July 20, 2007

Nous ne pourrions pas oublier ?

«Nous ne devons pas oublier» • Avant la cérémonie qui commémorera dimanche à Paris le 65e anniversaire de la Rafle du Vél d’Hiv, Nicolas Sarkozy a rendu hommage vendredi à la mémoire des 76 000 juifs de France déportés. Libé, vendredi 20 juillet 2007

«Nous ne pouvons pas» et «nous ne devons pas oublier», a déclaré le Nicolas Sarkozy vendredi en fin d'après-midi au Mémorial de la Shoah, où il était accompagné notamment de Simone Veil et de l'historien Serge Klarsfeld.

«Le dégoût de ceux qui ont dénoncé, pas de la France» • Ginette Kolinka, ancienne déportée, n’a jamais pensé vivre ailleurs. Libé, vendredi 20 juillet 2007

Cela peut-il se reproduire, malgré l’effort de mémoire, malgré le «plus jamais ça» ? «J’ai peur de ça, oui. Il suffit d’un type qui, dans une période de crise comme nous la vivons actuellement, sache parler aux foules. Mais peut-être qu’en France, il y aurait quand même toujours des gens pour se révolter.»


67 anomalies recensées sur la centrale nucléaire touchée par le séisme au Japon
LEMONDE.FR avec AFP | 20.07.07

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargé des expertises sur le nucléaire en France, a recensé pas moins de 67 anomalies sur la centrale nucléaire japonaise de Kashiwazaki-Kariwa à la suite du tremblement de terre du 16 juillet, selon une note d'information rendue publique, vendredi 20 juillet.


Après le crash de Sao Paulo, le gouverneur appelle à "la réduction immédiate du trafic" de l'aéroport
LEMONDE.FR avec AFP | 20.07.07

Le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, José Serra, a demandé au président Luiz Inacio Lula da Silva, dans une lettre publiée par la presse, vendredi 20 juillet, de prendre des mesures urgentes pour assurer la sécurité du transport aérien au Brésil. La première mesure suggérée dans ce document, contresigné par le maire de la ville, Gilberto Kassab, est "la réduction immédiate du trafic à [l'aéroport de] Congonhas".


- « Il suffit d’un type qui sache parler aux foules » -

April 16, 2007

Commémoration dans le monde entier


ROUEN (Reuters) - Deux militants du réseau Sortir du nucléaire qui étaient juchés depuis samedi sur un pylône à très haute tension près de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) l'ont quitté lundi, rapporte l'association.

Arrimés à 25 mètres de hauteur sur un pylône portant des câbles de 400.000 volts que Réseau de transport d'électricité (RTE) a désactivés, ces militants, qui étaient quatre au début de leur action samedi, entendaient protester contre la construction sur le site de l'EPR, réacteur nucléaire de troisième génération qui doit entrer en service en 2012.

"Le décret antidémocratique signé la semaine dernière par le gouvernement doit être immédiatement suspendu", déclare Sortir du nucléaire dans un communiqué. "Le projet de réacteur est inutile, coûteux et dangereux".

L'association ajoute que d'autres actions sont prévues "dans les semaines qui viennent" avec le soutien d'associations, de syndicats et de partis politiques.


Actualité | France
L'Église catholique fête les 80 ans de Benoît XVI
Le Figaro

Le Pape ne souhaitait pas célébrer son anniversaire, mais son entourage lui a gentiment forcé la main.

BENOÎT XVI ne voulait pas fêter son anniversaire en grande pompe. Le Pape a voulu mettre un frein à la pâpolatrie qui enveloppait Jean-Paul II. Son entourage lui a donc un peu forcé la main pour qu'aujourd'hui il célèbre dignement ses 80 ans et les deux ans de son élection. L'anniversaire que Benoît XVI souhaitait fêter discrètement s'est ainsi transformé en événement pour l'Église catholique tout entière.


