December 19, 2007

Un client d'Orange reçoit comme mot de passe « salearabe »

Serait-ce une farce, l'autorité judiciaire garantirait le contrôle, la protection de l'équilibre ainsi que la protection des intérêts de l'enfant ? De quels territoires s'agit-il ? Peut être faudrait-il envisager un déménagement.

Au passage, je relève qu'un juge des enfants de Nanterre s'est refait une virginité.

PARIS (AFP) - Plusieurs médias et des élus se sont mobilisés mercredi pour une journée de soutien à l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, sa famille appelant le président colombien Alvaro Uribe à agir après l'annonce d'une libération prochaine d'otages par les Farc.

PARIS (Reuters) - Les autorités françaises ont affiché prudence et détermination mercredi au lendemain de l'annonce par la guérilla colombienne de la prochaine libération de trois otages, dont la directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas.

METZ (AP) - Après le non-lieu accordé lundi à Francis Heaulme dans le double meurtre de Montigny-lès-Metz (Moselle), l'avocat de la famille d'un des enfants tués a affirmé mercredi qu'il allait demander une révision du Code de procédure pénal, afin que les victimes et leurs familles puissent demander la révision d'un procès.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et les partenaires sociaux se sont accordés sur un agenda de réformes très dense pour 2008, une première saluée par les syndicats qui mettent toutefois en garde l'exécutif et le Medef contre un passage en force sur l'assouplissement des 35 heures.

Christine Boutin a déclaré aujourd'hui qu'elle allait "régler" avec son directeur de cabinet le problème posé par son occupation d'un appartement de la ville de Paris, pour un loyer très inférieur aux prix du marché d'après le "Canard Enchaîné". - Le figaro

Pour Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, la situation de Jean-Paul Bolufer est "critiquable" et il faudra y "remédier". - LEMONDE.FR




Un avis de Jean-Paul Bolufer • France Culture, 16/11/07



Les magistrats soutiennent le mouvement des avocats. L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) «note que la possibilité de dissolution amiable d'un mariage sans avocat et hors de tout contrôle de l'autorité judiciaire n'est pas de nature à assurer le contrôle et la protection de l'équilibre des parties en présence, ainsi que la protection des intérêts de l'enfant».

Grève contre le divorce chez le notaire: «100% d'actions» dans toute la France
20Minutes.fr, éditions du 19/12/2007 - 08h16




Extrait du Six' de M6



Forte mobilisation des avocats contre le projet de réforme du divorce
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 19.12.07 | Extraits

... "Ce n'est pas une question de corporatisme", s'est défendu Me Iweins, rappelant que cette "défiance à l'égard du juge" était "la porte ouverte à des abus considérables".

... Selon les données du CNB, 134 601 divorces ont eu lieu en 2004, dont 60 % par consentement mutuel. En province, les cabinets tirent une bonne partie de leur chiffre d'affaires de ces divorces. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la mobilisation y était particulièrement importante, notamment à Bordeaux, à Marseille, à Lyon ou à Toulouse. "C'est le plus fort mouvement qu'on n'ait jamais vu depuis au moins dix ans, avec un taux de participation très fort", expliquait la Conférence des bâtonniers, qui représente les avocats de province et de banlieue parisienne.




Extraits des JT du jour de TF1


Un client d'Orange reçoit comme mot de passe "salearabe"
LEMONDE.FR avec AFP | 19.12.07 | Extrait

L'abonné, Mohamed Zaidi, 39 ans, n'en revient toujours pas. Garagiste français d'origine marocaine résidant à Pessac (Gironde), il a reçu début décembre une lettre d'Orange, son fournisseur d'accès à Internet, lui indiquant de nouveaux identifiants de connexion. Son mot de passe: "salearabe". Et le courrier de conclure : "Merci de votre confiance."

PETITION
Les adolescents ne sont pas des adultes

NOUVELOBS.COM | 16.07.2007 | 14:19

Professionnels de l’enfance, magistrats, avocats, pédopsychiatres, éducateurs, enseignants..., ils contestent le projet de loi qui conduit, en cas de récidive, à faire juger les adolescents âgés de 16 à 18 ans comme des majeurs. Et lancent un appel, "Les adolescents ne sont pas des adultes", que vous pouvez, vous aussi, signer en ligne.

Un des premiers projets de loi du gouvernement Fillon, présenté à l’Assemblée nationale dès le mois de juillet, conduit, en cas de récidive, à faire juger les adolescents âgés de 16 à 18 ans comme des majeurs. En clair, les adolescents concernés seront traités comme des adultes.

Des professionnels de l’enfance, magistrats, avocats, pédopsychiatres, éducateurs, enseignants, spécialistes de la jeunesse lancent un appel pour que soit conduite une évaluation des politiques publiques, en concertation avec tous les acteurs concernés, et que soient attribués des moyens sérieux aux politiques qui permettent l’éducation des adolescents.

> Pour signer l'appel, cliquer ici
> Pour lire l'appel, cliquer là

Parmi les 100 premiers signataires,
Anne Valentini, juge des enfants



ADOS / JUSTICE
Rachida Dati répond à la pétition

NOUVELOBS.COM | 02.07.2007 | 08:28


- « Merci de votre confiance » -

November 10, 2007

Affaire d'« adoption - kidnapping » d'enfants tchadiens : des zones d'ombre persistent


Les enfants sont de plus
en plus l’enjeu du divorce

Le Figaro, le 8/11/07

Importée des États-Unis, la notion d’«aliénation parentale» vient d’apparaître dans les jugements.

Trois ans après son vote, en 2004, la loi sur le divorce, qui a cherché à pacifier les procédures en les simplifiant, n’a pas réussi à enrayer l’une des conséquences les plus redoutables de la séparation d’un couple : l’instrumentalisation des enfants.
Au contraire, expliquent les professionnels. «Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’énumérer les fautes de son conjoint dans la procédure, mais, pour autant, beaucoup de divorces n’ont de pacifié que le nom, explique Marc Juston, juge aux affaires familiales à Tarascon. En fait, le problème reste entier dans la tête des parents et la guerre se mène ensuite sur le terrain des enfants.» «Si l’on se dispute moins autour des questions matérielles, c’est souvent sur les enfants que rejaillit le conflit», ajoute Élodie Mulon, avocate à Paris.





Samedi 10 Novembre 2007
Zoé: La Défense mise de côté
LeJDD.fr

Affaire Arche de Zoé, suite. Alors que l'équipage espagnol et le pilote belge ont été libérés vendredi, marquant ainsi une avancée certaine du dossier, des zones d'ombre persistent toujours dans cette affaire d'"adoption-kidnapping" d'enfants tchadiens. Selon le quotidien Libération de samedi, le cabinet de Rama Yade, secrétaire d'Etat particulièrement impliquée dans ce dossier, aurait en effet omis d'avertir le ministère de la Défense des activités de l'ONG, alors que six autres ministères l'auraient été. L'armée française présente au Tchad avait pourtant porté assistance, ou du moins toléré, les activités de l'Arche de Zoé.

Plus d'infos...

- Les enfants sont de plus en plus l’enjeu -

October 13, 2007

Au juge pour enfant de Nanterre


« Il existe certains devoirs, certaines obligations auxquelles un homme doit obéir, sous peine de salir son âme.... » • Henrik Ibsen (1828-1906)

« Donnons licence au juste et à l'injuste de faire ce qu'ils veulent ; suivons-les et regardons où, l'un et l'autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l'injuste, poussé par le besoin de l'emporter sur les autres : c'est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l'égalité. » • Platon




Une lettre ouverte - au format PDF
RAR 1A 008 760 1071 4 au Garde des sceaux
RAR 1A 008 760 1072 1 au juge pour enfant


« Il n'y a pas deux vitesses dans la justice, c'est la même justice pour tout le monde » • Nicolas Sarkozy

Bruno Cotte, président de la chambre criminelle de la Cour de cassation, constate dans la préface que « dans un même système, des règles d’inspiration diamétralement opposées peuvent être appliquées et permettre la survivance de pratiques profondément iniques ». • De source Guadeloupe Attitude, à propos de Juridictions coloniales devant la Cour de cassation, de Margaret Tanger, aux éditions Economica, mai 2007.

Quelques héritages de la Justice coloniale en Afrique noire, Droit et Société 51/52-2002 (p. 325-344) • Résumé : La colonisation qui a si profondément bouleversé les structures sociales en Afrique noire francophone ne pouvait épargner les institutions judiciaires. C’est dans une logique emprunte d’ambiguïté – respecter les institutions traditionnelles au nom de l’ordre public et inscrire autoritairement les populations autochtones dans un ordre juridique importé – que le pouvoir colonial avait progressivement institué une justice dite indigène ménageant les intérêts supérieurs coloniaux. D’origine étrangère, cette justice coloniale était autoritaire, imposée, hiérarchisée, centralisée et inégalitaire. Mais comment se défaire de ce qui, au fil de l’histoire, est devenu l’héritage commun des Africains ? La bonne lisibilité de la justice en Afrique, donc son efficacité, passe avant tout par une rupture avec la logique institutionnelle coloniale.

