April 7, 2007

L'agresseur de Bertrand Delanoë a disparu

Du France 2 du 6 avril au soir, le naufrage du Sea Daemond :






PARIS (AP) - Azedine Berkane, l'homme qui avait blessé avec un couteau le maire de Paris Bertrand Delanoë en 2002 et avait été interné d'office dans un hôpital psychiatrique, est activement recherché par les forces de l'ordre à la suite de sa disparition dans le cadre d'une autorisation de sortie, a-t-on appris samedi de source policière.

En 2004, Azedine Berkane, aujourd'hui 44 ans, avait été interné à l'hôpital psychiatrique Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) après avoir été jugé pénalement irresponsable de cette agression. Bénéficiant depuis peu d'une autorisation de sortie, il ne s'est pas présenté à un rendez-vous médical.

"Il n'est pas repassé chez lui à son domicile à Bobigny (Seine-Saint-Denis)", a-t-on précisé de source policière, confirmant ainsi l'information révélée samedi par "Le Parisien".

Le fuyard a été inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR). La Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) a été chargée de le retrouver.

Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2002, lors de la première "Nuit Blanche" (série de manifestations culturelles) organisée dans la capitale, Azedine Berkane avait poignardé à l'abdomen Bertrand Delanoë. Après son hospitalisation, le maire de Paris était resté convalescent plusieurs semaines. AP

ATHENES (AP) - Le capitaine et cinq membres d'équipage du navire de croisière qui a sombré vendredi matin après avoir heurté des rochers au large de l'île grecque de Santorin ont été mis en examen samedi pour négligence, rapporte la chaîne publique grecque NET TV.

Les six ont été mis en examen par un juge grec pour avoir causé un accident par négligence, violation des règles de sécurité maritime internationales et pollution de l'environnement, selon NET. Tous ont été laissés en liberté. Une porte-parole du ministère grec de la Marine marchande a confirmé la mise en examen du capitaine, mais a précisé ne pas disposer d'informations concernant les autres membres d'équipage.

Deux passagers français, un homme de 45 ans et sa fille âgée de 16 ans, sont portés manquants depuis le naufrage. Le reste des 1.154 passagers et 391 membres d'équipage avait été évacué sans encombre jeudi du "Sea Diamond", un navire battant pavillon grec exploité par la société chypriote Louis Cruise Lines.

Le "Sea Diamond", qui a sombré peu avant 7h locales (4h GMT) vendredi, avait émis un signal de détresse après avoir heurté des rochers jeudi. AP


Actualité | France
L'agresseur de Bertrand Delanoë a disparu
Le Figaro, le 7 avril

L'individu qui avait blessé avec un couteau le maire de Paris en 2002 avait été interné d'office dans un établissement psychiatrique en 2004.

Aziz Berkane est recherché. L’homme qui avait blessé Bertrand Delanoë à l’abdomen avec un couteau, le 6 octobre 2002, dans un des salons de l’Hôtel de Ville alors que la première édition de la « Nuit Blanche » battait son plein, ne s’est pas présenté à un rendez-vous avec ses médecins traitants en début de semaine. Il ne les a pas contactés depuis. Son signalement a fait l'objet d'une diffusion aux services de police.

L’agresseur du maire de Paris, âgé de 44 ans et vivant à Bobigny, avait bénéficié en 2004 d'un non-lieu après avoir été jugé pénalement irresponsable de son acte. Interné dans la foulée à l'hôpital psychiatrique Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne en Seine-Saint-Denis, il bénéficiait depuis peu d'une autorisation de sortie.

« Une sortie d’essai de trois », a indiqué Claude Dagorn, le directeur de l’établissement. Précisant que « c’est une procédure normale qui aboutit fréquemment, en l'absence d'incidents, à la levée de l'hospitalisation d'office qui ne peut pas durer éternellement ».

Selon Claude Dagorn, les médecins d’Aziz Berkane n'avaient pas d'inquiétude particulière le concernant, d'où cette décision, à l'issue d'un peu plus de deux ans d'hospitalisation sans problèmes. Il a souligné que ce type de mesure était toujours pris en coordination avec le préfet, qui doit autoriser ces sorties.


Actualité | France
Orly : un nourrisson en couveuse interdit d'embarquer
Le Figaro, le 7 avril

Le médecin du Samu a refusé la palpation du bébé malade par les services de sécurité.

LES MESURES de sûreté appliquées de manière stricte et aveugle dans les aéroports peuvent provoquer des drames humains intolérables, comme cet embarquement refusé mercredi soir à un nourrisson d'un mois placé en couveuse stérile. Le bébé, inopérable à Paris, doit repartir dans sa famille à la Réunion, accompagné d'un médecin réanimateur, par le vol AF 680. L'information sur cet embarquement médicalisé a bien été envoyée à Air France par le Samu. Mais l'ambulance arrivant de l'hôpital Necker ne s'est présentée que 45 minutes avant le décollage au poste d'inspection filtrage. Celui-ci donne directement accès aux points de stationnement des avions à Orly. Le délai demandé est d'une heure, au minimum, car les branchements à réaliser à bord du Boeing 777 sont assez longs pour permettre à la couveuse de fonctionner pendant le vol. La coordination entre Samu, aéroport, service de sûreté et compagnie aérienne a-t-elle été suffisante ? À la porte d'accès au tarmac, les employés de la société privée chargée de la sûreté demandent à fouiller la couveuse. Le médecin refuse de laisser palper le bébé. Il est alors fait appel à la gendarmerie du transport aérien d'Orly. Le temps de trouver une solution, l'heure du décollage approche.