Le Monde, Les 90 ans de la bataille du Chemin des Dames célébrés dans l'Aisne

Le 16 avril 1917 à 6 heures du matin, le général Nivelle lançait l'offensive restée comme l'un des plus célèbres fiascos de la Grande Guerre. Les cérémonies ont commencé dimanche soir.

(...) les Français ont perdu près de 100 000 hommes (morts et blessés).

Les victimes de la Shoah commémorées dans le monde entier pour "Yom Hashoah"
Le Monde avec AFP, 16 avril
A l'occasion du jour de Yom Hashoah, la journée de l'Holocauste en hébreu, des cérémonies de commémoration ont lieu dans le monde entier, notamment à Paris, où les noms des juifs de France victimes de la Shoah sont lus sans discontinuer depuis dimanche 15 avril 20 heures et jusqu'à lundi 20 heures au Mémorial de la Shoah.

En hommage aux 76 000 juifs de France morts dans les camps nazis, plusieurs centaines de personnes se sont réunies dimanche soir au Mémorial autour de l'écrivain et ancien déporté Samuel Pisar, qui présidait la cérémonie. Vers 19 heures, six bougies ont été allumées par d'anciens déportés accompagnés d'enfants en souvenir des 6 millions de juifs d'Europe victimes du nazisme. Puis, peu avant 20 heures, un enfant a commencé la lecture des noms...


- Jusqu'à lundi 20 heures -

April 15, 2007

Cérémonie au mémorial de la shoah

PARIS (AFP) - Six bougies ont été allumées dimanche soir en souvenir des 6 millions de juifs victimes du nazisme au Mémorial de la Shoah à Paris en présence d'une foule recueillie.

Plus d'infos...


- Chaque année, le jour de Yom Hashoah -

March 6, 2007

Soupçons autour des chiffres


Un résistant et un enfant né à Buchenwald obtiennent une expertise ADN

AFP, 6/3/07 - Un résistant de la seconde guerre mondiale et son homonyme, né en camp de concentration, ont obtenu mardi du tribunal correctionnel de Nancy qu'une expertise ADN soit réalisée pour déterminer leur probable lien de parenté, a-t-on appris de source judiciaire.


CORMEILLES-EN-PARISIS (AP) - Nicolas Sarkozy tente de gommer son image de libéral. En pleine affaire Airbus, le candidat UMP a exprimé mardi sa volonté de reconstruire un "Etat fort", "seule digue" contre les dérives de l'économie lors d'une réunion publique devant près de 3.000 personnes à Cormeilles-en-Parisis (Val d'Oise).

RTL, 6/3/07 - Violence - Les filles de Seine-Saint-Denis victimes de sexisme
Des gifles aux agressions sexuelles, une enquête révélée lundi dresse un tableau inacceptable de la situation des jeunes filles en Seine-Saint-Denis. 60% d'entre elles affirment avoir subi une forme de harcèlement sexuel hors de chez elles. Le taux de violence contre elles est "deux à cinq fois supérieurs" à celui relevé dans une précédente enquête. Pour autant, il ne faut pas "penser qu'il s'agisse d'une caractéristique spécifique" du 93, souligne Maryse Jaspard qui a dirigé l'étude.

Lettre ouverte - format PDF
Monsieur le Maire de Paris,

Je vous informe que, pour la seconde fois, ce dimanche 4 mars 2007 je manifestais à Paris, aux abords du mémorial de la shoah.

Ci-joint vous trouverez copie d'un courrier qui a pu parvenir au ministère de la justice.

Vous trouverez également copie du tract que je proposais ce dimanche après midi au mémorial de la shoah puis, un peu plus tard, devant le Conseil d'Etat.

Je vous prie d'agréer...


PARIS (AFP) - Raymond Barre scandalise la communauté juive et les associations de défense des droits de l'homme pour avoir récemment défendu dans une interview Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et de s'en être pris à un "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

PARIS (AP) - Comme en 2002, les candidats à la présidentielle rivaliseront d'initiatives jeudi -et pour certains aussi mercredi- pour la journée internationale des femmes, dans l'espoir de conquérir le vote féminin.

