February 14, 2008

Les Français condamnent à 82% le comportement privé de Sarkozy


Au dîner annuel du CRIF, le président de la République a souhaité "ouvrir les enfants à la dimension de Dieu"
LE MONDE | 14.02.08 | Extrait

En réponse, le chef de l'Etat, évoquant le nazisme et le communisme, a développé l'idée que "le drame du XXe siècle n'est pas né d'un excès de Dieu mais de sa redoutable absence. Il n'y a pas une ligne de la Torah, de l'Evangile ou du Coran, restituée dans son contexte et la plénitude de sa signification, qui puisse s'accommoder des massacres commis en Europe au cours du XXe siècle au nom du totalitarisme et d'un monde sans Dieu".

Par ailleurs, s'il s'est félicité que l'enseignement public de la morale religieuse ait été abandonné, le chef de l'Etat, pénétrant un terrain privé, a défendu l'idée que "nos enfants aient aussi le droit de rencontrer à un moment de leur formation intellectuelle et humaine des religieux engagés qui les ouvrent à la question spirituelle et à la dimension de Dieu". Il a aussi annoncé son souhait de voir confier à chaque élève de CM2 la mémoire de l'un des 11000 enfants français victimes de la Shoah, à la rentrée 2008, dans le cadre de la lutte contre l'antisémitisme. Cette proposition suscite un accueil réservé de la part des enseignants. Le syndicat UNSA-SE la qualifiait jeudi matin "d'ânerie morbide".

PARIS (Reuters) - Une large majorité de Français (82%) juge que le comportement de Nicolas Sarkozy concernant sa vie privée ne correspond pas à l'idée qu'ils se font d'un président de la République, indique un sondage Opinionway pour Le Figaro et LCI.

Les électeurs ayant voté pour le candidat centriste François Bayrou à la présidentielle sont les plus sévères (94%), juste devant les partisans de Ségolène Royal (92%).


Les Français ayant voté Sarkozy en avril et mai derniers réprouvent eux aussi à 65% l'attitude du chef de l'Etat dans sa vie privée.

Le sondage a été effectué par internet les 13 et 14 février auprès d'un échantillon de 998 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

PARIS (AFP) - Après la lecture de la lettre de Guy Môquet, la demande de Nicolas Sarkozy que chaque élève de CM2 perpétue la mémoire d'un des 11.000 enfants déportés de France et victimes de la Shoah soulève les critiques du monde éducatif qui souligne les "risques psychologiques" pour les élèves.

A partir de la rentrée 2008, chaque élève de CM2 devra connaître le nom d'un enfant mort en déportation: il devra faire "une petite enquête sur la famille, le milieu, les circonstances dans lesquelles l'enfant a disparu", a précisé jeudi Xavier Darcos, le ministre de l'Education nationale.

"Cette relation personnelle, affective pourra ensuite permettre de construire un travail pédagogique", a-t-il estimé alors que l'enseignement de la Shoah est aux programmes du CM1 et CM2.

Le SE-Unsa s'est dit "particulièrement choqué" de cette initiative, posant la question: "A-t-on réfléchi à l'impact psychologique possible sur les élèves?".

"Il y a le risque que l'élève ait un sentiment de culpabilité pour le destin d'un élève duquel il n'est aucunement responsable", a affirmé à l'AFP le Snuipp-FSU (enseignants, majoritaire au primaire), tandis qu'au Sgen-CFDT, on soulignait le danger du "développement d'une certaine morbidité" chez certains enfants.

Un pédopsychiatre confirme: "Je suis totalement contre l'idée de porter de manière individuelle ce genre de poids: c'est beaucoup trop lourd à cet âge-là, les enfants ne sont pas prêts. En revanche c'est un travail qui peut être fait collectivement, en classe", a déclaré Frédéric Kochman, qui dirige une unité pour pré-adolescents et adolescents à l'hôpital EPSM de Lille.

"Il ne faut pas que l'enfant en retire une culpabilisation", a déclaré à l'AFP le président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (Crif), Richard Prasquier, qui conçoit cette initiative "plutôt dans son aspect pédagogique que comme un devoir de mémoire".

Après la demande de Nicolas Sarkozy de faire lire la lettre du jeune résistant communiste fusillé Guy Môquet, le 17 octobre dans tous les lycées, les syndicats d'enseignants s'iritent de ce qu'ils perçoivent comme une nouvelle "injonction" du président: "les collègues en ont assez", selon le Sgen-CFDT.

Le SE-Unsa déplore que le président vienne "se situer à nouveau sur le terrain de l'émotion, après l'épisode de la lettre de Guy Môquet", au détriment de la compréhension d'un contexte.

"Chaque fois qu'un événement attire l'attention d'un homme politique, il se croit obligé de le renvoyer devant l'école. Il serait bon de laisser faire les enseignants et de leur faire confiance pour transmettre le devoir de mémoire", a déclaré Bernard Kuntz, du Snalc-Csen, classé à droite.

Message entendu par le ministre: il a reconnu que l'idée était "un peu normative" et promis de ne pas "mettre un policier dans chaque classe de CM2".

Il a confié à Hélène Waysbord-Loing, présidente de l'Association de la Maison d'Izieu, une mission "en vue d'élaborer les documents pédagogiques valorisant ce travail confié aux enseignants du primaire".

Côté parents d'élèves, Faride Hamana, de la FCPE, a jugé "l'approche proposée intéressante dans la mesure où il y a un travail de fond réalisé par les enfants", mais a estimé que la demander à 10 ans était "un peu tôt: il vaudrait mieux le faire au collège".

