July 6, 2007

Levée de l'interdiction de consommation des moules du bassin d'Arcachon


PARIS (AP) - Une cinquantaine de jeunes se sont accrochés avec la police pendant près d'une demi-heure vendredi soir dans le quartier de Belleville, dans le nord-est de Paris, selon la préfecture de police.

Une cinquantaine de jeunes cagoulés, armés de bâtons pour certains, ont dégradé des véhicules, dont l'un appartenait à la police, a-t-on précisé. Trois policiers ont été blessés mais il n'y a pas eu d'interpellation.

Les incidents se sont produits aux alentours de 21h, après une manifestation plus haut, place Gambetta (XXe arrondissement), à la mémoire d'un jeune homme, Lamine Dieng, mort dans des circonstances jugées douteuses par son entourage, pendant une intervention de la police à Paris le 17 juin.


CHAMBERY (AFP) - Après 4 jours de débats le procès des pompiers de Savoie, poursuivis devant le TGI de Chambéry pour homicides involontaires après la mort de deux jeunes dans l'incendie de leur immeuble en 2002, s'est achevé vendredi sur la dénonciation quasi-unanime d'une procédure bancale.

BORDEAUX (AFP) - L'interdiction de la commercialisation et de la consommation des moules du bassin d'Arcachon en vigueur depuis deux semaines a été levée, les derniers prélèvements n'ayant pas révélé de toxicité, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture.

Plus d'infos...


- Cette interdiction ne concernait pas les huîtres -


April 13, 2007

« En raison du jour férié, lundi de Pâques... »

BORDEAUX (AP) - La préfecture de la Gironde a annoncé vendredi la levée de l'interdiction de la vente des huîtres du Banc d'Arguin. Celle-ci était interdite depuis le 29 mars à la suite de tests défavorables: deux souris étaient mortes moins de 24 heures après qu'on leur ait injecté un extrait d'huîtres prélevées dans cette zone ostréicole, où aucune algue toxique n'avait pourtant été décelée.

Depuis, tous les tests se sont révélés favorables, et aucune algue toxique n'a d'ailleurs été repérée dans le Bassin d'Arcachon depuis le 12 mars dernier.

Toutes les autres huîtres du Bassin d'Arcachon étaient restées autorisées, et le demeurent. Toutefois, les ostréiculteurs arcachonnais déplorent avoir subi une baisse de 30 à 50% de leurs ventes sur cette période.


Les ostréiculteurs dénoncent le fait d'avoir dû patienter 24 heures de plus que la normale pour connaître les résultats des derniers tests, car les prélèvements qui auraient du être effectués lundi dernier ne l'ont été que le lendemain, en raison du jour férié.

BORDEAUX (AP) - Le tribunal administratif de Bordeaux a confirmé vendredi la suspension du classement 2006 des grands crus de Saint-Emilion, décidée le 30 mars dernier pour rupture d'égalité de traitement entre les candidats.

Le président du tribunal Michel Delignat-Lavaud avait décidé le 30 mars de suspendre l'arrêté interministériel sur requête en référé de quatre candidats malheureux au classement. Il avait estimé qu'il y avait eu rupture d'égalité de traitement entre les candidats, dans la mesure où certaines propriétés avaient été visitées par le jury et d'autres non.

Mercredi dernier, le Syndicat Viticole de Saint-Emilion et 26 propriétaires de grands crus classés figurant au classement 2006, avaient effectué un "recours en tierce opposition", dans le but de faire annuler cette première décision du tribunal administratif.

Le magistrat a jugé ce vendredi que la demande du Syndicat viticole de Saint-Emilion était irrecevable, et que celle des 26 propriétaires de grands crus était mal fondée. Le classement 2006 des grands crus de Saint-Emilion reste donc suspendu jusqu'au jugement sur le fond, qui ne devrait pas avoir lieu avant au mieux plusieurs mois.

Selon les avocats des propriétaires concernés, Me Andréa Lindner et Me Jean-François Dachary, le classement de 2006 étant suspendu, "Saint-Emilion n'a plus de classement du tout". Ils dénonçaient les conséquences notamment en terme d'image, s'appuyant sur le décret de 1984 qui fixe la réglementation de ce classement. Ce dernier précise que le classement "est valable pour dix ans à compter de la date de sa promulgation".

