February 6, 2008

Agressé par trois camarades

BELFORT (AP) - Trois collégiens de 12 et 13 ans ont été interpellés mercredi à Belfort (Territoire de Belfort) après avoir agressé la veille un camarade de 12 ans qui, tombé à terre, s'est fait écraser par un camion, a-t-on appris de sources policières. La victime se trouve entre la vie et la mort au CHU de Besançon (Doubs).

Mardi vers 17h, le jeune garçon venait d'être agressé à la sortie des cours par trois camarades de 12 et 13 ans lorsque, sous les coups, il est tombé à terre au niveau d'une station-service proche du collège Vauban de Belfort où tous sont scolarisés. Il a alors été écrasé par un poids-lourd qui manoeuvrait.

Le jeune élève, dont le pronostic vital était toujours engagé mercredi, a eu la cage thoracique enfoncée par les roues du camion. Les agresseurs ont été arrêtés mercredi chez leurs parents et placés en garde à vue au commissariat de Belfort. Les raisons invoquées par le trio sont de "l'ordre de l'enfantillage", selon les termes des enquêteurs.

Trois collégiens de Belfort ont été interpellés après avoir roué de coups mardi un camarade de 12 ans, qui a été grièvement blessé peu après son agression en étant écrasé par un camion, a-t-on appris de source judiciaire.

"Le pronostic vital de l'enfant est engagé. Il souffre de contusions pulmonaires sévères et d'un hémopneumothorax bilatéral", a déclaré ce soir le procureur de la République de Belfort, Bernard Lebeau.

Les trois agresseurs, âgés de 12 et 13 ans, ont été arrêtés mercredi matin à leur domicile et entendus par les policiers. Le plus âgé a été placé en garde à vue, selon la même source.

"Les trois adolescents appartiennent à la même équipe de handball que leur victime. Ils avaient estimé qu'elle avait mal joué lors d'un match et méritait une correction", a expliqué M. Lebeau.

Les trois adolescents été relâchés dans la journée.

AFP, le Figaro
Agression: 3 collégiens arrêtés


- Ecrasé par un camion -

January 31, 2008

Deux adolescentes accusées d'une expédition punitive « brutale »


A Fresnes, colère après une agonie • Prison. Les codétenues de Lucilia, 28 ans, dénoncent un manque de soins fatal.
QUOTIDIEN : jeudi 31 janvier 2008

BESANCON (AP) - Deux adolescentes de 16 ans devaient être mises en examen ce mercredi soir par un juge des mineurs du tribunal de grande instance de Besançon (Doubs) pour violences volontaires aggravées avec arme accompagnés d'actes de tortures et de barbarie, a-t-on appris de source judiciaire. Le substitut des mineurs devrait demander leur placement en détention provisoire.

Pour se venger d'une lycéenne de 17 ans qui avait été brièvement la petite amie du copain de l'une d'elles, le duo a décidé de la punir, le soir du 15 janvier. Elles l'ont attirée au pied de son immeuble par un appel téléphonique de leur portable. Dans l'obscurité de ce quartier de Besançon-Planoise, elles l'ont frappée avec un coup de poing américain, brûlée à dix reprises sur le visage avec des cigarettes dans le but de la défigurer, menacée d'un paralyseur électrique, a-t-on précisé de mêmes sources.

La victime a eu ses longs cheveux coupés, tandis qu'elle était obligée de s'exhiber, la poitrine dénudée, jusqu'à proximité du domicile de l'involontaire Roméo. Les policiers de Besançon ont mis quelques jours à identifier le duo que la victime ne connaissait que de vue, par leurs prénoms. La plus violente apparaît être celle qui avait perdu son petit ami de son fait, qu'elle a retrouvé depuis.

En 2002 à Saint-Vit, près de Besançon, deux collégiennes de 14 ans avaient martyrisé une de leurs amies du même âge, dont apparemment elles jalousaient la beauté. Elles l'avaient laissée pour morte dans une maison abandonnée. Elles ont été condamnées à six et sept ans de prison.

« On a l'impression que ça va crescendo dans la dangerosité, et dans la recherche de jeux méconnus et à risque, avance Isabelle Thomas. On s'en aperçoit en observant les cours d'écoles : on y joue de plus en plus violemment. Le ton a monté, dans les cours de récréation. On a peut-être eu peur de mettre un peu de discipline là-dedans. Mais plus on laisse faire, plus on laisse s'accroître la dangerosité. Les enfants ont besoin d'aller de plus en plus loin dans l'imaginaire. » Depuis que ce « phénomène de mode » est apparu, les associations de prévention accumulent les interventions dans les écoles, pour sensibiliser les ados et pré-ados aux risques encourus. « On leur rappelle ce qu'est le corps humain, explique Isabelle Thomas. On utilise des mots assez crus avec eux, on leur dit que le jeu du foulard provoque la suppression de neurones qui ne reviendront pas… »

Des ados « toreros » de trains au péril de leur vie
La Dépèche, le 31/01/08


- Elle avait été brièvement la petite amie du copain de l'une d'elles -

January 20, 2008

A 9 ans, direction Paris et son père


Des milliers de manifestants défilent dans plusieurs villes pour dénoncer la rétention des sans-papiers
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 19.01.08 | Extrait

Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes de France, samedi 19 janvier, à l'occasion de la journée européenne contre l'enfermement des étrangers, pour dénoncer la présence de sans-papiers dans les centres de rétention, ainsi qu'un projet visant à porter la durée maximale possible de rétention administrative à dix-huit mois.


Au Vatican, plus de 100 000 personnes défendent la "liberté de parole" du pape Benoît XVI
LEMONDE.FR avec AFP | 20.01.08

A l'occasion de la prière de l'Angelus, dimanche, entre 100 000 et 200 000 personnes sont venus apporter leur soutien au pape, dont la visite à l'université La Sapienza de Rome a été annulée sur fond d'une contestation née parmi les enseignants.