Le président du Crif a quoi qu'il en soit qualifié d'"importante" la décision de Nicolas Sarkozy, car, a-t-il dit, elle "répond à notre préoccupation d'agir le plus tôt possible parce que les comportements antisémites débutent très tôt".


- Cette proposition suscite un accueil réservé -

February 11, 2008

Fugues et disparitions « inquiétantes » : France 2 rappelle à la réalité

Un extrait du 20h de France 2 du 11 février 2008 qui rappelle à la réalité.

Le nombre de fugues d'adolescents pourrait être en progression ou les fugues seraient mieux signalées et recensées. 44 709 fugues ont été enregistrées au cours de l'année 2007, en grande majorité des filles de plus de 15 ans qui rentreraient la plupart du temps d'elles même, dans les 48h.

Ces enquêtes seraient difficiles, souvent faute d'indices, et les parents s'attendraient à tort à des déploiements de moyens énormes lors de la disparition de leurs enfants. Les parents seraient sous l'influence des séries américaines, de la fiction de débauches de moyens dont seules les disparitions « inquiétantes » font l'objet.




Extrait du 20h de France 2


Voir au 5 février 2008,
Kampusch : Priklopil soupçonné dès 1998

PARIS (Reuters) - Des fouilles entreprises sous un restaurant de Brie-Comte-Robert, en Seine-et-Marne, où la police pensait découvrir le cadavre d'Estelle Mouzin, fillette disparue il y a cinq ans, ont été interrompues vendredi et la piste semble être infructueuse.

Trois fragments d'os ont été mis au jour par les policiers qui ont retourné à l'aide d'engins de chantier une partie de la salle du Royal Wok. Un expert requis par la justice a établi qu'il s'agissait des restes d'un animal.

Dix personnes arrêtées, après avoir changé leurs déclarations, disent maintenant d'une seule voix que c'est un corps d'animal qui a été découvert sur le chantier d'aménagement du restaurant en juillet dernier, et mis dans une poubelle, a-t-on indiqué de source policière.

"En l'état actuel, aucun élément ni aucun indice n'est venu conforter l'hypothèse de la présence à un moment donné d'un cadavre humain à l'endroit désigné, en lien quelconque avec la disparition d'Estelle Mouzin", a déclaré vendredi soir le parquet de Meaux dans un communiqué.

"Les gardes à vue qui restaient en cours viennent d'être levées", poursuit le parquet.

Estelle Mouzin, alors âgée de neuf ans, a disparu sans laisser de traces sur le chemin de l'école, le 9 janvier 2003 à Guermantes, à une vingtaine de kilomètres de Brie-Comte-Robert.

Les enquêteurs se sont défendus d'avoir agi de manière précipitée. Ils exploitaient une information fournie par un journaliste indépendant il y a quelques semaines, qui déclarait avoir appris par hasard le récit de la découverte d'un cadavre lors d'une enquête dans la communauté chinoise.

Le journaliste avait déclaré à la police qu'on lui avait raconté lors de son enquête, à propos des restes humains, avoir découvert des cheveux châtains, comme ceux d'Estelle Mouzin, et des vêtements qui correspondent à ceux que la fillette portait le jour de sa disparition.

"Nous avions une petite méfiance par rapport à la manière dont ce renseignement nous est parvenu, mais néanmoins il fallait absolument vérifier", a dit un policier à Reuters.

C'était la première fois en cinq ans que les policiers semblaient disposer d'une piste concrète. Cette affaire est remontée jusqu'au sommet de l'Etat, le président Nicolas Sarkozy ayant promis aux parents d'Estelle Mouzin que tout serait mis en oeuvre pour faire la lumière sur la disparition de leur fille.

Malgré des centaines d'interrogatoires et d'importantes investigations, les policiers n'ont jamais pu trouver la moindre piste dans cette affaire.

SAINT-NAZAIRE (AFP) - Quatre ans après le drame du Queen Mary 2, les familles des seize morts ont crié leur colère lundi après un jugement qui a condamné deux entreprises de construction mais relaxé les huit salariés jugés pour la chute de la passerelle du paquebot géant.

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Ce qu'il peut dire sur des sujets majeurs aujourd'hui laisserait indifférent


PARIS (AFP) - En chute libre dans les sondages, Nicolas Sarkozy a tenté dimanche soir de redorer son blason présidentiel en se prévalant, lors d'une brève allocution télévisée, d'un "succès" du traité de Lisbonne grâce auquel "la France est de retour en Europe".

PARIS (Reuters) - La cote de popularité de Nicolas Sarkozy perd dix points, à 39%, dans le baromètre de février Ipsos pour Le Point.

PARIS (AP) - A moins d'un mois du premier tour de municipales qui s'annoncent périlleuses pour la majorité, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy enregistre une nouvelle chute dans deux sondages Ipsos et CSA, rendus publics lundi. Le chef de l'Etat y est crédité de seulement 39% et 42% d'opinions favorables, son plus bas niveau depuis son élection dans ces enquêtes, soit des baisses respectives de dix et six points par rapport à janvier.

PARIS (Reuters) - Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, dénonce la "tragicomédie" de Neuilly-sur-Seine, qui déconsidère selon lui la fonction présidentielle.

