February 8, 2008

Nicolas Sarkozy promet une guerre sans merci contre les trafics


Colombani : ''Changer les préjugés défavorables à l'adoption'' ... Avec l'espoir d'inverser les préjugés défavorables aujourd'hui à l'adoption internationale, entre les soupçons de trafic et l'adoption hypermédiatisée de Johnny.... • Le Figaro, le 22/10/2007




Page 14 de Direct matin plus n° 207


ÉTATS-UNIS • Qui veut mes ados ?
accueil >> actualités : amériques >> 6 févr. 2008
Courrier International, extraits

Pour favoriser l'adoption d'adolescents, plus difficiles à "caser" que des bébés, des Etats américains ont adopté des méthodes de marketing éprouvées. Quitte, explique USA Today, à donner l'impression qu'il s'agit de biens de consommation.

... Le fait de placer sur Internet des photos d'enfants qui ont déjà des difficultés soulève toutefois un débat éthique, reconnaît Erica Zielewski. Pour Dawn Robertson, porte-parole de Honk for Kids, une organisation basée en Indiana, "choisir un enfant comme si on feuilletait un catalogue Sears semble plutôt inapproprié, du moins ça en a tout l'air". "Certaines personnes estiment que c'est de l'exploitation", admet Mme Zielewski. "Mais d'autres soutiennent que ça marche. Au final, c'est ce qui importe le plus."

Selon Susan Tielking, porte-parole du département des services à l'enfance de l'Indiana, une campagne de promotion d'une durée de deux ans a permis à l'Etat d'augmenter ses statistiques d'adoption de 15 % en 2006 et de 39 % en 2007 par rapport à 2005.

Nicolas Sarkozy a promis aujourd'hui de mener une "guerre sans merci à l'endroit des trafics et des trafiquants", guerre dont il "assumera pleinement la responsabilité". "Dès demain, c'est une guerre sans merci qui sera engagée à l'endroit des trafics et des trafiquants", a déclaré M. Sarkozy en présentant son plan banlieue à l'Elysée, "J'en assumerai pleinement la responsabilité, les conditions de mise en oeuvre, le suivi, les résultats", a-t-il ajouté.

M. Sarkozy a promis de "mettre fin à la loi des bandes", en "donnant une dimension spectaculaire aux groupes d'intervention régionaux". L'économie souterraine "empoisonne la vie des quartiers", les trafiquants "exploitent la misère" et détourne "des jeunes qui veulent s'en sortir", a-t-il estimé.

Source: AFP, le Figaro
Sarkozy: "une guerre contre les trafics"


- « Ca marche », au final, « c'est ce qui [importerait] le plus » -

January 27, 2008

Les Français pas encore prêt pour l'adoption par les homosexuels


Les Français pas encore prêt pour l'adoption par les homosexuelsMajoritairement favorables au mariage homosexuel, les Français sont plus frileux concernant l’adoptionmetrofrance.com, le 27/01/08, extraits

Les couples homosexuels devraient avoir le droit de se marier mais pas celui d’adopter des enfants. Voici les principaux enseignements d’un sondage réalisé pour Metro les 23 et 24 janvier, au lendemain de la condamnation par la Cour européenne des Droits de l’homme de la France pour son refus de laisser Emmanuelle B., une lesbienne en couple, adopter un enfant. Le sondage, auquel 1100 personnes ont répondu, a été réalisé par l’institut de sondage Opinion Way. Riches d’enseignements, les résultats diffèrent selon l’orientation sexuelle, la tranche d’âge et la sensibilité politique de la personne interrogée.

... Les sondés sont majoritairement (à 52%) opposés à l’adoption d’enfants par les couples homosexuels. 47% y sont au contraire favorables. Le 1% restant réserve sa réponse. « Il y a quelques années, cette question recueillait à peine un tiers d’opinions favorables », précise Bruno Jeanbart qui décèle dans ces scores « une nette évolution de l’opinion, notamment depuis le Pacs ».


- Les Français restent frileux -

January 25, 2008

La jurisprudence, une « boite vide »

> Kerim a écrit :
> Je ne comprends pas… des homosexuels obtiennent
> gain de cause, des parents ne l’obtiennent pas.

Moi je constate que chacun des partis semble être bercé et berné par des illusions alimentées et entretenues par les arrêts et décisions des hautes cours de justice, et chacun d'en vouloir à l'Autre qui, lui, obtiendrait gain de cause dans ses propres affaires. J'avais moi même cité Kutzner contre Allemagne et toute la jurisprudence revue par un docteur en droit : en vain.