Le ministère de l'Agriculture avait indiqué à l'audience qu'il partageait leur analyse.

Les deux avocats dénonçaient "l'erreur de droit" commise par le président Michel Delignat-Lavaud qui affirme dans son ordonnance que celle-ci a pour effet de "pérenniser le classement de 1996".

La difficulté la plus évidente concerne les huit promus du classement 2006. Six ne figuraient pas au palmarès 1996: Monbousquet, Fleur Cardinale, Bellefont-Belcier, Grand Cobin Despagne, Grand Corbin et Destieux. Deux qui appartenaient préalablement à la catégorie "grand cru classé" avaient été promus en "Premier grand cru classé B": Pavie Macquin et Troplong Mondot.

"Nous ne savons pas sous quel titre nous pouvons commercialiser nos primeurs 2006. Heureusement, c'est tout de même la qualité de ce qui est dans nos bouteilles qui reste déterminant", a constaté Nicolas Thienpont, propriétaire de Pavie Macquin.


- Les ostréiculteurs dénoncent -

April 5, 2007

Les huîtres d'Arguin, sur le bassin d'Arcachon, interdites

BORDEAUX (AP) - Les tests biologiques effectués cette semaine sur les huîtres d'Arcachon, dont les résultats ont été transmis jeudi, se sont révélés favorables, a-t-on appris de sources concordantes.

La Section régionale conchylicole du Bassin d'Arcachon annonce dans un communiqué que "toutes les souris sont restées vivantes. La situation reste inchangée. Arguin reste fermé, le Bassin est ouvert".

Les huîtres du Banc d'Arguin, zone de parcs à huîtres situés à la limite entre le Bassin d'Arcachon et l'océan, ont été interdites à la vente jeudi dernier par un arrêté préfectoral, après la mort de deux souris sur trois lors d'un test biologique.

En cas de nouveau test défavorable ce jeudi, la préfecture avait annoncé que l'interdiction serait étendue à l'ensemble du Bassin d'Arcachon. La préfecture n'a pas émis de nouvel arrêté ce jeudi.

Un éventuel arrêté de levée d'interdiction pour les huîtres d'Arguin ne pourra intervenir que jeudi prochain, après un second test favorable, a indiqué une source préfectorale.

BORDEAUX (Reuters) - Le préfecture de la Gironde a pris un arrêté interdisant la pêche, le ramassage, le transport, le stockage, l'expédition et la vente des huîtres du Banc d'Arguin à la suite de tests biologiques défavorables.

L'interdiction vise les huîtres prélevées après le 26 mars qui doivent faire l'objet d'un retrait par les professionnels du secteur alimentaire.

La préfecture précise que "les huîtres en provenance des autres zones de production du bassin d'Arcachon ne sont pas concernées par cette interdiction sous réserve que l'établissement ostréicole apporte des garanties de traçabilité suffisantes".

Elle prévient cependant que si "de nouvelles analyses se révélaient défavorables", la fermeture de la commercialisation interviendrait "sur l'ensemble du Bassin d'Arcachon".

Pour le Banc d'Arguin, "l'interdiction en cours sera levée lorsque deux analyses biologiques successives auront montré que la situation est redevenue normale".

Les résultats des prochains prélèvements seront connus le jeudi 5 avril.

La Section régionale conchylicole Arcachon-Aquitaine, qui avait été prévenue de la décision dès jeudi après-midi, redoutait cette décision depuis l'interdiction des moules du bassin le 15 mars dernier.

Dans le bassin, un millier de personnes travaillent dans l'ostréiculture, secteur qui a fait l'objet de trois périodes d'interdiction en trois ans en raison de la présence de toxines, des mesures administratives qui ont provoqué des actions parfois violentes sur les bords du bassin.

La crise de l'été 2006 avait été aggravée par l'annonce de deux décès suspects chez des personnes ayant consommé des huîtres, finalement mises hors de cause.