Deux fillettes de neuf ans ont quitté leur école à Montpellier et pris le TGV pour Paris hier après-midi, seules et sans billet, pour rendre visite au père de l'une d'elles, avant d'être retrouvées par un contrôleur SNCF en gare de Lyon, a-t-on appris aujourd'hui de source policière.

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- Il n'était pas toujours évident de juger dans la foule -

January 14, 2008

Après le sapin, la bûche

BERLIN (Reuters) - Probablement inspiré par une publicité télévisée, un Allemand de Mönchengladbach a voulu lancer son sapin de Noël par la fenêtre mais a suivi le conifère dans sa chute.

Trois étages et sept mètres plus bas, des passants ont ramassé le malheureux sur le trottoir. Gravement blessé à la tête, l'homme a été hospitalisé dans un état critique.

LYON (AP) - Le procureur général de Lyon, Jean Olivier Viout, a saisi les autorités judiciaires helvétiques pour leur demander "l'audition détaillée" d'un prêtre vivant aujourd'hui dans un couvent franciscain du Jura suisse et soupçonné d'avoir abusé d'un enfant entre 1989 et 2005 alors qu'il séjournait en France, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

C'est à la suite d'un article publié dans un hebdomadaire lyonnais que le procureur général de Lyon s'est intéressé à ce prêtre: cet homme de 67 ans a laissé entendre au journaliste venu l'interviewer qu'il avait abusé d'un enfant lorsqu'il était en France, sans préciser si les faits s'étaient déroulés dans la province de Grenoble ou dans la banlieue lyonnaise, où il a séjourné successivement entre 1989 et 2005.

"Cette audition nous permettra de savoir où se sont déroulés les faits, à quelle date, dans quelles circonstances et de connaître tous éléments propres à identifier le mineur", a ajouté Jean-Olivier Viout.

"J'espère donc que nous aurons dès le début de cette semaine une déposition. A ce moment-là, on pourra savoir si elle est de nature à donner une suite judiciaire à cette affaire en France. Je pourrai transmettre les informations au parquet concerné", a-t-il expliqué.

"S'il refuse de parler aux enquêteurs, il sera encore possible de faire ouvrir une information judiciaire, mais nous aurons un problème de compétence territoriale puisque nous ne savons pas si les faits sont du ressort du parquet de Lyon ou de celui de Grenoble", a ajouté le procureur général. "Mais dans la mesure où il a fait des aveux spontanés à un journaliste, il paraîtrait assez extraordinaire que l'intéressé refuse de parler".

Selon un article publié dans "Tribune de Lyon", ce frère capucin aurait été envoyé discrètement en 1989 dans la région de Grenoble par sa hiérarchie qui le soupçonnait déjà d'actes de pédophilie prescrits. En 2002, quand la télévision suisse a diffusé le témoignage d'une de ses supposées victimes, il aurait alors été placé dans la Fraternité des Capucins de Bron, dans la banlieue lyonnaise. Le diocèse de Lyon assure n'avoir jamais été au courant de cette affaire.


- L'homme a été hospitalisé dans un état critique -

Il se rend à la police française pour éviter la peine de mort


DRAME
Les services sociaux de Washington en question après la mort de 4 enfants
jeudi 10 janvier 2008, 20h33 | leparisien.fr

La découverte macabre des corps de quatre enfants, morts depuis au moins deux semaines dans un appartement d'un quartier pauvre de Washington, a choqué la capitale américaine et mis en question l'efficacité des services sociaux et du système scolaire.

Ces enfants, quatre filles âgées de 5 à 17 ans, n'étaient pas scolarisés.

L'identification des victimes n'était pas complète jeudi en raison « de l'état très avancé de décomposition des corps », a précisé le maire.

Mais les policiers travaillaient sur l'hypothèse qu'il s'agisse des quatre filles d'une femme, Betina Jacks, 33 ans, qui a été arrêtée dans l'appartement.

Cette femme, qui paraissait calme au moment de son arrestation et qui coopère avec la police, devait être mise en examen plus tard dans la journée, une fois les identifications et les causes des décès établies.


WASHINGTON (AFP), January 13, 2008 - Mayor Adrian Fenty has ordered an inquiry after four sisters from a desperately poor family were found badly decomposed in an apartment in the US capital.

"There are suspicions that things may not have been handled as they should," Mr Fenty admitted yesterday. He said the family had been struck off the social services list because it had no fixed address.

The mother of the four girls, aged five to 17, continued to live in the flat in a run-down area of Washington after they died. The corpses were discovered during the week when police arrived to investigate.

Betina Jacks, 33, faces life imprisonment if found guilty of her daughters' murders.

JUSTICE
Il se rend à la police française pour éviter la peine de mort
dimanche 13 janvier 2008 | Le Parisien

Pour échapper à la chaise électrique aux Etats-Unis, un Franco-Américain s'est réfugié aux Antilles françaises, où il a avoué aux gendarmes un crime commis à Chicago. Des magistrats français partent aujourd'hui dans l'Illinois pour enquêter.

HANS PETERSON est un détenu embarrassant. Mis en examen et incarcéré l'été dernier en Guadeloupe pour « assassinat » après s'être rendu lui-même aux gendarmes de l'île de Saint-Martin, cet Américain de naissance a avoué avoir massacré un médecin, à Chicago, au mois d'octobre 2006. Bénéficiant de la double nationalité grâce à sa mère, née en France, il ne peut pas être extradé vers les Etats-Unis qui le réclament. Et ce, d'autant plus que la peine de mort est toujours en vigueur dans l'Illinois.

Du coup, des enquêteurs et des magistrats français s'envoleront de Guadeloupe, aujourd'hui, pour se rendre à Chicago, et récupérer le dossier judiciaire de leurs homologues américains qui ont mené les investigations. Une démarche qui scandalise la famille de la victime, le docteur Cornbleet, qui se débat depuis des mois pour obtenir l'extradition de Hans Peterson. Les proches du docteur ont même reçu le soutien officiel de Barack Obama, l'un des candidats démocrates à la Maison-Blanche.