PARIS (AFP) - Saisi par un détenu malade, le Conseil d'Etat se penche pour la première fois sur l'accueil insuffisant des détenus bénéficiaires de suspension de peine pour raison médicale, cinq ans après le vote de la loi Kouchner sur les droits des malades.

Le 27 février, plusieurs acteurs du monde judiciaire avaient dénoncé le "sombre" bilan de la loi du 4 mars 2002, insistant sur l'absence de lieu d'accueil pour les détenus malades à leur sortie de prison.

Leur cri d'alarme a trouvé un écho mardi devant le Conseil d'Etat avec la procédure engagée par un détenu contre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

LE MONDE | 06.03.07 - Un rapport décrit la "grande lassitude" des services d'insertion pénitentiaires


Le Monde | 06.03.07 • Ces enfants veulent vivre en France
350 professionnels du cinéma lancent un appel en faveur des sans-papiers. Dans un court métrage diffusé en salles à partir du mercredi, des enfants expriment leurs espoirs.




Illustration de l'article du Monde.fr


Le MondeSoupçons autour des chiffres du chômage en 2006


PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE
Un rapport de la Cour des comptes très encourageant

Trois ans après son rapport public, la Cour des comptes souligne « l’effort remarquable » fourni par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse pour améliorer ses prises en charge et son fonctionnement.
La suite sur www.justice.gouv.fr


(...) La plainte d'une salariée, en janvier 2005, déclenche enfin l'avalanche. En ce début d'année, Martine craque et confie à un collègue qu'elle subit agressions et viols depuis des mois. Il l'aide à engager des poursuites. D'autres résidentes ou employées se manifestent à leur tour. Et les policiers ressortent la plainte de 2004 déposée par Caroline. Début février 2005, Jean-Pierre Baudry se retrouve en garde à vue. Ce soir, les jurés décideront de le croire ou de le condamner.

«Il me demandait combien je prenais pour une pipe»
Libé, vendredi 2 mars 2007


LA-ROCHE-SUR-YON (AP) - Une enquête administrative menée à l'époque par la préfecture et la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) de Vendée n'avait pas révélé de dysfonctionnements au niveau de la gestion du foyer, M. Baudry ayant été soupçonné dans un premier temps d'avoir détourné de l'argent des caisses de la Maison d'Ariane.


Le 1er mars, sur France Culture, l'ex-Premier ministre a défendu Papon et Gollnisch.
J'accuse Raymond Barre d'être un antisémite
Par Claude LANZMANN

Libé, 6 mars 2007

Premier ministre, M. Raymond Barre était tout en rondeurs : on pouvait aisément le regarder comme le paradigme du Français innocent, il en avait les airs, les allures, l'onction, le patelin, le débonnaire, il exsudait le bon droit, la légitimité, la satisfaction et la sûreté de soi. Même si, aujourd'hui, Raymond Barre a gagné en minceur, sa francité n'en a souffert nulle atteinte, on serait presque tenté d'ajouter «hélas». Ce qui fait problème, s'agissant de lui, c'est la confluence des deux prédicats : «Français» et «innocent». M. Barre en effet récidive : interrogé sur France Culture, le 1er mars, dans une émission intitulée le Rendez-vous des politiques, l'ex- «meilleur économiste de France» tombe carrément le masque, remplace ses rondeurs anciennes par la hargne têtue, laisse libre carrière à une vindicte qui lui fait réitérer, le jabot gonflé des satisfecit qu'il s'octroie, les proférations sinistres d'il y a vingt-sept ans.

(...) Après Papon, l'ex-Premier ministre exonère Bruno Gollnisch, son ancien collègue d'université et son conseiller municipal quand il était maire de Lyon, bien connu comme négateur obstiné et pinailleur de la Shoah : «Moi, je suis quelqu'un qui considère que les gens peuvent avoir leur opinion, c'est leur opinion», ( sic ). Raymond Barre, on le voit, est large d'esprit. A la fin des fins, conclusion de tout, il nous livre à deux reprises la clé universelle des attaques portées contre lui et des maux du monde : «le lobby juif» !

