January 10, 2008

Quelque 878 véhicules brûlés et non 372

PARIS (AFP) - Quelque 878 véhicules ont été brûlés au cours de la nuit du 31 décembre 2007 au 1er janvier 2008, selon un bilan actualisé à la hausse jeudi par le ministère de l'Intérieur après la révélation de nouveaux chiffres par Europe 1.

Selon le ministère, ce bilan est en "baisse de 9,7%" par rapport à l'année précédente, contrairement à ce qu'indique la radio, qui évoque une hausse de 10%.

Le ministère n'avait toutefois jamais publié de bilan définitif des incendies de véhicules pour la nuit du 31 décembre 2006 au 1er janvier.

Concernant la Saint-Sylvestre 2007-2008, le mardi 1er janvier, la Direction générale de la police nationale (DGPN) faisait état d'un bilan "arrêté à 06h00" de "372 véhicules incendiés contre 397 l'année précédente (-6,72%) dont 273 volontairement et 99 autres par propagation".

La DGPN s'est ensuite systématiquement refusée à compléter son bilan, estimant que ce ne serait "pas significatif".


Or, jeudi matin, sur son site internet, la radio Europe 1 avançait que "au moins 746 véhicules" avaient été incendiés au cours de cette nuit de la Saint-Sylvestre.

Les chiffres donnés par la DGPN, arrêtés à 06h00 le 1er janvier, "ne peuvent prendre en compte que les incidents constatés à cette heure par les forces de sécurité", convient le ministère de l''Intérieur jeudi.

"Dans les heures et les jours qui suivent, de nouveaux sinistres sont découverts et déclarés par les propriétaires des voitures concernées, ce qui entraîne logiquement une modification à la hausse du bilan global (qui) s'établit cette année à 878 véhicules détruits, en baisse de 9,7% par rapport à l'an dernier (973 véhicules)", a-t-on précisé de même source.

Aucun bilan définitif du nombre des véhicules brûlés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre 2006-2007 n'avait été communiqué par le ministère de l'Intérieur ou une de ses directions, celui de "973 véhicules" avancé officiellement jeudi n'apparaissant qu'un an plus tard.

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- « Pas significatif » -

January 2, 2008

Un problème de comptage ?


Les nouvelles trouvailles de la cyber-censure
lefigaro.fr, 02/01/2008

Selon Reporters Sans Frontières, plusieurs Etats testent de nouvelles techniques pour bâillonner les cyberdissidents.


PARIS (AFP) - Baisse du nombre des véhicules incendiés, stabilité du nombre des interpellations, quatre policiers légèrement blessés: la nuit de la Saint-Sylvestre a été "relativement calme", selon un bilan dressé à 6h00 mardi par la Direction générale de la police nationale (DGPN).

Il n'était pas prévu, mardi à 20H00, que ce bilan soit réactualisé.

PARIS (AFP) - Le PS a jugé mercredi que le ministère de l'Intérieur avait "un problème de comptage" pour le bilan des incidents durant la nuit de la Saint-Sylvestre et demandé une "publication nationale, préfecture par préfecture".

Dans un communiqué, Julien Dray, porte-parole du Parti socialiste, estime que "malheureusement, comme chaque année, le ministère de l'Intérieur a des difficultés de calcul", ce qui pour lui "jette un doute sur la réalité des chiffres et donc sur la précipitation à présenter un bilan positif".

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait avancé une baisse de 30% par rapport à l'an passé des incidents dans la soirée au plan national. La Direction générale de la police nationale (DGPN) a affirmé mardi matin que la nuit avait été "relativement calme" avec un nombre des véhicules brûlés en régression (372, dont 273 incendiés "volontairement") et celui des interpellations stable (259).

Contestant ces chiffres, le PS prend pour exemple la préfecture du Bas-Rhin. Alors que la DGPN fait "état, dans le bilan général présenté, d'une vingtaine de véhicules incendiés à Strasbourg, la préfecture de Strasbourg, elle, indique que 51 véhicules ont été incendiés, soit un bilan +un peu supérieur+ à celui de l'an dernier, selon le propre communiqué des autorités préfectorales", affirme-t-il.

"A ce rythme, ironise le PS, on comprend comment la ministre arrive à se targuer d'une baisse de 30% des incidents".

Le PS demande "la publication nationale, préfecture par préfecture, du bilan" de la nuit de la Saint-Sylvestre".


- Une vingtaine ou 51 véhicules ? -

January 1, 2008

Voilà 2008, bonne santé à tous mes lecteurs !

Selon les indicateurs des feux de la nouvel an, tout va mieux. Je connais cependant de nombreuses personnes qui vont déjà au devant de déceptions.

A cette période, il est d'usage de souhaiter une bonne année. Je vous souhaite avant tout à toutes et à tous une bonne santé, c'est essentiel dans les moments les plus difficiles.

La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale. • Lord Emerich Edward Dalberg Acton (1834–1902)


LE MONDE.FR avec AFP |01.01.08 | 07h25

Quelque 273 véhicules ont été "volontairement" incendiés au cours de la nuit de la Saint Sylvestre en France contre 313 l'année précédente, soit une baisse de 12,78% selon un décompte arrêté à 6h00 mardi par la Direction générale de la police nationale (DGPN).

A ces véhicules s'en ajoutent 99 autres qui ont brûlé "par propagation", contre 84 l'année précédente, soit un total général de 372 incendiés contre 397 l'année précédente (-6,72%)".


Les FARC jugent pour l'instant "impossible" de libérer les trois otages
LEMONDE.FR avec AFP | 01.01.08 | Extrait

Alors qu'elle avait laissé augurer d'un dénouement avant le 1er janvier, la guérilla colombienne des FARC a estimé que la libération annoncée de trois de ses otages est "impossible maintenant", pour des raisons de sécurité.


CARACAS (AFP) - L'opération "Emmanuel" devant permettre la libération de trois otages des Farc s'est terminée lundi sur un apparent fiasco, le président colombien Alvaro Uribe et la guérilla marxiste s'en rejetant mutuellement la responsabilité.

KARACHI (Reuters) - Benazir Bhutto était sur le point, le jour même où elle a été assassinée, de divulguer la preuve que la commission électorale pakistanaise et l'ISI (services de renseignements) cherchaient à truquer les législatives à venir, affirme l'un de ses proches collaborateurs, le sénateur Latif Khosa.