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- Un criminel encombrant sur le plan « diplomatique » -

November 2, 2007

Le blogueur de Puteaux encore devant le tribunal


Le blogueur de Puteaux assigné en justice par trois policiers municipaux
LEMONDE.FR avec AFP | 02.11.07 | Extrait

Le blogueur Christophe Grébert, bête noire de la mairie UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine), qui a déjà perdu deux procès contre lui, a annoncé, vendredi 2 novembre, sur son blog monputeaux.com qu'il était à nouveau poursuivi en justice, par trois policiers municipaux pour violation du droit à l'image.

En cause, la diffusion sur son blog, le 7 juillet, d'une vidéo et de photos relatives à une affaire opposant les fidèles d'une église évangélique à la mairie de Puteaux, sur lesquelles apparaissent brièvement les policiers municipaux. L'assignation devant le tribunal de grande instance de Paris reçue, et aussitôt mise en ligne, par Christophe Grébert indique que les trois policiers ont constaté "que leur intervention avait été filmée et photographiée, et qu'elle était diffusée sur Internet, et ce, sans leur accord".

De la revue de presse de Christophe Grebert et sa réaction :

"Je ne pense pas avoir moins respecté le droit à l'image qu'un journaliste", a réagi le blogueur et opposant, selon qui les policiers municipaux "n'ont pas porté plainte de leur propre initiative".

"Si M. Grébert respectait parfois un peu plus les règles, il aurait moins de problèmes avec la mairie de Puteaux", a répondu le cabinet du maire, contacté par l'AFP.

"De là à dire que les policiers municipaux sont téléguidés par la mairie, c'est faire peu de cas de leur conscience professionnelle", a-t-on ajouté".


Je trouve scandaleuse la déclaration du "cabinet du maire" : si je respectais "un peu plus les règles" ? Je rappelle que j'ai été relaxé par la justice, alors que la maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi a elle été condamnée. Par conséquent si quelqu'un à Puteaux ne "respecte pas les règles", ce n'est certainement pas moi !

Voir la rubrique Procès 3 de monputeaux.com pour plus d'infos.


- Christophe Grébert, bête noire de la mairie UMP de Puteaux -

October 29, 2007

Robert Parker revendique une attitude d'impartialité et d'indépendance


PARIS (Reuters), extrait - Les magistrats et personnels de justice appellent à la grève le 29 novembre pour protester contre la réforme de la carte judiciaire, une démarche rare dans ce corps.

Les syndicats de magistrats ont boycotté lundi la visite de la ministre Rachida Dati au palais de justice de Paris, où elle a annoncé la suppression de 13 tribunaux d'instance sur 76 dans les ressorts des cours d'appels de Paris et Versailles.

Des personnels se sont regroupés dans les couloirs du palais, sous la surveillance de gendarmes, dans une ambiance houleuse. Une banderole montrait Nicolas Sarkozy s'adressant à Rachida Dati en ces termes : "Rachida, maintenant que j'ai divorcé, tu peux supprimer les tribunaux".


Le budget de l'Elysée va tripler, le salaire du président pourrait doubler, selon "Profession politique"
LEMONDE.FR avec AFP | 29.10.07 | Extraits

Citant une note du cabinet de la présidence de la République, la lettre hebdomadaire Profession politique a affirmé, sur son site Internet, que "le budget de l'Elysée va tripler en 2008". Selon le site, l'Elysée va "réintégrer dans ses comptes plus de 800 personnes actuellement 'prêtées' par les administrations", des collaborateurs qui pouvaient jusqu'ici être rémunérés par certains ministères, comme le quai d'Orsay ou la défense, ou par la police nationale.

... Cette même note soulèverait par ailleurs la question de la rémunération du chef de l'Etat (101 488 euros en 2007), jugeant "souhaitable que celle-ci soit fixée par la loi à un niveau comparable à celle du premier ministre et des homologues étrangers du président de la République française". Le premier ministre gagnant 240 000 euros brut par an, l'attribution d'un salaire identique au chef de l'Etat représenterait pour lui une augmentation de 140 %.





PARIS (AP) - Le juge des référés du tribunal de grande instance de Libourne (Gironde) a débouté jeudi le propriétaire d'un grand cru de Saint-Emilion qui demandait la suppression de passages d'un livre sur le célèbre critique de vins Robert Parker, les estimant attentatoires à son honneur, a indiqué vendredi l'avocat de l'éditeur.

Le juge des référés a considéré que l'ouvrage, "Robert Parker, anatomie d'un mythe" par Hanna Agostini et Marie-Françoise Guichard (Ed. Scali) ne portait aucune "atteinte intolérable" à Alain Raynaud, propriétaire du Château Quinault-l'Enclos et ancien président de l'Union des grands crus de Bordeaux, a précisé Me Philippe Gumery à l'Associated Press.

L'ouvrage fait état des relations d'amitié entre le redouté dégustateur américain et Alain Raynaud. Il relate, entre autre, les conditions d'une dégustation de crus, parmi lesquels le Quinault-l'Enclos, organisée en mars 2000 par M. Raynaud. A l'issue de celle-ci, le critique attribuera une bonne note en faveur de ce grand cru.

Plus d'infos...

- Le propriétaire d'un grand cru débouté -

October 8, 2007

« Plus personne n'assume plus rien », selon Alain Le Dressay


PARIS (AP) - Une trentaine de bâtonniers dont les tribunaux sont menacés de disparition par la réforme de la carte judiciaire ont manifesté lundi aux abords de la place Vendôme à Paris avant qu'une délégation ne soit reçue au ministère de la Justice.

Les avocats n'ont pu déposer devant la Chancellerie 2.500 roses blanches à l'attention de la ministre de la Justice Rachida Dati, en signe d'espoir et d'ouverture au dialogue.