...


Hôpital d'Epinal: «Des défaillances qu'on ne croyait plus possibles»
Entre mai 2004 et août 2005, vingt-trois patients traités pour des cancers de la prostate ont subi des surdoses de rayons • Le rapport de l'Inspection des affaires sociales est accablant • Le ministre de la Santé prononce des suspensions •
LIBERATION.FR : mardi 6 mars 2007

Après quatre mois d’enquête, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a rendu public mardi un rapport accablant sur les accidents de radiothérapie survenus à l’hôpital d’Epinal (Vosges), pour lesquels le parquet a déjà ouvert une information judiciaire. « L’examen des évènements a révélé au niveau local des défaillances que l’on ne croyait plus possibles dans la gestion de la crise, peut-on lire dans ce rapport. Les différents maillons de la chaîne sanitaire […] ont tous successivement lâché ».

(...) Le rapport révèle qu’«au lieu d’être correctement appréciés, les effets de l’accident ont été constamment minimisés», tandis que «les malades sont restés livrés à eux-mêmes, sans organisation sanitaire d’ensemble». En outre, les personnels hospitaliers concernés «ont longtemps tenu les autorités dans l’ignorance de la nature réelle des problèmes».


Voir aussi « Rôtisserie » et effet dominos ou encore La « théorie du trou de gruyère », les différentes affaires dites d'Outreau. Tout va bien, cela me renvoit effectivement au dialogue aux enfers, en France, en 1864. C'est à peu près à cette période que la pratique des lettres de cachets se serait perdue mais la plume des psys parait bien s'être substituée.

Le combat de Lee Yong-soo, ancienne "esclave sexuelle" au service de l'armée impériale japonaise
LE MONDE | 06.03.07

(...) Mme Lee est l'un des trois "femmes de réconfort" - euphémisme désignant les 200 000 Asiatiques et quelques Européennes victimes de la soldatesque nippone, de la fin des années 1930 à la défaite de 1945 - qui viennent de témoigner devant la sous-commission pour les affaires étrangères du Congrès américain dans le cadre du débat sur une résolution exigeant des excuses du Japon.

(...) Rentrée en Corée, Mme Lee chercha, comme toutes celles qui avaient subi un sort analogue, à cacher sa flétrissure pour que l'opprobre ne tombe pas sur toute sa famille. "Longtemps, mon frère m'a dissuadée de parler", dit-elle. Puis au début des années 1990, elle et plusieurs autres se décidèrent à sortir de l'ombre de l'Histoire.


PARIS (AP) - SOS Racisme a demandé mardi au garde des Sceaux Pascal Clément d'engager des poursuites contre l'ancien Premier ministre Raymond Barre qui, dans un entretien diffusé jeudi dernier sur France Culture, a pris la défense de Maurice Papon et Bruno Gollnisch, tout en dénonçant la campagne qu'aurait menée contre lui en 1980 le "lobby juif le plus lié à la gauche".

"L'association se réserve évidemment le droit d'engager des poursuites si les autorités devaient rester silencieuses", précise SOS Racisme dans un communiqué.


- En 3 lignes, informer Delanoë -

March 4, 2007

Je remercie très vivement les services du ministère de l'intérieur


LYON (AP) - Quelques centaines de personnes, 200 selon la préfecture, 300 selon les organisateurs, se sont rassemblées dans le calme dimanche après-midi à Oullins (Rhône), pour rendre hommage à Chaïb Zéhaf, un ouvrier d'origine algérienne tué par balle le 4 mars 2006 à la sortie d'un bar, a-t-on appris auprès de la police.

Un résumé de l'affaire puis suit un bref compte rendu de mon après midi dans Paris :

Il y a de nombreux aspects dans cette histoire, surtout depuis quelle a été envenimée par l'intervention de divers services sociaux - l'ASE - et sociaux judiciaires - le juge pour enfant et une ONG.

Début 2003 l'histoire était encore très simple, nous attendions une naissance et j'avais été menacé.