Le Point est allé mesurer sur le terrain combien la réalité est éloignée des discours • 05/04/2007, le Point

La conclusion de l'article : Pour comprendre, nous avons pris rendez-vous avec le directeur de l’ASE du département, qui, dès la deuxième question, portant sur la masse salariale de l’association, a mis fin à l’entretien. Depuis, dans un courrier adressé au Point, l’ASE a fait savoir qu’En Temps n’était plus autorisée à recevoir des mineurs de moins de 15 ans et qu’elle ferait l’objet d’un contrôle extérieur. Quant aux vigiles, ils devraient enfin bénéficier d’une formation de « moniteurs éducateurs »...


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a salué mardi "l'humanité et le dévouement du service public" lors d'une réception du Nouvel-An inédite à l'Elysée, où ont été reçus cheminots, agents de la RATP, policiers, gendarmes et pompiers ayant travaillé pendant la nuit de la Saint-Sylvestre.


- Une bonne santé physique et morale -

November 28, 2007

Il empiète sur le pouvoir judiciaire, estime André Vallini




Extrait du Six' du 28 novembre



PARIS (AFP) - Absent lors des violences urbaines pour cause de visite en Chine, Nicolas Sarkozy a repris la direction des opérations dès son retour mercredi à Paris en multipliant réunions et déclarations d'autorité, face à une crise qui, de l'aveu même de son entourage, a été "mal gérée".

... Une première étape qui a permis à Nicolas Sarkozy de réaffirmer l'autorité de l'Etat. "Ceux qui ont pris la responsabilité de tirer sur des fonctionnaires se retrouveront devant la cour d'assises", a-t-il assuré avec des accents de procureur à sa sortie de l'hôpital d'Eaubonne.

Sitôt de retour à l'Elysée, le chef de l'Etat y a longuement reçu les familles des deux adolescents tués dimanche, leurs avocats et le maire PS de Villiers-de-Bel, Didier Vaillant.

A ces interlocuteurs, Nicolas Sarkozy a promis de faire toute la lumière sur les circonstances de l'accident et leur a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire. "C'est un geste de justice et un geste d'apaisement", s'est réjoui l'un des avocats des familles, Me Jean-Pierre Mignard. "Une fois de plus il empiète sur le pouvoir judiciaire", a estimé de son côté le député PS André Vallini.

PARIS (AP) - Cités à la demande de la défense d'Yvan Colonna, les juges d'instruction antiterroristes ont assumé mercredi leur travail sur le "dossier extrêmement complexe" qu'était l'assassinat du préfet Erignac, y compris la mise en cause du "berger de Cargèse" accusé d'avoir été le tireur.

Premier à la barre, large sourire aux lèvres, Jean-Louis Bruguière n'a pas perdu son calme face aux attaques répétées, et souvent maladroites, des avocats de la défense. "J'aimerais qu'on me laisse parler" ou "je ne voudrais pas qu'on puisse abuser", s'est-il juste agacé plusieurs fois.

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- Nicolas Sarkozy a promis de faire toute la lumière -

Un juge limogé

WASHINGTON (AFP) - Un juge local américain, qui a envoyé 46 personnes en prison parce qu'un téléphone portable avait sonné pendant une audience, a été démis de ses fonctions par une commission de discipline, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Le 11 mars 2005 au matin au tribunal local de la ville de Niagara Falls (Etat de New York, nord-est), le juge Robert Restaino présidait l'audience de suivi d'un programme contre les violences familiales, où les participants devaient se présenter chaque semaine pendant six mois, en général sans leur avocat.

Après un peu moins d'une heure d'audience, un téléphone portable a sonné dans le public, où patientaient les participants au programme. Furieux, le juge a exigé que le propriétaire de l'objet du délit se fasse connaître, menaçant d'annuler le contrôle judiciaire de toutes les personnes présentes.

Personne ne s'est dénoncé, et le juge a mis sa menace à exécution, ordonnant une à une l'incarcération de 46 personnes. Beaucoup ont été libérés sous caution après quelques heures dans la prison municipale, mais les 14 personnes, qui n'avaient pas pu verser leur caution, ont été incarcérées dans la prison du comté.

En fin d'après-midi, submergé de questions de la presse locale, le juge Restaino est revenu sur sa décision, et les 14 prisonniers ont été remis en liberté.

Mardi, une commission disciplinaire a ordonné le renvoi de Robert Restaino, qui officiait depuis 1996 et présidait l'audience hebdomadaire sur les violences familiales depuis 1999, condamnant "un abus de pouvoir judiciaire monumental et sans précédent".




Nuit de violence dans le Val d'Oise • LEMONDE.FR | 27.11.07


PARIS (Reuters) - Après deux nuits de violences urbaines provoquées par la mort de deux adolescents, un calme précaire prévaut dans le Val-d'Oise, au nord de Paris, quadrillé depuis mardi soir par un imposant service d'ordre.


- 14 personnes n'avaient pas pu verser leur caution -

Dubai : la défense affirme que la victime était consentante


Les journalistes en difficulté pour couvrir les événements
LE MONDE | 28.11.07 | Extrait

Inquiètes pour l'intégrité physique de leurs journalistes, les chaînes ont toutes eu le même réflexe. "Nous envoyons des gars solides. Pas de filles pour le moment", admet Jean-Marie Bayle. Comme BFM-TV, qui "à la nuit tombée choisit plutôt des mecs".

I-Télé, elle aussi, fait appel "uniquement à des volontaires et plutôt des garçons", reconnaît Valérie Lecasble, directrice générale de la chaîne info de Canal+. Dimanche soir, les trois journalistes femmes envoyées sur place "ont objectivement eu la trouille", explique Valérie Lecasble. Lundi soir, un reporter d'image d'i-Télé a été frappé à coups de barre de fer. Dans les banlieues, "le sentiment général des habitants est que les médias ne sont pas de leur côté", ajoute la directrice générale d'i-Télé. Selon elle, "les gens n'ont pas le sentiment que les médias restituent ce qu'ils pensent".

