February 12, 2008

Déontologie : pourquoi les garde-fous peuvent sauter


NDLR : Un article succinct, clair et précis. De même, la justice et le secteur de l'action sociale ont beau élaborer des chartes et des guides de bonnes pratiques (chaque région adoptera les siennes et le juge du siège a une jurisprudence qui lui est propre), l'énoncé de ces principes cadrera mal avec des pratiques caractérisées par le foisonnement des normes (le droit de la famille et son interpretation) et des injonctions, parfois contradictoires.

Déontologie : pourquoi les garde-fous peuvent sauter
LE MONDE ECONOMIE | 11.02.08

L'affaire de la Société générale montre à quel point les pratiques professionnelles sont susceptibles de déraper. Les grandes entreprises ont pourtant multiplié les codes de bonne conduite et autres chartes éthiques censés aller au-delà de la seule réglementation pour limiter le risque de telles défaillances. Les règles de bonne gouvernance devaient aussi améliorer le contrôle et la transparence et clarifier les responsabilités. Mais l'énoncé de ces principes cadre mal avec des organisations du travail caractérisées par le foisonnement des normes et des injonctions, parfois contradictoires


- Un foisonement de normes et d'injonctions, parfois contradictoires -

February 11, 2008

Jérôme Kerviel est en train d'essayer de se défendre


La Société Générale a annoncé aujourd'hui le lancement de son augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros, dont la souscription sera ouverte du 21 au 29 février au prix de 47,50 euros par action.

Le groupe précise dans un communiqué que ses pertes totales liées aux "subprime" s'élèvent à 2,6 milliards d'euros et que son bénéfice net estimé pour 2007 atteindra 947 millions.

Source : AFP, le Figaro
SG: hause de capital à 47,50€ par action

Me Elisabeth Meyer, l'avocate de Jérôme Kerviel a indiqué ce matin sur RTL qu'elle allait déposer "très rapidement" une demande de mise en liberté du trader de la Société générale, placé en détention provisoire vendredi à la prison de la Santé. "Je vais me préparer à cela très rapidement, il ne faut pas que l'injustice dure trop longtemps", a déclaré l'avocate qui a qualifié la détention provisoire de son client d'"expiatoire".

"C'est un homme tout seul aujourd'hui qui est en train d'essayer de se défendre contre une institution avec tout ce que cela représente", a-t-elle ajouté.
"Où est l'équilibre dans tout cela ? C'est une telle institution contre un homme tout seul qui en plus est réduit au silence dans une prison donc je répète que c'est le pot de terre contre le pot de fer".

Interrogée sur d'éventuelles "pressions sur l'enquête" de la part de la Société Générale, Me Meyer s'est contenté de répondre: "moi je ne peux pas accuser, je n'accuse personne".

Source : AFP, le Figaro
Kerviel: demande de remise en liberté

- Où est l'équilibre dans tout cela ? -

February 7, 2008

Sarkozy dépose plainte contre le site internet nouvelobs.com


Point de vue
Nicolas Sarkozy, "monsieur taxe", par Ségolène Royal

LE MONDE | 07.02.08

PARIS, 7 fév 2008 (AFP) - Le président de la République Nicolas Sarkozy a déposé jeudi une plainte à l'encontre du nouvelobs.com pour avoir fait état d'un SMS adressé, selon le site internet, à son ex-femme Cécilia, a-t-on appris de source judiciaire et auprès de son avocat.

Cette plainte vise les faits de "faux, usage de faux et recel" après "la parution le 6 février 2008 à 12H40 d'un article sous le titre: +L'obsession de Cécilia+", affirme son avocat Me Thierry Herzog dans un communiqué.

Le site internet affirme que le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse huit jours avant son mariage samedi avec Carla Bruni un SMS indiquant: "Si tu reviens, j'annule tout".

La qualification de faux se justifie dans le code pénal par toute altération de la vérité, a expliqué l'avocat.

L'article visé par la plainte était toujours visible sur le site internet, une entité distincte du magazine Nouvel Observateur, jeudi en début de soirée.

PARIS (AFP) - Un trader mis en examen qui refuse d'être le "bouc émissaire", une banque victime qui fait malgré tout l'objet de suspicions: chaque camp de l'affaire Jérôme Kerviel tente de faire valoir sa position à grand renfort de spécialistes en communication de crise.

Le jeune trader soupçonné de falsifications qui ont coûté 4,82 milliards d'euros à la banque est sorti mardi de son silence pour la première fois depuis la révélation de l'affaire, décidé à prendre pied sur un terrain jusque-là occupé par la partie adverse.