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- Dans quelle République sommes-nous ? -

Toute une histoire pour un simple SMS


Par Don't Miss
Dontmiss - Samedi 9 février, 19h51

En ayant sorti l'histoire du fameux SMS de Nicolas Sarkozy sur le site du nouvel obs.fr, Airy Routier, le journaliste attaqué par le président risque trois ans de prison. Non seulement, il assume son info, mais si c'était à refaire il agirait exactement de la même manière. Il l'a confié aujourd'hui sur Canal + : "Je confirme cette information parue. J'ai mes sources, c'est du béton. (...) Je n'ai pas eu honte, et je suis fier d'avoir publié cette information. C'est une information très intéressante".

PARIS (AFP) - Le rédacteur en chef du Nouvel Observateur Airy Routier, auteur d'un article faisant état d'un SMS que le chef de l'Etat aurait adressé à son ex-épouse Cécilia, a affirmé samedi qu'il "confirmait" son information.

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- Il a ses sources, c'est du béton -

Mascarades au pays des petits pois

Un document ainsi qu'un article de mon blog sont à paraître dans les prochains jours.

L'infériorité de stature

Lorsque la malformation transparaît dans les archives, il est toujours difficile de déterminer si, congénitale, elle a hâté l'abandon de l'enfant par ses parents, ou si les circonstances de l'abandon et les mauvaises conditions de placement l'ont crée de toute pièce.
Sous la Troisième République, les enfants en dépôt ont la croissance la plus complète : 6% seulement sont peu développés ou affligés d'une malformation. A l'inverse, les trouvés ont énormément pâti de leur condition d'abandon : un tier grandit de manière anormale.

... En revance, les troubles de la croissance sont très fréquents chez les pupilles. ... 30% des pensions sont accordées pour insuffisance de croissance (rachitisme ou faiblesse de constitution). En 1907, l'agence de Varzy (Nièvre) alloue cinquante-cinq pensions extraordinaires, dont trente et une (soit 56%) pour développement insuffisant. Tout au long de la période, on rencontre de nombreux cas de pupilles malingres. En 1891, un garçon de neuf ans est « petit pour son âge et chétif ».

Ni père ni mère, p. 158-159
Histoire des enfants
de l'assistance publique
(1874-1939)
Ivan Jablonka, chez Seuil




Pour la mémoire, de notes du 25 février 2007


Justice : grand corps malade
LE MONDE |17.10.07

En comparant les magistrats à des "petits pois", Nicolas Sarkozy a alourdi le contentieux entre le pouvoir et les juges. La profession est plus désorientée que jamais.


- Ou comment en griller quelques uns -

February 7, 2008

Sarkozy dépose plainte contre le site internet nouvelobs.com


Point de vue
Nicolas Sarkozy, "monsieur taxe", par Ségolène Royal

LE MONDE | 07.02.08

PARIS, 7 fév 2008 (AFP) - Le président de la République Nicolas Sarkozy a déposé jeudi une plainte à l'encontre du nouvelobs.com pour avoir fait état d'un SMS adressé, selon le site internet, à son ex-femme Cécilia, a-t-on appris de source judiciaire et auprès de son avocat.

Cette plainte vise les faits de "faux, usage de faux et recel" après "la parution le 6 février 2008 à 12H40 d'un article sous le titre: +L'obsession de Cécilia+", affirme son avocat Me Thierry Herzog dans un communiqué.

Le site internet affirme que le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse huit jours avant son mariage samedi avec Carla Bruni un SMS indiquant: "Si tu reviens, j'annule tout".

La qualification de faux se justifie dans le code pénal par toute altération de la vérité, a expliqué l'avocat.

L'article visé par la plainte était toujours visible sur le site internet, une entité distincte du magazine Nouvel Observateur, jeudi en début de soirée.

PARIS (AFP) - Un trader mis en examen qui refuse d'être le "bouc émissaire", une banque victime qui fait malgré tout l'objet de suspicions: chaque camp de l'affaire Jérôme Kerviel tente de faire valoir sa position à grand renfort de spécialistes en communication de crise.

Le jeune trader soupçonné de falsifications qui ont coûté 4,82 milliards d'euros à la banque est sorti mardi de son silence pour la première fois depuis la révélation de l'affaire, décidé à prendre pied sur un terrain jusque-là occupé par la partie adverse.

"Je ne serai pas le bouc-émissaire de la Société Générale", a affirmé Jérôme Kerviel dans un entretien à l'AFP au cours d'une séance photo destinée à fournir aux médias une autre image que celle, déshumanisée, de son badge réglementaire qui a fait le tour de la planète.

En coulisses, un communicant, Christophe Reille, qui s'est mis au service du jeune trader et de son avocate.


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- La qualification de faux se justifie par toute altération de la vérité -

February 5, 2008

Carla Bruni « française » : Guéant s'égare...

NDLR : Je pense que des magistrats de Nanterre et de Versailles sont marteau, ils m'ont demandé une preuve que même une personnalité aux moyens conséquents ne pourrait pas produire. Jacques Chirac semble en effet incapable d'établir qu'il n'avait pas de comptes au Japon, ce qu'il avait démenti « catégoriquement », estimant que ces « allégations (étaient) à rattacher à une campagne de calomnies ». De l'avis de ces magistrats, j'aurai détourné de l'argent apppartenant à ma fille aînée Justine, ce qui est calomnieux.

L'Express, vendredi 1 février 2008, Rumeur
Compte au Japon: Chirac aurait "vérifié"


En novembre, la Tokyo Star Bank a rapporté qu'il n'y avait pas de compte bancaire au nom de Jacques Chirac "à la date de la cession d'exploitation" de la TSB en 1999, selon l'avocat.