Lundi, au journal de 20 heures, l'envoyé spécial de TF1 n'a constaté "que quelques échauffourées, (...) rien de très très grave". Il concluait même : "Maintenant le calme semble être revenu." Pourtant, selon les reporters du Monde, présents sur place, des affrontements très violents avaient repris peu après 19h30. Catherine Nayl, directrice des reportages de TF1, admet "une conclusion un peu hâtive" de l'envoyé spécial "par rapport à une situation trop évolutive". Mais selon elle, "cela ne semble pas être une minoration de l'info". Mardi, au "20 heures", Patrick Poivre d'Arvor a signalé que "la tension est encore montée d'un cran" à Villiers-le-Bel. Les émeutes ont été traitées au long de "six sujets plus un off contre trois mardi", détaille Mme Nayl.


PARIS (AP) - La garde à vue de Denis Gautier-Sauvagnac, ancien président de l'Union des industries des métiers de la métallurgie (UIMM), entendu depuis mardi après-midi par les enquêteurs, va être prolongée, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

DUBAI (AFP) - La défense de deux des trois Emiratis accusés du viol d'un jeune Franco-Suisse à Dubaï, qui encourent la peine de mort, a tenté mercredi de jeter le doute dans l'esprit du juge en affirmant que la victime était consentante, provoquant la colère de la mère de l'adolescent.

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- Villiers-le-Bel : pas de filles pour le moment-

November 27, 2007

L'USM n’appelle pas à manifester place Vendôme


Sarkozy cible des dessinateurs de presse
Le Figaro, fil news, extrait

Nicolas Sarkozy inspire les dessinateurs de presse français qui ont trouvé dans le nouveau président une cible de choix: trois albums qui viennent de paraître rassemblent des centaines de dessins, souvent très hostiles, parus récemment dans la presse.

... Peu de place en revanche pour les autres responsables, de droite ou de gauche, sous la plume des satiristes en cet automne 2007. A l'image de la vie politique dont ils s'inspirent.

Source : AFP

Appel à la mobilisation
Un communiqué de l'USM

OUI A UNE JUSTICE RENOVEE DANS LA CONCERTATION NON A LA POLITIQUE DU MEPRIS

Le 1er décembre 2006, l’USM organisait une journée de mobilisation pour exiger du respect pour la justice de la part des décideurs publics et des moyens pour une justice de qualité.

Depuis cette date, les attaques n’ont pas manqué, mais fort heureusement le Conseil Constitutionnel en mars dernier a veillé à ce que les standards d’un Etat de droit soient maintenus et que l’indépendance de la Justice soit préservée. Pour combien de temps ?

Mme DATI a été nommée place Vendôme en mai 2007.

Dès le mois de juin - après l'agression d'un magistrat dans son bureau du TGI de Metz -, pour obtenir la sécurité élémentaire à laquelle magistrats, fonctionnaires et justiciables ont droit dans les palais de Justice, l’USM a du organiser une journée de manifestation au plan local qui, grâce à votre mobilisation massive, a porté ses fruits.

Depuis, il ne se passe pas de semaines sans que la Justice ne soit malmenée et les magistrats méprisés.


Que l’on pense à :

- la loi sur les peines planchers, loi inutile et dangereuse, qui restreint le pouvoir d’appréciation des magistrats et les met dans des situations humaines et professionnelles impossibles et porteuses de risques disciplinaires

- les lois ou projets de lois compassionnels et de circonstances qui foulent au pied les principes généraux du droit : jugement envisagé des irresponsables, mesures de sûreté illimitées après la peine pour les condamnés en matière sexuelle ...

- le décret de création du juge délégué aux victimes, pris contre l’avis de tous les professionnels, sans concertation avec les organisations syndicales et sans aucun moyen spécifiquement dédié

Que l’on se souvienne :

- de l’invraisemblable affaire « Nativel » et la mise en cause de la liberté de parole à l’audience des magistrats du parquet pourtant garantie par le Code de procédure pénale et le statut de la magistrature, signe d’une « caporalisation » inadmissible de nos collègues du parquet

- du limogeage, hors de toute procédure statutaire, de procureurs généraux

Que l’on se remémore :

- les propos du Président de la République sur les magistrats de la Cour de Cassation, comparés à des petits pois,

- les propos non démentis prêtés à la Garde des Sceaux dans un récent article du Point accusant les magistrats syndiqués qui critiquent ses réformes de sexisme et de racisme

- le refus de la même ministre, malgré plusieurs courriers de l’USM en ce sens, de réagir aux attaques des syndicats de policiers contre les magistrats

Quant à la réforme de la carte judiciaire, le refus de concertation est le signe même de la politique du mépris mise en œuvre place Vendôme.

Comment accepter l’installation à grand renfort médiatique d’un comité consultatif qui n’a jamais été réuni ?

Comment accepter l’absence d’annonce des critères retenus pour supprimer telle ou telle juridiction, le refus de parler de l’organisation judiciaire (redéfinition du périmètre d’intervention du Juge, nouvelle répartition entre les différentes juridictions des contentieux spécialisés et des contentieux dit de proximité), les suppressions massives, en utilisant l’argument fallacieux de l’affaire d’Outreau, de tribunaux d’instance qui sont assurément ceux qui fonctionnent le mieux et donnent le plus satisfaction aux justiciables ?

La situation de la Justice en France n’a probablement jamais été obérée à ce point.

Le budget malgré des annonces tonitruantes, reste d’une pauvreté affligeante, et ne permettra pas de quitter la honteuse 29è place des pays du conseil de l’Europe, les ratios magistrats / greffiers qui n’ont cessé de se dégrader ces dernières années ne s’amélioreront pas, les greffes demeureront exsangues, et les lois non budgétées continueront a être votées ...

Enfin, la reprise en main de la magistrature, déjà largement entamée pour nos collègues du parquet, trouvera son apogée par la modification de la composition du CSM dans lequel les magistrats sont appelés à être minoritaires, en violation flagrante de tous les standards internationaux.

L’USM ne peut tolérer cette situation et a appelé à une journée de protestation nationale le 29 novembre 2007 sur le thème :

« OUI A UNE JUSTICE RENOVEE, NON A LA POLITIQUE DU MEPRIS »

L’USM a fait le choix d’un mouvement à décliner au niveau local, à l’instar de ce qui s’était produit avec succès le 11 juin lors de notre massive mobilisation sur les questions de sécurité dans les juridictions.

