April 13, 2007

Le banquier suisse que Sarkozy voudrait oublier


Chez JPR, Inné et acquis vu des States (198)
Extrait : Le débat passionnant sur l’inné et l’acquis sousjacent ces derniers temps avec les “travaux” de l’INSERM et le rapport de la Mission BENISTI - et sa désormais célèbre courbe de la delinquance juvénile - rebondit donc grace aux analyses de N. Sarkozy dans ses entretiens avec Michel Onfray pour “Philosophie Magazine” et ses propos complémentaires. Les réactions ne manquent pas. Chacun aura compris qu’on n’est pas sur du pur philosohique, mais que les conséquences sur les politiques éducatives, sociales, pénales pour ne parler que de celles-là sont et seront majeures selon l’orientation retenue. • Le sujet n’est pas facile et il faut éviter les caricatures. Il faut appeler en témoignage l’histoire (par exemple, le criminologue Beccaria et son périmetre du crane dans sa théorie de ”l’Homme criminel”) et rechercher des approches comparatives.

Le Monde, L'Allemagne attend le vote du 6 mai en se préparant à plusieurs scénarios
Les dirigeants allemands ne cachent pas l'impatience avec laquelle ils attendent désormais les résultats de l'élection présidentielle française.

Extrait : Les dirigeants allemands ne cachent pas l'impatience avec laquelle ils attendent désormais les résultats de l'élection présidentielle française. Une fois le nouveau chef de l'Etat français élu, le 6 mai, la chancelière Angela Merkel, qui exerce pour les six premiers mois de l'année la présidence de l'Union européenne, disposera de très peu de temps afin de finaliser ses propositions pour relancer les négociations sur un nouveau traité remplaçant la Constitution européenne, rejetée par les Français.


Le Monde, AC le feu appelle à une "marche des oubliés"
Avec d'autres associations, le collectif, né après la crise des banlieues de 2005, veut attirer l'attention, avant le premier tour de l'élection présidentielle, sur les problèmes des quartiers populaires. La manifestation est prévue samedi après-midi à Paris.

Proportionnelle : Hortefeux a allumé un incendie
J-9 • AU FIL DE LA CAMPAGNE • Brice Hortefeux, bras droit de Sarkozy, a declenché une polémique vendredi en se déclarant favorable à l’introduction de la proportionnelle pour les législatives de 2012 • Une proposition qui est une des principales revendications du FN… •
Libé, vendredi 13 avril 2007

Le corps de la jeune nantaise a été retrouvé
Les enquêteurs ont confirmé que le corps découvert en début d'après-midi est bien celui de Sophie Gravaud
Libé, vendredi 13 avril 2007

Meurtre de Ghofrane : 30 ans de réclusion requis contre les deux accusés
La cour d'assises des mineurs a requis la peine maximale pour les deux meurtriers présumés de Ghofrane Haddaoui •
Libé, vendredi 13 avril 2007

Près des Champs, les HLM rapportaient gros
A Paris, plainte contre des locataires qui sous-louaient très cher des logements sociaux.
Libé, vendredi 13 avril 2007


Le Monde Un jeune de 15 ans interpellé dans l'affaire de la mort d'un policier à la Foire du trône
Les enquêteurs pensaient tenir, vendredi 13 avril, le responsable de la mort de Reynald Caron, ce policier tué dans une bousculade à la Foire du Trône.
Les faits Un "effet de foule" évoqué dans la mort d'un policier
Les faits Les circonstances de la mort du policier à la Foire du Trône restent floues Enquête "difficile" sur le policier tué par un manège à la Foire du Trône

Les enquêteurs pensaient tenir, vendredi 13 avril, le responsable de la mort de Reynald Caron, ce policier tué dans une bousculade à la Foire du Trône. Il s'agit d'un mineur, âgé de 15 ans, déjà connu des services de police, interpellé, jeudi 12 avril en fin de soirée, à Blois (Loir-et-Cher). Il a été dénoncé par deux de ses amis, placés en garde à vue dans les locaux de la 2e division de police judiciaire. "Plusieurs témoins disent que ce jeune s'est vanté d'avoir poussé le policier contre la nacelle du manège, a indiqué au Monde Jean-Claude Marin, le procureur de Paris. L'hypothèse accidentelle est de plus en plus écartée, puisque nous disposons de cinq témoins qui déclarent avoir vu une poussée." Le Monde

