September 8, 2007

Ca se discute : « Magistrate sexiste ?! »


ENQUETE.
Irradiations à l'hôpital : 4 500 personnes rappelées
vendredi 07 septembre 2007 | Le Parisien, extraits

Actuellement, l'un des deux chefs de service de l'époque est pris en charge en hôpital psychiatrique suite à une dépression sévère. Alors qu'il devait passer, avec son collègue, devant une commission de discipline hier, la séance a été reportée à la demande de la défense.

L'Autorité de sûreté nucléaire a récemment mis au point une échelle de graduation des incidents, en fonction de leur gravité, signe que ces problèmes jusqu'alors méconnus sont maintenant pris très au sérieux. Un impératif pour les 180 000 personnes qui consultent chaque année pour ce motif.

D'échanges dans le forum de France 2 :







D'échanges dans le forum de SOS papa...

> Nabucho a écrit :
> et quand on n'a pas de preuves, on en
> invente (d'où les rapports psys anti-pères)

Ou les rapports psys tout court, les mères et, la plupart du temps, des enfants en pâtissent à mon avis tout autant.

D'une part, paré de l'autorité de l'Etat et d'une autre, des vertues de la rationalité et de la scientificité : la décision de *J*ustice devient indiscutable, inattaquable.




« La machine et les rouages »,
Gallimard 1994, page 67


L'infantilisation devient un moyen essentiel et combien de fois j'ai été rabroué par le juge pour enfant... eux, sans même investiguer, savent ce qui est bon pour les familles et les enfants, ce sont les pros et nous, parents et enfants, nous ne serions tous que des sous m3rd3s (c'est à peu près ce qu'a enregistré le JPE en novembre 2006) :




Page 40, l'infantilisation devient un moyen essentiel


La conclusion de « La disqualification sociale » fait écho à la page 40 de « La machine et les rouages », à ce qui est établi pour l'homme et approuvé par l'Etat, à l'infantilisation, à l'atomisation de la société ou la perte de la solidarité qui peut être observée :

« L'assistance n'est pas un revenu de substitution justifié par un emploi passé, mais par des difficultés ou des handicaps reconnus par des spécialistes de l'action sociale. L'intervention sociale personnalisée de ces derniers auprès des familles de l'assistance contribue à leurs faire perdre les sentiments de solidarité que l'on observe généralement dans les catégories populaires. Bien évidemment, chaque ménage assisté sait que son cas n'est pas unique et que les travailleurs sociaux se réfèrent aux mêmes valeurs et proposent les mêmes normes aux autre ménages. Mais il est clair que chaque assisté a conscience d'être lié à un spécialiste par un contract adapté à sa propre situation matérielle et à ses propres possibilités tant physiques que morales. Cette relation d'assistance personnalisée entre un professionnel et un client renforce dans l'esprit des assistés l'idée qu'une amélioration de leur condition n'est possible que par un effort individuel de chacun d'entre eux et par l'acceptation du modèle normatif de référence pour les services d'action sociale. Intérioriser ce modèle et en faire un projet personnel, c'est d'abord reconnaitre son infériorité sociale et, ensuite, prendre des distances vis-à-vis de ceux que l'on désigne socialement comme des "indésirables". » • Serge Paugam, La disqualification sociale, PUF, 2004, p208-209

Dans ce livre il n'est pas seulement question de l'assistance sous la forme de monnaie sonnante et trébuchange. Il est aussi souvent question des enfants.

D'après ce qu'écrit et retient Serge Paugam, des AEMO, des AED ou des placements vont aussi entrainer la disqualification, renvoyant là encore les populations concernées à des rangs sociaux inférieurs.

La mère qui a poignardé le juge de Metz pourrait être un exemple de parent disqualifié, tombé bien bas des suites à un divorce et un conflit portant sur le droit de garde d'un enfant. En tous cas, ce qu'elle a fait peut relever d'un véritable suicide social.


- Un dispositif merveilleux ? Ca se saurait -

September 6, 2007

« C'est de l'abattage » selon Sabine Mariette


Lio : on aimerait bien comprendre

Sabine Mariette : je suis juge français, je ne suis pas juge japonais... ça me paraît extraordinaire, j'ai l'impression, il manque quelque chose, peut être... moi je n'ai pas tous les éléments, ça me surprend. vous avez une décision de justice qui vous reconnaît un droit de visite et d'hébergement assez large que vous n'arrivez pas à exécuter au Japon...

Il n'est parfois pas possible d'obtenir l'exécution d'une décision franco-française en France, surtout si la justice reste saisie. Comment pourrait-on en ce cas obtenir l'exécution d'une décision japonaise ?

