La Voix du Nord - Dimanche 23 décembre 2007
COUR D’APPEL
Une femme battue, condamnée pour
soustraction d’enfants, relaxée


La cour d’appel de Douai a relaxé la jeune femme qui avait fui les violences conjugales avec ses deux enfants pour se réfugier auprès de l’association SEDIRE à Dunkerque. Elle avait été condamnée le 26 juillet à trois mois de prison avec sursis pour soustraction d’enfants. SEDIRE et les associations de protection des femmes battues savourent cette victoire qui laisse un petit arrière-goût amer.

« On a tellement été écoeuré par le jugement rendu à Dunkerque en juillet ! Et ce procès en juin où l’on s’est retrouvé dans la fosse aux lions. C’était terrifiant », se souvient Mauricette Sauvignon.

Le 26 juillet, elle a été relaxée du chef de soustraction d’enfants par un tiers, ainsi que l’association dont elle était la directrice à l’époque, en 2003. L’association SEDIRE avait aussi été mise hors de cause. Mais pas la jeune femme qui, avec ses enfants, avait fui la violence de son mari et trouvé refuge au sein de l’association.

Le tribunal correctionnel l’avait condamnée à trois mois de prison avec sursis et 800 euros de dommages et intérêts pour soustraction d’enfants, elle n’avait pas communiqué au père de ses enfants sa nouvelle adresse. Cette mère d’origine turque, âgée de 34 ans, avait fait appel de la décision qui avait plongé dans la consternation les associations de défense de femmes battues.

La cour d’appel de Douai leur a donné raison en infirmant la décision dunkerquoise, prononçant la relaxe de la jeune mère. « Bien sûr, nous sommes satisfaits. C’est une décision logique. Nous ne pouvions comprendre le jugement de Dunkerque. Ça nous paraissait d’autant plus incroyable que cette femme détenait l’autorité parentale, que le père n’avait ni droit de visite ni droit d’hébergement pour ses enfants… », poursuit Mauricette Sauvignon.

Remise en cause

Au-delà du cas personnel de cette mère et de sa délivrance, des centaines d’associations regroupées autour de la Fédération nationale solidarité femmes attendaient ce jugement. « Vous faites votre travail, une assistante sociale vous envoie une femme en détresse avec ses deux enfants, et vous vous retrouvez sur le banc des accusés… C’est dur », insiste Mauricette Sauvignon.

Les associations avaient perçu l’affaire comme une remise en cause de leurs missions. Elles ne se sentaient plus protégées par la justice.

L’histoire se finit bien. Mais le procès de SEDIRE, qui s’est déroulé le 22 juin, aura laissé des impressions pénibles. « Ça a été un procès très douloureux. La justice dunkerquoise a donné de nous une image de folles hystériques, de harpies féministes dérangées. C’est regrettable, aux antipodes de notre travail qui se fait dans la réflexion. Le Sénat, les ministères nous associent à leurs travaux de propositions », conclut Mauricette Sauvignon.

Du manifeste de SEDIRE de décembre 2006 : « Aujourd'hui, pour protéger les femmes et leurs enfants, les associations de la Fédération Nationale Solidarité Femmes sont ammenées à les domicilier à l'association. Cette pratique de protection est conforme notamment à la Déclaration des Droits de l'Enfant, ratifiée par la France le 26 janvier 1990, qui énonce que l'intérêt supérieur de l'enfant - ce concept mou - doit être une considération primordiale. »




Au 21 décembre, sur le site de SEDIRE,
« L’Appel : Justice est rendue ! »


Du manuel d'application de la CIDE,
Unicef, édition révisée de 2002
CIDE, article 3
Intérêt supérieur de l’enfant


3. Les États parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l’existence d’un contrôle approprié.


Eliminés à l'épreuve de français, 194 dentistes diplômés à l'étranger saisissent les autorités pour discrimination
LE MONDE | 27.12.07 | Extraits

Les 194 chirurgiens-dentistes d'origine étrangère, candidats à l'"autorisation d'exercice" n'en reviennent pas : cette année, aucun d'entre eux n'a été reçu à l'examen-concours qui permet aux professionnels titulaires d'un diplôme étranger (hors Union européenne) d'obtenir le même statut que les Français. Quinze postes étaient pourtant ouverts.

... Le cabinet de Mme Bachelot se refusait, mercredi 26 décembre, à tout commentaire. "L'administration a constaté qu'un vice de procédure avait entaché le déroulement des épreuves pour la spécialité "chirurgie dentaire" et en a donc tiré les conséquences en annulant les épreuves pour cette profession par arrêté du 21 décembre", a indiqué un communiqué de la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS) et du centre national de gestion du ministère, responsables de l'organisation des épreuves. Cette annulation ne satisfait pas les candidats, qui demandent que leurs copies soient recorrigées, et ont saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).