Le banquier suisse que Sarkozy voudrait oublier
A Lausanne, la justice vient de réexaminer l'affaire d'abus de confiance impliquant Jacques Heyer. Ses liens passés avec le candidat UMP intriguent.
Libé, vendredi 13 avril 2007

«Je vous préviens : mes téléphones sont sur écoute. J'ai demandé que mes communications soient enregistrées, hurle le banquier suisse. Je n'ai aucune information à fournir à une presse qui veut foutre le bordel à l'occasion des présidentielles.» Installé à Saint-Tropez, Jacques Heyer voudrait rester invisible. La cour correctionnelle genevoise l'a condamné, en 2005, à deux ans de prison ferme pour «abus de confiance», peine confirmée en appel à l'automne 2006. Dans un arrêt dévoilé mercredi, le tribunal fédéral vient de lui reconnaître des «circonstances atténuantes» ­ liées au temps écoulé depuis les infractions ­, qui pourraient lui épargner un retour en prison. S'il croit pouvoir influer sur la campagne présidentielle, c'est que le Matin dimanche de Lausanne l'a présenté comme «l'ami banquier de Nicolas Sarkozy». Avant ses ennuis judiciaires, Jacques Heyer avait servi Johnny Hallyday, Jean-Paul Belmondo, l'ancien skieur Jean-Claude Killy, la chanteuse Petula Clark. Mais surtout l'ex-champion de tennis Henri Leconte, dont Sarkozy était l'un des conseillers et l'avocat. Tout avait commencé comme ça. Sarkozy avait été «vu» chez Heyer. Heyer, «vu» à la mairie de Neuilly ; mais aussi au moins une fois à Bercy, lorsque Sarkozy était au Budget.

Cavale. A l'incarcération du banquier en 1997, l'affaire Heyer est circonscrite. Craignant le fisc, les plaignants ne se bousculent pas. Parmi eux, il y a un certain Didier Schuller, l'ancien directeur des HLM des Hauts-de-Seine, qui ne révélera avoir été floué qu'à l'issue de sa cavale, en 2002. Le nom de Sarkozy reste caché.

«ça, c'est des trucs, personne n'en parle !» a expliqué l'ancien journaliste Marc Francelet (1). «Pour ce qui me concerne, j'ai l'entourage de Sarko qui me téléphone immédiatement. Mon plus vieil ami, c'est Patrick Balkany, et c'est vrai que je le fous dans la merde avec cette histoire. Lui, c'est Sarko qui l'appelle.» Passant pour l'ami, le conseiller, voire le rabatteur du banquier, Marc Francelet a été un temps mis en cause pour «complicité» dans l'affaire Heyer. Au juge suisse Marc Tappolet, qui l'interroge en 2003, il révèle que la clientèle d'Heyer comptait «des sportifs» et au moins un «ministre». Etait-ce Sarkozy ? Francelet dit qu'il ne sait pas. «J'ai accompagné Heyer à la mairie de Neuilly, je le confirme. C'est la vérité. Il se vantait d'être l'ami de Sarko. Mais je ne l'ai pas vu avec Sarko. Je l'ai accompagné devant la mairie. Heyer est monté, il est redescendu, je l'ai attendu. Point barre.» Déjà poursuivi dans l'affaire «pétrole contre nourriture», Francelet a été mis en examen par le juge Philippe Courroye pour «corruption d'agent privé» et écroué, le 29 mars. Soupçonné d'avoir monnayé une interview du marchand d'armes Iskandar Safa dans Le Point , il n'a pas été encore interrogé sur ses rapports avec Heyer, ni sur ceux d'Heyer avec Sarkozy.

Selon un autre témoin, Bernard Glasson, l'un des chargés de clientèle d'Heyer, Sarkozy était comme un poisson dans l'eau à Genève. «Il était vraiment gentil. C'est lui qui m'a tutoyé en premier, se souvient Glasson. A l'époque, ça m'avait paru normal. Je suis plus vieux que lui, mais je l'ai tutoyé aussi.» Selon le banquier, Sarkozy avait accompagné Leconte le jour de l'ouverture du compte du tennisman, en 1986. Contrairement aux autres candidats à la présidentielle, Sarkozy peut donc non seulement comprendre «l'exil fiscal» de Johnny, mais aussi savoir très concrètement ce qu'il signifie : il a organisé celui de Leconte, peu avant l'installation de ce dernier à Genève. «Dans le bureau, Leconte a téléphoné à son précédent banquier, Eric S., pour annuler son mandat, devant sa femme, Nicolas Sarkozy et Jacques Heyer», déclare Bernard Glasson.