L'intérêt de l'enfant, on le sait, est un concept mou. C'est une notion très subjective, qui peut être toujours invoquée pour justifier toutes les pratiques. • Pierre Verdier, dans un article pour le Journal du Droit des Jeunes, La loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative à la protection de l'enfance : Une avancée de la protection, un recul des droits.


- « Sans un greffier, la justice peut pas passer » -

October 7, 2007

Hidden heartache of the weekend mothers

Hidden heartache of the weekend mothers
women.timesonline.co.uk, october 7

As Britney Spears has found, courts are increasingly giving fathers custody of their children after divorce. Mothers tell of the shame they feel over their empty nests

Last week the troubled pop star Britney Spears lost custody of her two children. Whatever your view of Spears’s agonisingly public unravelling – appearing with no underwear, shaving her head, driving without a licence, driving with a child on her lap, charged with a hit and run accident – last Monday’s judgment awarding custody of Sean Preston, 2, and Jayden James, 1, to her bitter exhusband Kevin Federline highlights a growing trend.

Until a few decades ago few would have expected a mum to lose custody of her kids when a marriage broke down unless she was an alcoholic, a junkie or had walked out of the family home to pursue an affair. Which doesn’t mean that the heartbreak and social stigma back then were any the less.

The broadcaster Anne Robinson, whose 27-year marriage to her second husband John Penrose ended last week, has movingly described her reaction to the court proceedings 30-odd years ago that ended with her first husband, Charlie Wilson, becoming the main carer of their then three-year-old daughter. “I was so ashamed of losing Emma I was stoic, and keeping it a secret was pretty bad. I lived with a dull ache.”

But these days, even though it’s still seen as a massive maternal failure if a mum loses her children, with one in three marriages breaking up and 70% of women going out to work it’s happening more and more. Judges in the family courts, which last year heard 400,000 cases, are increasingly making shared residence orders, which split children’s time between both, often working, parents, as well as orders giving custody to the father.

A precise picture is hard to come by: the family courts, which have been heavily criticised for being both secretive and unjust, admitted last week that the only data they had were five years out of date. Those figures show that in one month in 2002, in four out of 10 cases mothers were not awarded sole custody. Since then the figure has almost certainly increased.

Plus d'infos...


- A precise picture is hard to come by -

September 24, 2007

« L'Impasse », une cruelle démonstration


PARIS (AFP) - La Chinoise sans-papiers de 51 ans, qui s'était défenestrée jeudi à Paris à l'arrivée de la police, est décédée des suites de ses blessures vendredi soir à l'hôpital Georges-Pompidou, a-t-on appris lundi de source policière confirmant une information de RTL.

Elle avait été hospitalisée après avoir enjambé la fenêtre, depuis le premier étage d'un appartement du 41 boulevard de la Villette (Xe) à l'arrivée de la police qui n'avait apparemment, selon la version policière, aucune intention de l'interpeller.

Selon une source proche de l'enquête, la femme a tenté de fuir par la fenêtre et s'est retrouvée sur l'auvent d'un magasin. De là, en se suspendant par les bras, elle a essayé de sauter sur le trottoir et est tombée lourdement sur la tête.

Le titre est de lui. Lionel Jospin l'a trouvé avant même d'avoir terminé son manuscrit. L'Impasse… Il n'aurait pu être plus explicite sur la façon dont il considère la candidature de Ségolène Royal et sa défaite.

... Ségolène Royal, apprenant son projet, a tout de suite compris qu'elle y serait étrillée. "Il aurait mieux fait d'analyser sa propre défaite de 2002", a-t-elle glissé, acide, à ses proches.

... Hollande ne sera cependant pas surpris par l'analyse de l'ex-premier ministre. Car c'est peu dire que la démonstration de Jospin sur le phénomène Royal est cruelle. Flou des propositions, défauts de caractère, erreurs stratégiques, il a tout décortiqué. Sa façon bien à elle de renvoyer ses adversaires à une misogynie supposée. Son dénigrement du PS en général et de ses "éléphants en particulier". Et cette "infantilisation de la vie politique" qui consiste à récuser tout expert au bénéfice de jurys citoyens.

"L'Impasse", une cruelle démonstration
LE MONDE | 24.09.07 | Extrait

L'Express du 15/11/2001
Pour ou contre la résidence alternée ?

Une semaine chez son père, une semaine chez sa mère: désormais, le juge pourra imposer aux couples divorcés de se partager la garde de leurs enfants, si les sénateurs adoptent, le 21 novembre, la proposition de loi sur l'autorité parentale, défendue par Ségolène Royal, ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance. Les experts sont divisés. Bénéfique, la résidence alternée? Perturbatrice? Le débat est ouvert

Pour
Gérard Neyrand, sociologue
, a mené la seule enquête réalisée en France sur le sujet Ces enfants ping-pong, qu'on dit tiraillés entre deux maisons, je n'en ai rencontré aucun. Au contraire, la plupart trouvent ce mode de garde avantageux: en passant du temps chez leur mère, puis chez leur père, ils restent les enfants de leurs deux parents. La résidence alternée n'est pas perturbatrice, elle évite que l'un des parents ne souffre d'une surcharge affective et l'autre de frustration. La semaine où il ne reçoit pas l'enfant, le parent dispose de plus de temps pour se consacrer à sa carrière, et peut-être refaire sa vie. Les parents qui ont leurs enfants à temps plein recomposent moins facilement une famille. Les pays scandinaves ont déjà reconnu la résidence alternée. En Californie, où elle est proposée en première solution, 40% des parents l'utilisent. Pour que la garde alternée soit une réussite, les adultes doivent faire la différence entre leur état de parents et celui d'ex-conjoints. On ne leur demande pas d'être amis, seulement de savoir communiquer.

Contre
Violette Gorny, avocate
, spécialiste de la famille. Avoir une double résidence est déstabilisant pour l'enfant: il doit trimbaler ses livres, ses cahiers, ses vêtements, d'une maison à l'autre. L'enfant est en transit permanent, ces allers et retours ne sont pas bons pour lui. En plus, ce mode de garde coûte cher. Il faut posséder tout en double: deux chambres, deux lits, deux médecins. Certes, la résidence alternée existe déjà dans les faits - 10% des parents font actuellement ce choix - mais ce mode de garde suppose que les parents dialoguent, or je vois beaucoup de divorces où l'on ne s'adresse la parole que pour s'injurier. Inscrire la résidence alternée dans la loi est une réforme irréaliste, voire dangereuse. Un juge ne peut pas obliger des parents à s'entendre.

Gérard Neyrand, L'Enfant face à la séparation des parents: une solution, la résidence alternée (Syros)
Violette Gorny, Le Nouveau Divorce (Hachette)


- Une façon bien à elle de renvoyer ses adversaires à une misogynie supposée -

September 13, 2007

> qui luttent pour la résidence alternée

"> qui luttent pour la résidence alternée"
Envoyé par impaire le 13 septembre à 20:16

La résidence alternée, c'est un leurre, un faux problème, un pseudo débat qui occulte bien plus grave.

Ouvrez le livre noir de la résidence alternée, c'est un recueil intéressant en cela, et voyez comment des parents peuvent être entrainés dans des procédures qui ne profitent en rien à la famille, aux enfants, aux parents.

Les pros ont la main sur le coeur, c'est certain, sur le portefeuille aussi. Sans aucune humeur, il vont entrainer les parents et leurs enfants sur des terrains où ne reigne souvent pas le droit.

L'un des noeuds du problème, et non des moindres, c'est l'arbitraire et la partialité, souverain en certains prétoires, c'est également l'absence de dialogue au cours de nombreuses procédures, ce qui ne fait qu'envenimer les débats, agraver encore les conflits.

Il y aurait bien la solution retenue par l'enfant d'abord : tirer la couverture vers soi, vers la mère, dans l'intérêt de l'enfant bien sûr, puis de laisser ensuite le juge trancher...

Une représentation pertinente de cette justice civile - et archaïque, bassement moyenageuse - date de 1494, un fou derrière dame justice, aux yeux bandés, qui s'apprête à trancher un conflit :





Et de là, un historien ou un sociologue du droit peut rebondir via google...