- « Dans la fosse aux lions. C’était terrifiant. » -

December 22, 2007

Violence et santé, violence et genre, violence institutionalisée

A la suite, un certain nombre de documents de référence mis en ligne sur sante.gouv.fr en juin 2007. Ces documents permettent de se détacher quelque peu des débats les plus en vogue, de niche ou de lobbyistes tel que ceux de la garde alternée, de la violence « conjugale », « domestique » ou « faite aux femmes », de la déjudiciarisation et autres « réformes » de la justice.

En lisant ces documents, il faut garder à l'esprit qu'il y a parfois des non-dits, des tabous, un décalage entre les productions françaises, le terrain ou l'idée que l'on s'en fait, et les rapports rendus à ces mêmes sujets par des experts indépendants. D'où le rappel de deux articles récents du Monde et un extrait choisi dans « Institutions, organisations et violence » selon lequel le milieu carcéral, un espace privatif de liberté, serait fondé sur « l'usage légitime de la force », « dans le respect des droits de l’homme et de la personne ».

Quand la prison usurpe la plume des psysDe faux avis psychiatriques auraient été établis pour justifier des sanctions contre des détenus.
Par Dominique SIMONNOT
Libération, Samedi 26 août 2006 - 06:00


Prisons : un rapport stigmatise à nouveau les pratiques de l'administration française
LE MONDE | 06.12.07 | Extrait

"Traitement inhumain et dégradant." Une nouvelle fois, le Comité de prévention de la torture (CPT) du Conseil de l'Europe stigmatise les prisons françaises. Dans son rapport, qui fait suite à des visites à l'automne 2006, le CPT s'inquiète principalement des conditions de santé, du placement à l'isolement, de la surpopulation carcérale.

Le rapport que Le Monde a pu consulter sera rendu public en même temps que les réponses françaises, quand le gouvernement, qui prépare une loi pénitentiaire, donnera son accord. La précédente visite du CPT, qui se rend régulièrement dans les lieux de détention européens, date de 2003.


Le milieu carcéral, un lieu de violences
Extrait de Institutions, organisations et violence

Dans cet espace fondé sur la privation de la liberté et l’usage légitime de la force dans les cadres réglementaires dans le respect des droits de l’homme et de la personne, la violence, prévue par la loi, est structurellement inscrite.

La privation de liberté constitue en elle-même une violence faite au corps et à l’esprit de celui qu’elle touche.
Elle s’exprime et façonne les rapports sociaux entre détenus, entre surveillants, entre surveillants et détenus, et se manifeste par et dans les représentations qu’en a la société.

La violence concerne tous les âges de la vie - de la petite enfance à la vieillesse-, se présente sous de multiples formes - violence physique, agression sexuelle, violence institutionnelle, violence contre soi-même - et se situe dans la sphère privée aussi bien que publique. Bien qu’on ne dispose pas, en France, de sources d’informations permettant de quantifier globalement son impact en termes de santé publique, on sait que l’exposition à des phénomènes de violence modifie, même après des années, le cours de la vie et constitue un facteur de risque pour de nombreuses pathologies.

Le rapport de l’OMS intitulé « Rapport mondial sur la violence et la santé » paru en 2002, qualifie la violence de « défi planétaire » dont le coût serait considérable en termes de répercussion sur la santé des victimes et de fardeau pour les établissements de santé. Déclaration confirmée par le Haut comité de santé publique qui, en 2003, constate que « les fruits de la violence apparaissent principalement dans la sphère sanitaire ». Le ministère de la santé a donc jugé nécessaire d’analyser les phénomènes de violence en termes de santé publique et de mettre en œuvre des actions dans ce domaine. La loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique prévoit ainsi, parmi ses cinq plans stratégiques, un plan national de lutte pour limiter l’impact sur la santé de la violence.

Un comité d'orientation interministériel présidé par le Dr Anne Tursz (directrice de recherche à l'INSERM, pédiatre et épidémiologiste) a conduit les travaux préparatoires à l’élaboration de ce plan. Ce comité a réuni six commissions de travail thématiques:

- Enfants, adolescents et jeunes, présidée par le Dr François Baudier,
- Genre et violence présidée par le Dr Jacques Lebas,
- Institutions, organisations et violence présidée par le Dr Omar Brixi,
- Personnes âgées et personnes handicapées présidée par le Pr Marie-Eve Joël,
- Santé mentale présidée par Mme Anne Lovell,
- Violence, travail, emploi et santé présidée par le Pr Christophe Dejours.