En 1988, le maire de Neuilly est présenté en Suisse comme «l'un des hommes d'affaires» du joueur de tennis, qu'il a d'ailleurs marié. «A chaque fois qu'on me parle de la Suisse, on fait toujours allusion aux impôts, se justifie alors Leconte. Mais moi, ma carrière va être très courte. Alors je dois accumuler le maximum d'argent.» Heyer est la mauvaise adresse. «Un sale jour, j'ai reçu un coup de fil d'un avocat. Il a été clair : "Henri, tu n'as plus rien !" relate l'ex-champion dans un livre (2). Non seulement, l'ami arnaqueur était parti avec des millions, mais [...] il m'escroquait tranquillement, façon petite fourmi, depuis des années.» Leconte ne porte pas plainte. Hallyday a plus de chance. «Heyer, ce n'est un secret pour personne, était l'homme d'affaires d'Hallyday, dit Marc Francelet. Mais il ne lui a pas fait perdre un centime. Hallyday a sorti son argent avant.»

Fausses études. Ayant entendu parler d'un «ministre» client, le juge Renaud Van Ruymbeke convoque Heyer, fin 2005. Mais le banquier assure n'avoir géré les biens «d'aucun homme politique, français, suisse ou d'ailleurs». En réalité, Didier Schuller, conseiller général des Hauts-de-Seine, y avait bien transféré un million d'euros avant sa cavale. Des échanges de fonds avec l'élu ont lieu à l'hôtel Intercontinental. Vraiment serviable, Heyer fait dactylographier de fausses études pour les HLM du 92. Avant sa fuite aux Bahamas, les bagages de Schuller sont même livrés au domicile du banquier. Le fuyard perd 500 000 dollars. Mais rien à voir avec les HLM : «Mon grand-père avait ouvert un compte familial en 1913 à Zurich, s'indigne Schuller. Heyer a piqué les thunes que Hitler n'avait pas réussi à nous prendre.» Il assure qu'il ignorait que Sarkozy ­ élu des Hauts-de-Seine comme lui ­ connaissait son banquier. Bernard Glasson se dit persuadé que «Nicolas Sarkozy n'avait pas de compte à titre personnel», mais il se souvient de la présence d'un autre élu du 92 dans les bureaux d'Heyer. «J'ai su que Patrick Balkany était venu chez Jacques lui aussi, le samedi, plus discrètement. La secrétaire était venue tout spécialement», confie-t-il (3).

Polichinelle. Heyer en faillite, les langues se délient. L'avocat de Belmondo, Me Michel Godest, s'aperçoit que le juge Tappolet s'amuse «du comédien célèbre» embringué dans l'affaire. «Il parlait aussi d'un homme politique, un "petit bonhomme", s'amuse Me Godest. C'était devenu un secret de polichinelle !» Le nom de Sarkozy circule. «M. Sarkozy a formulé certaines doléances de Leconte auprès de Heyer, lorsque Leconte affirmait avoir tout perdu», confirme Me Michel Valticos, l'avocat du banquier. Les affaires du champion ne peuvent justifier à elles seules les liens de Sarkozy avec Heyer, les visites à la mairie de Neuilly. Le banquier suisse s'est aussi rendu à Bercy, lors de la seconde cohabitation, pour y rencontrer le ministre. «Il était allé le voir au ministère», assure Glasson. Heyer avait été fier de s'y rendre en bateau, par la Seine, et d'y pénétrer par l'entrée ministérielle. Questionné par Libération, il n'a pas démenti ces rendez-vous. Sarkozy non plus, qui a fait savoir par la voix de Claude Guéant, son directeur de cabinet, qu'il n'avait «plus de contact avec M. Heyer depuis des années» . Le candidat entretient le mystère en refusant de répondre.

Décidément multicartes, Heyer avait aussi accueilli l'une des sociétés offshore du cheikh saoudien Ali ben Mussalam, lors des pourparlers de vente par la France des frégates dites «Sawari 2» à l'Arabie Saoudite, en 1994. Ce marché avait été assorti de commissions exorbitantes, validées par le ministre du Budget d'alors, Nicolas Sarkozy.


(1) Réponses recueillies avant son incarcération, le 29 mars. (2) Je voulais vous dire , Plon. (3) M. Balkany a nié l'épisode, hier, via son avocat, évoquant des «allégations sans fondement».

Haro sur une bio de Dolto signée Daniela Lumbroso

L'animatrice de télévision est critiquée par la famille de la pédopsychiatre et par des intellectuels pour les multiples erreurs qui émaillent son livre.