Sabine Mariette : ... c'est vrai que... il y a sans doute, peut être, en France, des juges aux affaires familiales ou un système judiciaire qui a tendance à privilégier les femmes au moment de la séparation, dans le choix de la résidence des enfants. mais combien d'hommes, messieurs, combien d'hommes revendiquent ce droit au moment de la séparation ? jamais, c'est très très rare !

Maître Véronique Chauveau : ... je voudrais simplement, moi, ici, parler des enfants... soyons clair, il y a autant de pères que de mères qui enlèvent leurs enfants, je ne peux pas supporter que les enfants soient enlevés... on est aussi un petit enfant, à l'école, qui a des copains... on a aussi une vie sociale, on est un être humain, quand on a trois ans... on ne peut pas prendre la loi dans ses mains et faire n'importe quoi...

Delarue : ... qu'est ce que c'est dur votre métier et celui du juge aux affaires familiales quand même

Maître Véronique Chauveau : ... épouvantable

Delarue : effectivement, il y a des enfants au milieu et que, les parents devraient réussir à tomber d'accord

Maître Véronique Chauveau : mais attendez, on est entièrement d'accord

Pour avoir affirmé que les hommes ne revendiqueraient pas leurs droits, Sabine Mariette est-elle naive, simplement loyale à l'institution ou n'a-t-elle jamais été juge, notamment aux affaires familiales ? « C'est de l'abattage », a confirmé Sabine Mariette, magistrat, présente sur le plateau de l'émission « ça se discute » de ce 5 septembre au soir qui était consacrée aux règlements de comptes au tribunal. « Manque de moyens, en fonctionnaires, en juges », « manque de communication » a-t-elle encore dit, « aujourd'hui nous avons une atomisation des rapports sociaux » en finalité et pour conclure, une justice « contraire aux règles du procès équitable » selon d'autres sources.

Des mères et plusieurs pères ont eu l'opportunité de s'exprimer au cours de cette émission. Selon Sabine Mariette, les pères ne revendiqueraient donc pas assez souvent leurs droits. Pourtant, l'un de ces pères qualifié de « desperado » sur le plateau réclamerait depuis peu la résidence alternée et avait même pris jusqu'à la facheuse initiative de s'enfuir à l'étranger, enlevant ses enfants à leur mère.

Des enfants se sont exprimés, certains en demande de réparation, de restauration de liens, d'autres en demande d'une simple pension alimentaire de leurs parents alors que leurs relations sont rompues. Une jeune femme a expliqué comment toute sa famille s'est divisée en deux clans des suites à des plaintes pour viol sur mineur par ascendant.

Mireille Millet, la grand-mère de Sébastien, était présente sur le plateau. Elle a annoncé qu'elle a assigné un procureur pour faute lourde. D'ici quelques temps, Mireille Millet apprendra si elle sera ou non poursuivie pour avoir caché son petit fils qu'elle souhaitait ainsi protéger de décisions de justice très contestables.

Ludivine dont la participation était programmée par France 2 n'était pas sur le plateau. Ludivine esterait afin que la justice lui confie la garde sa petite soeur placée en foyer d'accueil. Un combat qu'elle mènerait depuis de longs mois, pour le moment en vain.

« Les affaires familiales, ce sont les deux tiers de l'activité des tribunaux ». L'annuaire des statistiques de la justice 2006 nous apprend qu'en 2004, 352 000 affaires étaient soumises aux juges aux affaires familiales et que les juges pour enfant étaient saisis des situations de 113 000 mineurs « en danger ». Ce nouveau phénomène qui consiste à recourir à l'institution judiciaire pour tenter de résoudre des problèmes dits familiaux et le plus souvent privés pourrait cacher bon nombre de dérives et de naufrages judiciaires.

Le "plaider-coupable" bouleverse la culture judiciaire française
LE MONDE | 20.01.04

La chancellerie en espère un avantage immédiat : une meilleure gestion des flux judiciaires. La procédure devrait désengorger les audiences correctionnelles, notamment les comparutions immédiates, qui offrent souvent le visage d'une "justice d'abattage", désacralisée et contraire aux règles du procès équitable. "Tout ce qui va permettre de ne pas aller à l'audience est une bonne chose, ce sera du temps gagné", résume un procureur général. Dans l'idéal, les tribunaux pourront réserver l'audience aux dossiers les plus complexes, mais aussi permettre aux juges de se consacrer davantage aux affaires civiles, dont le traitement atteint des délais records. Un autre avantage est avancé : le plaider-coupable "s'inscrit dans la justice acceptée", a défendu le procureur général de Paris, Jean-Louis Nadal, lors de l'audience de rentrée de la cour d'appel le 12 janvier. Selon M. Nadal, "l'adhésion à la sanction, associée à la reconnaissance de faits reprochés, est un gage de réinsertion".