Le rapport de synthèse des travaux sur "Violence et santé", remis au ministre de la Santé et des Solidarités le 18 octobre 2005, servira de base à l’élaboration du Plan violence et santé, qui trouvera une déclinaison dans les plans régionaux de santé publique.

Lire le rapport
Lire le rapport (version anglaise)
Consulter les annexes

Source : www.sante.gouv.fr

Le non-lieu dans l'affaire du double meurtre de Pau souligne les carences de la psychiatrie
LE MONDE | 15.12.07

Le passage à l'acte de Romain Dupuy a eu lieu dans les murs de l'institution qui était censée le soigner. Hospitalisé à trois reprises à Pau, en 2003 et 2004, le jeune homme était livré à lui-même depuis plusieurs mois, sans aucun suivi ambulatoire. Il ne prenait plus ses médicaments et se repliait chez lui avec des sabres et des couteaux. Sa mère a expliqué avoir appelé au secours plusieurs fois les psychiatres, en vain. Invariablement, on lui opposait la même réponse sur le manque de place à l'hôpital et l'impossibilité de prendre son fils tant qu'il n'était pas en crise.


MONTPELLIER (AP) - Un jeune couple de Belpech (Aude), dont les deux petites filles ont été placées dans deux familles d'accueil après une lettre de dénonciation accusant le père de pédophilie sur la plus jeune, a annoncé samedi son intention de porter plainte.

Les enfants ont été rendus à leurs parents après qu'un examen médico-légal a établi que l'enfant n'avait pas subi de sévices.



Pour en savoir plus
Dossier "violences et santé : quelles actions éducatives ?"

Au sommaire du n° 389 de la revue
Santé de l'homme de l'Inpes


- La violence « domestique » -

November 27, 2007

« Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales »


CERGY (AFP) - Les premiers éléments de l'enquête sur la mort de deux adolescents, dimanche à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), entrés en collision à mini-moto avec une voiture de police, écartaient lundi la responsabilité des policiers, mais les affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont repris en début de soirée.


L'Express, lundi 29 octobre 2007
Chronologie
Arche de Zoé: une association dans la tourmente

D'après Europe 1, 300 familles principalement françaises auraient versé entre 2800 et 6000 euros pour recevoir un enfant.


Le médecin de Castellane s'explique de sa prison
La Provence.com, le 22 novembre, extraits

Le médecin refuse aussi de passer pour un illuminé, embrigadé dans une opération rocambolesque. Pour lui, l'opération est "légale au regard du droit international qui permet de venir en aide à des populations victimes de persécutions dans leur pays et autorise à demander pour eux le droit d'asile". Il assure surtout que "l'association qui a imaginé ce projet s'était entourée d'un collectif d'avocats spécialisés pour vérifier sa conformité" et que "toutes les institutions" mais aussi "députés et ministres étaient au courant depuis le mois de mai".

Quant à l'évacuation des enfants, elle aurait recueilli "les autorisations nécessaires des services de l'aviation civile et de l'immigration tchadienne". Il affirme enfin que les membres de l'association disposent d'attestations "prouvant notre bonne foi". Les écrits du Dr van Winkelberg vont dans le même sens que les dires du président de l'association.

... Mais ni elle - Emile Lelouch -, ni le président de l'Arche de Zoé, au coeur de toute cette opération, n'expliquent pourquoi ils ont tenté de faire passer les 103 enfants "pour des blessés de guerre" en les maquillant juste avant de tenter de les évacuer.




Extrait d'une lettre du Dr Winkelberg - La Provence.com



Quatre cliniques soupçonnées d'IVG illégales perquisitionnées à Barcelone
LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.07

Des perquisitions ont été menées par la garde civile espagnole, lundi 26 novembre, dans quatre cliniques, d'un quartier chic de Barcelone, soupçonnées de pratiquer des avortements illégaux. Six hauts responsables ont été interpellés, parmi lesquels le docteur Carlos Morin, un chirurgien d'origine péruvienne, qui dirige depuis une trentaine d'années plusieurs cliniques spécialisées dans les interruptions volontaires de grossesse (IVG) de la capitale catalane.

Selon la radio Cadena Ser, les cliniques visées sont soupçonnées de "réaliser de manière répétée" des avortements illégaux jusqu'à sept ou huit mois de grossesse, sur des femmes venant de toute l'Espagne et de l'étranger. Ces centres pratiqueraient des tarifs allant de 3 000 à 6 000 euros.