Libé, vendredi 13 avril 2007


Pourquoi un tel déchaînement ? Depuis la publication, en mars, de la biographie que Daniela Lumbroso a consacrée à Françoise Dolto, intitulée la Vie d'une femme libre (chez Plon), blogs, articles au vitriol, communiqués, droits de réponse pleuvent. Une fois qu'on a reposé le livre, on se demande bien pourquoi. D'une certaine manière, c'est lui faire trop d'honneur. Une autre biographie, autorisée par la famille, doit sortir l'an prochain. Les proches de Dolto parlent de «kidnapping». Et ont dressé une liste «non exhaustive» de quatre pages d'erreurs.

«Châtiment». La présentatrice télé Daniela Lumbroso a eu l'idée d'écrire une biographie de la célèbre psychanalyste après avoir lu ses correspondances. Il y a un an, elle s'adresse à la famille de Dolto. Sa fille Catherine lui explique alors qu'une biographie est en cours, chez Gallimard, par la psychanalyste Kathleen Kelley-Lainé (auteur de Peter Pan, l'enfant triste ). Par courtoisie pour cet auteur, Catherine Dolto barre l'accès aux archives de la famille à Daniela Lumbroso. Il n'est pas certain que les deux livres (l'un grand public de 260 pages, l'autre, qui fera certainement le triple de pages, fruit d'une enquête fouillée) se fassent concurrence. Daniela Lumbroso pense que non : «Ils ne sont pas pour les mêmes lecteurs. Mon ambition était de faire connaître la vie de cette femme, je ne voulais ni parler de son oeuvre, ni donner des éléments nouveaux.» Elle a donc utilisé comme matière les entretiens publiés de Dolto, ses correspondances qu'elle cite abondamment. Trop, et mal, disent ses contempteurs. «Vous vous égarez dans tous les domaines, ma vie privée[...], mes théories [...],et ma pratique», écrit la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, en se faisant passer pour Dolto dans une tribune du Nouvel Observateur .

Daniela Lumbroso a aussi regardé «des DVD où Dolto se raconte elle-même». «J'ai pris pour argent comptant ce qu'elle dit qu'elle a accompli dans sa vie», dit Lumbroso avec candeur. Quand elle n'a pas tous les éléments en main, elle invente en assumant avec aise («J'aime imaginer que...», «Je me représente si bien la scène...» ,«J'imagine...»). Au moins, elle ne prend pas le lecteur en traître. Mais c'est une liberté que lui reprochent ses détracteurs. Navrés, ils ont l'impression qu'elle patauge en plein Walt Disney. «On est consterné par l'imaginaire infantile qui se développe tout au long du récit. Pour sa première biographie à l'occasion de son centenaire, Françoise Dolto ne méritait vraiment pas un tel châtiment», écrit sur son blog Pierre Assouline, auteur de nombreuses biographies. «La rencontre entre Boris et Françoise [Dolto, ndlr] devient une sorte de coup de foudre tel qu'on peut l'imaginer entre la poupée Barbie et Ken, son compagnon musclé», peut-on lire sur le site des Archives Dolto. Et encore : «Le pire est qu'elle fait de Françoise Dolto un portrait complètement faux, une gentille marionnette, douce, catholique en diable, qui faisait des miracles. Entre la Vierge de Lourdes et Mère Teresa.»

«Potiche». Daniela Lumbroso « assume» : «Les héritiers veulent avoir une vision officielle . » L'argument des ayants droit, qui agissent comme des «propriétaires», a été utilisé pour la défense du livre par des plumes cotées : BHL ou Jacques Attali. «Luc Ferry m'a dit qu'il avait beaucoup appris», soutient-elle aussi. Soit.

La polémique n'agite pas que le Landerneau intello. Voici ce qu'on trouve sur des forums comme celui de France 2 : «Lire un bouquin sur Dolto "écrit" par Lumbroso, c'est à peu près comme se faire expliquer la théorie de la relativité par Steevy.» Réplique : «C'est bien une manie typiquement française de classer les gens dans des catégories ; la belle Daniela fait de la télé façon potiche pour les malotrus bien-pensants, alors elle ne DOIT pas faire autre chose.»

Les attaques sont «personnelles», avance Daniela Lumbroso. Certes, elle travaille à la télé, «mais, ajoute-t-elle aussitôt, j'ai une maîtrise, et j'ai une carte de presse». En déplacement en Amérique latine, Catherine Dolto, jointe par Libération.fr, pense «que tout cela ne mérite pas tant d'ampleur». Elle ne peut s'empêcher de glisser : «Si elle avait fait un bon livre, on ne dirait rien.»