L’USM appelle dans chaque tribunal à des rassemblements sur les marches des palais de justice, des réunions en assemblée générale, des lectures de motions en début d’audience et au renvoi de toutes les affaires non urgentes tant civiles que pénale.

L’USM souhaite que cette journée se mette en place en relation avec les élus et les avocats des barreaux locaux.

A Paris, l’USM et la conférence des Bâtonniers organiseront une manifestation à 13h30 devant l’Assemblée Nationale (place Edouard HERRIOT). Nous y serons rejoints par C-Justice, le syndicat des greffiers de France et la fédération nationale des unions des jeunes avocats (FNUJA).

L’USM invite tous ceux qui le souhaitent à se joindre à cette manifestation.

Nous n’appelons pas à manifester place Vendôme, car il nous apparaît que nous n’avons en l’état plus rien à attendre de la Ministre de la Justice.

Nous préférons nous tourner vers la représentation nationale, plus à même d’écouter nos légitimes revendications.
Nous avons d’ailleurs sollicité une entrevue avec le Président de l’Assemblée Nationale.

Cette journée de protestation nationale n’est que le premier pas d’une mobilisation qui ne devra pas faiblir lorsque notre statut et notre indépendance seront attaqués.

Mobilisez vous, mobilisons nous, à Paris et dans nos juridictions, pour défendre les idéaux auxquels nous croyons !

Le Bureau de l’USM


PARIS (AFP) - Le député socialiste Arnaud Montebourg a estimé mardi qu'"aucune leçon n'a été tirée" des émeutes de 2005, en évoquant la flambée de violences dans le Val-d'Oise après la mort dimanche de deux adolescents à Villiers-le-Bel.

PARIS (AP), extrait - Le ministre du Travail Xavier Bertrand a prévenu mardi que la violence "ne mènera à rien", précisant que Nicolas Sarkozy est "très attentif" à la situation.

"Personne n'a envie de revivre le scénario de 2005: la violence n'enlèvera rien à la douleur des familles, elle empêchera de reconstruire dans ces banlieues", a prévenu Xavier Bertrand sur LCI. "Cela mènera à rien du tout ces violences".


- L'USM préfère se tourner vers la représentation nationale -

« Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales »


CERGY (AFP) - Les premiers éléments de l'enquête sur la mort de deux adolescents, dimanche à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), entrés en collision à mini-moto avec une voiture de police, écartaient lundi la responsabilité des policiers, mais les affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont repris en début de soirée.


L'Express, lundi 29 octobre 2007
Chronologie
Arche de Zoé: une association dans la tourmente

D'après Europe 1, 300 familles principalement françaises auraient versé entre 2800 et 6000 euros pour recevoir un enfant.


Le médecin de Castellane s'explique de sa prison
La Provence.com, le 22 novembre, extraits

Le médecin refuse aussi de passer pour un illuminé, embrigadé dans une opération rocambolesque. Pour lui, l'opération est "légale au regard du droit international qui permet de venir en aide à des populations victimes de persécutions dans leur pays et autorise à demander pour eux le droit d'asile". Il assure surtout que "l'association qui a imaginé ce projet s'était entourée d'un collectif d'avocats spécialisés pour vérifier sa conformité" et que "toutes les institutions" mais aussi "députés et ministres étaient au courant depuis le mois de mai".

Quant à l'évacuation des enfants, elle aurait recueilli "les autorisations nécessaires des services de l'aviation civile et de l'immigration tchadienne". Il affirme enfin que les membres de l'association disposent d'attestations "prouvant notre bonne foi". Les écrits du Dr van Winkelberg vont dans le même sens que les dires du président de l'association.

... Mais ni elle - Emile Lelouch -, ni le président de l'Arche de Zoé, au coeur de toute cette opération, n'expliquent pourquoi ils ont tenté de faire passer les 103 enfants "pour des blessés de guerre" en les maquillant juste avant de tenter de les évacuer.




Extrait d'une lettre du Dr Winkelberg - La Provence.com



Quatre cliniques soupçonnées d'IVG illégales perquisitionnées à Barcelone
LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.07

Des perquisitions ont été menées par la garde civile espagnole, lundi 26 novembre, dans quatre cliniques, d'un quartier chic de Barcelone, soupçonnées de pratiquer des avortements illégaux. Six hauts responsables ont été interpellés, parmi lesquels le docteur Carlos Morin, un chirurgien d'origine péruvienne, qui dirige depuis une trentaine d'années plusieurs cliniques spécialisées dans les interruptions volontaires de grossesse (IVG) de la capitale catalane.

Selon la radio Cadena Ser, les cliniques visées sont soupçonnées de "réaliser de manière répétée" des avortements illégaux jusqu'à sept ou huit mois de grossesse, sur des femmes venant de toute l'Espagne et de l'étranger. Ces centres pratiqueraient des tarifs allant de 3 000 à 6 000 euros.

L'opération de police fait suite à la diffusion fin 2006 d'un reportage de la télévision danoise dénonçant la pratique du "tourisme de l'avortement" à Barcelone. Munie d'une caméra cachée, une journaliste enceinte de huit mois avec un fœtus sain s'y voyait proposer pour 4 000 euros un avortement par le Dr Morin. Celui-ci s'était alors défendu : "Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales et qu'elle souffrait d'anxiété et de dépression et j'ai considéré que je devais au minimum l'écouter. Mais après l'examen psychiatrique, l'avortement lui a été refusé car il s'agissait d'une fausse patiente."

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- « Refusé car il s'agissait d'une fausse patiente » -

October 5, 2007

Le calme est revenu


Voir au 12 septembre 2006, « Des juges sourds, que s'est-il passé depuis ? », extrait :

Une grève de la faim pour se faire entendre de la justice
l'Humanité, 14 décembre 1999.

Madame S. a décidé d’engager une grève de la faim avec d’autres parents concernés également par des dénis de justice. Depuis le 3 décembre 1999, à Clermont-Ferrand, quatre mères, une grand-mère et un père tentent ainsi d’alerter l’opinion publique. Dans sa nouvelle réforme, Élisabeth Guigou n’invite-t-elle pas les personnes qui se sentent lésées par la justice à se faire entendre ?

SAINT-DIZIER (AFP) - Après une semaine de "micro-incidents" suivie par la flambée de violences qui a embrasé jeudi soir la cité du Vert-Bois à Saint-Dizier (Haute-Marne), le calme était revenu vendredi matin dans le quartier sensible.