L'opération de police fait suite à la diffusion fin 2006 d'un reportage de la télévision danoise dénonçant la pratique du "tourisme de l'avortement" à Barcelone. Munie d'une caméra cachée, une journaliste enceinte de huit mois avec un fœtus sain s'y voyait proposer pour 4 000 euros un avortement par le Dr Morin. Celui-ci s'était alors défendu : "Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales et qu'elle souffrait d'anxiété et de dépression et j'ai considéré que je devais au minimum l'écouter. Mais après l'examen psychiatrique, l'avortement lui a été refusé car il s'agissait d'une fausse patiente."

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- « Refusé car il s'agissait d'une fausse patiente » -

November 26, 2007

Au moins deux manifestations anti-carte judiciaire à Paris jeudi prochain

Du cache google

PARIS, 23 nov 2007 (AFP)
Au moins deux manifestations anti-carte judiciaire à Paris jeudi prochain

La protestation contre la réforme de la carte judiciaire donnera lieu à au moins deux manifestations jeudi prochain à Paris, dans le cadre de la journée d'action nationale souhaitée par de nombreuses organisations, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) appelle à une manifestation à 13H30 aux abords de l'Assemblée nationale (VIIe arrondissement), au côté de la Conférence des bâtonniers représentant les avocats de province et de banlieue parisienne, selon Bruno Thouzellier, président de l'USM. A ce rassemblement place Edouard-Herriot se joindront la Fédération nationale des unions de jeunes avocats (Fnuja), le Syndicat des greffiers de France (SDGF) et C-Justice, syndicat des fonctionnaires de justice de catégorie C.

L'USM avait appelé au début du mois à une "mobilisation nationale" le 29 novembre contre "la politique du mépris" de Rachida Dati, sans toutefois se joindre au mot d'ordre de grève lancé plus tôt par une entente syndicale formée du Syndicat de la magistrature (SM, gauche) et de trois syndicats de fonctionnaires judiciaires (Usaj, CGT, CFDT). Cette intersyndicale convie de son côté à un autre rassemblement jeudi, à 14H00 à l'angle de la rue de la Paix et de la place Vendôme (Ier), à proximité de la Chancellerie. Y sont attendus également des représentants du Syndicat des avocats de France (SAF) et le bureau de l'Association nationale des juges d'instance (Anji), selon sa présidente Anne Caron-Déglise.

"On ne peut que regretter qu'il n'y ait pas de manifestation unitaire", a déclaré à l'AFP Mme Caron-Déglise, précisant que l'Anji, comptant des adhérents dans tous les syndicats de magistrats, les laissait libre de s'associer à l'un ou l'autre des rassemblements à Paris ou dans les tribunaux en régions.

FO-Magistrats, troisième syndicat de la profession, n'appelle pas à la grève ni à "aucune manifestation" à Paris, mais incite à se joindre à "tous types de mouvements" dans le pays (rassemblements dans les palais de justice, renvois d'audience, etc), selon sa secrétaire générale Naïma Rudloff.

Chez les avocats, le barreau de Paris s'est dit cette semaine "solidaire des confrères directement concernés" par les suppressions de tribunaux. Il "facilitera les renvois" jeudi prochain pour les Parisiens souhaitant manifester.

En Espagne, une émission de télé-réalité conduit à un meurtre
LE MONDE | 26.11.07 | Extrait

Un responsable d'Antena 3, a assuré que "tous les moyens de contrôle permis par la loi avaient été utilisés" avant d'organiser la rencontre surprise entre Ricardo et Svetlana et a jugé "injuste d'établir une relation de cause à effet entre l'émission et cette mort".

FLÉAU SOCIAL

La vice-présidente de l'exécutif, Maria Teresa Fernandez de La Vega, s'était impliquée dans l'adoption d'une loi, pionnière en Europe, contre la "violence de genre". Entrée en vigueur en 2005, celle-ci prévoit une gamme de mesures - judiciaires, économiques, sociales - pour aider et protéger les femmes violentées par leur conjoint ou leur ex-conjoint. Elle s'est accompagnée d'intenses campagnes de communication pour inciter les femmes maltraitées à dénoncer ces faits. Pour l'instant, la nouvelle loi n'a pas réduit le nombre de victimes. Depuis le début de l'année, 70 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. C'est déjà plus qu'en 2006.

En Espagne, la maltraitance conjugale est, beaucoup plus qu'en France (où le nombre de victimes mortelles par habitant est pourtant supérieur), considérée comme un fléau social contre lequel il est possible de lutter.