"Je ne serai pas le bouc-émissaire de la Société Générale", a affirmé Jérôme Kerviel dans un entretien à l'AFP au cours d'une séance photo destinée à fournir aux médias une autre image que celle, déshumanisée, de son badge réglementaire qui a fait le tour de la planète.

En coulisses, un communicant, Christophe Reille, qui s'est mis au service du jeune trader et de son avocate.


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- La qualification de faux se justifie par toute altération de la vérité -

« Zoé : pas de lien avec Deby (Paris) »


La perspective de grâce par le président tchadien Idriss Deby Itno des six membres de l'Arche de Zoé détenus en France n'a "aucun lien" avec le soutien que lui a apporté la France face à l'offensive de la rébellion.

source : AFP, le Figaro
Zoé : pas de lien avec Deby (Paris)

BRUXELLES (AFP) - Le commissaire européen au Marché Intérieur Charlie McCreevy a estimé que la Société Générale était "inexcusable" pour l'"imprudence abjecte" dont elle a fait preuve en ne contrôlant pas suffisamment les risques pris par son jeune trader Jérôme Kerviel.

"Je trouve sidérant que malgré toutes les leçons qui devraient avoir été tirées sur le besoin de contrôle, après une série de pertes dans plusieurs institutions financières internationales se chiffrant en milliards de dollars causées par des traders dévoyés, une institution du plus haut niveau se retrouve une fois de plus sur la sellette pour des lacunes fondamentales dans ce contrôle", a déclaré le commissaire dans un discours publié jeudi à Bruxelles et prononcé mercredi soir à Londres.


"Il est inexcusable que toute la valeur de marché d'une institution financière puisse être mise en péril par une imprudence aussi abjecte de la part d'une des plus grandes banques européennes", a ajouté le commissaire.

Jérôme Kerviel a été inculpé le 28 janvier pour "abus de confiance", "faux et usage de faux" et "introduction dans des systèmes de données informatiques". Les magistrats le soupçonnent d'avoir pulvérisé le plafond des engagements autorisés par la banque en les masquant notamment par des opérations fictives.

La Société Générale lui impute la responsabilité d'une perte de près de 5 milliards d'euros, mais Kerviel affirme n'avoir qu'"une part" de responsabilité et refuse d'être le "bouc émissaire" de la banque.


- Tchad : « Aucun lien » avec le soutien de la France -

February 5, 2008

Le patron « voyou » voulait déménager à l'anglaise


FRAUDE A LA SOCIETE GENERALE
Les contrôles internes "n'ont pas fonctionné" selon Lagarde

lundi 04 février 2008, 11h18 | AFP

Entreprises & secteurs / Banque
La Tribune.fr - 04/02/08 à 18:09 - banque
Société Générale : découvrez le rapport Lagarde qui met en cause les systèmes de contrôle

Jérôme Kerviel à ses supérieurs : "Je voulais vous faire la surprise"
LE MONDE | 04.02.08


DELOCALISATION.
Le patron « voyou » voulait déménager à l'anglaise

lundi 04 février 2008 | Le Parisien, extrait

Grosse surprise ce week-end pour les salariés d'une entreprise de sous-traitance automobile. Le patron voulait déménager - discrètement - son usine en Slovaquie, sans en informer ses salariés. Ils l'ont retenu dans son bureau.

LES OUVRIERS de l'usine BRS à Devecey (Doubs) viennent d'imposer à leur patron anglais un week-end forcé dans son bureau. Depuis samedi, ils empêchent Mike Bacon, qui a repris il y a un an cette entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces pour l'automobile, de sortir des locaux de l'entreprise. « On ne le séquestre pas, il peut se promener dans l'usine. Simplement, on l'empêche d'aller ailleurs », explique l'un des ouvriers de faction.




Extraits du 20h de France 2 du 4 février


PARIS (AFP), extrait - Selon le réglement d'emploi de la police (article 114-4), "lorsqu'il n'est pas en service, le (policier) n'est autorisé à porter son arme que dans le ressort territorial où il exerce ses fonctions ou sur le trajet entre son domicile et son lieu de travail".

"Dans ce cas, l'utilisation de l'arme de service n'est légale qu'autant que le (policier) accomplit au moment de son usage ou de son exhibition un acte de sa fonction ou rattachable à celle-ci".

En revanche, la ministre et les syndicats ont exprimé "le même souci de l'apprentissage de la déontologie au moment de la formation" pour Michèle Alliot-Marie, Jo Masanet reconnaissant que la formation et la déontologie constituaient bien "des problèmes".