PARIS (AP) - A l'occasion de sa quinzième édition, qui se tient de mardi à vendredi à Paris, Milipol, le salon mondial de la sécurité intérieure des Etats, devrait à nouveau accueillir des milliers de professionnels venus du monde entier dans un marché en plein essor.

En 2005, 23.750 visiteurs, issus de 130 pays, s'étaient intéressés durant quatre jours aux nouveautés des 812 exposants. Ces derniers, réunis sous l'égide du ministère français de l'Intérieur, seront cette fois-ci 954 -soit 17% de plus qu'il y a deux ans- originaires de 41 pays, à présenter leurs services et produits.


Actualité | France
La crise du forcené de Lormont était "imprévisible"
Le Figaro, le 8 octobre, extraits

Pour l’équipe médicale de l’hôpital psychiatrique où le meurtrier présumé était interné, l’état du schizophrène était stabilisé.

L’étonnement est général chez les médecins de l'hôpital psychiatrique de Cadillac, en Gironde, où le forcené, soupçonné d'avoir tué sa mère dimanche au cours d'une permission, était interné.

(...) La "psychiatrie n'est pas une science exacte"

Souffrant de psychose et de schizophrénie, le patient était soumis à un traitement à action prolongée qu'il recevait tous les quinze jours. Selon un psychiatre, le scénario le plus "crédible" est que Guislain Yakoro ait vécu une crise délirante aiguë, phénomène demeurant rare sous traitement.

Craignant les "risques de récupération" du drame de dimanche, le Dr Pénochet, secrétaire général du syndicat des psychiatres des hôpitaux, rappelle que la "psychiatrie n'est pas une science exacte". "Il n'y a pas eu de laisser-aller de la part des experts, ou de la préfecture", ajoute-t-il, réclamant davantage de "structures intermédiaires, des lieux de sûreté où on puisse soigner". En France, rappelle le Dr Bonnan, "seulement 5% des homicides sont causés par des malades mentaux".

SAINT-NAZAIRE (AFP) - Les survivants et les familles des 16 morts de l'accident du Queen Mary 2 ont réclamé lundi "la vérité" et "la justice" au premier jour du procès des responsables présumés de la catastrophe devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire.

"Je voudrais que la justice soit faite!", a résumé, très émue, Marlène Cassard
, l'une des 29 personnes blessées, parfois grièvement, dans la chute de la passerelle dans le port de Saint-Nazaire le 15 novembre 2003.

Ce jour-là, Mme Cassard a perdu son mari, cadre des Chantiers de l'Atlantique, son frère et trois amis proches qu'elle connaissait depuis 50 ans.

Quatre ans après un drame qui avait provoqué une très forte émotion à Saint-Nazaire, les Chantiers de l'Atlantique, constructeur du navire, Endel (filiale du groupe Suez), fabricant de la passerelle, et huit de leurs salariés sont jugés jusqu'au 23 octobre pour "homicides et blessures involontaires".

Ils encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement ferme. Un avocat des parties civiles a toutefois réclamé lundi la requalification des faits en "faute délibérée", passible de cinq ans d'emprisonnement.

"Nous voulons juste qu'ils (les prévenus) disent +oui j'ai fait une bêtise+. Nous voulons qu'ils prennent leurs responsabilités", a ajouté Eric, le fils de Mme Cassard.

Le mari d'une femme décédée dans la chute a exprimé la même impatience: "Je n'arrive pas à comprendre qu'il n'y en ait pas un qui dise: +je suis quand même responsable de quelque chose+". "Comment font-ils pour dormir la nuit?", s'est demandé cet homme, soucieux de rester anonyme.

Il est notamment reproché aux deux entreprises de ne pas avoir effectué les contrôles de sécurité obligatoires avant la mise en service de la passerelle ainsi que d'avoir employé du personnel insuffisamment formé.

Longue de 14 mètres, l'étroite passerelle devait être notamment utilisée, ce 15 novembre 2003, par des centaines de personnes invitées à visiter l'immense navire de 345 mètres de long, alors plus gros paquebot du monde, deux mois avant son entrée en service. Parmi les 45 victimes de l'accident, figuraient 26 employés d'une entreprise de nettoyage et 19 personnes invitées.

"J'ai pensé que c'était la fin...", s'est souvenue à la barre Marlène Cassard. "Je suis tombée sur des personnes et d'autres sont tombées sur moi. J'ai ouvert les yeux et j'étais au milieu de corps déchiquetés et d'amas de ferraille", a-t-elle raconté dans un silence total entrecoupé de sanglots.

La passerelle avait été montée, la veille de l'accident, "sans plan et de mémoire", a précisé le président des débats, Alain Le Dressay.

Ce dernier a affirmé sa détermination à "faire éclater le vérité" car "plus personne n'assume plus rien", alors que les Chantiers de l'Atlantique et Endel se rejettent la responsabilité du drame.


"Nous avons indéniablement une responsabilité morale dans l'accident", a déclaré en marge de l'audience le PDG des Chantiers, Patrick Boissier, qui s'en remet à la décision de la justice pour la responsabilité pénale.

Endel assure pour sa part qu'un "détournement d'usage de la passerelle est à l'origine de l'accident" car "jamais elle n'aurait dû accueillir du public", selon son avocat, Me Thierry Dalmasso.

Une quarantaine d'avocats sont présents à ce procès, pour lequel près de 130 parties civiles se sont constituées. Le jugement sera mis en délibéré et rendu "dans quelques mois", a précisé M. Le Dressay.


- « Comment font-ils pour dormir la nuit ? » -

September 9, 2007

La saison de chasse s'est ouverte dimanche




De source www.revue-quasimodo.org


PARIS (AFP), 6 septembre 2006 - La réforme de la Justice, annoncée comme bouclée mardi, fait l'objet d'un bras de fer entre l'Intérieur et la Chancellerie dont Nicolas Sarkozy a remporté mercredi une manche en imposant l'enregistrement obligatoire des auditions chez le juge, au même titre que celui des gardes à vue chez les policiers.