Les ostréiculteurs "très très inquiets", selon le président SRCCA Marc Druart, demandent une nouvelle méthode de tests.

Actuellement, les tests consistent à injecter dans des souris des prélèvements effectués sur des mollusques. Les huîtres sont considérées comme impropres à la consommation si une souris décède dans les 24 heures.

Les professionnels demandent que ce délai soit ramené à cinq heures.


- Arcachon aurait été entendu -

March 15, 2007

Toxine à Arcachon


PARIS (AP) - Un homme a été poignardé mercredi soir alors qu'il s'apprêtait à monter dans le RER D en gare de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris jeudi de source policière. Agée d'une trentaine d'années, la victime, grièvement touchée à la colonne vertébrale, a été admise à l'hôpital Tenon à Paris.

JERUSALEM (AP) - Israël ne traitera pas avec le nouveau gouvernement palestinien et va exhorter la communauté internationale à ne pas travailler avec la coalition Hamas-Fatah, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Mark Regev.

BORDEAUX (AP) - La consommation des moules du Bassin d'Arcachon est interdite par un arrêté signé jeudi par le préfet de la Gironde à cause d'une présence mineure d'algues toxiques dinophysis et de bio-essais positifs. Cette interdiction ne concerne ni les huîtres, ni les coques, palourdes et autres produits de la mer.

Une présence mineure de "dinophysis dans le Bassin d'Arcachon a été constatée le 12 mars, et des prélèvements ont été réalisés sur les huîtres et les moules, en application du protocole de surveillance", indique un communiqué de la préfecture qui précise que les bio-essais ont été favorables aux huîtres, mais défavorables aux moules.

La consommation de moules atteintes par le dinophysis peut entraîner des désagréments gastriques et des troubles plus importants chez les personnes plus fragilisées. La cuisson ne détruit pas la toxine.

L'interdiction restera valable tant que deux analyses consécutives ne démontreront pas la disparition de la toxine.

GUJAN-MESTRAS, Gironde (AP), 11 novembre 2006 - Les huîtres d'Arcachon n'avaient rien à voir avec les décès de deux malades début septembre à l'hôpital de La Teste (Gironde). La juge d'instruction bordelaise Marie-Noëlle Billaud a abouti à cette conclusion à l'issue de plus de deux mois d'information judiciaire.

L'information donnée samedi matin par le quotidien "Sud-Ouest" a été confirmée dans la journée par le sous-préfet d'Arcachon Philippe Ramon, et par l'avocat de la famille de l'une des deux personnes décédées, Me Didier Bats.

"Il apparaît, au terme des investigations extrêmement poussées qui ont été réalisées qu'il n'existe strictement aucune corrélation entre le décès et la consommation d'huîtres du bassin", a ainsi déclaré Me Bats à l'Associated Press.

L'interdiction de la vente des huîtres d'Arcachon avait été prononcée le 31 août à la suite de "tests souris". Le 6 septembre, alors que les ostréiculteurs organisaient une "marche funèbre" à Arcachon, les ministères de la Santé et l'Agriculture avaient annoncé le décès à l'hôpital de La Teste de deux personnes pour lesquelles "une investigation menée par les services du ministère de la Santé mettait en évidence leur consommation récente d'huîtres".

Dès le 8 septembre, les doutes avaient été levés par rapport à la première victime, une dame de 77 ans, décédée des suites de complications diabétiques. Le 14 septembre, les huîtres avaient de nouveau été autorisées à la vente, bien que les conclusions n'aient pas été connues pour la deuxième victime, un touriste de 61 ans, originaire de Saint-Ouen. Le quotidien "Sud-Ouest" a révélé samedi qu'il était décédé des suites d'une intoxication médicamenteuse.

Cette crise a entraîné des conséquences sans précédent pour les 350 entreprises ostréicoles arcachonnaises, qui représentent un millier de salariés directs. "Les ventes directes ont baissé jusqu'à 50% au mois d'octobre, et jusqu'à 80% pour les ventes en grande distribution", affirme Marc Druart, le président de la section régionale conchylicole.