"Le calme est revenu (...) et la situation est totalement maîtrisée"
après les échauffourées qui ont opposés quelques dizaines de jeunes aux forces de l'ordre et aux pompiers, a indiqué François Cornut-Gentille, député-maire (UMP) de Saint-Dizier, où la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie était attendue à la mi-journée.

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- La situation est totalement maîtrisée -

May 19, 2007

Les médecins étaient persuadés qu'il ne pourrait plus faire de l'escalade

BERLIN (AFP) - Alain Robert, surnommé le "Spiderman" français, a escaladé vendredi une tour de la Potsdamer Platz, le quartier d'affaire de Berlin, avant d'être brièvement interpellé par la police.

Sous les applaudissements de nombreux badauds, le varappeur a escaladé à mains nues la tour Debis, la 8e plus haute tour de la capitale, située au sud de la Place et haute de 106 mètres. Au milieu de son ascension, il a déployé un panneau publicitaire au nom d'une société de téléphonie, qui parrainait son exploit, avant de reprendre son bien lors de la descente.

A son retour sur terre, après 40 minutes d'effort, il a été éloigné de la foule des journalistes qui l'attendaient par la police, qui avait été alertée par un spectateur.

Il a écopé d'une amende pour trouble à l'ordre public avant d'être relâché, a précisé le porte-parole de la police, Andreas Polley.

Alain Robert, âgé de 45 ans, a déjà escaladé à mains nues une cinquantaine de tours dans le monde dont celles du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, la Tour Eiffel, la tour Montparnasse, ainsi que l'Empire State Building à New York, les Petronas Towers de Kuala Lumpur, le Taipei 101 à Taïwan, l'immeuble le plus haut de la planète avec 508 m, et le Cheung Kong Center à Hong-Kong.

Avant de s'attaquer aux édifices urbains, il était considéré comme un des meilleurs de sa spécialité, l'escalade des falaises. Sa passion a failli lui coûter la vie en 1982 quand un accident d'escalade l'a rendu invalide à 66%. A l'époque, les médecins étaient persuadés qu'il ne pourrait plus faire de l'escalade, selon le dossier de presse remis pendant l'opération.


- Un spectateur a alerté la police -

April 28, 2007

Chapitre 8, « Désordre dans la justice »





Extrait de « La torture dans la République »
Pierre Vidal-Naquet
Editions de Minuit, février 2004

« La torture a été officiellement abolie en France en 1788. La Révolution n'en usa pas, ni l'Empire. En 1959, pourtant... »


La torture pendant la guerre d'Algérie est notamment connue grâce au témoignage de Robert Bonnaud, puis à celui d'un ancien torturé, directeur d'Alger Républicain : Henri Alleg. Henri Alleg publia son témoignage sous le titre La Question (Minuit, 1958). Avec La Gangrène de Bachir Boumaza, paru la même année aussi chez le même éditeur, l'ouvrage fut immédiatement censuré. Toutes les méthodes de torture (gégène, eau, paillasse barbelée, sérum de vérité, arrachage d'ongles, brutalité, privation de sommeil, poivre dans le vagin etc…) y sont détaillées. Cet ouvrage fut censuré par le gouvernement, car mettant en cause l'armée et ses méthodes, la faisant apparaître comme la nouvelle Gestapo d'Algérie.

De source Wikipedia.

Délibérations du comité sénatorial permanent
des affaires étrangères
Fascicule 23 - Témoignages
De source www.parl.gc.ca, extraits

Le sénateur Corbin: Monsieur le président et membres de la délégation, je ne vous surprendrais certes pas si je vous disais que l'ensemble des Canadiens ont peut-être une fausse image de l'Algérie. C'est l'image qui a été colportée par les grands médias, la télévision, entre autres. Les médias ont fait le point sur les massacres chaque fois qu'un événement s'est produit. ...

M. Boumaza: (...) Nous avons un observatoire des droits de l'homme, nous avons des institutions, nous avons le souci absolu de faire en sorte que ces tares qui sont la négation des droits de l'homme disparaissent.

Je m'excuse, je ferai preuve d'immodestie, j'ai amené quelques livres qui datent de la guerre de libération nationale. C'est pour vous dire qu'au niveau des hommes qui sont à la tête de ce pays, j'ai fait faire un petit livre sur la guerre de libération nationale qui s'appelle La Gangrène, qui fait état des tortures dont j'ai été l'objet de la part de l'armée française. Vous pensez que des hommes -- et ils sont nombreux comme cela -- qui ont vécu cette situation puissent se transformer en bourreaux? Ce sont des pensées absolument impossibles à accepter de la part des Algériens. En tout état de cause, l'Algérie vous surprendra. Elle surprendra heureusement ses amis, aux Nations Unis et à la Commission des droits de l'homme par la justesse des positions qu'elle amènera et défendra. Je m'attends même à des initiatives très intéressantes sur ce point.

STRASBOURG (Reuters), extraits - Les médecins pronostiquent une interruption temporaire de travail d'au moins trois semaines.

(...) Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Michel Ponsard-Chareyre, s'est refusé à tout commentaire, s'agissant d'un fait qu'il dit avoir découvert dans la presse régionale et par respect envers la justice.

"Les interventions dans le centre-ville pour disperser les groupes d'ivrognes qui se battent ont lieu toutes les nuits", a-t-il expliqué à Reuters. "Il faudra que l'enquête détermine si des coups ont été portés et s'ils ont été illégitimes".




Chapitre 4, « Le temps du mensonge »


De « Plaidoyer pour le mensonge », page 91... « Trop pressé, il oublie la question essentielle, déjà posée : l'important ne tient pas dans le mensonge, mais dans les raisons du mensonge. »

De « J'ai menti », pages 82-83, après que Virginie ait relaté le déroulement de l'instruction, des procédures, d'une audience chez le juge, un retour au foyer et un entretien avec un psychologue, les conclusions de ce dernier : « ... le discours de Virginie nous est apparu totalement crédible et fiable. »

« Une femme soupçonnée de sorcellerie est rarement acquittée : l'interrogatoire se déroule d'une manière telle que chaque réponse consolide l'accusation. »


Voir au 27 avril, « L'inversion de la charge de la preuve »


Au procès, le suspect, l'accusé ne jure évidemment pas, il n'est pas digne de confiance. Mais certains fonctionnaires et notables ont un statut particulier. En effet, des agents tel que des policiers ont prêté serment. La charge de la preuve ou de sa crédibilité peut alors, parfois, incomber à la victime.