Cette vérification "ne peut pas complètement garantir évidemment" que l'ancien président n'aurait pas bénéficié d'un compte via une série de sociétés écran, a reconnu l'avocat. Mais selon lui, il est "impossible" d'apporter une preuve absolue de la non-existence d'un tel compte.

En mai 2006, Jacques Chirac avait démenti "catégoriquement" avoir jamais possédé un compte au Japon, estimant que ces "allégations (étaient) à rattacher à une campagne de calomnies"
lancée avant la présidentielle de 2002.

L'Express, lundi 4 février 2008, Nationalité
Carla Bruni "française" : Guéant s'égare...

Pour ce proche collaborateur du président, Carla Bruni "sera française", car "quelqu'un qui épouse une personne de nationalité française devient automatiquement français". Une affirmation en contradiction avec la loi.



- Carla Bruni « française », une affirmation en contradiction avec la loi -

Le patron « voyou » voulait déménager à l'anglaise


FRAUDE A LA SOCIETE GENERALE
Les contrôles internes "n'ont pas fonctionné" selon Lagarde

lundi 04 février 2008, 11h18 | AFP

Entreprises & secteurs / Banque
La Tribune.fr - 04/02/08 à 18:09 - banque
Société Générale : découvrez le rapport Lagarde qui met en cause les systèmes de contrôle

Jérôme Kerviel à ses supérieurs : "Je voulais vous faire la surprise"
LE MONDE | 04.02.08


DELOCALISATION.
Le patron « voyou » voulait déménager à l'anglaise

lundi 04 février 2008 | Le Parisien, extrait

Grosse surprise ce week-end pour les salariés d'une entreprise de sous-traitance automobile. Le patron voulait déménager - discrètement - son usine en Slovaquie, sans en informer ses salariés. Ils l'ont retenu dans son bureau.

LES OUVRIERS de l'usine BRS à Devecey (Doubs) viennent d'imposer à leur patron anglais un week-end forcé dans son bureau. Depuis samedi, ils empêchent Mike Bacon, qui a repris il y a un an cette entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces pour l'automobile, de sortir des locaux de l'entreprise. « On ne le séquestre pas, il peut se promener dans l'usine. Simplement, on l'empêche d'aller ailleurs », explique l'un des ouvriers de faction.




Extraits du 20h de France 2 du 4 février


PARIS (AFP), extrait - Selon le réglement d'emploi de la police (article 114-4), "lorsqu'il n'est pas en service, le (policier) n'est autorisé à porter son arme que dans le ressort territorial où il exerce ses fonctions ou sur le trajet entre son domicile et son lieu de travail".

"Dans ce cas, l'utilisation de l'arme de service n'est légale qu'autant que le (policier) accomplit au moment de son usage ou de son exhibition un acte de sa fonction ou rattachable à celle-ci".

En revanche, la ministre et les syndicats ont exprimé "le même souci de l'apprentissage de la déontologie au moment de la formation" pour Michèle Alliot-Marie, Jo Masanet reconnaissant que la formation et la déontologie constituaient bien "des problèmes".

Quant à Jean-Claude Delage (Alliance), il a assuré que les policiers "pensent à la victime" de cette affaire - un ex-serveur grièvement blessé dans un restaurant du Val-d'Oise - mais que celle-ci, pour "dramatique" qu'elle soit, "ne doit pas entacher le travail quotidien des collègues qui se comportent de façon exemplaire".


MULHOUSE (AP) - Un adolescent de 17 ans soupçonné d'avoir grièvement blessé dimanche un gendarme à Mulhouse (Haut-Rhin) lors d'une tentative d'interception d'une voiture volée a été arrêté par les policiers lundi à Montpellier (Hérault), où il a de la famille, apprend-on auprès de la gendarmerie.

Une jeune fille a également été interpellée en même temps. Elle pourrait être l'un des passagers de la Mini Cooper qui a fauché le militaire. Un troisième jeune est en fuite.

Le conducteur présumé, connu des services de police qui l'avaient identifié rapidement, a déjà été condamné deux fois par le tribunal pour enfants de Colmar et se trouvait au moment des faits sous contrôle judiciaire pour un motif non révélé.
La Mini avait été dérobée à Colmar au cours d'un "car jacking". Elle a été retrouvée incendiée, à Colmar, également.

L'adolescent sera ramené à Mulhouse très prochainement. Il devrait être mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions, mise en danger de la vie d'autrui et vol.


- « Il peut se promener dans l'usine » -

January 28, 2008

Arche de Zoé : 8 ans de prison


Une peine de substitution de huit ans de prison a été prononcée aujourd'hui à Créteil à l'encontre des six membres de l'Arche de Zoé condamnés en décembre au Tchad à huit ans de travaux forcés pour tentative d'enlèvement de 103 enfants qu'ils disaient orphelins du Darfour.

Source : AFP, le Figaro
Arche de Zoé : 8 ans de prison

Jérôme Kerviel, le trader accusé par la Société Générale d'une "fraude" record, a fait valoir qu'il n'était pas le seul à faire prendre des risques à sa banque, mais que d'autres traders ont agi de même "à un moindre niveau", indique le procureur de Paris Jean-Claude Marin.

"Jérôme Kerviel reconnaît la matérialité des faits", tout en affirmant que "si ses positions étaient plus massives que d'autres, d'autres traders ont agi à un moindre niveau à l'instar de ce qu'il a accompli", a ajouté M. Marin lors d'une conférence de presse.

"Il lui semblait bénéficier d'une certaine tolérance" de la part de la banque, a aussi indiqué le procureur.