« Le procès, enjeu de droit, enjeu de vérité »,
page 176, collectif, PUF 2007




« Le procès », page 178


L'histoire mondiale a démontré, depuis la révolution d'Octobre, que le système communiste sécrétait le culte du guide, comme le serpent son venin. L'« autorité » du chef qui incarne la sagesse du parti et détient la Vérité est partie intégrante du système. • La machine et les rouages, Gallimard 1994, p82




« Le procès », page 311




« Le procès », page 316


Le 21 novembre 1917, Lénine déclare : « Nous voulons organiser la contrainte, au nom des intérêts ouvriers » • La machine et les rouages, Gallimard 1994, p113

PARIS (AP), le 9 septembre, extrait - Nicolas Sarkozy "n'a eu le loisir ni de lire, ni d'écouter, ni d'entendre les interventions de Dominique de Villepin" dans les médias, a assuré jeudi le porte-parole de l'Elysée David Martinon, balayant d'un revers de main les critiques peu amènes de l'ancien Premier ministre.

« Enfin, conclut l’ancien Premier ministre, que penser d’une instruction, où la partie civile, en tout cas la seule qui retienne l’attention, est le Président de la République, lui-même, et à ce titre susceptible de donner à la Chancellerie toute instruction qu’il juge opportune. Etrange situation pour un Etat de droit » • Paris Match, septembre 2007

Judicial corruption includes : (...) influence of any trial or court settlement, and the enforcement - or not - of court decisions and sentences • De source Transparency International.


- Une justice contraire aux règles du procès équitable -

August 31, 2007

Que cache ce nouveau phénomène ?


 • Florence, mère de famille, divorcée, a reçu 2 assignations à comparaître de la part de son fils et de sa fille. Ses enfants lui réclament une pension mensuelle de 200 euros chacun alors qu'elle ne gagne que 1000 euros par mois.

 • Sophie, 20 ans est majeure et pourtant elle a recours au juge. Sans ressources, elle veut que sa mère l'entretienne jusqu'à la fin de ses études.

 • Le père d'Elodie, l'a assignée en justice pour avoir le droit de voir ses petits enfants. Aujourd'hui ils ne se parlent plus que par avocats interposés.

 • Les parents d'Isabelle réclament le droit de visite de leur petit fils de 20 mois 1 week-end sur 2, la moitié des vacances et 4 jours par fête ! Isabelle a fait appel à plusieurs avocats mais a peu d'espoir de gagner son procès.

 • Ludivine est prête a tout pour que la justice lui confie la garde sa petite soeur placée en foyer d'accueil. Un combat qu'elle mène depuis de longs mois, pour le moment en vain.

Ca se discute, mercredi 5 septembre 2007 22h25
Familles déchirées : règlements de compte au tribunal

Pensions alimentaires, droits de visite ou de garde, reconnaissance en paternité : enfants contre leurs parents, parents contre leurs enfants, des familles entières qui se déchirent. Autrefois, on lavait son linge sale en famille, aujourd'hui les règlements de compte se font devant les tribunaux. Jamais les juges n'ont eu autant d'affaires de famille à traiter ! En 1992, 30 enfants majeurs demandaient par voie de justice, une pension alimentaire à leurs parents ; moins de 10 ans plus tard ils étaient déjà 2 200, 75 fois plus nombreux ! Cet été une adolescente de 14 ans est mise en examen pour vol à la suite d'une plainte déposée par... sa mère ! Une première judiciaire. Que cache ce nouveau phénomène ? Comment en arrive-t-on à faire un procès contre ses propres enfants ? Comment à l'inverse, un fils ou une fille peuvent-ils traîner leurs parents devant la justice ? La cellule familiale dernier refuge, serait-elle en train de perdre son rôle de cocon rassurant ? Comment expliquer que l'on soit de moins en moins capable de régler par le dialogue les problèmes avec ceux qui nous sont les plus proches et que la justice puisse devenir le seul recours ? Les invités de Jean-Luc Delarue nous diront ce soir ce qui leur en coûte de faire un procès à un membre de leur famille ou d'être attaqués par ceux qui leur ont donné la vie.


- Les invités nous diront ce qui leur en coûte -