De l'index des notions et des concepts
« Les anormaux », Michel Foucault


Dans ces textes il apparait qu'à la même période, entre le XVIIIe et le XIXe siècle, les enfants étaient victimes ou pervers selon qu'ils étaient de familles populaires ou nobles. En effet, un notable ne pourrait pas faire de mal à un enfant, à ses enfants, c'est inimaginable ? Alors que dans une famille populaire, la figure du danger ne peut être que le père...




Les « grands théoriciens » du XIXe siècle
« Les anormaux », Foucault


- « Seul les accusés étaient dignes de foi ! » -

Plainte d'un étudiant après une intervention policière


LILLE (AP) - Un habitant de Sars-Poteries, près de Maubeuge (Nord), qui avait blessé une adolescente de 12 ans avec une croquette de chien propulsée à l'aide d'un lance-pierre, a été condamné jeudi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Excédé par le bruit provoqué par un groupe d'enfants qui jouait en mai dernier au pied de son immeuble, l'homme avait utilisé sa fronde chargé de croquettes de chien et blessé la jeune fille à l'arcade sourcilière. AP

STRASBOURG (Reuters) - Un étudiant de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a porté plainte pour "violences volontaires" après avoir reçu d'un policier un coup à l'abdomen qui l'a conduit à l'hôpital, où il se trouve encore avec une contusion sévère au pancréas, a déclaré son avocat.

Les faits se sont produits dans la nuit du 19 au 20 avril au centre-ville de Nancy, non loin de la place Stanislas.

Agée de 21 ans, la victime, qui venait de faire la tournée des bars en compagnie de trois amis, a eu une altercation avec un individu éméché sous les yeux de trois policiers en faction dans un véhicule banalisé.

"Les policiers leur ont demandé de se disperser. Mon client a lancé une dernière invective et le policier lui a donné un énorme coup de 'tonfa' (matraque de type 'bâton de défense') dans l'abdomen', a expliqué à Reuters Me Yves Scherer.

Les policiers, qui n'ont pas été identifiés, n'ont procédé à aucune interpellation.

Le jeune homme, étudiant en troisième année à l'Institut européen de cinéma et d'audiovisuel, est reparti soutenu par ses amis et a été hospitalisé le lendemain à Epinal où résident ses parents.

Les médecins pronostiquent une interruption temporaire de travail d'au moins trois semaines. Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée jeudi et confiée à un juge d'instruction.

Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Michel Ponsard-Chareyre, s'est refusé à tout commentaire, s'agissant d'un fait qu'il dit avoir découvert dans la presse régionale et par respect envers la justice.

"Les interventions dans le centre-ville pour disperser les groupes d'ivrognes qui se battent ont lieu toutes les nuits", a-t-il expliqué à Reuters. "Il faudra que l'enquête détermine si des coups ont été portés et s'ils ont été illégitimes".



- Pas de commentaire, par respect envers la justice -

March 28, 2007

« Au départ, c'est un passager [un fraudeur] comme un autre »


PARIS (Reuters) - La campagne présidentielle se tend sous l'effet des heurts survenus à Paris gare du Nord, des incidents que la gauche et François Bayrou, de plus en plus incisifs contre Nicolas Sarkozy, imputent au climat "explosif" créé selon eux par l'ex-ministre de l'Intérieur.

PARIS (AFP) - Les violents incidents mardi soir gare du Nord à Paris se sont déplacés mercredi sur le terrain politique à moins de 4 semaines de la présidentielle, alors que certains syndicats de police s'inquiètent du fossé qui se creuse avec une partie de la population et des jeunes.

PARIS (Reuters) - Le nouveau ministre de l'Intérieur, François Baroin, souhaite que des suites judiciaires aient lieu après les heurts qui ont éclaté entre jeunes et forces de l'ordre mardi gare du Nord à Paris.

Il a précisé que le voyageur contrôlé par des agents de la RATP et interpellé était connu de la police.

"Au départ, c'est un passager comme un autre et ensuite on apprend que c'est quelqu'un de très défavorablement connu des services de police puisqu'il a 22 affaires signalées", a déclaré François Baroin sur Europe 1.

"Les 13 interpellations effectuées au cours de la nuit, donneront lieu à des suites. Le procureur de la République a fait savoir qu'il y aurait des suites", a précisé le ministre en louant le "grand sang-froid" des forces de l'ordre.

"Je souhaite que l'autorité judiciaire puisse, au nom de la société, apporter les réponses les plus adaptées parce que nous sommes dans une période sensible à quelques encablures d'une respiration démocratique où les Français vont faire leur choix", a déclaré François Baroin, par allusion à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai.

PARIS (AP) - La préfecture de police de Paris a fait un bilan mardi à la mi-journée des incidents survenus la veille à la gare du Nord, faisant état de l'arrestation en flagrant délit de 13 personnes, dont cinq mineurs. Elles ont été placées en garde à vue pour des faits de "violences volontaires sur agent de la force publique", "dégradations de biens publics", "dégradations de biens privés" et "vols en réunion".

Lors des incidents, "plusieurs vitrines de magasins et des distributeurs automatiques ont été dégradés, un magasin d'articles de sport a été vandalisé, de même que du mobilier de la RATP et de la SNCF, dont un stand d'information", ajoute la préfecture. Côté humain, on indique que quatre agents de la RATP, quatre autres de la SNCF et un gardien de la paix ont été "légèrement" blessés.

Quant au resquilleur dont le contrôle a été à l'origine des violences entre jeunes et forces de l'ordre du milieu de l'après-midi de mardi jusqu'aux premières heures de mercredi, il s'agit d'un ressortissant congolais de 32 ans "en situation irrégulière, faisant l'objet d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière".

"Très défavorablement connu des services de police, principalement pour des faits liés à des violences volontaires", cet homme voyageant sans billet "s'est violemment rebellé et a tenté de se soustraire au contrôle en ameutant la foule", affirme la préfecture.



EuroNews (avec une vidéo) - La France interloquée ce matin après les scènes d'émeutes spectaculaires hier gare du Nord à Paris

Des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre qui ont duré plusieurs heures.