La loi belge sur l'adoption par les homosexuels, une "boîte vide"
LE MONDE | 24.01.08
BRUXELLES CORRESPONDANT

Les associations belges de lesbiennes et homosexuels hésitent à se réjouir de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme qui, mardi 22 janvier, a condamné la France parce qu'elle avait refusé l'adoption à une enseignante homosexuelle en couple. Leurs réserves s'expliquent par un constat très clair : dans leur pays, où les homosexuels ont le droit de se marier mais, aussi, depuis mai 2006, d'adopter, aucun couple n'est parvenu, depuis, à faire aboutir un dossier d'adoption internationale.

Du côté francophone - cette compétence est régionalisée -, une quinzaine d'adoptions ont été prononcées. Mais il s'agit uniquement d'adoptions, par l'un des partenaires, de l'enfant que son conjoint a eu dans le cadre d'une relation antérieure. Ces quinze cas ne concernent que des couples de lesbiennes.

La situation est identique du côté flamand. Les couples homosexuels sont rarement retenus pour des bébés nés en Belgique et susceptibles d'être adoptés : 80 % de ces enfants sont mis au monde par des jeunes filles d'origine turque ou maghrébine qui refusent qu'ils soient confiés à des homosexuels. Pour ce qui est des adoptions internationales, les homosexuels se heurtent, affirment-ils, à "une opposition active" de l'administration. Le ministre compétent, Steven Vanackere, dément mais entend toutefois rechercher "d'autres canaux" pour permettre une meilleure application de la loi. "Cette loi n'est qu'une boîte vide", commente le député régional Jan Roegiers.

Depuis deux ans et un changement législatif, les délais d'attente ont, en moyenne, triplé. Les couples homosexuels estiment partir avec un handicap supplémentaire.

Jean-Pierre Stroobants
Article paru dans l'édition du 25.01.08


Le désarroi de la classe moyenne
LE MONDE | 24.01.08 | Extrait&
FRANCFORT-SUR-LE-MAIN ENVOYÉ SPÉCIAL

Onze pour cent ! Du jamais-vu depuis l'inflation à deux chiffres des "trente glorieuses". 11 %, c'est la hausse des rémunérations, toutes modalités comprises, que les conducteurs de train allemands ont obtenue le 13 janvier après plusieurs mois de conflit social et une paralysie totale du trafic pendant deux jours, en novembre 2007. "Nous sommes conscients d'écrire l'histoire", n'hésite pas à affirmer Thomas Huppeld, un des dirigeants du syndicat GDL à Francfort.

... La gauche modérée a décelé dans cette grève - des conducteurs de trains - un danger de "corporatisme", un risque d'émiettement des revendications et une mise en cause des grandes négociations, branche par branche, qui ont fait la force du syndicalisme allemand. "Je ne peux pas accepter qu'un groupe de salariés recherche des avantages uniquement pour lui, explique Jürgen Bothner, dirigeant régional du syndicat des services publics Ver.di. C'est très dangereux, parce que certains ont un pouvoir de nuisance plus important et peuvent s'en sortir mieux que d'autres, aux dépens de la solidarité."

... Pour beaucoup d'Allemands, la limite du supportable a été atteinte dans les sacrifices exigés depuis une quinzaine d'années. Alors que la chancelière proclame - à juste titre pour 2007 - que "la reprise est là", peu nombreux sont ceux qui en ont senti les effets. Le slogan popularisé par Gerhard Schröder - "quand l'industrie allemande va bien, l'ouvrier allemand va bien", version germanique de l'expression française "quand le bâtiment va, tout va" - ne se vérifie plus. L'idée traditionnelle selon laquelle un ouvrier spécialisé de l'industrie devait être bien payé a été minée par la mondialisation, les délocalisations, le développement des emplois précaires. D'ailleurs, déplore un syndicaliste, les diverses formes de flexibilité du travail ont tué le concept même de métier.

Les statistiques montrent que l'Allemagne est devenue un pays de bas salaires, relativement à d'autres pays européens. Cette constatation, qui contredit bien des clichés, s'explique par la conjonction de plusieurs facteurs, par les mesures décidées par le gouvernement, notamment l'Agenda 2010, concocté par la coalition Rouge-Verte de Gerhard Schröder, et poursuivi par la grande coalition des chrétiens et des sociaux-démocrates.

Elle s'explique aussi par la montée du chômage dans les années 1990, par le recours au temps partiel, multiplié par deux en dix ans, les contrats à durée déterminée et l'externalisation de certaines tâches. Des salariés licenciés sont encouragés à créer leur propre entreprise et à louer leurs services à leur ancien employeur pour un prix inférieur à leur rémunération précédente. Ou bien des entreprises licencient leurs employés et les réembauchent dans une filiale fondée à cet effet, avec des salaires plus bas, des horaires plus longs et des conditions plus dures.