Où le fou se fait juge - Le Moyen âge en lumière
La scène du tribunal des fous apparaît dans les marges des manuscrits juridiques bien avant qu'elle ne devienne, à la fin du Moyen Âge, un thème littéraire ...
www.moyenageenlumiere.com/... - 11k - En cache - Pages similaires


« L’ouvrage présente ainsi comme unique cause de tous les symptômes de l’enfant la résidence alternée, offrant au passage une image idyllique des mères et satanique des pères qui ne chercheraient, en sollicitant ce fonctionnement, qu’à se venger de leur(s) ex-conjoint(e)(s). » • Voir au 2 septembre, « Résidence alternée : Jacqueline Phélip versus Gérard Neyrand »

"Limitée, oui"
Envoyé par impaire le 12 septembre à 23:21

Vous écriviez ce qui suit. "A quoi bon se lier à un homme qui RISQUE de se révéler PERVERS".

Et vous n'avez pas le sentiment de mener vous même une campagne de dénigrement, ce que vous percevez précisément dans les discours d'autrui?

Cela mériterait quelques éclaircissements, même si je ne vous résumerais pas à cela.

Et si les conditions de dénigrement , de dévalorisation de la fonction maternelle devaient perdurer ou s'aggraver, beaucoup de femmes risquent de faire ce choix : à quoi bon mettre un enfant au monde si c'est pour qu'il subisse tous ces tracas, ces contestation de "propriété". A quoi bon se lier, indéfectiblement, à un homme qui risque de se révéler violent, pervers, refusant de rendre une liberté à laquelle toute femme a droit....

La résidence alternée : une journée d'auditions publiques pour évaluer la loi du 4 mars 2002

Rapport d'information n° 349 (2006-2007) de MM. Jean-Jacques HYEST et Nicolas ABOUT, fait au nom de la commission des lois et de la commission des affaires sociales, déposé le 26 juin 2007, extraits

M. Maurice Berger, Mmes Mireille Lasbats, Jacqueline Phélip et Clotilde Brunetti ont suggéré d'interdire la résidence alternée pour les jeunes enfants.

... M. Maurice Berger et Mme Jacqueline Phélip se sont élevés contre la possibilité donnée au juge aux affaires familiales d'ordonner une résidence alternée en cas de désaccord entre les deux parents.

A l'inverse, M. Hugues Fulchiron a jugé légitime que le juge puisse imposer un partage de la résidence de l'enfant, à titre provisoire ou définitif, en raison de la nécessité d'éviter de donner un droit de veto au parent qui s'estime en position de force pour obtenir la résidence de l'enfant.

... MM. Maurice Berger, Gérard Neyrand, Alain Cazenave et Mme Jacqueline Phélip, dont les prises de position semblent a priori opposées, ont évoqué l'idée d'une mise en place progressive de la résidence alternée. Peut-être n'ont-ils pas la même conception de ce calendrier.

... M. Jean-Jacques Hyest, président de la commission des lois.-

La parole est à Mme Jacqueline Phélip, présidente de l'association « l'enfant d'abord ».

Mme Jacqueline Phélip, présidente de l'association « l'enfant d'abord ».-

Je ne représente ni des mères ni des pères, mais des enfants : c'est là une mission très dangereuse qui me vaut de recevoir des menaces de mort et d'être victime de diffamations. Ainsi, le président d'une association de pères m'a accusée de haïr les pères et de les considérer tous comme des hommes violents et des violeurs.

Mariée depuis quarante ans, j'ai quatre enfants, dont deux fils qui sont pères de famille.

J'espère que cette audition ne me vaudra pas le genre de commentaires dont je viens de faire état.

Je regrette que, cinq ans après la loi de mars 2002, la question de la résidence alternée soit toujours posée en termes de « pour » ou « contre », ce qui ouvre de facto un débat purement idéologique qui n'a pas lieu d'être. D'une façon générale, elle provoque des réactions épidermiques.

.... Il existe une symptomatologie de la garde alternée : ainsi, un professeur d'équitation m'a affirmé qu'il repérait systématiquement les enfants vivant en résidence alternée.

« Nous considérons que les liens familiaux ne sont pas bons pour un enfant par "essence". » (...) Nous employons le terme de « religieux » au sens où il s’agit d’un point de vue qui ne se discute pas, peut-être par référence implicite au respect « sacré » que l’on devrait à « l’instinct maternel ». Ce dogme doit être appliqué, comme le soulignent les déclarations ministérielles diverses quel que soit le gouvernement dont elles émanent, il n’a pas besoin d’être prouvé, il se situe dans un autre registre que celui de la science, et par conséquence ses résultats n’ont pas besoin d’être évalués. • Maurice Berger, voir au 29 octobre 2006


- Un point de vue qui ne se discute pas -

September 12, 2007

« Voleurs d'enfance », un reportage de Paul Arcand


Des associations critiquent "la politique du chiffre" du ministre de l'immigration
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.09.07 | Extrait

Le ministre de l'immigration Brice Hortefeux a convoqué mercredi 12 septembre à Paris une vingtaine de préfets "dont les résultats doivent être améliorés en termes de reconduites à la frontière" de sans-papiers, une "politique du chiffre" dénoncée par les associations de défense des migrants. "La fixation de quotas et la convocation des préfets, c'est une façon de faire du stakanovisme avec des êtres humains. C'est inadmissible", a réagi Richard Moyon, porte-parole du Réseau éducation sans frontières (RESF), saluant "les conceptions humanistes de certains préfets qui renâclent à faire cette sale besogne".


Alexeï Grigorievitch Stakhanov (en russe Алексей Григорьевич Стаханов, 1905-1977) est un célèbre mineur soviétique né à Lougovaïa près d'Orel. Lors d’un concours organisé par le Komsomol, ce mineur du Donbass aurait accompli quatorze fois la norme dans l’extraction du charbon, le 31 août 1935 : 102 tonnes en 6 heures de travail. La norme était de 7 tonnes. La propagande soviétique en a fait par la suite un exemple pour tous les ouvriers de l'URSS. Cette promotion du sacrifice personnel et de l'émulation entre travailleurs pour le bien du Parti a reçu le nom de stakhanovisme. • De source Wikipedia

« Voleurs d'enfance » est un reportage de 2005 qui a sensibilisé la société civile québecquoise et ébranlé la DPJ, l'équivalent de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) au Québec. Les problèmes décrits ne sont pas bien différents de ceux que nous rencontrons en France. Extraits significatifs, d'autres séquences de ce reportage interdit aux moins de 13 ans sont bien plus insuportables encore :





Nicolas Sarkozy connaît une première baisse de régime depuis son arrivée au pouvoir
LE MONDE | 12.09.07 | Extrait

Pour le Parti socialiste, qui peine à ajuster sa position sur les retraites, ces premiers nuages sont de bon augure. "Le scepticisme commence à s'installer au sein de l'opinion, s'est félicité, mardi, le président du groupe PS de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault. Plus le temps passe, plus on s'aperçoit que les problèmes demeurent, voire s'aggravent. Le temps de la réalité arrive."


Moscou a testé une bombe à effet de souffle, "la plus puissante du monde"
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 12.09.07 | Extrait

"La nouvelle munition nous permettra de garantir la sécurité de l'Etat et de faire dans le même temps face au terrorisme international, en toute circonstance et en tout lieu", a indiqué Alexandre Roukchine. Moscou a souligné que cette invention militaire ne va à l'encontre d'aucun traité international et que la Russie ne lance aucune course aux armements.


LANGRES (AP) - Un chien de neuf ans, issu d'un croisement d'american stafforshire et de boxer, a mordu au visage une fillette de deux ans à Langres (Haute-Marne), mercredi vers 17h30, la blessant grièvement, a-t-on appris auprès du directeur de cabinet du préfet, Guillaume Audebaud.

EVRY (AFP) - Les avocats de la défense au procès des agresseurs présumés de deux CRS dans la cité des Tarterêts, en septembre 2006, ont mis en cause mercredi devant le tribunal correctionnel d'Evry la fiabilité des témoignages sous X sur lesquels s'appuie en partie ce dossier.

PARIS (Reuters) - L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a transmis cette semaine une note de 23 pages aux juges de l'affaire Clearstream, où il répète ses protestations d'innocence et estime que le dossier a été "privatisé" au profit de Nicolas Sarkozy.


- « Ca peut paraitre un non sens mais c'est la réalité » -

September 4, 2007

L'avis d'Eva Joly


PARIS (Reuters) - La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a modifié son programme officiel afin de se rendre à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), où un épicier a été tué de plusieurs coups de couteau, a-t-on appris dans son entourage.

BOBIGNY (AFP) - Mahmed Abderrahmen, le commerçant agressé du quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), était toujours hospitalisé dimanche, dans un état de faiblesse après les violences dont il a été victime ces derniers jours.