En 1997, un fait divers avait déjà contribué à cette prise de conscience. Ana Orantes, une femme de 60 ans, avait raconté, à la télévision, les décennies de violences que lui avait infligées son mari, dont elle s'était séparée l'année précédente. Une semaine plus tard, celui-ci l'arrosa d'essence et la fit brûler vive.


Le 3919 va faire voir les manques en termes d'hébergement, de dispositif médical, judiciaire. La France est assez arriérée. C'est pourquoi nous avons manifesté pour une loi-cadre, comme en Espagne.Libé, le 27 mars, interview de Marie Bellanger


- Pas de manifestation unitaire -

November 24, 2007

« Manifestation contre les violences faites aux... »




Voir la vidéo, sur Yahoo!


PARIS (AFP) - Plusieurs centaines de personnes (500 selon les organisateurs) se sont rassemblées samedi près de la place Vendôme à Paris, à proximité du ministère de la Justice, pour demander une loi-cadre contre les violences faites aux femmes, a constaté une journaliste de l'AFP.


- Contre les violences faites aux enfants ? -

Femmes : rassemblement contre la violence




Rassemblement à Paris, place Vendôme


A Paris, quelques centaines de personnes ont réclamé une loi-cadre contre la violence faite aux femmes

Ce rassemblement, place Vendôme, était organisé à l'appel du Collectif national pour les droits des femmes (CNDF) qui fédère 140 associations féministes, syndicats et partis de gauche.

De source France 2, le 24/11/07


- 140 associations féministes, syndicats et partis de gauche -

November 23, 2007

Un nouveau plan pour combattre les violences faites aux femmes




De source premier-ministre.gouv.fr


PARIS (AFP) - Instruction "à charge" et interrogatoires sous "pressions psychologiques très fortes": la défense d'Yvan Colonna a appelé vendredi à la rescousse les deux acquittés du précédent procès sur l'assassinat du préfet Erignac pour jeter le doute sur les dénonciations accablant l'accusé.

N'DJAMENA (Reuters) - La compagnie aérienne espagnole affrétée par l'Arche de Zoé pour faire sortir 103 enfants du Tchad avait été informée que l'opération avait le soutien des Nations unies et de Cécilia Sarkozy, apprend-on vendredi de source proche de l'enquête.

Selon cette source, qui n'a pas souhaité être nommée, la compagnie charter catalane Girjet a accepté de prendre ce vol en charge après avoir reçu des courriels lui affirmant que l'opération était organisée par le HCR, organisme de l'Onu en charge des réfugiés, et avait reçu la bénédiction de Cécilia Sarkozy, alors épouse du président français.

Le HCR et le gouvernement français ont nié avoir été impliqués dans l'opération ou l'avoir soutenue.

Les courriels ont été envoyés en octobre à Girjet par une compagnie de location aérienne basée au Luxembourg, Cargo Leasing SA, qui agissait pour le compte de l'Arche de Zoé, a-t-on appris de même source.

"Veuillez fournir une estimation du coût du transport de 180 passagers du HCR d'Abéché (Tchad) à Marseille", peut-on lire dans l'un des messages, envoyés en anglais, dont Reuters a pu consulter une copie.

"Besoin réel de votre coopération entière dans cette affaire, considérée comme un vol humanitaire pour le compte d'un groupe français dirigé et soutenu par Mme Cécilia S.", insiste un autre courriel.

"C'est évident qu'ils voulaient donner l'impression que la présidence française était au courant de la mission de l'Arche de Zoé", a déclaré la source.

Dans d'autres messages, les passagers sont présentés comme des résidents tchadiens ayant besoin de soins chirurgicaux et médicaux et le prix du vol est estimé à 115.000 euros.

Les sept membres de l'équipage espagnol du Boeing 757 de Girjet, arrêtés à Abéché, ont été libérés par la suite, ainsi que trois journalistes français et un pilote belge. Six membres français de l'Arche de Zoé restent incarcérés au Tchad où ils sont inculpés d'enlèvement et de fraude.


- Protéger les femmes victimes et leurs enfants -

November 22, 2007

Une bourde, un désatre

Revue de presse
Le scandale de la perte des données de 25 millions de Britanniques scandalise outre-Manche
LEMONDE.FR | 21.11.07 | Extrait

"Choquant, risible, hilarant, incroyable (mais) au-delà de la farce, criminellement irresponsable, et impardonnable", écrit le Times. Pour le Financial Times, il s'agit d'une "bourde", pour le Guardian d'un "désastre", pour The Independent d'une "débâcle". Le scandale de la perte, par l'administration fiscale, des données personnelles de la moitié des Britanniques, fait la "une" de toute la presse d'outre-Manche.