Quant à Jean-Claude Delage (Alliance), il a assuré que les policiers "pensent à la victime" de cette affaire - un ex-serveur grièvement blessé dans un restaurant du Val-d'Oise - mais que celle-ci, pour "dramatique" qu'elle soit, "ne doit pas entacher le travail quotidien des collègues qui se comportent de façon exemplaire".


MULHOUSE (AP) - Un adolescent de 17 ans soupçonné d'avoir grièvement blessé dimanche un gendarme à Mulhouse (Haut-Rhin) lors d'une tentative d'interception d'une voiture volée a été arrêté par les policiers lundi à Montpellier (Hérault), où il a de la famille, apprend-on auprès de la gendarmerie.

Une jeune fille a également été interpellée en même temps. Elle pourrait être l'un des passagers de la Mini Cooper qui a fauché le militaire. Un troisième jeune est en fuite.

Le conducteur présumé, connu des services de police qui l'avaient identifié rapidement, a déjà été condamné deux fois par le tribunal pour enfants de Colmar et se trouvait au moment des faits sous contrôle judiciaire pour un motif non révélé.
La Mini avait été dérobée à Colmar au cours d'un "car jacking". Elle a été retrouvée incendiée, à Colmar, également.

L'adolescent sera ramené à Mulhouse très prochainement. Il devrait être mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions, mise en danger de la vie d'autrui et vol.


- « Il peut se promener dans l'usine » -

February 3, 2008

A partir de lundi, l'affaire du « sentier II » au tribunal correctionnel de Paris


PARIS (AP) - Quatre banques, dont la Société Générale et son PDG, Daniel Bouton, dans l'oeil du cyclone après des pertes records de près de 7 milliards d'euros, et plus d'une centaine de prévenus comparaissent à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de blanchiment entre la France et Israël.

Tchad
La rébellion serait hors de N'Djamena pour laisser les civils partir

dimanche 03 février 2008, 21h27 | leparisien.fr

PARIS (Reuters) - L'armée française a évacué par avion plus de 500 personnes de N'Djamena vers Libreville, au Gabon, face à l'offensive des rebelles qui tentent de prendre le pouvoir par la force, annonce le gouvernement français.

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- La France est attachée à l'unité et à la stabilité du Tchad -

January 31, 2008

UBS accuse sa première perte en dix années d'existence




A lire sur le Temps(.ch)


Le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton, a indiqué au Comité central d'entreprise (CCE) que la banque avait procédé à six licenciements à la suite des pertes de 4,8 milliards d'euros imputées au trader Jérôme Kerviel, selon un syndicaliste.

M. Bouton avait annoncé à la presse jeudi dernier, lors de la révélation de l'affaire, que "toutes les personnes de la ligne hiérarchique de supervision, jusqu'au patron mondial des actions" de la banque, soit "quatre ou cinq personnes", avaient été renvoyées et que Jérôme Kerviel avait été mis à pied.

Source : AFP, le Figaro
SG : six licenciements au total


Et le trader de dénoncer une direction apathique: «Le simple fait de ne pas prendre de jours de congés en 2007 (4 jours en 2007) aurait dû alerter ma direction. Un trader qui ne prend pas de vacances est un trader qui ne veut pas laisser son book à un autre. Je recevais régulièrement des messages de risque qui m'alertaient des dépassements d'un gros manquement de couverture en nominal. Quelques minutes plus tard, le temps que je boucle, un contre-message me parvenait. La fréquence de ces messages d'alerte ne les a pas inquiétés.»

Question des policiers: pourquoi est-ce resté silencieux et sans effets? Réponse de Jérôme Kerviel: «Car je générais du cash, donc les signaux ne sont pas si inquiétants que cela. Tant que nous gagnons et que cela ne se voit pas trop, que ça arrange, on ne dit rien.»

letemps.ch, le 31/01/08
Le trader qui gagnait trop


- Une perte nette « d'environ » 4,4 milliards de francs -

January 30, 2008

BNP-Parisbas affiche un bénéfice-record de 7,8 milliards d'euros


Economie
Scandale à la Société générale
Bénéfices records à la BNP-Paribas

mercredi 30 janvier 2008, 7h34 | leparisien.fr

Alors que la Société Générale est empêtrée dans la crise, sa concurrente affiche un bénéfice-record de 7,8 milliards d'euros en 2007.