PARIS (AP) - Le Syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire) a dénoncé mardi la protection jugée excessive par les Renseignements généraux d'un patron de supermarché du quartier des Francs-Moisins à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) décidée par le ministère de l'Intérieur.


L'abus de "psy" nuit à la santé
de Serge Tribolet

Le Cherche midi,
septembre 2006

Présentation de l'éditeur Et si la psychologie, la psychanalyse et la psychiatrie étaient devenues, par un étrange retournement, les symptômes de notre société ? Et si le scandale ne portait pas tellement sur l'usage exagéré des psychotropes, antidépresseurs et anxiolytiques, mais plutôt sur l'usage abusif de la psychiatrie elle-même ? Douze mille psychiatres, cinquante mille psychologues, sans compter les psychanalystes et les paramédicaux qui sont légion, une armée entière au service de tous, travaillant exclusivement pour notre bonheur et intervenant sans cesse dans les médias pour dire la norme et expliquer les règles d'une vie heureuse. Voilà le nouvel opium du peuple, l'arme d'abêtissement massif, le nouveau despotisme... Dans un essai qui devrait " marquer les esprits ", Serge Tribolet veut montrer clairement les dangers d'une telle dérive et affirmer que le recours systématique aux " psys " est, en soi, une maladie !

PARIS (Reuters) - L'ancienne juge d'instruction Eva Joly critique violemment les projets de Nicolas Sarkozy de "dépénaliser" la vie économique et d'interdire dans ce domaine l'ouverture d'enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes.

"Il me semble que les valeurs que dessine le président Sarkozy ne sont pas celles de la France que j'aime. Les méthodes qu'il suggère sont celles de M. Berlusconi. Pour moi, c'est un extraordinaire et étrange choix que de choisir de soutenir les délinquants contre les victimes", a-t-elle dit dans un entretien diffusé mardi sur France Info.

La magistrate, qui a quitté Paris en 2002 pour devenir conseillère du gouvernement norvégien, fait un parallèle entre le projet du chef de l'Etat concernant les entreprises et son idée de permettre des procès pour les criminels déclarés irresponsables.

"Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et irresponsabilise ses élites et cela me paraît une grave erreur et surtout une absence de compréhension de ce que veut dire la criminalité organisée et économique", a-t-elle dit.

Plus d'infos...


- Un pays qui irresponsabilise ses élites -

September 2, 2007

Résidence alternée : Jacqueline Phélip versus Gérard Neyrand


Créée en 1985, Recherches et Prévisions a vocation à accueillir des articles scientifiques sur les politiques familiales et sociales. Il s'agit d'un des principaux vecteurs de valorisation des travaux réalisés par et/ou pour la CNAF. La revue est construite en fonction de dossiers thématiques ou sous la forme d'une collection de contributions. Elle est composée de trois parties :

• Les articles.
• Les documents, travaux et commentaires.
• Les comptes rendus de lectures.

Extraits de Recherches et Prévisions n° 88 - juin 2007
Pages 137 à 139, Comptes rendus de lectures

Gérard Neyrand
L’enfant face à la séparation des parents.
Une solution, la garde alternée

2001, Syros, 251 pages.

Jacqueline Phélip
Le livre noir de la résidence alternée
2006, Dunod, collection Enfances, 256 pages.

Longtemps prohibée par la loi, la résidence alternée a été remise à l’ordre du jour par les dernières lois rénovant l’autorité parentale. Les deux ouvrages présentés dans ces colonnes en donnent une image totalement opposée. Le premier ouvrage de Gérard Neyrand est un dithyrambe ; il combat le recours jugé trop limité à cette solution. Le second de Jacqueline Phélip est un pamphlet, et combat le recours jugé trop fréquent à ce mode de résidence.

Tout distingue les deux ouvrages : contexte, méthode, angle de vue et, surtout, résultats et propositions. Ils forment pourtant ensemble un condensé des débats sur ce sujet d’actualité.

(...) Le premier débute sur une analyse des séparations et une typologie des familles monoparentales. Il évoque ensuite longuement les pratiques et opinions des parents quant aux modes de résidence. Les parties suivantes sont consacrées au point de vue de la justice. La dernière partie ainsi que la conclusion montrent l’écart entre les aspirations parentales et les pratiques juridiques, et dressent des propositions.

(...) Les thèses défendues par les deux ouvrages sont, enfin et surtout, opposées et complémentaires.

Celle défendue par J. Phélip est la suivante :
lors d’une résidence alternée, l’enfant, ballotté entre deux parents et, surtout, régulièrement séparé de sa mère, développe des symptômes d’angoisse, un attachement peu sécurisant, source de nombreux maux dans le présent comme dans l’avenir. La garde alternée est donc une mauvaise solution pour l’enfant, inventée par les adultes pour leur propre confort, ou, pire, pour prolonger le conflit. Les exemples à l’appui de cette théorie sont nombreux et convaincants.

(...) Les arguments quantifiés venant à l’appui de la théorie sont, en revanche, faibles : les éléments sur le nombre de cas proviennent de sources pédopsychiatriques qui reçoivent précisément les cas pathologiques, et les études américaines convoquées (qui soulignent que deux tiers des enfants passant des nuits chez leur père ont un attachement moins sécurisant que les autres) sont contredites par d’autres résultats. Globalement, le diagnostic sur l’ampleur des problèmes rencontrés est ambigu. Toutefois, cet argument est rejeté par J. Phélip pour qui l’existence de quelques cas doit suffire à s’interroger sur la pertinence de cette pratique.

(...) Constatant que la loi est plutôt opposée à cette modalité de résidence et que les juges en ont une image négative, G. Neyrand constate une contradiction avec les pratiques et les aspirations parentales. Il s’interroge alors sur le rôle de la justice en l’espèce : doit-elle entériner les pratiques ? émettre des jugements moraux sur ce qui doit se faire ? intervenir dans un ménage ou homologuer des ententes ? En l’occurrence, se targuant d’un intérêt de l’enfant au contour fort mal défini, la justice limite la résidence alternée.

(...) Finalement, aucun des auteurs ne parvient totalement à nous convaincre qu’il faut bannir la résidence alternée, coupant ainsi le lien quotidien de l’enfant avec le père, ni la généraliser à tous les couples séparés, créant ainsi une situation inconfortable pour une partie des enfants en quête de stabilité. L’argumentation de G. Neyrand pêche notamment par une focalisation trop grande sur l’opinion des parents, qui ont tendance à promouvoir une solution qu’ils ont adoptée.

(...) L’argumentation de J. Phélip pêche, quant à elle, sur deux points essentiels. En premier lieu, elle utilise comme matériau les témoignages de mères auprès de son association, explicitement opposée à la résidence alternée, ainsi que les témoignages de personnes consultant des pédopsychiatres, a priori donc pour régler une situation mal vécue. Certes l’auteure le souligne, le fait que le nombre de cas soit faible n’induit pas qu’on les omette.

Pourtant, partant du constat que des parents ayant des enfants divorcent, la société doit trouver une solution. Les méfaits de la résidence alternée ne sont pas comparés à ceux (peut-être identiques ? peut être plus importants ?) des enfants en résidence unique. En outre, aucun lien n’est fait entre les symptômes développés par les enfants et le type de résidence. L’ouvrage présente ainsi comme unique cause de tous les symptômes de l’enfant la résidence alternée, offrant au passage une image idyllique des mères et satanique des pères qui ne chercheraient, en sollicitant ce fonctionnement, qu’à se venger de leur(s) ex-conjoint(e)(s). On pourrait pourtant imaginer bien d’autres causes au malêtre des enfants, à commencer par une légitime angoisse de la séparation parentale …

Malgré cela, les deux ouvrages, avec leur parti pris, apportent un éclairage fort intéressant.

Homosexualité et procréation, les prémices d'un matriarcat ? • Analyse stratégique du processus de décision d'avoir un enfant dans un couple homosexuel

Desjeux, Cyril
L'Harmattan,
collection Logiques sociales, 2006

Un autre compte rendu de lecture paru dans Extraits de Recherches et Prévisions n° 88 - juin 2007


- Deux ouvrages, avec leur parti pris -

August 19, 2007

Fête des enfants sous haute surveillance

Radio Canada - La surveillance a été renforcée cette année au parc Jean-Drapeau où se déroule tout le week-end la 19e édition de la Fête des enfants.

Les organisateurs ne veulent pas courir de risque après la découverte, le mois dernier, de sites Internet pédophiles qui recommandaient l'événement à ceux qui voulaient voir des enfants.

En plus des agents du Service de police de Montréal, les employés d'une agence de sécurité privée et des bénévoles sont sur place pour rassurer les participants.

Ce grand rassemblement, qui réunit une trentaine de communautés culturelles, vise à favoriser les échanges et les rencontres. Des jeux, des animations sportives et éducatives de même que des ateliers de création et des spectacles sont prévus samedi et dimanche.