Source : AFP, le Figaro
Kerviel n'était pas le seul à agir ainsi

Société Générale : Kerviel se rêvait "trader d'exception"
TTD (lefigaro.fr) avec AFP, extraits

Lors de sa garde à vue, Kerviel a avoué avoir dissimulé ses actions sur le marché. Le parquet de Paris a demandé son placement en détention provisoire.

Pour le procureur de Paris, Jérôme Kerviel «espérait apparaître comme un trader d'exception» et gagner de grosses primes de rendement. Il a admis avoir pris pour cela «des positions non admises par la banque» dès la fin de l'année 2005.



Société Générale
L'avocat du trader: "C'est un lynchage"
lundi 28 janvier 2008, 8h21 | leparisien.fr

L'avocat de Jérôme Kiervel, Christian Charrière-Bournazel, a fustigé l'attitude des dirigeants de la Société Générale au micro de RTL, en qualifiant les événements de "lychange" de son client, qu'il considère comme "bouc émissaire". "Attendons la fin de la garde à vue", a t-il ajouté.

FRANCFORT (AFP), extrait - Et alors que l'affaire de la Société Générale jette le discrédit sur toute une profession, Dirk Müller trouve même des mots pour défendre le courtier français incriminé.

"Il était jeune, assumait beaucoup de responsabilités et avait la possibilité de gagner beaucoup d'argent avec de produits financiers qui n'ont rien à voir avec des investissements sérieux", explique-t-il. "Ce n'est pas à lui qu'il faut reprocher ce qui s'est passé mais au système financier. Qui ressemble parfois plus à un casino et n'a plus grand chose à voir avec l'économie réelle!"

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- Kerviel se rêvait « trader d'exception » -

January 24, 2008

Il n'est pas possible qu'un individu seul ait pu faire cela ?


PARIS (AFP), extrait - "Toutes les personnes de la ligne hiérarchique de supervision, jusqu'au patron mondial des actions" de la banque, soit "quatre ou cinq personnes", ont été renvoyées, a précisé M. Bouton.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte d'un actionnaire.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a annoncé qu'elle avait demandé à la Commission bancaire, l'organe de surveillance des banques, des "contrôles additionnels" sur les banques. La Commission a diligenté une enquête.

"Comment se fait-il qu'en dépit des contrôles, aucune malversation n'ait été décelée?", s'est-elle interrogée.

Plusieurs experts ont par ailleurs émis des doutes sur l'explication donnée par la Société Générale. "Le sentiment des salles de marchés, c'est qu'il n'est pas possible qu'un individu seul ait pu faire cela", a déclaré à l'AFP Elie Cohen, professeur d'économie à Science Po. "La Société Générale aurait chargé la barque sur le thème de la fraude pour faire passer plusieurs mauvaises opérations de marché", a-t-il ajouté.

Au forum de Davos, le Premier ministre François Fillon a reconnu une "affaire sérieuse" mais qui, selon lui, n'a rien à voir "avec la situation des marchés financiers".

M. Bouton a insisté sur le fait qu'en dépit de cette fraude et de la crise financière, le résultat net de la banque restera positif en 2007, mais entre 600 et 800 millions d'euros. Une chute spectaculaire par rapport aux 5,2 milliards en 2006.

"La Société Générale est tellement solide dans l'ensemble de ses composantes qu'au contraire de la banque Barings, au jour où nous annonçons la fraude, la situation financière de la banque est non seulement restaurée, mais elle est plus forte", a-t-il dit.

Pour renforcer ses fonds propres, la banque va procéder à une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros dans les "jours qui viennent".


PARIS (Reuters), extrait - Une source de la SocGen a estimé que les pertes potentielles sur ses positions représentaient environ un milliard d'euros lorsqu'elles ont été découvertes samedi mais qu'elles avaient rapidement enflé lundi et mardi, la banque ayant décidé de les solder alors que les marchés boursiers du monde entier plongeaient.

"Par malchance, il y a eu des mouvements de marché qui font que les pertes sont énormes", a dit Daniel Bouton, le président de la SocGen, ajoutant que ces positions auraient pu dégager des plus-values si les Bourses avaient monté de lundi à mercredi.


Jérôme Kerviel, de par ses fonctions, était théoriquement soumis à des limites strictes en terme de positions qu'il était susceptible de prendre.

Mais, selon la banque, sa connaissance approfondie des procédures de contrôle, acquise pendant les cinq années passées dans les services de back et de middle-office du groupe au début de sa carrière, lui ont permis de contourner ces barrières, grâce "à un montage élaboré de transactions fictives".

Au 20h de France 2, la directrice du département ingénierie économique de Lyon II affirme que « ils sont formés pour éviter les dérapages, pour construire et organiser les contrôles, pour vérifier les systèmes informatiques, etc, pour éviter que ce genre de.. d'évènement ne survienne [...] et à toute personne à qui vous apprennez les contrôles, vous apprennez la façon de déjouer le contrôle ». Selon Paris AFP, "Toutes les personnes de la ligne hiérarchique de supervision, jusqu'au patron mondial des actions" de la banque, soit "quatre ou cinq personnes", ont donc été renvoyées.

N'est-ce pas aussi ce qu'apprennent les magistrats, les avocats et autres personnels de justice ou assimilés, exercer des contrôles ? Patrick Maisonneuve, ce 16 janvier, sur la chaine LCP : "Je vais vous répondre… Il a été, il était contrôlé, c’est la loi, par une chambre de l’instruction, composée de magistrats beaucoup plus confirmés que lui. Et cette chambre de l’instruction, elle a confirmé l’intégralité, je dis bien l’intégralité des ordonnances rendues par le juge Burgaud."