Robert Badinter : "Ne pas confondre justice et thérapie"
LE MONDE | 08.09.07

L'ancien garde des sceaux condamne l'activisme qui conduit à tirer de chaque fait divers grave la conclusion qu'il faut (re)faire une loi, estimant qu'il "engendre un désordre législatif".

Metrofrance.com, 9/9/07, extrait
Loos, une maison d’arrêt indécente

Pas de lumière dans les cellules, des sanitaires et une literie dans un état exécrable... La maison d'arrêt de Loos nécessite une vraie rénovation.


La maison d’arrêt de Loos est une nouvelle fois au centre d’une polémique. Trois députés socialistes du Nord, Bernard Roman, Yves Durand et Bernard Derosier, ont allumé la mèche jeudi à l’issue d’une visite effectuée sans préavis dans le quartier disciplinaire de l’établissement pénitentiaire.

“Nous sommes sortis complètement révoltés. Les cellules restent dans la pénombre 24 heures sur 24 car les détenus n’ont pas de lampe à l’intérieur, seule une trappe vers le couloir peut leur permettre d’avoir de la lumière”, a déclaré Bernard Roman, député de la première circonscription du Nord.

Celui-ci avait adressé une lettre à la ministre de la Justice, Rachida Dati, le 17 juillet, restée sans réponse, après avoir été alerté au début de l’été par le bâtonnier de Lille des conditions de vie.


LYON (AFP) - Un chasseur quinquagénaire a été tué par un coup de feu accidentel lors d'une partie de chasse à Gevigney-et-Mercey (Haute-Saône) dimanche, première journée de chasse, a-t-on appris après des pompiers et des gendarmes.

Le chasseur a été mortellement blessé en milieu d'après-midi et les secours ne sont pas parvenus à le réanimer, ont indiqué les gendarmes, sans préciser si le coup était parti de sa propre arme ou du fusil d'un compagnon de chasse.

La saison de chasse s'est ouverte dimanche dans une partie de la France.


- Les secours ne sont pas parvenus à le réanimer -

August 10, 2007

« La famille, en grande précarité, était connue des service sociaux » ?

FOIX (AFP) - Un bébé de quatre mois est décédé jeudi soir dans l'incendie d'un immeuble dans le centre-ville d'Ax-les-Thermes (Ariège) et son frère de cinq ans, qui se trouvait à priori dans l'appartement, était recherché vendredi matin, a-t-on appris de sources concordantes.

"Selon les témoignages recueillis hier soir, les pompiers auraient trouvé les parents sortant de l'immeuble avec le bébé, mais tout cela est à confirmer, l'enquête est en cours pour savoir exactement ce qu'il en est", a indiqué la directrice des services du cabinet de la préfecture d'Ariège, Véronique Castro.

Une autopsie aura lieu "très prochainement" pour déterminer les causes exactes -intoxication par les fumées ou brûlures - de la mort du bébé, un garçon dont le corps a été brûlé à 60%, a indiqué le procureur de la République à Foix, Antoine Leroy.

Les travaux de déblaiement ont commencé vendredi en milieu de matinée pour notamment retrouver le corps de l'enfant âgé de cinq ans qui, selon les témoins du drame, se trouvait aussi dans cet immeuble de trois étages et "est probablement mort carbonisé", a précisé M. Leroy. "Le troisième étage s'est effondré sur le deuxième", où les parents et leurs deux enfants résidaient, a ajouté M. Leroy, précisant que l'homme habitant au troisième étage était absent au moment du drame.

Une enquête a été ouverte et la brigade de recherche de Foix saisie. Un expert devait être dépêché vendredi en milieu de journée sur les lieux du drame pour déterminer les causes de l'incendie, selon le procureur de la République.

De l'extérieur, les dégâts étaient peu visibles à l'exception de la toiture, qui a entièrement brûlé, et des traces de fumée au niveau du troisième étage, selon des témoins. L'incendie s'était déclaré vers 19H30-20H00 dans ce bâtiment ancien et étroit du vieux centre-ville d'Ax, où les maisons sont collées les unes aux autres dans des rues étroites. Il a été circonscrit vers minuit par une cinquantaine de pompiers.

Le maire d'Ax-les-Thermes, Alain Chênebeau, a rendu hommage vendredi matin aux pompiers, qui ont pu circonscrire l'incendie au seul immeuble d'où était parti très rapidement le feu. Onze voisins ont été relogés dans la nuit et le quartier évacué par précaution.

Agés d'une quarantaine d'années, les parents, incommodés par la fumée mais surtout "compte tenu du traumatisme psychologique" qu'ils ont subi, ont été transportés au centre hospitalier à Foix et devraient pouvoir être interrogés dans la journée de vendredi, selon M. Leroy.

La famille, en grande précarité, était connue des service sociaux. Ils étaient arrivés dans cette station de ski pyrénéenne en 2005 et le père travaillait par intérim dans les espaces verts.


- Un bâtiment ancien et étroit du vieux centre-ville -

August 5, 2007

« A Saint-Moritz, c'est la neige assurée »


Fièvre aphteuse : un laboratoire serait à l'origine de l'épizootie
LEMONDE.FR avec AFP | 05.08.07

Le ministère de l'environnement britannique a fait savoir, samedi soir, que la souche du virus relevée dans l'exploitation touchée par la fièvre aphteuse est très semblable à celle utilisé dans un laboratoire qui travaillait à l'élaboration d'un vaccin.

Ironie du sort : le virus de la fièvre aphteuse, découvert dans une ferme en Grande-Bretagne, pourrait être issu d'un laboratoire de recherche voisin qui travaillait à l'élaboration d'un vaccin. Le ministère de l'environnement britannique a fait savoir, samedi 4 août, que la souche du virus relevé dans l'exploitation est très semblable à celui utilisé dans le laboratoire, situé à Pirbright.