Le porte-parole de la Fête, le comédien et animateur François-Étienne Paré, assure que c'est avec l'esprit tranquille que parents et enfants assistent aux centaines d'activités prévues au programme.

Même s'ils ne se sentent pas trop inquiets, les parents interrogés samedi sur le site se sont tous dits satisfaits des mesures de sécurité. Certains ont insisté sur le fait que des pédophiles sont présents partout.

AIVI - Présentation : AIVI est une association internationale à but non lucratif, animée par un groupe de survivants de l'inceste français, canadiens et belges. Elle a été fondée par Isabelle Aubry, survivante de l'inceste, en 2000. L'association est ouverte aux victimes de l'inceste et à leurs proches et à toute personne citoyenne du monde, désireuse de soutenir la cause que nous défendons. L'inceste n'a pas de frontières, AIVI non plus. Partout où ce fléau sévit, nous avons une raison d'être et d'agir. Notre volonté est de rassembler, d'aider et de porter la parole des survivants de l'inceste qui o­nt vécu ou qui vivent encore sous le poids du silence. Nous sommes ou nous avons été malheureusement très nombreux sur terre dans ce cas, mais paradoxalement tellement seuls et tellement isolés.


Communiqués de presse : Protégeons vraiment nos enfants !
Transmis par: Isabelle actif Samedi, 18 Août 2007 @ 12:29

COMMUNIQUE DE PRESSE
Protégeons vraiment nos enfants !
Association Internationale des Victimes de l'Inceste


Objet : votre réunion de lundi sur la pédocriminalité

Monsieur le Président,

Lundi, vous parlerez des pédocriminels. Sachez que vous parlerez des 3% des pédocriminels qui ont été jugés coupables et condamnés par la justice. Tous les autres violent des enfants chaque jour en toute impunité. C'est pourquoi nous vous demandons d'engager une véritable réflexion sur la protection de l'enfance et non un colmatage d'urgence. Il n'y a aucune recherche scientifique en France sur ce sujet, pas de professionnels réellement formés car il n'y a pas de formations. Croyez-vous qu'avec ça nous puissions avancer ?

Des petits Enis, il y en a des milliers qui souffrent chaque jour au milieu de l'incompétence totale de nos institutions. Depuis des semaines nous tentons de vous en parler, de vous alerter sur ce fléau de santé publique, cette bombe à retardement. Nous sommes à l'âge de pierre en France en ce qui concerne la connaissance de la pédocriminalité et de l'inceste (80% de la pédocriminalité).

Il faut une volonté politique au plus haut niveau pour s'attaquer au problème. Vous entendrez des uns et des autres des solutions miracles. Nous mêmes, victimes de ces pervers, ne nous permettons pas de donner des solutions sans étude scientifique préalable. Guéririez vous le sida avec des "y'a qu'a, faut qu'on" ?. C'est ce qui se passe pourtant. Les victimes sont en colère de voir qui préconise sans avoir plus de compétences que ça ou des compétences auto proclamées. Pourtant, nous connaissons bien mieux ces pervers que quiconque mais nous ne nous permettons pas de jouer les apprentis sorciers.

Alors prenons le problème par le début : études scientifiques, analyse, élaboration d'outils, formations, prévention.

Nous avons rencontré les conseillers de Madame Bachelot, Madame Dati, Monsieur Fillon, tous à l'écoute sur la question mais tous soucieux des moyens pour mener une telle politique. Les moyens, nous le savons, viennent de la volonté politique, des choix effectués au plus haut niveau. Nous vous demandons, Monsieur Sarkozy, de prendre en compte l'intérêt de nos enfants et de déployer ces moyens pour qu'enfin notre pays protège ses futures générations. Car pour le moment, ce n'est pas le cas.

Nous nous tenons à votre disposition pour toute collaboration sur la question.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de nos respectueux sentiments.

Isabelle Aubry, Présidente


En épilogue du livre noir de la garde alternée :

« La résidence alternée : une bombe à retardement. »
Edwige Antier (2005)

« L'EXPLOSION du nombre des séparations parentales avec des enfants de plus en plus jeunes et la généralisation de la résidence alternée font prendre le risque d'un véritable problème de santé publique pour l'avenir. »

Page 109, d'un synthèse et à propos d'idéologies : « Le plus préoccupant pour l'avenir, reste la nécessité d'une démarche courageuse de l'institution politique. Informée du désastre en devenir pour de nombreux enfants mais terrorisée par les injonctions de lobbies idéologiques, ellle devra pourtant affronter le problème de société qui se pose chaque jour de façon plus précise dans l'indifférence générale »


Voir également au 3 décembre 2005, « Alerte au risque de pédophilie » ou encore « Outreau, la société face à ses dérives ».


« Le temps des victimes »
De Caroline Eliacheff
et Daniel Soulez Larivière
Albin Michel, décembre 2006

En préface :





Page 11, 1., « Tous égaux » : « L'intérêt grandissant que suscitent les victimes procède des meilleures intentions dans le meilleur des régimes possibles : la démocratie. Dans les pays totalitaires où elles sont bien plus nombreuses, les victimes sont aussi moins bien traitées, à moins que des organisations humanitaires, venues de pays démocratiques, ne volent à leur secours... »

« La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens. »
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob

Page 14, « La politique de la compassion • C'est ainsi que la compassion est devenue une qualité pour un homme politique, de droite comme de gauche, quelle que soit sa fonction : maire, ministre des Transports, de la Justice, de l'Intérieur ou de la Santé, président de la République. La manifester par des paroles d'appaisement ne suffit pas. Il doit être présent là où sont les victimes, recevoir les proches, faire des promesses pour l'avenir, y compris promouvoir de nouvelles lois sous la pression de l'opinion publique. L'homme politique doit montrer qu'il est avant tout un être humain comme les autres, que son soucis de l'autre prime sur l'intérêt de l'Etat et, bien sûr, sur ses ambitions personnelles. Il se doit d'être simple, en manifestant naturellement son humanité. »

PARIS (AFP) - Face à la mobilisation des militants anti-corrida, soutenus avec détermination par les Verts, les partis politiques, partagés entre respect des traditions et une opinion de plus en plus sensible à la condition animale, ne sont guère pressés de prendre position.

PARIS (AP), 25 juillet - Après l'accident d'un autocar polonais qui a fait 26 morts dimanche sur la RN85 en Isère, François Fillon a annoncé mercredi la mise en place d'un "audit de tous les itinéraires à forte pente" ainsi que la mise en place d'"un comité interministériel de sécurité" à l'automne.


Page 33, un extrait qui concerne plus particulièrement les travailleurs sociaux de l'OSE France ainsi que le juge pour enfants de Nanterre, une controverse a déjà eu lieu par le passé, entre psychiatres américains et d'Europe du nord :





Au 13 juillet 2007, « Children of Holocaust Survivors to Sue Germany ». Certains professionnels - des révisionistes - du secteur de la protection de l'enfance française se sont directement référé à cette période de l'histoire.

Quoi de l'histoire familiale, des décisions du juge pour enfant de Nanterre ou de la maltraitance et des privations de soins au sein de l'établissement de Taverny de l'OSE France ont pu faire que ma fille aînée Justine ne se sentait pas bien entre 2003 et 2005 ?

D'après les travailleurs sociaux de l'OSE France, Justine souffrait de sa relation père-enfant et c'est en ce sens que le juge pour enfant a tranché : rupture de cette relation.