FRAUDE A LA SOCIETE GENERALE
Pour la Banque de France, les contrôles ont été défaillants
mercredi 30 janvier 2008, 16h16 | AFP/leparisien.fr, extrait

«Tous les contrôles permanents au sein de la Société Générale ne semblent pas avoir fonctionné comme ils auraient dû», a estimé mercredi le Gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, lors de son audition devant la commission des Finances du Sénat.

En outre, les contrôles effectués en interne «qui ont fonctionné n'ont pas toujours fait l'objet d'un suivi approprié», a ajouté M. Noyer, qui préside la Commission bancaire chargé du contrôle des banques françaises.

PARIS (AP) - L'un des avocats du courtier Jérôme Kerviel, Me Elisabeth Meyer, a dénoncé mercredi le "lynchage" dont est victime le jeune homme, notamment de la part de la Société générale qui l'accuse d'avoir provoqué seul un trou de plus de 4,8 milliards d'euros par ses spéculations boursières. "C'est un lynchage du côté de la (Société) générale, c'est un lynchage de la part de beaucoup de gens", a déploré Me Meyer sur France Info. "Laissons la justice suivre son cours et rétablir l'image qu'il faut". "Il y a des opérations incriminées qui pourraient peut-être apparaître et qui ne feraient peut-être pas plaisir à la banque", a prévenu l'avocate du jeune trader sans en dire plus. De plus, si la banque "avait un contrôle différent et si l'organisation était différente, on n'en serait sûrement pas là aujourd'hui". "Aujourd'hui, vous avez des gens qui sont non-spécialistes qui interviennent sur le sujet, mais qui ne comprennent même pas le métier de trader et on l'a désigné comme coupable", a-t-elle accusé. "On raconte beaucoup de choses et la seule chose qu'on est en train d'envoyer partout, c'est un écran de fumée". Selon Me Elisabeth Meyer, Jérôme Kerviel "ressent très mal ce battage médiatique". "Il a été jeté en pâture, il était le coupable désigné avant même de pouvoir s'expliquer. On l'a déclaré en fuite, on l'a sali, on a sali sa famille, on l'a souillé par des photos inacceptables". Et de rappeler que son client "s'est expliqué spontanément devant des officiers de police, devant le juge. Cela n'a posé aucune difficulté". "Aujourd'hui, il est sous contrôle judiciaire, il peut réserver ses explications au juge. Le jour où nous parlerons, il l'aura choisi", a précisé Me Meyer. "Son état d'esprit est de s'expliquer et de répondre aux questions qui vont lui être posées".

PARIS (Reuters) - Les avocats de la Société générale ont insisté mercredi sur le rôle de "victime" que la banque dit avoir dans la perte de 4,9 milliards d'euros subie et ont vivement répliqué aux déclarations à la police du trader Jérôme Kerviel mettant en cause sa hiérarchie.

"Jérôme Kerviel est un menteur et un tricheur", a répété Me Jean Veil à Reuters. Pour lui, le trader a "humilié" la banque et était motivé par l'appât du gain d'une prime spéciale.

Pour Me François Martineau, s'interroger sur le rôle supposé de la banque dans sa propre déroute, c'est renverser les rôles. "C'est comme si votre femme était violée et qu'on se demandait si ce n'est pas un peu de votre faute", a-t-il dit à Reuters.

Me Jean Reynard, troisième avocat de la deuxième banque française, a insisté sur le fait que Jérôme Kerviel avait admis devant les enquêteurs avoir réalisé de faux documents pour masquer le caractère irrégulier de ses opérations et l'absence de couverture des risques pris.


PARIS (Reuters) - Les administrateurs salariés de la Société générale soutiendront le président Daniel Bouton lors du conseil d'administration de la banque qui se réunit mercredi matin, a déclaré l'un d'entre eux.

"Lorsque le bateau coule, on ne jette pas le commandant par dessus bord", a déclaré Philippe Pruvost, qui s'exprimait devant le siège de la Société générale avant la réunion du conseil.


PARIS (Reuters) - Les salariés de la Société générale font bloc pour apporter leur soutien à leur président Daniel Bouton, qu'ils considèrent comme le meilleur rempart contre un démantèlement de la banque, alors que se tient un conseil d'administration qui pourrait décider de son sort, sur fond d'appel à la démission provenant notamment du milieu politique.

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- Alors que la SocGen est empêtrée dans la crise -

January 29, 2008

« On nous disait que c’était nécessaire, qu’il fallait l’interner »


PARIS (AFP) - La pression est montée mardi sur le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton, poussé à la démission par plusieurs dirigeants politiques, alors que le gendarme de la Bourse a ouvert une enquête après d'énormes ventes de titres par un administrateur de la banque.