Extraits des JT de France 2 et de M6


2008, ou l'année noire annoncée de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 24.01.08 | Extrait

Et si 2008 était pour Nicolas Sarkozy l'annus horribilis, où le réel se rappelle au président sous la forme de résultats mitigés ou mauvais aux municipales et d'une économie qui patine ? En ce début d'année, où l'on ne voit pas la fin de la crise financière, où le risque de récession américaine se précise et où le dynamisme de la zone euro s'étiole, les chances de la France d'échapper au ralentissement économique sont quasi nulles.


Doutes, interrogations et incrédulité chez les professionnels et les actionnaires
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 24.01.08 | Extrait

Immédiatement après l'annonce de la fraude qui a coûté 4,9 milliards d'euros à la Société générale, la direction de la banque a tenu à rassurer observateurs et investisseurs sur la santé de l'établissement. Le gouvernement français et la Banque de France ont promis d'éclaircir cette affaire, alors que des doutes sur la thèse d'une fraude isolée menée par un seul trader ont commencé à naître dans les milieux financiers et chez les actionnaires.


- la banque va procéder à une augmentation de capital -

La Société Générale victime d'une gigantesque fraude

La Société Générale victime d'une gigantesque fraude
24/01/2008 | Le Figaro

Le titre est suspendu pour le début de séance, après l'annonce d'une fraude pour 4.9 milliards. Un montant sans précédent.

Mauvaise surprise. La Société Générale a annoncé ce jeudi matin avoir découvert une position frauduleuse dans ses activités de courtage. L'annulation de cet investissement réalisé par un gérant parisien lui a coûté 4.9 milliards d'euros. Cette ardoise s'ajoute à de nouvelles dépréciations d'actifs, pour 2.05 milliards d'euros dans le cadre des subprime. Ce sont donc près de 7 milliards d'euros de dépréciations que la banque vient de révéler.

La Société Générale explique que la fraude a été découverte le 19 janvier. Elle a été commise par un seul courtier, qui n'a pas révélé à sa hiérarchie de la banque des positions qu'il avait prises sur les marchés. Il a profité de «sa connaissance approfondie des procédures de contrôle», pour «dissimuler ses positions grâce à un montage élaboré de transactions fictives», précise la banque.

Malgré ces nouvelles pertes, la Société Générale assure qu'elle parviendra à dégager un bénéfice net pour l'année 2007, de justesse. Selon elle, il devrait s'établir entre 600 et 800 millions d'euros. La banque avait terminé l'année 2006 avec un bénéfice de 5,22 milliards d'euros.

La Banque de France ouvre une enquête sur une fraude massive à la Société générale
LE MONDE | 24.01.08 |Extraits

La Société générale a annoncé, jeudi, la mise au jour d'une fraude massive portant sur 40 à 50 milliards d'euros, commise par un seul homme. La Commission bancaire a annoncé l'ouverture d'une enquête. Avec la crise des "subprimes", la banque a perdu 7 milliards d'euros.

La Société générale, l'un des piliers du système bancaire français, l'une des références mondiales de la finance, a créé la stupeur, jeudi 24 janvier, en annonçant la mise au jour d'une fraude massive portant sur 40 à 50 milliards d'euros, commise à l'insu de ses dirigeants, dans la salle de marchés de l'établissement financier.

Sans équivalence dans l'histoire de la finance, cette malversation est le fait d'un homme, qui, seul, grâce à sa connaissance de l'informatique bancaire, est parvenu à déjouer tous les systèmes de contrôle des risques d'une entreprise censée compter parmi les plus contrôlées et les mieux gérées en Europe.


... La fraude a été découverte dimanche, après un contrôle des risques banal vendredi soir et deux jours d'enquête, mais a ensuite été tenue secrète. Un comité de crise a, en effet, été réuni dans l'instant par le PDG de la Société générale, M. Bouton, sous l'égide du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, et en la présence du secrétaire général de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Gérard Rameix.

... La Société générale devait dévoiler, dans la journée de jeudi, la mécanique qui a permis à un employé de prendre des positions financières de plusieurs dizaines de milliards d'euros, sans que jamais personne ne s'en aperçoive. Ou que les pare-feux du système de contrôle ne fonctionnent, comme c'est censé être le cas.

Au vu des premières informations, il apparaît que le responsable de la fraude est un homme assez jeune mais expérimenté, employé depuis au moins huit ans dans l'établissement. Ce trader, un ancien "technicien" de la banque, c'est-à-dire un fin connaisseur des centres de traitement des opérations bancaires, exerçait le métier d'arbitragiste.

Cela consiste à prendre des positions financières sur des marchés en fonction des opportunités, en l'occurrence sur le marché des futures (contrats à terme) en Europe. Ces positions ne cessaient d'être ouvertes, fermées, créant un brouillard total. La banque les a toutes soldées par sur les marchés ces derniers jours.

Jeudi, la place financière de Paris restait sous le choc de l'annonce. La Commission bancaire a annoncé l'ouverture d'une enquête, jeudi matin. M. Noyer, le gouverneur de la Banque de France, pour sa part, s'efforçait de rassurer : "C'est une fraude très grave, mais la Société générale a les reins solides. Elle a pu traiter cette opération dans des délais serrés." "Les meilleures lois n'empêchent pas les délits", poursuit M. Noyer qui appelle à la confiance. "Cet événement n'a rien à voir avec la crise des subprimes."