AC le feu appelle à une "marche des oubliés"
LEMONDE.FR avec AFP | 13.04.07

Le collectif AC le feu, né à Clichy-sous-Bois en décembre 2005, organisera, samedi 14 avril à Paris, une "marche des oubliés" pour attirer l'attention, une dernière fois avant le premier tour de l'élection présidentielle, sur les problèmes des quartiers populaires.

Lors d'un point de presse jeudi à Paris, l'Association collectif liberté, égalité, fraternité, ensemble et unis et des représentants de plusieurs associations, des syndicats étudiants UNEF et SUD-Etudiants, la CGT, la Ligue des droits de l'homme et Agir ensemble contre le chômage ont appelé tous ceux qui à leurs yeux sont "les oubliés" (habitants de banlieue, jeunes, pauvres, handicapés, étrangers...) du débat politique "à se rendre visibles". La marche partira de la place de la Bastille à 14 heures, pour gagner la place de la République.

"TRAVAIL AVEC LE MONDE ASSOCIATIF"

Pour AC le feu, il s'agit d'un ultime message envoyé "à tous les responsables politiques" pour "tirer les conséquences des révoltes sociales de novembre 2005". "Avec cette marche, on veut leur dire d'arrêter de travailler seuls ou de récupérer des morceaux d'idées à droite à gauche", a expliqué Samir Abbas, porte-parole du collectif pour qui "les politiques gagneraient à développer des plate-formes de travail avec le monde associatif". Pour Françoise Dumont, secrétaire générale adjointe de la LDH, cette manifestation doit être l'occasion d'affirmer le droit de vote des immigrés aux élections locales, pour lequel "l'opinion publique est prête, et non crispée comme l'affirme Nicolas Sarkozy".

Le 25 octobre, AC le feu avait rassemblé quelque deux cents personnes lors d'une première marche visant à porter à l'Assemblée nationale et au Sénat les vingt mille doléances recueillies par ses membres lors d'une tournée dans cent vingt villes. Leur démarche avait suscité peu d'écho parmi les responsables politiques. Depuis, trois candidats à l'élection présidentielle, Olivier Besancenot (LCR), Marie-George Buffet (PCF) et Ségolène Royal (PS), ont paraphé une partie des propositions synthétisées dans le "contrat social et citoyen".

Le Monde, Nonna Mayer : "Moins on a fait d'études, plus il y a de chances pour que l'on vote Le Pen"
L'intégralité du débat du 13 avril avec Nonna Mayer, directrice de recherche au CNRS-Cevipof, auteure de "Le Nouveau Désordre électoral : les leçons du 21 avril 2002", Presses de Sciences Po, 2004.


Foire du Trône : un adolescent reconnaît avoir poussé le policier
L'adolescent de 15 ans, interpellé vendredi matin dans l'enquête sur la mort de Reynald Caron, a avoué avoir «poussé» le gardien de la paix tué lundi soir pour échapper à une interpellation
Libé, vendredi 13 avril 2007

L'adolescent de 15 ans, interpellé vendredi matin dans l'enquête sur la mort de Reynald Caron, a avoué avoir "poussé" le gardien de la paix tué lundi soir à la Foire du Trône à Paris (XIIe) pour échapper à une interpellation, a confirmé vendredi le procureur de Paris, Jean-Claude Marin.

«Un garçon a reconnu avoir poussé Reynald Caron pour échapper, sans doute, à une interpellation», a expliqué le magistrat lors d'un point presse au palais de justice de Paris en présence de Frédéric Péchenard, patron de la police judiciaire parisienne. «Un autre garçon a reconnu avoir frappé le policier sans que le coup ait entraîné sa chute», a ajouté le magistrat.

Au total, quatre jeune gens, interpellés jeudi et vendredi, et placés en garde à vue dans les locaux de la 2e division de la police judiciaire, seront déférés samedi devant un juge d'instruction en vue de leur mise en examen après l'ouverture d'une information judiciaire du parquet.

L'auteur principal sera poursuivi pour «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner», un crime passible de 20 ans de réclusion, sous réserve de l'excuse de minorité (1O ans pour les mineurs)", a indiqué M. Marin, en précisant que les faits étaient aggravés par la qualité de policier de la victime.



- Ca fait désordre -


Posted 18 years, 9 months ago on April 13, 2007
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