PARIS (AFP) - La pression est montée mardi sur le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton, poussé à la démission par plusieurs dirigeants politiques, alors que les petits actionnaires dénonçaient un possible délit d'initié après d'énormes ventes de titres par un administrateur de la banque.

SINGAPOUR/LONDRES (Reuters) - Les banques du monde entier ont les yeux rivés sur la Société générale, qui a annoncé jeudi une perte présumée frauduleuse de 4,9 milliards d'euros, tout en s'empressant de vérifier leurs propres systèmes de contrôle pour éviter un tel dérapage.

PARIS - L'avocat de la Société générale, Me Jean Veil, a affirmé mardi soir que Jérôme Kerviel "ne se prive pas" de mentir en mettant en cause sa hiérarchie dans l'affaire des pertes de la banque.

"Quand on est interrogé par des policiers ou par des juges, on a le droit de mentir. Par conséquent, je constate que M. Kerviel ne s'en prive pas", a déclaré Me Veil sur RTL.

Une sœur dans un asile de douleurA l’occasion de la sortie de son documentaire, «Elle s’appelle Sabine», l’actrice Sandrine Bonnaire est retournée pour «Libération» sur les lieux où a été internée sa sœur, dressant un constat alarmant de la psychiatrie publique.
Libé, le 29/01/08

Sandrine Bonnaire n’est pas en colère. Ou alors, elle le cache par délicatesse. De retour d’une visite aux deux hôpitaux psychiatriques où sa sœur, Sabine, a été internée pendant près de quatre ans, Sandrine semble se parler à elle-même : «Sabine a été endormie, enfermée, droguée, et tout cela a servi à quoi ? Pendant ces années-là, on ne comprenait pas. On nous disait que c’était nécessaire, qu’il fallait l’interner. Et nous, avec mes sœurs, on voyait Sabine décliner, décliner»…


- Et tout cela a servi à quoi ? -

January 28, 2008

Le monde n'a jamais tant douté de la crédibilité des banques centrales




La suite sur letemps(.ch)


PARIS (AFP) - La France a appelé lundi la Colombie à ne rien faire qui puisse mettre "en danger" la vie des otages, dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, après la décision du président Alvaro Uribe d'encercler les zones où la guérilla des Farc les détient.




Extrait du 20h de France 2



ORSAY, ESSONNE (Reuters) - Nicolas Sarkozy estime que les dirigeants de la Société générale, et au premier chef le P-DG Daniel Bouton, ne peuvent s'exonérer de leurs responsabilités dans la perte de 4,9 milliards d'euros subie par l'établissement bancaire.

"Je n'aime pas porter un jugement personnel sur les gens, surtout lorsqu'ils sont dans la difficulté, mais (...) quand on a une forte rémunération, ce qui était sans doute légitime, et qu'il y a un fort problème, on ne peut pas s'exonérer de responsabilités".

Le chef de l'Etat, qui s'adressait aux journalistes après une allocution prononcée devant les étudiants de l'université de Paris-Sud 11 à Orsay (Essonne), a dit se soucier en premier lieu de la pérennité de la banque.

"Je souhaite surtout qu'on puisse assurer l'avenir de ce réseau; je pense à ses collaborateurs", a-t-il dit en soulignant qu'il voulait éviter de "compliquer les choses".

"Mais quand il y a un évènement de cette nature, ça ne peut pas rester sans conséquences s'agissant des responsabilités. Chacun doit s'interroger sur ses responsabilités", a-t-il répété.


Un an après la mort de Julien, 3 ans : toujours pas de réponse à des questions essentielles
LE MONDE | 28.01.08 | Extrait

Il y a un an, le lundi 29 janvier 2007, Julien Séry, 3 ans, disparaissait à Bourg-lès-Valence (Drôme). La découverte de son cadavre cinq semaines plus tard, le 5 mars, au barrage du Logis-Neuf, à une quarantaine de kilomètres au sud de Valence, en bordure du Rhône, avait mis un terme aux recherches, mais pas au mystère qui entoure cette mort. Et qui n'a cessé, depuis, de s'épaissir. "Il n'y a toujours pas d'évolution significative dans l'enquête", indique, non sans trahir une certaine impuissance, le procureur de la République à Valence, Jean-Pierre Nahon. "L'affaire reste une énigme", déplore-t-il.

M. Nahon ne désespère pourtant pas de résoudre cette enquête confiée depuis le 15 juin à un juge chargé d'instruire sur "les causes de la mort". Toutefois, il en convient, son "optimisme naturel" est entamé. "L'un des témoins s'est suicidé après sa garde à vue au lendemain de la disparition et la maman de Julien ne peut pas être entendue par le juge en raison de son état de santé", lâche-t-il.