PARIS (AP) - Le candidat UMP Nicolas Sarkozy s'est rangé mercredi au lendemain des incidents "inadmissibles" à la gare du Nord "du côté de ceux qui paient leur billet de train et qui n'acceptent pas qu'on démolisse les gares". Pour lui, "si la gauche veut être du côté de ceux qui ne payent pas leur billet de train, c'est son droit".

Hasard du calendrier, l'ancien ministre de l'Intérieur se trouvait gare du Nord mercredi à la mi-journée afin d'y prendre le train pour un déplacement de campagne dans le département du Nord. Sur le quai, M. Sarkozy a voulu "rappeler que quand il y a des fraudeurs, c'est nos compatriotes qui ont le moins de moyens et qui payent leur billet de train ou leur ticket de métro qui doivent financer la fraude".

PARIS (AFP) - Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, a affirmé mercredi que les affrontements de la gare du Nord montrent "l'échec sur toute la ligne" de la droite en matière de sécurité depuis 2002.

"Bien évidemment les voyageurs doivent payer leur billet. Mais qu'un simple contrôle puisse dégénérer dans un affrontement aussi violent prouve que quelque chose ne va plus", a-t-elle déclaré sur Canal+.

Selon elle, "en cinq ans d'un gouvernement d'une droite qui avait fait de la sécurité son thème de campagne, on voit que c'est l'échec sur toute la ligne".

"Les gens sont dressés les uns contre les autres, ont peur les uns des autres. La police a parfois peur de se rendre dans certains quartiers ou de procéder à certains contrôles", a-t-elle ajouté avant de conclure : "Ce n'est pas la République".

Mme Royal a affirmé vouloir "une République de l'ordre juste" où "la police" comme "les citoyens" sont "respectés". "Il faudra un ministre de l'Intérieur qui remette de l'ordre juste au sens où chacun aura le sentiment d'obéir aux mêmes règles", a-t-elle dit.

"Si Mme Royal veut régulariser tous les sans-papiers et si la gauche veut être du côté de ceux qui ne paient pas leur billet dans le train, c'est son choix. Ce n'est pas le mien", a rétorqué le candidat UMP Nicolas Sarkozy à la gare du Nord, juste avant de prendre un train pour un déplacement de campagne à Lille prévu de longue date.

La candidate du PS a également plaidé pour "une société de confiance et d'harmonie". "C'est un grand défi à relever, il faudra agir vite", a-t-elle dit, en affirmant que "la situation s'est dégradée" dans les quartiers depuis les émeutes de novembre 2005.

Elle a réaffirmé son intention de "créer une police de quartier pour remplacer la police de proximité qui a été très maladroitement supprimée" par la droite.

De leur côté Julien Dray, porte parole du PS, et Delphine Batho, secrétaire nationale chargée de la sécurité, ont estimé que "la gravité des incidents (...) mérite mieux qu'une petite polémique politicienne", après que l'équipe de M. Sarkozy a accusé le PS de "justifier le désordre".

"Jamais la société française n'a été aussi violente. Jamais les rapports entre le service public de la police nationale et la population n'avaient été aussi dégradés", dénoncent-ils dans un communiqué en qualifiant de "désastreux" le bilan de M. Sarkozy à l'Intérieur.


- Ce sont aussi les français qui financent la casse -

September 22, 2006

Quand deux CRS, 9 morts et une tournante occupent nos esprits ?


PARIS (AFP), 18h14 - La polémique sur la justice déclenchée par le ministre de l'Intérieur semblait sur le point de retomber vendredi, Nicolas Sarkozy assurant qu'il n'avait "jamais mis en cause les magistrats dans leur ensemble", et Guy Canivet, le plus haut magistrat du siège, souhaitant que "la polémique s'arrête".

Les deux principaux syndicats de magistrats, l'Union syndicale des magistrats (USM) et le Syndicat de la magistrature (SM) ont toutefois indiqué craindre "une récidive" de M. Sarkozy.

Sur RTL, M. Sarkozy a assuré: "Jamais je n'ai mis en cause les magistrats dans leur ensemble".

Au journal de 20h de France 2 du 21 au soir, la polémique des suites aux propos du ministre de l'intérieur, des images extrèmement choquantes avec des gros plans du capitaine des CRS hospitalisé, une tournante à la maternelle... Puis l'annonce dans la presse de l'adoption au Sénat du projet de loi relatif à la prévention de la délinquance.

Ce même journal de 20h donnait aussi la parole à Virginie Madeira ainsi qu'à son père. Son livre, "J'ai menti" est maintenant paru et semble à lui seul constituer une critique assez vive des institutions socio judiciaires. Plus tard, Envoyé spécial était consacré aux enfants de l'injustice.

Ce vote intervient peu après l'annonce des drames familiaux relatifs aux suicides et aux infanticides commis par trois pères.

La polémique avec les juges pourrait maintenant avoir un terme. En effet, le maire sera bientôt le pivot du dispositif de la protection de l'enfance. Dans ce domaine, la qualité de la justice devrait donc changer puisque les principaux acteurs ne seront plus les mêmes.

Si vous n'êtes pas d'accord, faites appel (si toute fois c'est prévu) ou allez vivre ailleurs.


Puis des enquêtes étaient en cours des suites aux troubles urbains de la fin 2005, les responsabilités ne sont toujours pas établies. Dans un proche avenir nous reparlerons certainement de Muhittin, celui des trois jeunes qui a survécu lorsqu'ils se sont réfugiés dans le transfo d'EDF en octobre 2005.


PARIS (AP) - Une réunion se tiendra "dans les jours qui viennent" entre les responsables de la police et de justice sur la lutte contre la délinquance en Seine-Saint-Denis, a annoncé vendredi Nicolas Sarkozy sur RTL.

"Il y aura dans les jours qui viennent une réunion entre le préfet de Seine-Saint-Denis, le directeur général de la police, le directeur des affaires criminelles et des grâces et le président du tribunal de Bobigny pour savoir comment on peut améliorer la situation", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

Interrogé sur le risque de nouvelles émeutes dans les banlieues à la suite de ses déclarations sur la "démission" des juges de Bobigny, M. Sarkozy a répondu "absolument pas". AP

egp/ir


PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi que seul le jugement des Français comptait après ses déclarations controversées sur la "démission" des juges de Bobigny.