Dans les grandes lignes, la maman de mon ainée est décédée en 1999. Depuis, je l'élevais. La mome a maintenant 13 ans.

Mais en 2002, le grand père maternel est décédé et sa succession a été ouverte. Peu après, ses tantes maternelles ont réclamée la garde de mon ainée.

L'une des tantes maternelles est AS de l'ASE en Lorraine, elle a fait des signalements pour maltraitance dans les Hauts de Seine puis elle et sa soeur ont alimenté le dossier de mon aînée.

Mi 2005, après une période de placement, j'ai appris que le juge pour enfant avait décidé de "donner" mon aînée à l'une de ses tantes maternelles, celle qui a construit sur les terrains de la succession du grand-père.


Depuis novembre 2005 je n'ai plus le droit d'avoir la moindre relation avec mon aînée, même pas un point rencontre ni une simple correspondance.

Je serai extrèmement dangereux. Or ma compagne actuelle et moi même élevons notre enfant commun. La petite a 4 ans, je l'accompagne ou je la récupère régulièrement à la garderie, au centre de loisirs, à l'école. Je ne suis pas connu ni des services sociaux, ni des services de police.


Les services de l'ASE du coin - qui n'ont toujours travaillé qu'avec les tantes maternelles de mon aînée - nous sont tombé dessus début 2003, alors que ma compagne actuelle était sur le point d'accoucher, m'accusant de maltraiter la grande.

Toutes les enquetes - ASE, PJ brigade des mineurs, etc - ont conclu que mon aînée n'était pas maltraitée.

Les tantes maternelles résident en Alsace et en Moselle, elle ne connaissent pas ma famille, je réside à Paris.


Nous avions effectivement des difficultés avec mon aînée qui s'expliquent par le fait qu'elle allait avoir une petite soeur - alors que sa maman à elle est décédée - et par le fait des actions de l'ASE, des tantes maternelles puis du juge pour enfant et de l'ONG.

Avec l'ONG mon aînée et moi même avons rencontré des difficultés parfois graves. J'ai déposé des plaintes et des mains courantes (la toute première concernant les tantes datant de 2002). Tout à été classé, y compris une plainte pour discrimination raciale, y compris des plaintes pour violence volontaire, pour violences volontaires en réunion.


Le 29 mars il y aura une audience à la cour d'appel de Versailles. Ca fait plus de trois ans maintenant que j'étudie mon dossier ainsi que le dispositif de la protection de l'enfance. Cela me permet de comprendre les jugements et le contexte dans lequel ces décisions sont rendues. Sur mon site Internet on trouve donc bien plus que des références à ma propre affaire.

Je réclame depuis un moment la main levée de ce qui serait des mesures d'assistance éducative. De mon point de vue, c'est un rapt de mineur.


De ma lettre ouverte du 27 février 2007 :

Monsieur le Procureur Général,

(...) Je vous informe qu’à partir de ce jour, je manifesterais régulièrement à Paris, à proximité immédiate du mémorial de la shoah et du mur des justes. Ce passé, cette mémoire, ces morts par millions sont des éléments qui n’ont à mon sens que trop pesé dans ce qui serait un dossier d’assistance éducative.

Aujourd'hui j'étais manifester dans Paris. Un service de sécurité aurait souhaité que je dégerpisse et comme je suis resté dans le quartier, ce service s'est dit qu'il allait m'offrir « un petit déjeuner ».

Un peu plus tard, une patrouille de police est arrivée. Leur véhicule a bloqué la rue pendant un très long moment, je n'en demandais pas tant. J'ai discuté avec ces dames, elles étaient trois, et je les ai informé que j'allais passer régulièrement. Elles ont pris note.




Paris, le mémorial de la shoah


Après cela, je suis allé devant le Conseil d'Etat. Là, les jeunes étaient très amusés par mon écriteau « j'ai couché avec une allemande ». Quand ils ont su pourquoi j'étais là, l'envie de rire leurs a passée.