- Chacun doit s'interroger sur ses responsabilités -

Arche de Zoé : 8 ans de prison


Une peine de substitution de huit ans de prison a été prononcée aujourd'hui à Créteil à l'encontre des six membres de l'Arche de Zoé condamnés en décembre au Tchad à huit ans de travaux forcés pour tentative d'enlèvement de 103 enfants qu'ils disaient orphelins du Darfour.

Source : AFP, le Figaro
Arche de Zoé : 8 ans de prison

Jérôme Kerviel, le trader accusé par la Société Générale d'une "fraude" record, a fait valoir qu'il n'était pas le seul à faire prendre des risques à sa banque, mais que d'autres traders ont agi de même "à un moindre niveau", indique le procureur de Paris Jean-Claude Marin.

"Jérôme Kerviel reconnaît la matérialité des faits", tout en affirmant que "si ses positions étaient plus massives que d'autres, d'autres traders ont agi à un moindre niveau à l'instar de ce qu'il a accompli", a ajouté M. Marin lors d'une conférence de presse.

"Il lui semblait bénéficier d'une certaine tolérance" de la part de la banque, a aussi indiqué le procureur.


Source : AFP, le Figaro
Kerviel n'était pas le seul à agir ainsi

Société Générale : Kerviel se rêvait "trader d'exception"
TTD (lefigaro.fr) avec AFP, extraits

Lors de sa garde à vue, Kerviel a avoué avoir dissimulé ses actions sur le marché. Le parquet de Paris a demandé son placement en détention provisoire.

Pour le procureur de Paris, Jérôme Kerviel «espérait apparaître comme un trader d'exception» et gagner de grosses primes de rendement. Il a admis avoir pris pour cela «des positions non admises par la banque» dès la fin de l'année 2005.



Société Générale
L'avocat du trader: "C'est un lynchage"
lundi 28 janvier 2008, 8h21 | leparisien.fr

L'avocat de Jérôme Kiervel, Christian Charrière-Bournazel, a fustigé l'attitude des dirigeants de la Société Générale au micro de RTL, en qualifiant les événements de "lychange" de son client, qu'il considère comme "bouc émissaire". "Attendons la fin de la garde à vue", a t-il ajouté.

FRANCFORT (AFP), extrait - Et alors que l'affaire de la Société Générale jette le discrédit sur toute une profession, Dirk Müller trouve même des mots pour défendre le courtier français incriminé.

"Il était jeune, assumait beaucoup de responsabilités et avait la possibilité de gagner beaucoup d'argent avec de produits financiers qui n'ont rien à voir avec des investissements sérieux", explique-t-il. "Ce n'est pas à lui qu'il faut reprocher ce qui s'est passé mais au système financier. Qui ressemble parfois plus à un casino et n'a plus grand chose à voir avec l'économie réelle!"

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- Kerviel se rêvait « trader d'exception » -

January 27, 2008

La SocGen estime que ses contrôles peuvent être améliorés


PARIS (AFP) - Les policiers ont perquisitionné vendredi l'appartement de Jérôme Kerviel, le trader mis en cause dans la "fraude" dont aurait été victime la Société Générale, et se sont fait remettre des "pièces utiles" par la banque, tandis que le Pdg a réfuté samedi toute dissimulation.

PARIS (Reuters) - Une perquisition a eu lieu vendredi soir au siège de la Société générale dans le cadre de l'enquête sur la fraude massive imputée à l'un de ses traders, a-t-on appris samedi auprès de la banque.

PARIS (AP) - La garde à vue du courtier auquel la Société générale impute une "fraude" à l'origine de près de cinq milliards d'euros de perte a été prolongée dimanche après-midi de 24 heures, a confirmé dans l'après-midi le chef de la section financière du parquet de Paris, qui a ajouté que l'enquête est "extrêmement fructueuse".

PARIS (AP) - La Société générale a affirmé dimanche que le courtier auquel elle impute 4,9 milliards d'euros de pertes avait pris des positions frauduleuses dont le montant nominal "s'élève à environ 50 milliards d'euros".


Henri Guaino, conseiller du président Nicolas Sarkozy, a affirmé aujourd'hui qu'il fallait réfléchir à "la manière de corriger les règles" d'un système bancaire "devenu fou", lors du grand jury RTL/Le Figaro/LCI.