Le 18 octobre, un responsable des services fiscaux a en effet envoyé à une administration officielle deux cédéroms non cryptés contenant l'ensemble des dossiers d'allocations familiales du pays. Mais le colis, qui n'avait pas été envoyé en recommandé, n'est jamais arrivé.

Le 3919, confronté aux "histoires lourdes" des violences conjugales
LE MONDE | 21.11.07 | Extrait

La vingtaine d'écoutantes de Violences conjugales info ont suivi une formation d'un mois qui mêle théorie et pratique : des cours sur les violences conjugales - les cycles, les allers-retours, les risques d'isolement - et de longues heures de double écoute sur la plate-forme d'appels. Pour évacuer les tensions et revenir sur les appels les plus lourds, elles bénéficient chaque semaine d'une réunion d'équipe ou d'une supervision avec un psychologue. "C'est un travail qui demande une grande disponibilité et beaucoup d'optimisme, conclut Anne Nguyen Dao. L'essentiel, c'est de faire en sorte que les appels de ces femmes, aussi désespérés soient-ils, n'aient pas été inutiles. Ne serait-ce que parce que quelqu'un a été présent rien que pour elles pendant un quart d'heure."


PARIS (AFP) - Six mois après son départ du pouvoir, l'ex-président de la République Jacques Chirac , 74 ans, a été mis en examen mercredi pour "détournement de fonds" dans une affaire remontant à l'époque où il était maire de Paris, une décision sans précédent en France.

CRETEIL (AFP) - Karamoko Coulibaly, 29 ans, a été condamné mercredi soir par la cour d'assises du Val-de-Marne à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat en mai 2006 à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) de Datou, 19 ans, son ex-fiancée, égorgée en pleine rue.

PARIS (AP) - Seul témoin à avoir vu clairement le visage de l'assassin du préfet Erignac, Marie-Ange Contart a mis en cause mercredi les enquêteurs qui auraient cessé d'accorder tout crédit à son témoignage dès lors qu'elle a déclaré en 2001 ne pas reconnaître Yvan Colonna comme étant le tireur.

PARIS (AP) - La guerre Chirac-Sarkozy, le retour. Les amis de Jacques Chirac ont dénoncé mercredi un règlement de comptes politique après la mise en examen de l'ancien chef de l'Etat, qui traduit le "bon fonctionnement de la justice" selon les sarkozystes. Les socialistes ont, eux, choisi de ne pas en rajouter.


La Colombie a mis fin à la médiation d'Hugo Chavez avec les FARC
LE MONDE | 22.11.07 | Extrait

Bogota a mis fin à la médiation du président vénézuélien, Hugo Chavez, et de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, qui tentaient, depuis trois mois, d'obtenir la libération des otages aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Dans un communiqué, publié mercredi soir 21 novembre, la présidence colombienne a laissé entendre que les deux médiateurs avaient failli à leurs engagements et les a remerciés.


- La perte de données, par l'administration fiscale -

October 28, 2007

« Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir : complicité »


Une image du 20h de France 2, on pourrait me faire remarquer qu'elle est ridicule mais ma pancarte était bien en vue, dans une foule d'environ 400 personnes. Juste à côté de « Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir : complicité », « Justine, 14 ans, otage de Nanterre » :




Une image du 20h de France 2
« Justine, 14 ans, otage de Nanterre »



Les responsables de l'opération des 103 enfants "répondront de leurs actes" au Tchad
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.07 | Extrait

La secrétaire d'Etat aux droits de l'homme Rama Yade, qui dirige la cellule de crise mise en place dimanche pour suivre les répercussions de l'opération menée par l'ONG l'Arche de Zoé au Tchad, a affirmé que la France et le Tchad sont "complètement en accord pour dire que cette opération n'avait pas lieu d'être". Elle a réaffirmé que les deux pays vont "collaborer très étroitement" pour"obtenir le fin mot" de "l'affaire des enfants de l'Arche de Zoé".

Rama Yade a également défendu l'action du gouvernement français dans cette affaire, affirmant avoir eu recours à tous les moyens possibles pour dissuader l'association de se rendre au Tchad. "Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse? (...) On a fait tout ce qui était en notre pouvoir pour qu'il ne mène pas cette opération. On a alerté, on a prévenu, on a mis en garde, on a mis dans la boucle les autres ministères, nos postes à l'étranger. Tout le monde a été prévenu, les familles ont été mises en garde à chaque fois. Nous avons saisi la justice. Que pouvions nous faire de plus?", a plaidé la secrétaire d'Etat.

Elle a en outre indiqué que certains "procédés de dissimulation évidents" avaient été utilisés par l'Arche de Zoé, à savoir qu'en arrivant sur place, l'ONG s'est rebaptisé Children Rescue.