Cette situation a pour autre conséquence un affaiblissement des syndicats.
Depuis les lendemains de la seconde guerre mondiale, le modèle allemand (à l'Ouest) était fondé sur l'équilibre entre les associations d'employeurs et les syndicats de salariés. Le vocabulaire lui-même reflétait cette parité supposée. Il n'y avait plus face-à-face des patrons et des travailleurs, mais des Arbeitgeber et des Arbeitnehmer, des fournisseurs et des preneurs de travail. C'est ce qu'on appelle "l'autonomie des partenaires sociaux". Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises sortent de ce système qui impliquait des conventions collectives sectorielles et régionales, voire nationales. Le même mouvement encourage l'apparition de syndicats catégoriels, comme le GDL des conducteurs de train, qui peuvent engranger des succès ponctuels à la suite de conflits durs, mais qui paraissent incongrus au pays de la grève maîtrisée et du compromis social.


HOMOPARENTALITE.
« Moi, je me sens prête à élever un enfant »
vendredi 25 janvier 2008 | Le Parisien, extrait

Une franchise - elles n'ont pas feint être hétéro - qui lui a coûté une bataille judiciaire de dix ans, couronnée, il est vrai, par un succès aussi retentissant qu'inespéré. Est-elle fière du résultat, elle qui n'est pas militante pour deux sous ? Après un temps de réflexion, elle lâche : « Je suis fière d'être allée jusqu'au bout de la procédure. J'espère avoir fait avancer la cause homosexuelle. » Quant aux 10 000 € que vient de lui allouer la cour pour dommage moral, elle n'y croit qu'à moitié : « Je me demande si on va les toucher ! »


- Des homosexuels obtiendraient gain de cause -

January 22, 2008

La France condamnée pour avoir refusé une adoption à une homosexuelle


La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour avoir refusé une adoption à une homosexuelle, estimant que cette femme avait été injustement victime de discrimination.

Source : AFP, le Figaro
Adoption homosexuelle : Paris condamné


Bulletin
épidémiologique
hebdomadaire
22 janvier 2008 / n° 3-4
Numéro thématique - Morts inattendues du nourrisson

PARIS (AFP) - La France se situe parmi les pays d'Europe à fort taux de décès par mort subite du nourrisson (MSN), mais avec une marge d'incertitude, la moitié de ces morts étant diagnostiquées sans autopsie, selon des études publiées mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.

Plus d'infos...

- La moitié des morts subites sont diagnostiquées sans autopsie -

January 20, 2008

« L’adoption internationale aujourd’hui », intervention de Rama Yade

Intervention de Mme Rama Yade en clôture du colloque de l’Agence Française de l’Adoption, « l’adoption internationale aujourd’hui » (Paris, 8 novembre 2007)


Monsieur le Président,
Madame la députée,
Mesdames et messieurs,

Je viens clôturer vos travaux chargée du poids de l’actualité récente au centre de laquelle se trouvent les enfants.

C’est une occasion importante pour moi, une occasion que je n’aurais voulu rater pour rien au monde. C’est en effet la première fois que j’interviens publiquement sur le sujet depuis que Bernard Kouchner m’a demandé de prendre en charge la question de l’adoption internationale. C’est d’ailleurs avec lui aussi que nous avons reçu Jean-Marie Colombani dans le cadre de la mission que lui a confié le Président de la République.

Il s’agit d’abord de rappeler avec force quelques valeurs essentielles que nous partageons.

Les droits de l’enfant priment sur toutes les autres considérations. Le désir d’enfant peut être très fort, très généreux, mais il n’en reste pas moins que ce n’est pas parce qu’on veut un enfant qu’on y a droit. Le respect des droits de l’enfant c’est le premier devoir des familles.


Ce devoir doit être exercé avec responsabilité et je sais bien que c’est le cas de vous tous, pays, organismes et familles réunis ici.

Ce n’est pas parce qu’on est convaincu qu’il faut sauver un enfant qu’on peut s’affranchir de ses droits les plus élémentaires.

Au Dalloz Droit de la famille 2008-2009 :

235.155 Danger et conflit. Il a été proposé dans une certaine doctrine ancienne que, comme tout magistrat, l'intervention du juge des enfants se résume à la résolution d'un conflit, dont l'existence aurait recouvert toutes les autres exigences de la loi...

Je suis effarée des conséquences de l’affaire Arche de Zoé pour les enfants. Je suis effarée de la légèreté avec laquelle certains ont cru pouvoir s’affranchir des règles de droit international, national, et de l’environnement culturel et familial de ces enfants.

Je veux dire à tous ceux qui sont là que, non, ce n’est pas notre conception de l’intérêt supérieur de l’enfant, ce n’est pas notre conception de l’aide humanitaire aux enfants, ce n’est pas notre conception de l’adoption internationale.


Plus d'infos...


- Ce n’est pas leur conception de l’intérêt supérieur de l’enfant -