- Une fraude massive portant sur 40 à 50 milliards d'euros -

January 22, 2008

Nicolas Sarkozy ne veut plus se mêler des élections municipales


Faut-il se fier à ce que disent les gens, ou à ce qu'ils font ? A ce que l'on entend, ou à ce que l'on voit d'eux ? Tout dépend de la qualité de votre interlocuteur. S'il est homme de pouvoir, ne l'écoutez pas. Observez le. • Chapitre 3, Plaidoyer pour le mensonge, Laurent Lèguevaque, chez Denoël

Nicolas Sarkozy ne veut plus "se mêler des élections municipales"
LEMONDE.FR Avec AFP | 22.01.08 | Extrait

En déplacement à Pau, mardi 22 janvier, le président de la République a déclaré qu'il n'avait "pas à (se) mêler des élections municipales" et qu'il n'allait pas s'"engager sur chacun des combats municipaux". Une affirmation qui tranche avec ses dernières prises de position sur le sujet. "Je m'engagerai, parce que le concept même d'élection dépolitisée est absurde", déclarait-il ainsi au sujet des élections municipales, lors de sa conférence de presse du 8 janvier.




Extrait du 20h de France 2, les centres
défense deuxième chance et les municipales



Mardi société, France 5, 20h40, le 22 janvier
A l'école de la magistrature

Les caméras suivent le quotidien des élèves de l'école nationale de la Magistrature. Pour se former à leurs futures responsabilités de juge, de procureur ou de greffier, les élèves ont été sélectionnés à l'issue d'un concours difficile. La formation qu'ils suivent est à la fois théorique et pratique. Simulations d'audiences, études de cas réels, stages en tribunaux de grande instance complètent une pédagogie qui se veut de plus en plus moderne et créative. Au lendemain de l'affaire d'Outreau, l'existence même de l'école nationale de la Magistrature fut remise en cause. Notamment à propos de la jeunesse et l'inexpérience des diplômés qui entrent en fonction. «Pour être un bon magistrat, il faut être à l'écoute des autres» explique une jeune stagiaire face aux caméras.


- S'il est homme de pouvoir, ne l'écoutez pas -

January 19, 2008

En suisse : les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise


PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy s'est livré vendredi, devant les ambassadeurs étrangers, à un long plaidoyer en faveur de sa "diplomatie de la réconciliation", en assurant à ses détracteurs qu'elle n'était pas "de complaisance", notamment sur les droits de l'Homme.

Devant les marins-pêcheurs, Nicolas Sarkozy évoque la fin des quotas européens
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 19.01.08 | Extrait

A Boulogne-sur-Mer, où il s'est rendu pour rencontrer les marins-pêcheurs, samedi 19 janvier, Nicolas Sarkozy a évoqué une remise à plat des quotas de pêche fixés par l'Union européenne pour certaines espèces de poisson, estimant qu'il fallait "une réponse beaucoup plus souple (...) quelles que soient les espèces et les lieux de pêche". "Il faut qu'on en sorte", a affirmé le chef de l'Etat à propos de ce système, pourtant approuvé par la France lors d'un accord avec ses partenaires européens en décembre.

Les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise
Le Temps(.ch), 19 janvier 2008

SUISSE. Les révélations se multipliant, le pouvoir religieux dit vouloir attaquer le mal, mais son attitude est sujette à caution.


- Son attitude est sujette à caution -

January 17, 2008

« Dieu n'asservit pas l'homme mais le libère »

"Dieu n'asservit pas l'homme mais le libère"
LE MONDE | 17.01.08

Inquiétudes sur le rôle conféré aux religions par Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 17.01.08 | Extrait

En présentant ses voeux aux autorités religieuses, jeudi 17 janvier, le président de la République, devait s'exprimer devant un auditoire en grande partie conquis. En quelques semaines, Nicolas Sarkozy s'est imposé comme le premier chef de l'Etat aussi soucieux de reconnaître aux religions une place dans la société et dans la "politique de civilisation". Cette conviction n'est pas nouvelle mais, dans le cadre de ses fonctions, M. Sarkozy ne l'avait encore jamais aussi fortement exprimée que ces derniers jours, à Rome et à Riyad, en Arabie Saoudite, déclenchant en France une polémique sur la laïcité.

Dans un discours critique envers la laïcité à la française, M. Sarkozy s'est d'abord adressé aux catholiques, lors de la prise de possession de son titre de chanoine de la basilique Saint-Jean-de-Latran, à Rome, le 20 décembre. "La France a besoin de catholiques", a-t-il affirmé, après avoir insisté sur les racines "essentiellement chrétiennes de la France" et fustigé une laïcité qui aurait tenté "de couper la France de ses racines chrétiennes".




Dans public.fr, le cas Britney,
Carla & Nicolas, tous les trucs de stars



En Toi Seigneur, j'ai mon refuge
Garde-moi d'être humilié pour toujours
Dans Ta justice, défends-moi, libère-moi
tends l'oreille vers moi et sauve-moi !

Sois le rocher qui m'accueille, toujours accessible
Tu as résolu de me sauver
ma forteresse et mon roc c'est Toi !

Mon Dieu, libère-moi de la main de l'impie
des prises du fourbe et du violent
Seigneur , mon Dieu, Tu es mon Espérance

mon appui dès ma jeunesse

...