Un drame évité de justesse

Faute d'information précise sur la durée du contrôle et n'ayant pas la certitude que la couveuse soit inspectée, le commandant de bord du vol AF 680 décide de décoller. Sinon, l'avion aurait été bloqué jusqu'au lendemain par le couvre-feu réglementaire d'Orly. Le bébé est finalement parti le lendemain.

Cet incident n'est pas le premier qui met en cause les nouvelles mesures de sûreté. Les jeunes enfants sont particulièrement menacés. Biberons et plats préparés sont susceptibles d'être goûtés, au milieu des microbes venus du monde entier, lors du passage au portique d'inspection filtrage. C'est là qu'on enlève une partie de ses vêtements, sa ceinture et ses chaussures... Les personnes qui doivent emporter des médicaments ne sont pas mieux loties et voient les produits contestés s'ils ne portent pas exactement le même nom que celui mentionné sur l'ordonnance. Les génériques posent alors des problèmes. Récemment, un drame a été évité de justesse lors d'un vol vers Stockholm avec une passagère en détresse respiratoire lors d'une crise d'asthme. Ses médicaments antihistaminiques avaient été confisqués à l'embarquement. En cas de litige sur un produit pharmaceutique, le passager est mis face au dilemme suivant : abandonner son médicament lors de la fouille ou rater son avion en attendant l'arrivée du médecin de l'aéroport censé trancher.

Pendant ces vacances de Pâ­ques, près de huit millions de passagers sont attendus dans les aéroports parisiens. On se souvient qu'à Noël le nombre insuffisant de postes d'inspection filtrage à Orly-Sud en travaux avait provoqué de nombreux retards en cascade, atteignant parfois douze heures avec la fermeture nocturne de l'aéroport. Une grève illimitée des agents d'une des entreprises de sûreté n'avait toutefois pas d'im­pact hier sur le trafic à Roissy-CDG et Orly, selon Aéroports de Paris.


Actualité | France
Controverse sur une image de Mahomet
Le Figaro, le 7 avril 2007

La miniature du Prophète a été "floutée" dans un livre d'histoire-géographie. Une forme d'"autocensure de l'éditeur" dénoncée par des défenseurs de la laïcité.

CERTAINS enseignants ont tendance à éviter les sujets qui fâ­chent en classe. Désormais, des éditeurs sont aussi enclins à l'au­tocensure. Le lycée Léonard-de-Vinci à Ec­quevilly (Yvelines) a reçu à la rentrée scolaire un manuel d'histoire-géographie de cinquième édité par Belin, où le visage du Prophète Mahomet, sur une mi­niature du XIIIe siècle illustrant un chapitre consacré au monde mu­sulman, avait été « flouté ». Des enseignants de l'établissement et le proviseur ont alors écrit à l'éditeur pour demander que les ma­nuels « soient conformes au spécimen qu'ils avaient consulté avant de le choisir » et qui ne comportait pas de visage effacé. L'éditeur refuse aujourd'hui de reprendre les ou­vrages et a justifié sa décision de modifier l'image pour « ne pas créer de problèmes avec des élèves », puisque l'islam interdit la représentation du prophète. « Il nous a proposé de nous renvoyer la page non floutée », précise-t-on au lycée.

Une « démarche contraire à celle de l'historien »

Animateur du site Internet www.atheisme.org, Jocelyn Bézecourt a dévoilé l'affaire pour dé­noncer ce « cas d'autocensure ». Il estime que ce comportement conforte un petit nombre d'obscurantistes. De même au SNES, principal syndicat d'enseignants du secondaire, on se dit choqué, tout en précisant avoir tous les jours connaissance de tels problèmes. « De plus en plus d'enseignants préfèrent ne pas aborder certaines questions touchant à la religion. Il est regrettable que les éditeurs les relaient. » Pour Alice Cardoso, en charge du groupe histoire-géographie au Snes, il est « injustifiable de manipuler une source. Sur le fond, on ne peut que condamner ce procédé, c'est une démarche contraire à celle de l'historien ».

Selon Belin, la décision de floutage a été prise à l'été 2005. Bien longtemps donc avant que l'affaire des caricatures de Mahomet n'éclate. Marie-Claude Brossolet, PDG de la maison, ne regrette pas son choix, car un éditeur de manuel scolaire est responsable, selon elle « de la paix dans les classes ». Plusieurs enseignants, lors de la présentation du livre, avaient fait part du caractère provocant d'une telle représentation « et de la difficulté d'enseigner dans des classes hétérogènes où plusieurs nationalités et religions se cô­toient », justifie-t-elle.

Les manuels d'histoire-géographie sont très exposés à la controverse : « Quand nous pu­blions un texte de Théophile Gautier, on nous accuse d'antisémitisme, du fait des convictions du poète, et quand il s'agit d'une carte de France des langues, les organisations de défense de l'occitan nous appellent. » Belin estime qu'à chaque publication de ces manuels au moins un tiers des lecteurs sont en désaccord avec leur contenu.


- L'agresseur de Delanoë avait été interné d'office -


Posted 18 years, 9 months ago on April 7, 2007
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