Le temps des victimes, page 46


Page 79, « Les descendants des victimes » : « Le travail des historiens apporte de nouvelles grilles de lecture permettant aux descendants de retrouver leurs racines, de se réapproprier leur histoire quand elle a été déformée par des mensonges, les oublis ou la propagande, mais aussi de pointer des dysfonctionnements politiques. Comme pour les individus, les catastrophes collectives ont des incidences sur les peuples. (...) C'est envers les injustices d'aujourd'hui, quelle que soit leur nature, sans attendre qu'elles prennent l'ampleur de désastres passés, qu'il nous faudrait réagir. »

Page 81 et suivante, chaptitre 4., « Victime d'être femme » : « ... Il existe une catégorie d'êtres humains qui seraient victimes par état, ce sont les femmes. La cause de leur victimation tient en un mot : ce sont les hommes. "Brimades, précarité, violences conjugales, prostitution, ciminalité, chômage, sexisme : les femmes sont toujours les premières victimes", déclare Christine Ockrent en préambule du livre noir de la condition des femmes.
Il n'en reste pas moins que l'accès progressif des femmes à l'égalité et à la dignité de sujet constitue une véritable révolution dont on peine à mesurer les conséquences alors même que, dans certains pays, il commence juste. »

Le livre noir de la condition des femmes
Dirigé par Christine Ockrent

Editions XO, 2006
« Pour la première fois, un état des lieux de ce que vivent les femmes, partout dans le monde »

L'ultime tabou
Femmes pédophiles
Femmes incestueuses

Par Anne Poiret
Ed. Patrick Robin, 2006

L'ultime tabou, du prologue, en pages 9 et 10 : « Pourquoi pas ? Sous quel prétexte les femmes seraient-elles exemptes de cette tentation, de cette violence, de cette perversion là ? (...) Des femmes qui se taisent, qui laissent faire : complices. D'autres qui agissent. Seules. Cachées par un mur de silence. Une poignée de psys qui parlent d'un nombre croissant de patients abusés par des femmes, des mères, des nourrices... Des victimes confrontées à l'incrédulité des services sociaux : l'horreur de l'inceste. »


- Des pédophiles sont présents partout -

August 17, 2007

Les problèmes de sommeil des bébés

Le stress prénatal serait à l'origine des problèmes de sommeil des bébés
metrofrance.com - RelaxNews.com, 17 août 2007

Les futures mères en état d'anxiété ou dépressives augmentent le risque de voir leur bébé souffrir de troubles du sommeil, selon une étude publiée dans la revue américaine Early Human Development. La qualité de sommeil chez un nouveau-né influe considérablement sur sa santé et son développement.

Cette étude menée par des chercheurs de l'University of Rochester Medical Center (Etats-Unis) est basée sur le suivi de 14.000 femmes enceintes vivant à Avon en Angleterre. Celles-ci ont répondu à un questionnaire sur leur état d'anxiété et de dépression durant leur grossesse. Après la naissance de leur enfant, elles ont ensuite rapporté aux chercheurs combien de temps leur enfant dormait, combien de fois il se réveillait et quels types de problèmes de sommeil étaient rencontrés (cauchemar, refus de dormir, problème d'endormissement, etc.). Et ce lorsque leur enfant avait 6, 18 et 30 mois.

Les résultats montrent que parmi les mères ayant été anxieuse durant 18 semaines au cours de leur grossesse, 40% d'entre elles avaient un bébé de 18 mois qui refuse d'aller dormir, se lève tôt et tente de sortir du lit. Ces problèmes ont même perduré jusqu'à l'âge de 30 mois. Un effet similaire a été constaté chez les femmes enceintes dépressives.

Des études montrent par ailleurs que ce stress, associé à une forte exposition d'hormones du stress, comme la cortisol, peut perturber la formation de cellules nerveuses chez l'enfant appelées suprachiasmatic nucleus. Ces dernières agissent comme un système de signaux réglant l'horloge interne du bébé. Ce système aide à réguler correctement les rythmes quotidiens du réveil, du sommeil et même de la faim.

L'anxiété prénatale, voire la dépression, s'ajoute donc aux autres facteurs liés aux troubles du sommeil du nourrisson que sont l'anxiété ou la dépression postnatale, les habitudes tabagiques ou encore le milieu social de la mère.

forumpsy.org, 5 août 2005 • Sur le dosage du cortisol salivaire chez les nourrissons

Présentation : le Dr Berger, dont les travaux sont mentionnés dans un texte de Jacques Borie paru dans ALP 79, nous adresse la contribution suivante. Nous publierons également, comme il nous le propose, les résultats de ses recherches, qu’il nous fera parvenir en temps voulu.

Saint Etienne le 16 Juin 2005
Commentaire concernant l'article de Jacques Borie sur le dosage du cortisol salivaire chez les nourrissons.
Maurice BERGER

Dans un article paru le 13 avril 2005 dans l'Agence Lacanienne de Presse (n° 79, le 13 avril 2005), Jacques Borie fait une présentation inexacte et incomplète des travaux de recherche menés dans notre équipe en collaboration avec d'autres équipes francophones. Cette recherche tire son origine du fait que de nombreux travaux anglo-saxons sous-entendent que le stress chronique entraîne une augmentation constante du taux de cortisol sanguin, ce qui amènerait un dysfonctionnement d'une partie du cerveau, le système limbique, où s'organisent la mémoire affective et les comportements d'attachement. La question est donc posée de savoir si un enfant vivant dans un milieu parental gravement désorganisateur (maltraitance, forte négligence, etc.), peut avoir une atteinte de cette sorte qui participerait à la genèse de troubles d'attachement. Nous considérons que nous ne pouvons pas accepter de telles hypothèses sans avoir tenté de les vérifier nous-mêmes. Cette recherche s'effectue dans un cadre éthique très précis. Il s'agit essentiellement de comparer des groupes d'enfants, en particulier des enfants vivant dans des milieux familiaux où le niveau de maltraitance est tel que l'on est à la limite d'envisager un placement, et des enfants vivant dans des familles ne présentant pas de facteurs de risque particuliers, comme la plupart des enfants en crèche (groupe témoin). Les chercheurs n'ont aucun moyen d'avoir accès au résultat d'un dosage nominal individuel étant donné un protocole de double "anonymisation" des prélèvements de salive. Il est hors de question que le dosage individuel du cortisol puisse servir d'"outil de dépistage" individuel, pour de nombreuses raisons, en particulier éthiques. On constate donc qu'il s'agit d'une recherche fondamentale, et non pas d'un "test infaillible" comme suggéré par Jacques Borie. Nous ignorons quels seront les résultats. Si cela est souhaité, nous sommes prêts à en faire part dans cette revue et dans la plus grande clarté dans environ un an.


- Il ne s'agit pas de « tests infaillible » -

August 13, 2007

Le lavage de cerveaux en liberté

Noam Chomsky, paranoïaque ? La théorie du complot, je n'y crois pas. Un interview de Noam Chomsky est introduit en une du Monde diplomatique du mois courant, extraits à la suite. Plutôt que paranoïa et complot, je pencherais pour un inculte à Nanterre, à moins que parmi les travailleurs sociaux de l'OSE France.

Ma fille aînée a comme disparue depuis bientôt deux ans et ce après qu'elle a été habituellement maltraitée dans l'établissement de Taverny de l'OSE France. De mon point de vue, c'est avant toute chose un rapt de mineur de moins de 15 ans en bande organisée, par des travailleurs sociaux, cautionné par le juge pour enfant de Nanterre. Dénoncer cela, faits et preuves à l'appui, ne peut pas faire de moi un paranoïaque.

« Taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème sur l’ennemi idéal », voir à la suite, c'est ce que les juges de mon secteur semblent faire depuis des lustres, j'ai d'ailleurs déjà des références relatives au lavage de cerveau tel que pratiqué en Chine, dans les années 1950, ou par l'OSE France et le juge pour enfant de Nanterre. Un avocat soutiendra plus sobrement que « le contradictoire et la procédure montrent leurs insuffisances ».


De la dernière lettre de cachet de la Cour d'appel de Versailles :

• page 1, « SUSPEND jusqu'à nouvelle décision tout droit d'hébergement, de visite, de sortie, de correspondannce de quelque nature qu'elle soit (postale, téléphonique ou autre) de M. Bruno KANT sur sa fille justice [il est bien écrit justice] KANT ; »

• page 2, « DIT que cette mesure d'assistance éducative en milieu ouvert aura notamment pour objet de permettre à la mineure Justine KANT d'entamer une réflexion personnelle sur l'histoire du lien qui l'unit à son père Bruno KANT, les dysfonctionnements de ce lien, les perspectives de restauration de ce lien, et, enfin, les modalités éventuelles de reprise d'un tel lien, si une telle reprise est possible sans péril pour le psychisme de la mineure et compte tenu des contours de la personnalité de M. KANT ; »

• page 4, « Comme l'avait prévu le Juge des Enfants dans sa décision de novembre 2005, celui-ci devait réexaminer la situation de Justine, ce qu'il faisait à la lumière des conclusions de l'expertise médico-psychologique qu'il avait ordonnée et selon lesquelles Bruno KANT présentait une personnalité de type paranoïaque où l'orgueil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère, domine le tableau, ce qui pouvait mettre en danger l'équilibre des relations père/fille, voire l'équilibre psychologique de sa fille. »

• page 5, « ... L'affaire était, après plaidoiries, renvoyée en continuation au 3 mai. A cette date, la composition de la cour n'étant pas la même, les débats étaient entièrement repris. »

• page 5, « (...) Questionnée sur son placement au château de Vaucelles, elle - Justine - dit ne pas s'y être sentie bien. »


Le lavage de cerveaux en liberté
En une du Monde diplo d'août 2007 :

Rachats de grands journaux – le « Wall Street Journal » aux Etats-Unis, « Les Echos » en France – par des hommes fortunés habitués à plier la vérité au gré de leurs intérêts (lire aussi, dans ce numéro, « Prédateurs de presse et marchands d’influence », par Marie Bénilde), médiatisation outrancière de M. Nicolas Sarkozy, cannibalisation de l’information par les sports, la météo et les faits divers, le tout dans une débauche de publicités : la « communication » constitue l’instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures. Dans un entretien accordé au journaliste de France Inter Daniel Mermet, l’intellectuel américain Noam Chomsky analyse ces mécanismes de domination et les replace dans leur contexte historique. Il rappelle, par exemple, que les régimes totalitaires se sont appuyés sur les ressorts de la communication publicitaire perfectionnés aux Etats-Unis au lendemain de la première guerre mondiale. Au-delà, il évoque les perspectives de transformation sociale dans le monde actuel, et ce à quoi pourrait ressembler l’utopie pour ceux qui, malgré la pédagogie de l’impuissance martelée par les médias, n’ont pas renoncé à changer le monde.