Paris, le Conseil d'Etat


Cette après midi, une dame m'a lancé plusieurs fois « crétrin » sans même s'être souciée de me demander quelles sont mes motivations.




Mon écriteau du jour



PARIS (AFP) - Le Conseil constitutionnel a validé samedi la loi sur la délinquance, adoptée définitivement par le Parlement le 22 février, jugeant notamment conforme à la Constitution le volet relatif à la délinquance des mineurs, a-t-on appris dimanche auprès du Conseil.

Le Conseil constitutionnel avait été saisi par les parlementaires socialistes contre ce texte présenté par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et son homologue de la Justice Pascal Clément.


D'ici à ce que la cour d'appel m'entende puis rende un délibéré je vais encore avoir de nombreuses possibilités de manifester, que ce soit aux abords des tribunaux, des ministères voire même aux abords de l'hotel de ville de Paris.




Les 11400 enfants juifs déportés de France
Mairie de Paris, du 10 mars au 29 avril 2007



C'est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et " avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l'histoire des idées et celle des hommes : ce n'est pas un hasard si l'étude de la séparation prend naissance au détour d'une période de l'humanité marquée par des millions de morts et de déportations. "

Richard Josefsberg
Directeur Maison d'enfants "Château de Vaucelles"
Oeuvre de Secours aux Enfants France


- Il y a 60 ans, on m'aurait au moins tondu ? -

July 9, 2006

Université d'été au mémorial de la Shoah

Le mémorial de la Shoah organise une université d'été du 9 au 13 juillet 2006. Je m'y suis rendu ce matin, après avoir distribué des tracts à Nanterre, devant le tribunal pour enfant, et à Paris, tel que devant le ministère de la justice ou le ministère de la famille.

Mercredi 12, entre 16h30 et 17h00, cette formation propose trois ateliers dont l'un doit être consacré au sauvetage des enfants.


En France, de nombreuses associations, Eglises et hôpitaux se sont historiquement consacrés aux enfants, s'occupant par exemple des 150 000 pupilles de la nation à la fin du 19ième siècle. L'OREAG a ainsi été crée en 1889 afin de protéger les enfants abandonnés ou délaissés de la Gironde.

D'autres associations telle que celle de l'OSE France ont été crées avant-guerre afin de s'occuper plus spécifiquement de jeunes enfants d'origine allemande, polonaise ou autrichienne, partis précipitamment et séparés de leur famille. L'OSE oeuvre historiquement en direction des populations juives défavorisées, l'association fut en effet fondé en Russie, en 1912, par un groupe de médecins pour secourir et soigner des populations juives déshéritées ou pourchassées par les pogroms.

Durant la guerre, sous Vichy, sur pression des nazi, les oeuvres d’entraide et d’assistance juives ont été regroupés en une seule organisation. Ces associations ont d'abord continué leur travail à visage découvert puis ont également entamé un travail clandestin de protection des enfants juifs, cherchant à les placer dans des familles d'accueil en territoires non occupés, en Suisse ou en Espagne.

Au lendemain de la guerre, toutes les associations ont eu le souci de ne pas laisser les enfants qu'elles avaient sauvés aux soins de l'assistance publique ou de leurs familles d'accueil. Les associations ont en effet cherché à récupérer les enfants qu'elles venaient de disperser et ont créé pour eux des lieux de vie spécifiques afin de leur donner une éducation et une formation pratique, de leurs offrir une émancipation. Même les plus petites associations souhaitait rester fidèles à ceux qui sont morts sans sépulture, en créant pour leurs enfants des lieux de vie spécifiques à leurs cultures, notamment juive. Se posait alors une question d'ordre identitaire qui a été critiqué à l'occasion d'un congrès, à la fin de l'été 1945, à Zurich, car ces regroupements ont été perçu par certains comme une forme de discrimination à l'envers.