« Refuser de voir ... tue tous les jours »


PARIS (AP) - Réuni sous le slogan "Stop aux violences faites aux femmes", un collectif d'associations a organisé dimanche après-midi un rassemblement sur le parvis de l'hôtel de Ville de Paris, en présence notamment de Nadine Trintignant, pour "attirer l'attention sur les femmes violentées victimes de l'indifférence".

Derrière les pancartes "Violences contre les femmes: tolérance zéro" et "Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir complicité", une vingtaine de personnalités ont lu entre 14h et 16h des textes de victimes, d'auteurs et d'artistes dont Carole Bouquet, Patrick Timsit, Guy Bedos, Jacques Higelin, Bernie Bonvoisin, Zoé Valdès et Maria de Medeiros.

Plus d'infos...

- Arche de Zoé : des « procédés de dissimulation évidents » -

October 27, 2007

Arche de Zoé : que savait la France ?


La campagne pour sauver des enfants soudanais crée la stupeur • France-Afrique. Arrêtés au Tchad, les membres de l'ONG qui a tenté d'évacuer 103 enfants venus du Darfour et présentés comme des orphelins risquent de lourdes sanctions

Le Temps.ch, extrait

L'affaire démarre au printemps dernier, lors d'un voyage organisé au Darfour par les membres de L'Arche de Zoé. Après quelques jours sur place, ceux-ci reviennent horrifiés par la situation de la province soudanaise, ravagée par la guerre civile. Fin avril, l'ONG publie un communiqué dénonçant les «discours politiques stériles», «l'humanitaire alibi» et les «négociations diplomatiques interminables». «Dans quelques mois, des milliers d'enfants vont mourir», ajoute le document. L'Arche de Zoé proclame alors son intention de «sauver 10000 enfants du Darfour» en les plaçant dans des «familles d'accueil» en Europe.

C'est alors que l'opération humanitaire commence à déraper. Très vite, l'Arche de Zoé se met à recruter des familles en faisant miroiter la possibilité d'adopter les enfants évacués. C'est ce que montre un message placé début mai sur le forum «grossesse-bébé-adoption» du site internet Doctissimo.fr: «Les enfants orphelins du Darfour qui bénéficieront du statut de réfugié pourront au bout de trois à cinq ans obtenir la nationalité française [...]. Une fois français, ces enfants seront légalement adoptables!» écrivait un représentant de l'ONG.

Juridiquement, ces déclarations posent un double problème. D'une part, l'adoption d'enfants étrangers est régie par des principes internationaux très stricts: selon le Ministère français des affaires étrangères, elle ne peut avoir lieu que si le droit du pays d'origine l'autorise, ce qui n'est le cas ni du Soudan ni du Tchad. D'autre part, affréter un avion pour amener en France une centaine de candidats à l'asile, fussent-ils mineurs, s'apparente à une aide à l'immigration irrégulière.




Extrait du 20h de France 2


PARIS (AP) - La réalisatrice Nadine Trintignant réclame dans un entretien au "Journal du Dimanche" l'application des peines pour les hommes reconnus coupables de violences conjugales car, dit-elle, "des peines sévères existent mais elles ne sont pas appliquées".

Sous le slogan "Stop aux violences faites aux femmes", un collectif d'associations organise dimanche sur le parvis de l'hôtel de Ville de Paris, avec Nadine Trintignant, en présence de l'ancien ministre Simone Veil et de l'adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo, un rassemblement pour "attirer l'attention sur les femmes violentées victimes de l'indifférence".

Plus d'infos...


- L'action de l'Etat « irreprochable », selon Rama Yade -

October 15, 2007

Bertrand Wattez, bâtonnier d’Hazebrouck : « En clair, on va foutre le bordel. Après, on verra bien. »

Rassemblement ce 28 octobre sur le parvis de l'Hôtel de ville, à Paris, à l'initiative de Nadine Trintignant. J'y serais pour réclamer un juge impartial, un greffier à l'audience, un débat contradictoire, des enquêteurs et travailleurs sociaux neutres, etc, etc, ce que prévoit la loi.

Mais si vous ne croyez pas à une marche arrière de la ministre de la Justice, qu’espérez-vous obtenir par ces actions?

Rien. En clair, on va foutre le bordel. Après, on verra bien.
J’avais aussi proposé de séquestrer Rachida Dati, mais malheureusement tous les avocats qui auraient pu assurer sa garde à vue sont en grève. Peut-être la situation évoluera-t-elle dans les jours à venir…

20Minutes.fr, éditions du 15/10/2007
Interview de Bertrand Wattez, bâtonnier d’Hazebrouck, fortement opposé à la réforme de la carte judiciaire et à la fermeture de son tribunal.