(...) DÉMENTI

Le laboratoire en question – l'Institut de la santé animale (IAH) – a pourtant démenti, dimanche, toute implication. "L'Institut de la santé animale (IAH) opère avec de strictes procécures de biosécurité déterminées par Defra", le ministère de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales, a déclaré son directeur. Des vérifications de la sécurité biologique des infrastructures "n'ont montré aucune faille dans nos procédures", a-t-il précisé.

Saint-Moritz encrassée par la cocaïne de sa jet-set
lematin.ch, drogue
4/8/2007, extrait

Selon un rapport fourni par les Nations Unies cet été, Saint-Moritz occupe la sixième place mondiale en matière de consommation de cocaïne par habitant. L'opprobre rejaillit sur la commune, qui se voit fort empruntée : peut-on condamner le bras qui vous nourrit ?

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- 22 lignes par jour pour mille habitants -

July 25, 2007

Le chauffeur du car polonais a suivi son GPS

L'enquête sur l'accident, dimanche, du car polonais en Isère s'orientait mercredi soir vers une erreur humaine. Le chauffeur de 22 ans, décédé dans la catastrophe qui a fait 26 morts à Vizille, «n'a pas subi de pression», mais a préféré suivre l'itinéraire le plus court indiqué par son GPS, a-t-on appris mercredi soir de source judiciaire.

Pas de dérogation préfectorale

Le second chauffeur, qui ne conduisait donc pas le car, et l'accompagnatrice, tous deux sérieusement blessés et choqués, ont été entendus mercredi après-midi par les enquêteurs et devaient expliquer pourquoi le car, qui ne disposait pas de la dérogation préfectorale nécessaire, a emprunté la descente de Laffrey réputée dangereuse.

La plupart des passagers «ne contredisent pas» la version donnée par ce chauffeur et l'accompagnatrice, et «ne se souviennent de rien», a précisé le procureur de la République, Serge Samuel.

Le chauffeur du car polonais a suivi son GPS
De source 20minutes.fr, 25/07/2007 - 22h02

GRENOBLE (AFP) - L'enquête sur l'accident, dimanche, du car polonais en Isère s'orientait mercredi soir vers une erreur humaine, le chauffeur de 22 ans, décédé dans l'accident, ayant préféré prendre l'itinéraire le plus rapide indiqué par son GPS, comme l'ont indiqué les premières auditions des rescapés.

François Fillon annonce une série de mesure pour éviter les accidents sur les routes à forte pente
LEMONDE.FR avec AFP | 25.07.07 | Extraits

Trois jours après le drame routier de Vizille en Isère, qui a coûté la vie à 26 pèlerins polonais, le premier ministre a annoncé, mercredi 25 juillet, un ensemble de mesures d'urgence pour la route incriminée et un audit de toutes les routes à forte pente.

Premier objectif : rendre efficace l'interdiction des camions et des poids lourds sur la route Napoléon (RN 85) dans la côte de Laffrey, théâtre de la catastrophe.

(...) Des consignes de renforcement des contrôles ont déjà été transmises aux forces de l'ordre, et le ministère de la justice demandera prochainement aux procureurs généraux de veiller à ce que les conducteurs en infraction soient poursuivis systématiquement au titre du code de la route, mais aussi du code pénal, pour mise en danger de la vie d'autrui. François Fillon va enfin réunir à l'automne un comité interministériel de sécurité routière afin d'envisager le renforcement des règles de sécurité applicables aux autocars. Il devait demander mercredi soir au commissaire européen aux transports, Jacques Barrot, de faire de même à l'échelle européenne.


PARIS (Reuters) - Une mission d'information sur l'exécution des décisions de justice, composée de vingt-six députés, a été mise en place mercredi à l'Assemblée nationale.

Cette mission, présidée par Jean-Luc Warsmann (UMP), président de la commission des Lois, commencera véritablement ses travaux le jeudi 6 septembre, a-t-il été précisé mercredi.


- Une erreur humaine -

July 23, 2007

Le car polonais était en infraction





Actualité | France
Le car polonais était en infraction
Le Figaro, 23 juillet

INFO LEFIGARO.FR Selon les services locaux de l"Equipement, aucune dérogation ne permet aux autocars et aux poids lourds d'emprunter la "rampe" de Laffrey, sauf pour le ramassage scolaire et la désserte locale. Le car polonais n'aurait donc jamais dû prendre cette route. Enquête.

La réglementation : aucune dérogation.





"C'est un scandale, chaque semaine, il y
a des accidents", tempête un habitant du
hameau du Grand Pont - AFP, 23 juillet


VIZILLE (AFP), extrait - Pour le maire de Laffrey, Jean-Jacques Defaite, "il faut faire des accès de détresse dans cette descente". "Depuis que l'on a coupé des virages, on en a fait un toboggan", regrette l'élu.

GRENOBLE, Isère (Reuters) - Les familles des victimes de l'accident d'un autocar polonais dans lequel 26 pèlerins ont péri sont venues à Grenoble afin d'identifier les dépouilles et se recueillir sur les lieux du drame.

Trois jours de deuil national ont été décrétés en Pologne après cet accident survenu dimanche sur une des routes les plus dangereuses de France, normalement interdite aux autocars, qui a fait en outre, 24 blessés, dont 14 dans un état grave


« Depuis que l'on a coupé des virages, on en a fait un toboggan »
POLEMIQUE - A Vizille, on crie au scandale. Les riverains de la côte Laffrey expriment leur ras-le-bol face à la multiplication des accidents... A lire sur 20minutes.fr.



- La réglementation : aucune dérogation -

July 22, 2007

En dépit des efforts, la descente de Laffrey « de plus en plus dangereuse » ?