Depuis, ces mêmes associations sont agrées, sont subventionnées et travaillent avec les régions ainsi qu'avec le ministère de la justice. Le ministère public leurs délégue des missions telles que d'investigation ou d'arbitrage, des missions éducatives en direction des familles et des enfants. Le ministère public leurs délégue aussi des missions de garde des enfants, d'organisation ou de suivis de placements d'enfants en famille d'accueil. Ces associations et services interviennent dans le cadre de la protection de l'enfance ou lorsqu'un conflit oppose les adultes, tel qu'à l'occasion d'un divorce ou d'une séparation.

L'aide sociale est en effet depuis longtemps un dispositif complexe qui ne se résume pas qu'à aide sociale à l'enfance (L'ASE, précédemment la DDASS ou l'assistance publique).

Lorsqu'on s'intéresse à ce dispositif dans son ensemble, il est possible de prendre la mesure de la violence dont il est historiquement empreint, qu'elle soit le fait de la misère, de persécutions, de guerres, de la Shoah ou, aujourd'hui, de conflits et de difficultés que ces services imputent volontier sinon systématiquement aux familles. On peut également prendre la mesure de l'arbitraire qui reigne au sein de ce dispositif par la lecture de faits divers, de situations vécues, de rapports ministériels ou de travaux indépendants. Dans divers dossiers on peut également s'appercevoir que l'institution et ces associations jouissent d'une certaine réputation pour leurs actions positives accomplies par le passé, notamment en direction de l'enfance. A partir de là, toutes sortes de dérives sont aujourd'hui du domaine du possible sous couvert d'une aura, y compris d'utilité publique. Parmis ces dérives, il y a par exemple les décisions judiciaires plus graves, motivées par l'inaction ou par l'inadéquation des services précédemment missionnés. L'absence de normes et de contrôles de l'institution et de ces associations leur permet même, à l'extrème, de disposer librement des enfants.


De ma lettre à la HALDE d'avril dernier, restée morte :

Les grands parents maternels de ma fille aînée sont nés en allemagne et ont fait la guerre aux côtés des nazis. Dans le cadre de mesures d’assistance éducative, le juge pour enfant de Nanterre a confié toutes les mesures d’investigations puis, ensuite, la garde de ma fille aînée à l’Oeuvre de Secours aux Enfants France (l’OSE). Or l’OSE est une association qui oeuvre historiquement et principalement en direction des populations juives défavorisées, catégorie socio culturelle et cultuelle à laquelle ma famille n’appartient pas.

Fin décembre 2004, suite aux déclarations de ma fille aînée, j’ai porté plainte contre inconnu pour discrimination raciale. Je n’ai pas connaissance de suites à cette plainte ni d’ailleurs à d’autres plaintes ou mains courantes pour des violences volontaires, des faits tels que des défauts de soins ou des privations de sommeil (…) dont a souffert ma fille aînée lorsqu’elle était placée dans l’établissement gardien de l’OSE.

Depuis le 4 novembre 2005, du fait, entre autres, des rapports et des allégations des travailleurs sociaux de l’OSE, tous mes droits d’hébergement, de visite et de correspondance avec ma fille aînée ont été suspendus. Peu après, le juge pour enfant de Nanterre a confié la garde de ma fille aînée à une famille d’accueil, en Alsace.


Du tract que je distribue depuis le mois de juin :

Des enfants retenus aux Pays-Bas
L'Humanité, 21 septembre 1994

A l’origine de l’affaire, deux associations caritatives - le Cercle des amis et les Semeurs de joie […]. Dans les Yvelines, un adolescent, aujourd’hui âgé de seize ans, n’a jamais été rendu à ses parents par un couple de Néerlandais qui l’avait accueilli pour les vacances, il y a douze ans. Le couple affirme avoir obtenu l’autorisation des parents pour adopter l’enfant. Récemment, un autre couple a justifié son refus de laisser repartir, début septembre, deux des quatre fillettes de Vitry […] à l’issue d’un séjour de deux mois aux Pays-Bas, en affirmant que celles-ci étaient maltraitées par leur famille.

« Il n’y a pas d’éléments qui nous permettent d’affirmer que ce sont des enfants maltraitées », indique-t-on au parquet de Créteil.