Interrogé sur l'affaire de la Société générale, qui affirme être victime d'une "fraude" record de 4,9 milliards d'euros de la part de l'un de ses traders, M. Guaino a estimé que dans le système bancaire "tel qu'il est, nulle part dans le monde, un patron de banque ne sait exactement ce qui se passe dans sa banque pour des raisons qui tiennent à la nature du capitalisme financier".

Source: AFP, le Figaro
Banque: "corriger les règles" (Guaino)

PARIS (Reuters) - La Société générale estime que la fraude dont elle a été victime montre que ses systèmes de contrôle doivent être améliorés.

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- Le trader aurait développé une expertise particulière -

January 26, 2008

Royal a dénoncé une « connivence » entre les puissants et « ceux qui jonglent avec les milliards »


PARIS (AFP) - Jérôme Kerviel, le trader mis en cause dans la "fraude" dont aurait été victime la Société Générale, a été placé samedi en garde à vue dans les locaux de la Brigade financière à Paris pour y être entendu par les policiers chargés de l'enquête. (...) Les plus hautes autorités de l'Etat, de Nicolas Sarkozy à François Fillon en passant par le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, se sont employées vendredi à rassurer aussi bien les marchés que l'opinion publique. Le Premier ministre a demandé "sous 8 jours" à Christine Lagarde (Economie) un rapport sur cette affaire.

Justice contre corruption, la lutte continue
LE MONDE | 26.01.08

PARIS (AFP) - Ségolène Royal (PS) a dénoncé samedi à Paris une "connivence" entre les puissants et "ceux qui jonglent avec les milliards", à propos de ce qu'elle a qualifié d'"invraisemblable scandale de la Société Générale".

L'ex-candidate à la présidentielle s'exprimait à la Bellevilloise, salle de spectacles du XXème arrondissement, devant quelque 300 militants de son association Désirs d'avenir, qui revendique 2.200 militants à Paris et 15.000 en France et est présidée par l'avocat Jean-Pierre Mignard.

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- Pendant qu'à la base les petits ont du mal à vivre, à survivre -

January 25, 2008

Le parquet de Paris invite à la prudence

PARIS (Reuters), extrait - Le parquet de Paris a repris l'ensemble des plaintes visant la fraude massive imputée par la Société générale à un trader, Jérôme Kerviel, tout en invitant à la prudence sur les accusations portées contre ce dernier.

Le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) s'est dessaisi officiellement
à son profit de la plainte déposée vendredi par la direction de la banque, qui parle d'une perte de 4,9 milliards d'euros. Le bureau du procureur de la capitale Jean-Claude Marin souligne que des investigations préalables sont nécessaires.

"Avant même que l'enquête policière ait démarré, le coupable est déjà désigné. Il faut savoir raison garder. Il faudra voir ce qu'il y a dans le dossier de la Société générale", a-t-on déclaré au cabinet du magistrat.

Doutes, interrogations et incrédulité chez les professionnels et les actionnaires
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 24.01.08

... Christian Noyer, président de la Banque de France, a pour sa part souligné qu'il n'y avait "strictement aucun problème". "C'était un accident, une fraude inouïe, invraisemblable (...). Il faut faire en sorte que cela ne puisse plus jamais arriver", a-t-il ajouté, en promettant d'"examiner de très près les processus qui ont dysfonctionné".

... "Tout le monde s'interroge sur l'ampleur de la perte et sur le fait qu'un trader, seul dans son coin, ait pu battre tous les polytechniciens qui pullulent à la Société générale", explique un responsable des produits dérivés d'une banque américaine, cité anonymement par Reuters. "Cinq milliards d'euros de pertes, c'est énorme, ça représente une position de plusieurs dizaines de milliards d'euros. C'est quasi impossible à cacher", poursuit-il. "Ça jette le discrédit sur le système bancaire français", estime pour sa part un gérant de portefeuilles.


Pour les experts de la City, les dirigeants de la Société générale ont commis des erreurs grossières
LE MONDE | 25.01.08 | Extrait

Les déboires de la Société générale jettent en tout cas le discrédit sur l'ensemble des banques françaises dans la City, déjà échaudée par les mésaventures passées de Calyon ou de l'ex-Crédit lyonnais. BNP Paribas, qui a fait le choix de décentraliser toutes ses opérations européennes dans la capitale britannique, semble pour l'instant échapper à cet opprobre.