« Plus efficace encore que les dictatures »


(...) En France, en mai 2005, lors du référendum sur le traité de Constitution européenne, la plupart des organes de presse étaient partisans du « oui », et cependant 55 % des Français ont voté « non ». La puissance de manipulation des médias ne semble donc pas absolue. Ce vote des citoyens représentait-il aussi un « non » aux médias ?

Le travail sur la manipulation médiatique ou la fabrique du consentement fait par Edward Herman et moi n’aborde pas la question des effets des médias sur le public. C’est un sujet compliqué, mais les quelques recherches en profondeur menées sur ce thème suggèrent que, en réalité, l’influence des médias est plus importante sur la fraction de la population la plus éduquée. La masse de l’opinion publique paraît, elle, moins tributaire du discours des médias.


Extraits d'un article de l'Huma du 4 juillet 2002...
La fabrique du consentement

Malin, Chomsky, s’il remonte au début du XXe siècle et dissèque les effets de la propagande outre-Atlantique, c’est pour mieux mettre à l’index l’ensemble des " démocraties " occidentales. Il évoque donc la commission Creel qui, sous les auspices du président Wilson, eut pour mission, en 1916, de transformer un peuple pacifiste en une horde belliciste. Et ce grâce à une propagande dont les principes n’ont pas changé d’un iota : taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème sur l’ennemi idéal.

(...) Cette stratégie repose sur une conception foncièrement antidémocratique qui veut que, dans " l’intérêt du plus grand nombre " - en fait celui des élites - et du " bien commun " - accaparé par quelques-uns -, le pouvoir politique soit entre les mains d’un petit groupe. Paranoïa ? Hélas non : Walter Lippman, l’une des figures de proue du journalisme, dans la première moitié du XXe siècle, plaidait pour une " révolution dans l’art d’exercer la démocratie ", avec comme but la " fabrique du consentement ". Le peuple se voit taxé de " troupeau dérouté " réduit au rôle de " spectateur ". Qu’importe s’il se lobotomise devant le foot ou une sitcom, il faut tout faire pour éviter que les opposants se regroupent, que les non-dits s’entendent, que la population s’organise.


« ... Il n’y a aucune différence intrinsèque entre la perception et l’hallucination. La seule chose qui nous permette de les distinguer, c’est la discussion avec d’autres. » • Edgar Morin dans les cahiers du millénaire 3 n°31




Page 8 du Monde diplo


De notes du 26 août 2006, « L'assistance publique du XXIe siècle », ou encore du 2 septembre 2006 au sujet de « Lumières, colonialisme et traite », il semblerait bien que l'Etat français s'accommode de pratiques proprement staliniennes :

La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens.
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob

28 janvier 2006 - Le Président de la République s’est enfin résigné à faire disparaître du droit français l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui enjoignait aux enseignants de faire état du rôle positif de la colonisation française.

L'aliénation est subtile, elle prend des formes qui évoluent avec leur temps, qui s'essayent à la rendre toujours un peu plus tolérable en l'apprêtant avec des habits civilisés.
Cahiers de l'Actif
Septembre/Octobre 2000, n°292/293
Dossier: Les travailleurs sociaux ont-is peur du changement?
Extrait du contre point.


- Taire les arguments de l’opposition et jeter l’anathème -

July 20, 2007

Théorie de l'attachement


VANCOUVER, Canada (Reuters) - Les autorités d'une zone rurale de Colombie britannique espèrent, en bannissant les relais de téléphonie mobile, attirer de nombreux visiteurs en quête de calme.

"Le fait que nous n'ayons pas de service de téléphonie mobile signifie que nous pouvons profiter de la vie sans le bruit incessant des sonneries suivi immédiatement par une conversation à voix haute", a déclaré vendredi Bill Roberts, de la Commission de développement économique de la vallée de Slocan.

TÉMOIGNAGES
[Enregistrement électronique]
Le mercredi 19 mars 2003

    J'ai entendu dire qu'au sein même de la ville d'Edmonton, un enfant autochtone sur trois environ est atteint à la naissance du syndrome d'alcoolisation foetale. Nos banques alimentaires sont limitées, et le coût du logement est tellement élevé que les pauvres s'appauvrissent alors que les riches s'enrichissent. Par exemple, la semaine dernière, j'ai rencontré la mère célibataire de deux enfants. Elle reçoit 600 dollars environ par mois pour vivre, ce qui inclut l'épicerie, les vêtements et le logement. À Edmonton, les services publics à eux seuls peuvent absorber jusqu'à la moitié de ce montant.

    La Ville d'Edmonton a travaillé de concert avec les Autochtones vivant en milieu urbain qui sont touchés par la pauvreté. Ils ont ensemble publié une brochure, que j'ai apportée aujourd'hui, dans laquelle vous trouverez des citations de personnes qu'ils ont interviewées. Tout récemment, durant la période de grand froid, la Ville a ouvert les stations de transport en commun parce que les refuges débordent.

    Je comprends que nous ne disposons pas de beaucoup de temps. Tout ce que je puis vous fournir, en réalité, c'est un bref aperçu des questions reliées à la pauvreté qui touchent la population d'Edmonton.

VARSOVIE (AFP) - Un nouveau-né est venu au monde sous l'emprise de l'alcool, sa mère étant complètement ivre au moment de l'accouchement dans un hôpital de Zabrze, dans le sud de la Pologne, a annoncé vendredi la police locale.

Un examen effectué 12 heures après sa naissance a révélé que le nouveau-né avait 1,2 gramme d'alcool dans le sang, ce qui correspond pour un adulte à la consommation d'une bouteille de vin ou de deux litres de bière.

L'enfant se trouvait vendredi en soins intensifs, dans un état stationnaire selon les médecins qui craignaient toutefois des lésions irréversibles au cerveau.


Auditions publiques de la commission des lois du sénat sur l'actualité du droit de la famille, 22 mars 2006

Mme Sylvie CADOLLE, sociologue - Monsieur le Président, Messieurs et Mesdames les Sénateurs, la filiation confère à la personne son identité et sa place au sein de l'ordre généalogique de succession des générations. Notre système de filiation est bilatéral, historiquement fondé sur un modèle généalogique, c'est-à-dire un modèle selon lequel chaque individu est issu de deux autres individus d'une génération ascendante et de sexe différent qui l'auraient en principe conjointement engendré, son père et sa mère. Ce modèle véhicule l'idée que la filiation est un fait de nature et s'accompagne d'une norme d'exclusivité de la filiation. Chaque individu n'est mis en position de fils ou de fille que par rapport à un seul homme et à une seule femme.

Le mariage instituait les pères, attribuant au mari les enfants de la mère, donnant une parenté paternelle aux enfants légitimes. « La mère est toujours certaine, le père est celui que les noces désignent. »

(...) Le problème majeur de l'évolution sociologique de la famille aujourd'hui, qui cristallise bien des craintes, est celui de la paternité. Celle-ci est en train de se recomposer sur le plan des normes. Avec la disqualification du père macho, la pénalisation de la violence familiale, l'indépendance économique des femmes, l'exercice de la paternité se cherche. Doit-il y avoir une différenciation des rôles entre un père et une mère ? Le père ne risque-t-il pas de n'être qu'une mère bis, moins expérimentée ? Après la séparation du couple, l'exercice de la paternité est encore plus difficile : beaucoup d'enfants de parents séparés perdent contact avec leur père.

Mme Françoise DEKEUWER-DEFOSSEZ, doyen de la faculté de droit Lille-II - Mon propos va être simplifié car Madame Cadolle a déjà abordé de nombreuses questions juridiques auxquelles je souscris totalement. Je suis enchantée d'entendre exprimer le bon sens juridique par la voix des sociologues, cela me paraît très rassurant pour l'avenir.