- En France, une polémique sur la laïcité -

January 11, 2008

La démarche historique face à la vérité judiciaire


La démarche historique face à la vérité judiciaire
Juges et historiens
Revue Droit & Société n° 38/1998

Résumé : Les procès qui mettent en jeu la compréhension et l’interprétation du passé récent donnent l’occasion de chercher les spécificités mais aussi les analogies qui caractérisent les métiers de l’historien et du juge. L’un et l’autre sont confrontés à la demande sociale, engagent l’avenir de leur communauté, acceptent de dépendre des critères de jugement de leur époque. Si les vérités tirées de leur pratique ne sont pas équivalentes, elles relèvent des mêmes contraintes et des mêmes horizons.




Extrait du Six' du 10 au soir, « l'histoire »,
une cliente pense avoir glissé sur une fritte


Un juge doit demander l'avis d'experts sur plus de six mille "traces" retrouvées dans la cache de Dutroux
LE MONDE | 10.01.08

L'affaire Marc Dutroux va, un temps encore, hanter la Belgique. Le tueur en série a été jugé et condamné, en 2004, à Arlon, à la réclusion criminelle à perpétuité. Mais son dossier n'a jamais été réellement refermé, huit années d'enquête n'ayant pas permis d'élucider certains mystères. Lundi 7 janvier, une chambre du tribunal de Liège s'est une nouvelle fois refusée à mettre un point final à l'affaire qui avait bouleversé la Belgique.

La chambre des mises en accusation de Liège a ordonné au juge d'instruction Jacques Langlois, le magistrat qui avait bouclé le dossier de 450 000 pages avant le procès de 2004, de demander l'avis d'experts sur quelque six mille traces - taches, cheveux... - retrouvées dans la cache que le tueur avait aménagée dans sa maison.
Celle-ci fut découverte en août 1996, ce qui avait permis la libération de deux jeunes filles, Laetitia Delhez et Sabine Lejeune. Marc Dutroux avait, avant cela, tué quatre fillettes, dont les petites Julie et Melissa, et violé deux autres.

En 2001, un dossier "Dutroux bis" fut ouvert afin d'identifier des éléments qui n'auraient pas figuré dans le dossier à soumettre aux assises. Il s'agissait non seulement de trancher un litige entre le juge Jacques Bourlet et le procureur qui supervisait l'enquête, mais de tranquilliser l'opinion et une partie des médias.

Depuis la capture de Dutroux, la Belgique - et la justice - était, en effet, divisée en deux camps. Dans le premier se retrouvaient ceux qui, comme le juge Langlois, avaient la conviction que Dutroux avait agi pour son propre compte, en "prédateur solitaire". Dans l'autre étaient rassemblés ceux qui penchaient pour la thèse selon laquelle le tueur oeuvrait pour un réseau criminel auquel il aurait fourni des enfants.

C'est ce conflit qui perdure et que, semble-t-il, la justice belge n'ose pas encore trancher. Le juge Langlois, lui, se voit contraint d'interroger des experts, mais a déjà fait savoir à plusieurs reprises qu'il jugeait inutile de multiplier des travaux qui n'apporteront aucun élément neuf sur les crimes de Marc Dutroux.

Une journaliste de France 2 a mis en demeure Ségolène Royal et les éditions Grasset de rectifier ou supprimer un passage de son livre "Ma plus belle histoire, c'est vous", estimant y être présentée à tort comme une "victime de Nicolas Sarkozy".

La journaliste de la chaîne publique, Eve Métais, demande "l'insertion d'un feuillet rectificatif au sein des livres d'ores et déjà édités et la suppression pure et simple du passage considéré de toutes les rééditions à venir", selon le courrier de son avocat adressé à Mme Royal et à la société d'édition Grasset.

Dans le passage en question, la candidate à la présidentielle évoque une séquence d'un journal télévisé de France 2 réalisé par Eve Métais et diffusé en 1993, lorsque M. Sarkozy était secrétaire d'Etat au Budget et porte-parole du gouvernement.

Mme Royal parle de la "colère mal contenue" de M. Sarkozy à la suite de cette séquence montrant que la baisse d'impôts qu'il avait annoncée aboutissait "compte tenu des ponctions effectuées par ailleurs sur le budget des ménages, à une hausse des prélèvements". La journaliste du service économique a été "placardisée", écrit Mme Royal.

Selon l'avocat d'Eve Métais, "il est insinué que la placardisation subie à l'époque serait le fait de Nicolas Sarkozy. Or elle a bien été placardisée, mais cela n'était pas du fait de M. Sarkozy".

Source: AFP, le Figaro
Un journaliste veut corriger Royal


Reportage
Le réveil des exploités de Shenzhen
LE MONDE | 09.01.08

Clara Rojas et Consuelo Gonzalez ont été libérées par les FARC
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 10.01.08 | 18h03
Mis à jour le 10.01.08 | 21h40

Des membres de la Haute Autorité sur les OGM contestent les termes "doutes sérieux"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 10.01.08 | Extrait

Au lendemain des déclarations du président de la Haute Autorité provisoire sur les OGM, Jean-François Le Grand, sur le maïs MON 810, quatorze scientifiques ayant participé à la rédaction de l'avis ont contesté, jeudi 10 janvier, la formulation utilisée. Mercredi, M. Le Grand, également sénateur UMP de la Manche, avait indiqué que la Haute Autorité avait "relevé un certain nombre de faits scientifiques nouveaux négatifs impactant notamment la flore et la faune", avant d'ajouter : "Nous avons des doutes sérieux".


- Un dossier de 450 000 pages -