La Société générale, maillon faible de son secteur
LE MONDE | 25.01.08 | Extrait

La manière dont la Société générale a réussi à perdre 5 milliards d'euros en une seule année, certes difficile, reste un mystère. L'excuse du courtier isolé est un peu courte. Les dirigeants de la banque, et en premier lieu son président, Daniel Bouton, devraient trouver des explications plus convaincantes sur ce qui s'est passé et préciser quand, pourquoi, et quelles mesures ils envisagent de prendre pour modifier leurs procédures et leur culture du risque.


« L'affaire risque d'entacher la SocGen pendant 15 ans »
Le Figaro, le 25/01/08


"Il y a quelque chose de pourri dans l'état des banques"
LEMONDE.FR | 25.01.08 | Extrait

Elle avait été félicitée il y a un mois pour "la qualité de sa gestion des risques" par le magazine britannique Risk, mais c'est à cause de la fraude massive d'un de ses traders que la Société générale fait les gros titres de la presse internationale, vendredi 25 janvier. A l'instar du New York Times, les journaux étrangers s'étonnent de l'ampleur des opérations qui auraient été réalisées par Jérôme Kerviel, qui ont fait perdre près de 5 milliards d'euros à la banque, au sein d'une institution pourtant respectée sur les places financières.


PARIS (AP) - Le PDG de la Société générale Daniel Bouton a démenti vendredi l'accusation selon laquelle sa banque aurait en fait noyé d'importantes pertes dans le trou de 4,9 milliards d'euros qu'elle impute à un de ses jeunes courtiers. "Réfléchissons! Nous aurions transféré dans un trou nouveau des pertes provenant d'un autre trou? Cela ne tient pas debout, ni techniquement ni comptablement", dit-il au Figaro.fr.


- Il faudra voir ce qu'il y a dans le dossier -

« L'affaire s'annonce d'une très grande complexité », selon le parquet


Il est "prématuré de tirer une quelconque conclusion" sur les éventuelles conséquences judiciaires après l'annonce d'une "fraude" qui a coûté 4,9 milliards d'euros à la Société Générale, a affirmé le parquet de Paris.

"A l'heure actuelle, on ne peut pas dire ce qu'il y a derrière cette affaire", a-t-on affirmé au parquet, qui a ouvert jeudi une enquête préliminaire.

Dans une lettre aux actionnaires parue dans la presse, le PDG de la banque Daniel Bouton affirme que "samedi 19 janvier, nous avons découvert une très grosse fraude interne, commise par un collaborateur isolé".

"L'affaire s'annonce d'une très grande complexité", a expliqué le parquet, selon qui le mécanisme de la fraude, "un mot déjà connoté", ne pourra être compris qu'"au fur et à mesure" des auditions, des expertises informatiques et des confrontations menées par les enquêteurs de la brigade financière.

Source : AFP, le Figaro
SG:"prématuré de tirer une conclusion"

PARIS (AFP), extrait - Les autorités françaises, Nicolas Sarkozy en tête, s'employaient vendredi à rassurer les 10,5 millions de clients français de la Société Générale après l'annonce de pertes colossales dues à une fraude qui pose plus largement la question de la sécurité du système bancaire.

En visite en Inde, le président français a déclaré vendredi que cette fraude "interne" n'avait "pas touché la solidité ni la fiabilité du système financier français".

"Aucun client ne perd quoi que ce soit, le contribuable n'est pas appelé en quoi que ce soit, les emprunteurs ne verront aucun changement", a renchéri le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, sur RTL.

"Les emprunteurs pourront continuer à emprunter" à la Société Générale, a insisté M. Noyer, qui avait déjà tenté de rassurer le public la veille lors d'une conférence de presse convoquée en urgence après les révélations de la Société Générale.

PARIS (Reuters) - Deux parquets, Nanterre et Paris, sont en apparente concurrence pour traiter l'enquête judiciaire visant la fraude imputée par la Société générale à un trader unique et chiffrée à 4,9 milliards d'euros.

Selon deux sources judiciaires, l'arbitrage entre les deux parquets n'était pas encore rendu vendredi matin et les discussions devaient se poursuivre dans la journée.

Les spécialistes de l'informatique bancaire ne comprennent pas
LE MONDE | 25.01.08

Que pensent les spécialistes de l'informatique bancaire de la fraude massive à la Société générale ? La plupart se disent consternés, mais ne pensent pas que les défaillances soient d'origine technique.

"Ce n'est pas un problème de sous-équipement en informatique des banques : ces dernières années, pour des questions réglementaires, des établissements comme la Société générale ont considérablement investi dans des technologies visant notamment à automatiser le contrôle de leurs risques", assure-t-on à la direction d'un éditeur français de logiciels bancaires.


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- Il est « prématuré de tirer une quelconque conclusion » -