Il en a appelé samedi à la solidarité des consommateurs: "ils ont désormais la certitude que nos huîtres n'étaient pour rien dans cette affaire". "C'est le produit alimentaire le plus surveillé de France. La meilleure des aides que l'on puisse nous apporter est de recommencer à acheter nos huîtres", remarque-t-il.

Mais le représentant professionnel demande également réparation. "Il faut des excuses publiques aux ostréiculteurs arcachonnais, et à toute la filière ostréicole française. Il faut aussi qu'on sache pourquoi on veut nous assassiner. Qui a lancé cette information sur ces deux décès? La question doit être posée y compris sur le plan judiciaire. Et nous demanderons des dédommagements, à hauteur d'une année de chiffre d'affaires de la filière".

L'avocat des ostréiculteurs, Me Pierre Blazy, a annoncé à l'Associated Press qu'il allait déposer en début de semaine une plainte contre X pour "diffusion de fausses informations".

Par ailleurs, le vice-président PS du Conseil régional d'Aquitaine chargé du littoral, François Deluga, demande une commission d'enquête parlementaire "étant donnée la façon dont ces deux décès ont été annoncés par communiqué de presse, ce qui est totalement inhabituel en matière sanitaire. On a quasiment accusé sans fondements les ostréiculteurs d'avoir tué du monde, ce qui a plongé la profession dans une situation catastrophique".

"Nous voulons savoir s'il y a des responsabilités au plus haut niveau de l'Etat. On nous a accusé sans preuve. J'attendrai d'avoir des preuves pour accuser", a précisé pour sa part Marc Druart.

Réunis jeudi prochain à Paris, les présidents des différentes sections régionales conchylicoles de France doivent demander des explications sur cette crise ostréicole arcachonnaise, et des modifications pour les modalités de décision de fermeture des ventes d'huîtres.


- La France est en campagne -

November 19, 2006

L'avis de Jean-François Guthmann, au sujet de rillettes et de langues de porc


Tout comme moi, mémé Mireille accuse un juge de Nanterre ainsi que les professionnels de l'OSE France.

Jean-François Guthmann est Président de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France (l'OSE). Selon ce qui est mentionné sur le site Internet de l'OSE, il serait aussi contrôleur d'Etat Chef de la mission économique et financière au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.


Ce qui est intéressant à la suite, ce n'est évidemment pas l'affaire en soi - tout même de nombreux morts et des familles endeuillées... - mais le soin et surtout les motifs pour lesquels l'affaire aurait été étouffée. On relève aussi qu'un nom connu aurait été tenu secret, que seul deux petites entreprises auraient été sanctionnées, l'article de Libé au sujet du rapport ayant blâmé les structures des Alpes maritimes peut encore être lu différemment. L'échange avec le journaliste et ce qu'il en rapporte est très instructif :

Avant la récente épidémie propagée par un fromage d’Époisses, la listériose avait massivement tué en France en 1992. Un scandale sanitaire soigneusement étouffé. Listériose : ces 63 morts que l’on a cachés en 1992.

Enquête, révélation.
Un article de l'Humanité du 19 mars 1999.
Extraits :

Les services vétérinaires, actuellement au centre d’une enquête administrative, avaient, à l’époque, protégé l’industriel responsable.

L’affaire paraissait incroyable. Elle est exacte, vérifiable, choquante.

... Le fabricant n’a pas été inquiété. Son nom a été tenu secret. Il n’y a eu aucune mise en garde précise des consommateurs, aucun appel à retirer des rayons les produits suspectés d’être dangereux. On a comptabilisé les victimes, sans leur permettre de demander des comptes à l’industriel présumé responsable de leurs deuils.

Contactée, la Direction générale de l’alimentation ne dément pas nos informations. Un contrôleur vétérinaire nous répond : " Si les choses se sont passées comme vous le dites, c’est que nous avions des consignes venues d’en haut. " Il justifie ce qui s’est passé en agitant le spectre du chômage : " Si le nom de l’entreprise avait été rendu public, il aurait fallu la fermer. " Alors pourquoi avoir rendu public celui de deux fromageries, récemment, dans des épidémies de moindre ampleur ? Faut-il poser la question en opposant santé publique et emploi ? La mort ou le chômage ? Un débat douteux.