Accident de car en Isère : « Quelque chose a craqué à l'avant »
20minutes.fr, le 22 juillet, extraits

«Accrochez-vous aux sièges! Les freins ont lâché!», Ce sont les mots qu'a crié aux passagers le chauffeur juste avant que l'autocar polonais ne s'écrase. (...) Une rescapée de l'accident de dimanche (citée par l'agence polonaise PAP) témoigne: «Nous ne roulions pas très vite. Le bus descendait plutôt lentement. Soudainement, quelque chose a craqué à l'avant de l'autocar et nous avons entendu ce cri du chauffeur».

(...) De son côté, le procureur de la République de Grenoble a estimé dimanche qu'il était «trop tôt pour dire» si le car polonais, qui s'est renversé dans un ravin en Isère, «était en infraction».


Soit un individu - ou un groupe - qui poursuit un but de son propre choix, sur lequel il n'appartient pas à l'ethnopsychiatre de porter un jugement de valeur. Si la poursuite de cet objectif produit une situation de stress que le «sujet» (individu ou groupe) apprécie comme telle et si tous ses efforts pour atténuer ce stress par un recours à des contre-mesures nouvelles et (ou) renforcées ne fait qu'accroître le stress, le «sujet» est pris dans les engrenages d'un cercle vicieux. La présence d'un cercle vicieux de ce genre caractérise toute psychopathologie individuelle et toute pathologie sociale - et souvent aussi les maladies organiques.

Du N°1 de la revue Ethnopsychiatrica, 1978, voir au 28 janvier 2006. Au 18 novembre 2006, une citation de Nietzsche, 1844-1900 : « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. »

PARIS (AP) - "C'est toujours les mêmes accidents et les mêmes causes, et malgré tout, on n'arrive pas à sécuriser cette descente", a déploré dimanche le maire de Laffrey (Isère) Jean-Jacques Defaite, "traumatisé" par l'accident sur cette route d'un car transportant des pèlerins polonais qui a fait 26 morts, selon un dernier bilan de la préfecture.

"Ça fait une vingtaine d'années (...) que les pouvoirs publics y mettent énormément d'argent, que les élus se mobilisent pour cet itinéraire", a rappelé M. Defaite sur France-Info, et malgré cela, la descente de Laffrey "est de plus en plus dangereuse".

L'autocar transportant une cinquantaine de pèlerins polonais est sorti de route dimanche matin dans la descente au niveau de la commune de Vizille, au sud de Grenoble, avant de faire une chute d'une vingtaine de mètres et de s'écraser sur la berge d'un torrent. Selon les pompiers, le véhicule a eu un problème de freinage et a défoncé le parapet d'un pont.

Pour le maire de Laffrey, les problèmes mécaniques ne peuvent pas expliquer à eux seuls le nombre élevé d'accidents dans cette côte, puisque "les cars et les autocars de la région n'ont jamais eu d'accident depuis 40 ans".

L'élu a appelé à un aménagement de cette côte meurtrière
, où des habitants de la commune ont encore perdu la vie cette année. Selon lui, la solution pourrait résider dans l'installation de "bacs à sable" en bord de voie, déjà utilisés dans d'autres descentes pour "freiner les poids lourds en perdition". Autre solution possible selon lui, "carrément faire un viaduc et continuer la déviation pour supprimer ce virage hyper dangereux et meurtrier".

Jean-Jacques Defaite s'est dit "démoralisé par l'image de ce territoire" qui souffre "des accidents dans cette descente".

"J'en ai vécu trois accidents comme ça (quand) j'étais jeune, ça m'a marqué, et là je suis complètement traumatisé par ce qui arrive", a-t-il conclu.

Longue de huit kilomètres et présentant une pente de 7%, la descente de Laffrey est interdite aux autocars, sauf pour ceux qui bénéficient d'une autorisation spéciale. En l'occurrence, celui-là n'en avait pas, selon les pompiers. Cette interdiction avait été imposée dans les années 70, après un accident mortel similaire qui s'était produit avec des pèlerins revenant du même lieu de pèlerinage.




A la une du Figaro.fr


Le car "n'aurait pas dû se trouver là", selon François Fillon
LEMONDE.FR avec AFP | 22.07.07 |Extrait

Le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, chargé de la sécurité routière, s'est rendu sur place en milieu d'après-midi."Je veux dès demain un véritable recensement de tous les points noirs en France où se sont produits des accidents graves depuis moins de deux ans," afin de "mettre en place un plan d'action", a déclaré M. Borloo.


- Selon les pompiers, l'autocar n'avait pas d'autorisation -

Deux ans et demi, torturée à mort


Il se jette dans les eaux glaciales d'un lac pour acheter le dernier Harry Potter
dimanche 22 juillet 2007, 9h30 | leparisien.fr

Un Australien de 21 ans, à qui le vent avait emporté la preuve d'achat du dernier volet de la saga Harry Potter dans un lac glacé, n'a pas hésité à se jetter dans les eaux froides pour récupéré son précieux sésame. Il a fait une hypothermie.

La folie suscitée par la sortie mondiale du dernier tome de la saga Harry Potter n'a vraiment pas de limite. (...) Un vigile l'a sorti du lac avant qu'il ne soit transporté à l'hôpital pour hypothermie.

Apitoyé, un médecin a appelé une librairie locale pour s'assurer que le fan recevrait son exemplaire de «Harry Potter et les Reliques de la mort» («Harry Potter and the Deathly Hallows»), mis en vente samedi.


AISNE - DELINQUANCE
RTL, 01/08/06, voir au 3 août 2006

Une mineure torturée par cinq adolescentes
Nuit de terreur vendredi dernier dans l'Aisne, à Saint-Quentin, dans un foyer de jeunes filles où l'une des résidentes a été torturée pendant de longues heures par cinq autres adolescentes. ...

Une fillette de deux ans torturée à mort par son cousin dans l'Allier
dimanche 22 juillet 2007, 10h10 | leparisien.fr

Le jeune homme de 16 ans aurait roué de coups de pied et de poings, mais aussi brûlé avec des cigarettes, sa petite cousine venue passer des vacances chez sa tante.