(...) Le système est donc organisé comme une réplique du lien biologique, qui accuse depuis longtemps un certain nombre de hiatus. Depuis 1966, les parents adoptifs se plaignent de ce que, sur l'acte de naissance de leur enfant, soit inscrit qu'il est « né de Monsieur et Madame untel », alors qu'il est certain que ce n'est pas le cas. Plus les adoptions étrangères se multiplient, plus le hiatus apparaît avec évidence : lorsqu'un enfant vient d'Afrique noire ou du Vietnam et qu'il est inscrit comme né de deux parents qui sont parfaitement caucasiens, la fiction juridique saute aux yeux. Mais c'est notre système...


TÉMOIGNAGES
[Enregistrement électronique]
Le vendredi 22 novembre 1996

M. Robb: (...) Dans la ville d'Edmonton, en une année, 667 jeunes dont certains n'avaient que trois ans, on fait l'objet d'enquêtes à cause de délits qu'ils avaient commis - ils avaient entre trois et 12 ans. Si je prends le groupe qui n'est pas couvert dans la Loi sur les jeunes contrevenants, il reste 400 jeunes qui ont fait l'objet de telles enquêtes.

La présidente: Cet après-midi, nous accueillons Leslie Church, Ali Ahmad et Kent Teskey, pour le Conseil de la jeunesse de la Ville d'Edmonton.

Selon notre habitude, je vous demanderai de nous faire votre exposé et de nous laisser du temps pour vous poser des questions. Allez-y.

...

La présidente: Monsieur Ramsay, avez-vous des questions à poser?

M. Ramsay: Je voudrais tout d'abord remercier Mark de son exposé.

Si ce que vous dites est vrai, c'est un document extraordinaire que vous avez remis au comité, car la conclusion qu'on peut en tirer est qu'en dépit de tout ce que nous pouvons faire, si des liens affectifs ne s'établissent pas dans l'enfance, nous allons être confrontés à une augmentation constante de la criminalité juvénile. C'est du moins la conclusion que j'ai retirée de votre exposé.

Je voudrais vous poser la question suivante. Dans la documentation préparée pour nous par le personnel de recherche du comité pour notre voyage au Québec, cette question a été effleurée par un des auteurs qui ont présenté un mémoire. Selon lui, ce genre de liens affectifs sont plus importants lorsqu'ils se tissent entre l'enfant et le père qu'entre l'enfant et la mère. Cela m'a beaucoup surpris, car je croyais que c'était toujours avec la mère que les liens affectifs les plus forts se formaient.

La présidente: Pourriez-vous nous citer le passage pertinent de cet article?

M. Ramsay:
Madame la présidente, ce document se trouve à mon bureau et je pourrai certainement trouver la citation recherchée. Si quelqu'un a...

La présidente: Non, nos recherchistes ne connaissent pas cette étude. C'est pourquoi nous vous le demandons.

M. Ramsay: Ça se trouve pourtant dans la documentation qui a été préparée pour notre voyage au Québec. Les membres du comité peuvent en prendre connaissance; elle est à leur disposition.

La présidente: Tout ce que je vous demande c'est de trouver le document et de nous donner la citation.

M. Ramsay: C'est ce que je vais faire, croyez-moi.

TÉMOIGNAGES
[Enregistrement électronique]
Le mardi 8 octobre 1996

TÉMOIGNAGES
[Enregistrement électronique]
Le mardi 8 octobre 1996

Ce qu'il faut savoir, c'est comment les enfants développent des habiletés qui leur permettent de devenir des adolescents sains, productifs et heureux plutôt que des jeunes contrevenants. Je vais donc vous décrire les études qui ont été faites à ce sujet-là. Je vais d'abord vous parler de la recherche sur ce qu'on appelle l'attachement, ou la formation des liens affectifs, après quoi je vais passer à un des aspects des soins non parentaux.

La théorie sur cette question remonte à 1951. L'Organisation mondiale de la santé avait commandé à la fin des années 40 à un Anglais, le Dr John Bowlby, une étude internationale - qu'elle a d'ailleurs publiée - sur la délinquance juvénile et le développement de l'enfant; elle lui avait demandé d'établir une perspective théorique en fonction de toutes les données qui existaient alors sur le développement de la délinquance et la façon de la prévenir.

Le Dr Bowlby a parcouru le monde, interrogé des spécialistes et examiné toutes les données disponibles; en 1951, il a constaté que ces données étaient tellement constantes qu'il a formulé ce qu'on a appelé la théorie de l'attachement. Selon cette théorie, les enfants qui forment des liens affectifs solides avec leurs parents ont de bonnes chances de se développer harmonieusement jusqu'à l'adolescence. Mais quand ces liens ne sont pas solides, ce n'est pas de très bon augure parce que la criminalité juvénile semble souvent en résulter.

L'Organisation mondiale de la santé a publié en 1962 une autre étude réalisée par une Canadienne, Mary Ainsworth, et d'autres travaux de recherche ont été effectués depuis dans le monde entier. Nous les présentons plus en détail dans notre mémoire.


- Ça se trouve pourtant dans la documentation -

July 14, 2007

Mots clefs : attachement, filiation, adoption, abandon et rejet

M. Pierre Lévy-Soussan fait référence à des articles qu'il a écrit sur des études, notamment une thèse de doctorat en psychiatrie, dont l'auteur n'a pas rencontré les enfants, mais "s'est contenté denvoyer une lettre aux parents" pour leur demander si les enfants se portaient bien.

M. Patrick Bloche engage à ne pas dévaloriser toute étude faite sur ce sujet, et confirme que la mission d'information parlementaire "cherche étude désespérément"

Mme Martine Gross rappelle qu’en 1997, l’APGL avait recensé plus de deux cents études menées à l’étranger, et se propose de faire parvenir à la Mission le livre qui les énumère. Elle souligne que ces études sont "régulièrement critiquées", soit parce qu’elles seraient biaisées, soit parce qu’elles reposeraient sur un échantillon non représentatif, soit parce que leur méthodologie serait insuffisamment rigoureuse. Ces critiques ne sont pas toujours justifiées, les études ont au moins le mérite d’exister. Elle recherche les études qui montreraient le contraire…

M. Patrick Bloche propose d’en rester là et précise que, s’il n’est pas inutile de prendre en compte des études, on ne légifère pas à partir d’études. Légiférer, c’est poser des normes en fonction de principes et de valeurs, donc à partir de critères différents de ceux utilisés par des travaux scientifiques.

Assemblée Nationale
Mission d'information sur la famille
et les droits des enfants

Table ronde sur l'adoption
Mercredi 2 novembre 2005
Audition de l'APGL par la Mission dinformation
COMPTE RENDU


- Résultat : « cherche étude(s) déséspérément » -

July 10, 2007

Edwige Antier, pédiatre et chroniqueuse de radio, a été condamnée


PARIS (AFP) - La révocation du magistrat Pierre Hontang, ex-procureur de la République de Bayonne condamné pour le vol d'une carte bancaire et son utilisation dans une maison close allemande en 2004, a été requise lundi devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).


Présidentielle 2007 | Politique
Y a-t-il un malaise au ministère de la Justice ?
Le Figaro, le 10 juillet 2007, extrait

Après la démission de son directeur de cabinet vendredi, Rachida Dati voit s’en aller trois nouveaux collaborateurs.

Quelques jours après le départ de son directeur de cabinet, Michel Dobkine, Rachida Dati voit trois nouveaux collaborateurs faire leurs valises. Philippe Lagauche, conseiller pour les questions pénales, Françoise Andro-Cohen, conseillère pour le droit des mineurs et Xavier Samuel, conseiller pour les libertés publiques et les questions constitutionnelles "font l'objet de projets de nomination" dans la magistrature, selon le porte-parole du ministère de la justice Guillaume Didier.

Ce dernier a nié mardi "tout malaise" au sein du ministère. "Des mouvements, il y en a fréquemment dans les cabinets ministériels", a-t-il tempéré.

(...) Une source syndicale ne partage pas cette analyse. Selon elle, le départ des trois conseillers est lié à celui de Michel Dobkine. "Ils sont partis en même temps que M. Dobkine", a indiqué cette source. "Il semblerait que le départ de M. Samuel, de Mme Andro-Cohen et de M. Lagauche ne soit pas lié à leur vie privée", a-t-elle ironisé, en allusion au motif invoqué par l’ancien directeur de cabinet.

PARIS (AFP) - Edwige Antier, pédiatre et chroniqueuse de radio, a été condamnée mardi à Paris à six mois d'emprisonnement avec sursis ainsi qu'à une amende de 15.000 euros pour avoir recelé des fonds détournés par son mari au détriment d'une association d'aide à l'enfance.

Plus d'infos...


- Les deux condamnés, en instance de divorce, vont faire appel -