Ce fonctionnaire nous renvoie finalement vers la Direction des fraudes (DGCCRF). Le ping-pong habituel. Là, une chef de service nous développe une argumentation en cinq points : 1ø) La listériose est une maladie fréquente et la plupart du temps anodine. 2ø) Elle ne frappe que des personnes imprudentes qui n’ont pas respecté les consignes sanitaires habituelles (voir encadré). 3ø) La société exige un risque zéro complètement irréaliste. 4ø) Ce n’est pas parce qu’il y a décès qu’il y a eu faute grave. 5ø) Aucun journaliste ne pourra jamais établir que les 63 décès ont une seule et même cause.

Un journaliste ? Comment contester les propos du directeur général de l’alimentation de l’époque, Jean-François Guthmann ? Le 29 septembre 1993, au cours d’une conférence organisée par le SNVIMA (Syndicat national des vétérinaires inspecteurs du ministère de l’Agriculture), un dialogue édifiant s’est engagé entre ce haut fonctionnaire et un éminent juriste, le professeur Yves Mény, sur un thème passionnant : confusion des rôles, conflits d’intérêts et déficience des contrôles dans de nombreux États européens.

Yves Mény : " La meilleure chance pour que les fonctions de contrôle soient reconnues est l’apparition d’un scandale, car les administrations et les hommes politiques ont un agenda ronronnant mais des attitudes réactives, sans prendre l’initiative. Il faudrait un scandale pour les services vétérinaires... "

Jean-François Guthmann : " Je dois donc comprendre que les agents des services vétérinaires travaillent trop bien puisqu’il n’y a pas eu de scandale à la suite des épidémies de listériose... "

Yves Mény : " Je m’étonne que l’opinion publique ne se soit pas mobilisée sur les problèmes de rillettes et de langues de porc (...). Les Français n’aiment pas beaucoup la transparence, car elle entraîne souvent des conflits. Par exemple, le responsable de l’affaire des langues de porc n’a jamais été cité. "

Jean-François Guthmann : " À la date où le nom du responsable a été connu, après huit mois de corrélations statistiques, l’entreprise avait déjà mis en ouvre les mesures correctives indispensables. Fallait-il alors mettre l’entreprise concernée au ban, avec les enjeux économiques que cela comporte ? "


Cette répartie du directeur général de l’alimentation nous apporte trois réponses capitales. Il y a eu faute puisqu’il y a eu " mesures correctives ". La responsabilité de l’épidémie est attribuée à un seul responsable. Ce nom, connu, a été gardé secret. Était-ce parce qu’il s’agissait d’un établissement qui aurait dû être soumis à des services vétérinaires réguliers ? La réaction du professeur Mény mérite d’être méditée : " Est-ce qu’une personne qui a tué quinze personnes sur la route mais qui n’est plus en possession de son véhicule au moment de son arrestation ne doit pas être poursuivie ? "

Les familles des victimes apprécieront.

L’industriel a-t-il été protégé parce que son établissement bénéficiait de contrôles vétérinaires réguliers ?


Michel Garel était conservateur en chef à la BNF. Il a été soupçonné d'avoir dérobé des documents du fond hébraïque et a été condamné. Michel Garel affirme cependant toujours être innoncent et il disparaîtrait encore des livres à la BNF (le système de contrôle serait archaïque).

Michel Garel a pendant longtemps alimenté la polémique, extrait de Marianne, n°382 du 14 août 2004 : « Michel Garel connaissait mieux que quiconque le sens du mot sauvegarde. Son père, le Dr Georges Garel, fut l'animateur du principal réseau de sauvetage des enfants juifs, créé en 1942 par l'OEuvre de secours aux enfants (OSE). Au sein de l'association, qui s'occupe aujourd'hui d'enfants de toutes origines, et dont Michel Garel est vice-président, on est assommé par la révélation des forfaits commis à la BNF. »


- Sauvez Nanterre, sauvez l'OSE France ! -

November 11, 2006

La justice examine les retraits de badges


«Peut-être qu'on s'est trompé», mais dans ce cas, «qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux», a-t-il ajouté. «Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère.»