Une petite fille de deux ans et demi a connu un véritable calvaire avant de mourir des actes de tortures infligés par son cousin de 16 ans, alors qu'elle était en vacances chez sa tante à Garnat-sur-Engièvre (Allier).

La fillette, confiée fin juin à sa tante par des parents extrêmement modestes résidant à Yzeure (Allier), est morte le 10 juillet des suites de maltraitances. Elle aurait été rouée de coups de pieds et poings, secouée et brûlée avec des cigarettes pendant plusieurs jours par son cousin, qui l'aurait prise comme souffre-douleur, sans que sa tante ne réagisse, a expliqué une source proche du dossier à l'AFP, confirmant des informations parues dans le quotidien La Montagne.

La tante mise en examen pour non dénonciation de crime

Tombée dans le coma le samedi 7 juillet, elle n'a été emmenée à l'hôpital de Moulins-Yzeure par sa tante que le dimanche 8 juillet. Toujours selon le quotidien la Montagne, dans son édition d'aujourd'hui, l'oncle et la tante auraient néanmoins tenté de la réanimer le samedi soir en lui donnant une douche froide. Sans résultat. Ce qui ne les a pas empêcher ensuite de terminer la soirée à regarder la télévision. Transférée à l'hôpital de Clermont-Ferrand, elle est décédée de ses blessures deux jours plus tard.

Une information judiciaire pour violences ayant entraîné la mort a été ouverte par le parquet de Moulins, qui a confié l'enquête à la brigade de recherches de la gendarmerie. L'adolescent a été placé en détention provisoire.

La tante de la fillette a été mise en examen et écrouée pour non assistance à personne en danger et non dénonciation de crime. Le concubin de cette dernière a été placé sous contrôle judiciaire.

CLERMONT-FERRAND (AFP) - Une fillette de deux ans et demi, qui était en vacances chez sa tante à Garnat-sur-Engièvre (Allier), est récemment décédée des suites de blessures qui lui auraient été infligées par son cousin, âgé de 16 ans, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie.

La fillette, confiée fin juin à sa tante par ses parents résidant à Yzeure (Allier), est morte le 10 juillet des suites de maltraitances.

Elle aurait été rouée de coups de pieds et poings, secouée et brûlée avec des cigarettes pendant plusieurs jours par son cousin, qui l'aurait prise comme souffre-douleur, sans que sa tante ne réagisse, a indiqué la même source, confirmant des informations du quotidien La Montagne.

Tombée dans le coma le samedi 7 juillet, elle n'a été emmenée à l'hôpital de Moulins-Yzeure par sa tante que le dimanche 8 juillet. Transférée à l'hôpital de Clermont-Ferrand, elle est décédée de ses blessures deux jours plus tard.

Une information judiciaire pour violences ayant entraîné la mort a été ouverte par le parquet de Moulins, qui a confié l'enquête à la brigade de recherches de la gendarmerie.

L'adolescent a été placé en détention provisoire.

La tante de la fillette a été mise en examen et écrouée pour non assistance à personne en danger et non dénonciation de crime. Le concubin de cette dernière a été placé sous contrôle judiciaire.


Journal La Montagne, rubrique Temps Fort
Une fillette de 2 ans battue à mort par son cousin de 16 ans


Une fillette de 2 ans qui était en vacances chez sa tante a succombé aux blessures que lui aurait infligées son cousin de 16 ans. Et la tante n’aurait rien fait pour arrêter les actes de torture de son fils.

Soupçonné d’homicide, un adolescent de 16 ans aurait battu à mort sa cousine germaine, une fillette de 2 ans et demi à laquelle il aurait fait subir une répétition de tortures jusqu’à ce que mort s’en suive.
(...)
En confiant leur bébé, mi-juin, pour les vacances, à sa tante de Garnat-sur-Engièvre, son père et sa mère, un couple extrêmement modeste domicilié à Yzeure, parents de trois autres enfants, dont deux de 12 et 9 ans placés en famille d’accueil, pensaient pourtant l’avoir mis entre de bonnes mains.

L'enfant a été prise comme souffre-douleur

Mais au cours du dernier séjour de la fillette à Garnat-sur-Engièvre, l’un des fils de la tante aurait pris l’enfant comme souffre-douleur et l’aurait torturée. Il l’aurait, entre autres, pendant plusieurs jours, roué de coups de pieds et poings, violemment secoué à plusieurs reprises ou encore brûlé de façon répétée avec des cigarettes.

La tante pouvait-elle ne pas le savoir, alors que de multiples et grosses blessures tuméfiaient le visage et le corps de la fillette ? Elle ne serait, en tout cas, jamais intervenue pour arrêter son fils.

Une interminable agonie

Et le terrible calvaire de la petite fille s’est conclu par une interminable agonie. Le samedi 7 juillet au soir, (...) la fillette aurait sombré dans le coma. Sans que le couple semble beaucoup s’en inquiéter.
Il lui aurait simplement donné une douche froide pour tenter de la réanimer. Sans résultat. Ce qui ne les aurait pas empêchés de terminer la soirée en regardant la télé.

Ce n’est que le lendemain matin, dimanche 8 juillet, que la tante, en constatant que sa nièce n’avait toujours pas repris connaissance, l’a emmenée au centre-hospitalier de Moulins Yzeure. La petite fille a ensuite été rapidement transférée à l’Hôtel-Dieu, à Clermont-Ferrand, où elle a succombé à ses blessures, le mardi 10 juillet.

Après leur garde à vue à la brigade de recherches de Moulins, suivie d’une présentation devant le parquet, l’adolescent de 16 ans a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Moulins-Yzeure, sa mère en détention provisoire à la maison d’arrêt de Bourges et son concubin a été mis sous contrôle judiciaire. Mais aucune information sur ce drame n’a jamais filtré de la part du parquet de Moulins et des gendarmes qui ont mené l’enquête.


- Elle était en vacances chez sa tante -