Le Sénat adopte le projet de loi sur la prévention de la délinquance des mineurs
LEMONDE.FR avec AFP • Mis à jour le 21.09.06 | 21h20
Extrait :

En pleine polémique sur les accusations du ministre de l'intérieur sur la "démission" de la justice face aux délinquants en Seine-Saint-Denis, les sénateurs ont adopté, jeudi soir 21 septembre, le projet de loi de Nicolas Sarkozy sur la prévention de la délinquance, qui vise à durcir les sanctions à l'encontre des délinquants mineurs et fait du maire "le pivot" de la politique de prévention dans ce domaine.

Le texte, fermement combattu par la gauche (PS, PCF), a été approuvé en première lecture, avec les voix de l'UMP, de la majorité du groupe UDF et d'une partie des sénateurs radicaux (RDSE). Il doit maintenant poursuivre sa navette à l'Assemblée nationale pour un premier examen.

Salué par Jean-Claude Carle (UMP) comme "novateur" et par Yves Détraigne (UDF) comme "ambitieux mais perfectible", le texte a été dénoncé comme "idéologique et sécuritaire" par la communiste Eliane Assassi et comme "détestable et inutile" par l'orateur PS Jean-Claude Peyronnet."C'est un texte équilibré entre prévention et répression", a estimé le Garde des Sceaux Pascal Clément. Selon le ministre, 107 amendements ont été adoptés, dont 18 UMP, 6 UDF, 6 PS, 1 PCF et 1 RDSE.

"PRÉSENTATION IMMÉDIATE" DES JEUNES DÉLINQUANTS

...


Bobigny : le verdict de l'inspection
LE MONDE | 22.09.06
Extraits :

Deuxième en France pour le nombre d'affaires traitées (plus de 200 000 par an), Bobigny est asphyxié par les procédures pénales et englué dans une pénurie chronique de moyens.

Un vaste audit du tribunal a été réalisé en 2005 par l'inspection générale des services judiciaires.

Bon élève malgré tout de la politique gouvernementale, Bobigny affiche un "taux de réponse pénale" de 83 % en 2005, en plein dans la moyenne nationale.

Mais, chez les magistrats qui affrontent le flot quotidien de la délinquance, "c'est le sauve-qui-peut", confie l'un d'eux, "car les gens travaillent trop, et mal".

PARIS (AP) - Ségolène Royal a dénoncé jeudi soir le "dérapage inadmissible" de Nicolas Sarkozy et sa "mise en cause des magistrats proprement scandaleuse", souhaitant qu'il soit "rappelé à l'ordre" par le président Jacques Chirac et qu'il "rentre dans le rang".

"C'est un dérapage inadmissible", a-t-elle reproché lors de l'émission "Questions d'info" sur "La Chaîne Parlementaire", France-Info et "Le Monde". "Le ministre de l'Intérieur doit être rappelé à l'ordre" par le président, "c'est indispensable", a-t-elle estimé. Si ça ne tenait qu'elle, elle "lui demanderai(t) de présenter immédiatement ses excuses aux autorités judiciaires qui ont été ainsi mises en cause".

Pour autant, la candidate probable à la primaire du PS a estimé que Nicolas Sarkozy "n'a pas porté atteinte à l'indépendance de la justice" et n'est pas allée jusqu'à demander sa démission. "Il faut que le ministre de l'Intérieur rentre dans le rang", "exerce ses tâches" et "que le gouvernement fonctionne correctement", a-t-elle sermonné.

Revenant sur la "forme de démission" reprochée par le ministre aux magistrats de Seine-Saint-Denis, Ségolène Royal a estimé qu'il n'avait "pas à jeter l'anathème sur un service public". "La mise en cause des magistrats est proprement scandaleuse" quand "on connaît la misère de la justice", a-t-elle jugé. Quand il était ministre de l'Economie, "que n'a-t-il pas donné à la justice des moyens pour fonctionner?".

Jacques Chirac "ne peut pas non plus se dédouaner de la situation de misère dans laquelle se trouve la justice", a-t-elle souligné, avant d'insister sur la nécessité de "remettre à niveau le service public". AP

sch/jp

September 20, 2006

Explosion de la violence dans le "9-3"


Le Monde, 19 septembre 2006
Violences et banlieues : le cri d'alarme du préfet du "9-3"

Dans une note adressée - le 13 juin 2006 - au ministère de l'intérieur, Jean-François Cordet décrit une situation explosive en Seine-Saint-Denis : délits en augmentation, policiers démotivés, islamistes mobilisés.

BONDY, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Ségolène Royal a estimé que la politique d'immigration prônée par Nicolas Sarkozy créait "un désordre injuste" auquel elle a opposé son concept "d'ordre juste".

Le ministre de l'Intérieur a annoncé la régularisation d'environ 7.000 parents d'enfants sans papiers, un chiffre similaire à celui qu'il avait avancé pendant l'été avant la fin du dépôt des dossiers des familles.

"Si on annonce les résultats avant même que les critères soient examinés au cas par cas, on ne dit pas la vérité", a estimé Ségolène Royal à Bondy, en banlieue parisienne, en marge d'une réunion de ses partisans.

"Si on veut demander aux gens d'avoir des droits et des devoirs, c'est-à-dire d'appliquer les règles de la République française alors il faut être juste dans l'application de ces règles-là. M. Sarkozy fabrique du désordre injuste", a ajouté la présidentiable socialiste préférée des sondages.

Face à cette politique, elle a prôné la restauration d'un "ordre juste", l'un de ses thèmes favoris de campagne tout comme l'avènement d'une "République du respect".

Le journal Le Monde a publié mardi une note du préfet de Seine-Saint-Denis, adressée au directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, dans laquelle il évoque une explosion de la violence dans son département depuis les violences urbaines de novembre dernier.

"Nous sommes dans des situations extrêmement tendues. Ce cri d'alarme doit être écouté. La police de proximité doit être rétablie", a plaidé Ségolène Royal.

"Nicolas Sarkozy recueille les fruits de la destruction du service public de la police et de la justice. S'il s'est trompé, il s'est trompé mais il faut qu'il le reconnaisse. Il est urgent de remettre à niveau les moyens de fonctionnement de la police de proximité et de la justice pour que le service public cesse d'être découragé", a-t-elle martelé.