Minute n°2007/964 du greffe du tribunal de grande instance de Toulouse, jugement concernant M. Cantat Bertrand, extraits

« Il souligne que sa demande - de libération conditionnelle - a comme principal objectif de s'occuper de ses enfants Alice et Milo, respectivement âgés de 4 et 10 ans, dont la résidence principale se trouve [...] à une soixantaine de kilomètres de son propre domicile... »

« A partir du mois de juin 2006, il a bénéficié sans incidents de plusieurs permissions de sortir, octroyées pour le maintien des liens avec ses enfants... »

Le Monde avec AFP 15.10.07 | 14h29 | extraits

Un centre d'hébergement pour femmes battues a été officiellement inauguré lundi dans le XVe arrondissement à Paris, en présence de Nadine Trintignant, mère de Marie Trintignant, morte sous les coups de Bertrand Cantat, le jour même de l'annonce de la libération conditionnelle du chanteur.

"Je suis ici pour les femmes battues uniquement. (...). Par la loi un homme qui tue sa compagne ou sa femme pourrait être condamné à 20 ans, 25 ans, perpétuité. Or ça ne dépasse jamais les 8 ans et ils n'en font que quatre", a déclaré Nadine Trintignant à l'AFP, lors de l'inauguration du centre Suzanne Kepès par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë et le président PS de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon.

Pour elle, "l'essentiel, c'est l'application des lois. Si les hommes qui battent les femmes savaient qu'ils risquaient 20 à 30 ans de prison non compressibles, il y aurait moins de victimes, moins d'orphelins et moins de meurtriers".

... Mme Trintignant a annoncé un rassemblement le 28 octobre sur le parvis de l'Hôtel de ville où "viendront parler Simone Veil, Maria de Medeiros, Thierry Lhermitte, Lio" pour "faire appliquer les peines qui existent".

Bertrand Cantat, le chanteur du groupe Noir Désir, obtient la liberté conditionnelle
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.10.07 | Extraits

Cette mesure de libération est conforme au régime français de l'exécution des peines, qui prévoit une possibilité de libération anticipée si le détenu montre un comportement positif en détention, s'il présente des garanties de réinsertion à l'extérieur et a indemnisé complètement ses victimes.

(...) Bertrand Cantat remplissant tous ces critères, ni le parquet, ni les psychologues, ni l'administration pénitentiaire ne se sont opposés à sa libération lors de l'audience qui s'est tenue à huis clos le 20 septembre devant un juge d'application des peines. Seule Nadine Trintignant, mère de la victime, qui ne pouvait légalement être représentée à cette audience, a tenté en vain de s'opposer à la sortie de celui qui a provoqué la mort de sa fille, en écrivant notamment au président Nicolas Sarkozy. Elle estimait qu'une libération qu'elle juge prématurée donnerait "un signal négatif" en matière de violences faites aux femmes.


- L'essentiel serait l'application des lois -

October 12, 2007

Erreurs judiciaires : deux par mois en Suisse


Un tyran domestique de 42 ans a écopé à Fribourg de 4,5 ans de réclusion. L'homme a battu, terrorisé et violé sa femme pendant 5 ans. Le Tribunal pénal de la Sarine l'a reconnu coupable de viols, lésions corporelles simples, voies de fait, injures et menaces.

12/10/2007 - ATS/lematin.ch

En moyenne, la justice commet deux erreurs avérées par mois en Suisse, selon une récente étude du spécialiste de droit pénal Martin Killias. Le nombre effectif de cas devrait être nettement plus élevé. La plupart du temps, il s'agit de "petites" erreurs judiciaires.

12/10/2007 - ATS/lematin.ch

Entre 1995 et 2004, les différentes instances juridiques du pays ont commis 237 erreurs répertoriées. Dans deux tiers des cas, elles concernent des ordonnances pénales, soit des peines prononcées sans débat par un juge unique pour des contraventions et délits mineurs, a indiqué à l'ATS Martin Killias, professeur à l'Université de Zurich. Seul un tiers des erreurs portaient sur des jugements prononcés par un tribunal.

Et seules douze personnes au total ont été condamnées par erreur à une peine de prison de plus de deux ans. En général, la faute portait sur le durée de la peine elle-même et non sur la question de la culpabilité.

L'étude a été publiée dans le magazine de l'Université de Zurich et commentée par la radio alémanique DRS.


- Des peines prononcées sans débat par un juge unique -