Sarkozy justifie le retrait des badges
Le Figaro (avec AP), le 21 octobre 2006

BOBIGNY (AFP) - Les référés de sept employés musulmans de Roissy privés de badge par la préfecture de Seine-Saint-Denis ont été examinés vendredi par le tribunal administratif de Cergy, qui dira mardi ou mercredi s'il suspend ou non les retraits, a annoncé le juge président l'audience.

Me Georges Holleaux, l'avocat du préfet, a annoncé à l'audience les décisions de retrait prises par la préfecture en expliquant que "l'urgence, c'est qu'il n'arrive rien à Roissy. Si la préfecture ne tient pas compte des avertissements que lui adresse les services de renseignement, qui assumera ce qui peut se passer à Roissy?"

Les notes de l'Unité de coordination de lutte antiterroriste (UCLAT) sur lesquelles la préfecture s'est appuyée, et qui ont été versées au dossier, sont "suffisantes au regard de la jurisprudence" pour justifier sa décision, a-t-il affirmé.

"Les contradictions et les insuffisances des notes blanches (non signées, ndlr) ne les rendent pas crédibles", a estimé a contrario Me Hélène Masse-Dessen, un des défenseurs des sept employés. Elle a par exemple expliqué que son client, selon la note le concernant, aurait un seul enfant, né en décembre 2001, alors qu'il en a trois.

Même imprécision, relevée par Me Eric Moutet, dans la note sur son client Mohammed Seddiki : "La note dit que son prénom contient un m alors qu'il en contient deux, la note dit qu'il est algérien alors qu'il est français. La note dit qu'il habite 6 rue Louis-Blanc, alors qu'il habite au 13".

Les sept employés étaient présents à l'audience, certains avec leur famille.

Mercredi, deux employés qui avaient assigné le ministre de l'Intérieur et le préfet de Seine-Saint-Denis devant le tribunal civil de Bobigny, ont appris à l'audience que la préfecture allait leur redonner leurs badges. Pour leurs avocats, la préfecture a fait ainsi marche arrière parce que leurs dossiers étaient "vides".

Comme six autres collègues, ces deux employés demandaient devant ce tribunal de Bobigny la communication des éléments justifiant ce retrait, qui les prive de leur emploi.

Le tribunal de Bobigny s'est déclaré vendredi matin "incompétent" dans cette affaire. Mais dès mercredi, l'avocat de la préfecture avait transmis aux employés les notes des services de renseignement sur lesquelles l'administration s'était appuyée.

Depuis mai 2005, 72 employés, majoritairement de confession musulmane, se sont vu retirer leur badge d'accès à la zone sous-douane de Roissy au motif qu'ils présentaient "un danger significatif pour la sûreté aéroportuaire". Les intéressés "sont liés à des mouvances fondamentalistes à visée potentiellement terroriste", avait affirmé début novembre à l'AFP le sous-préfet de Roissy Jacques Lebrot.

Pour certains de ces employés et le syndicat CFDT qui a déposé plainte parallèlement pour discrimination, les employés musulmans sont victimes de "persécution" de la part des autorités depuis la parution en avril 2006 d'un livre dans lequel le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, dénonce une infiltration islamiste à Roissy et l'existence de lieux de culte officieux.

Depuis, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a annoncé la fermeture de tous ces lieux de culte et a justifié récemment les retraits de badge par le "devoir de précaution".

Depuis 2004, 2.600 personnes se sont vu refuser l'obtention d'un badge pour des raisons non liées à des risques terroristes. Dans la plupart des cas, le refus est lié à leur présence sur les fichiers de police et de gendarmerie pour des affaires délictuelles ou criminelles pour lesquelles ils n'ont pas forcément été condamnés.

Les syndicats, qui dénoncent le durcissement des conditions d'attribution des badges, attendent la décision de la justice administrative pour décider d'une éventuelle action de grève.


- L'administration est insuffisante, par « essence » -