April 17, 2007

« Le soucis des autres » ou « au bout d'être énervé »


WASHINGTON (AP) - Critiqué pour la gestion des soldats blessés de retour au pays, le département américain de la Défense a annoncé mardi de nouvelles mesures pour renforcer les dépistages, améliorer ses registres et réformer les allocations handicapées.

Dans leur témoignage devant une commission de la Chambre des représentants, Michael Dominguez, principal sous-secrétaire d'Etat adjoint à la Défense, et le général Gale Pollock, chirurgien en chef de l'armée, ont reconnu la nécessité d'apporter des modifications au traitement des vétérans et soldats blessés.

Ils ont fait part de leur confiance dans la nouvelle direction de l'hôpital militaire Walter Reed à Washington, dont les conditions d'hospitalisation sordides ont été révélées en février.

"Nous pensons que nous avons les bonnes personnes et les bons mécanismes en place pour s'assurer que tous les soldats ayant un statut transitoire (...) sont traités avec soin et compassion, et que leurs familles et eux-mêmes reçoivent les soins qu'ils ont bien mérités", a déclaré le général Pollock.


« Le soucis des autres » est un dossier de la revue Sciences Humaines, n°177, décembre 2006. Ce même numéro fait un point sur les « lobbies et groupes de pression ».

La revue annoncait la parution du livre « Le souci des autres, éthique et politique du care » chez Bief, janvier 2007. La revue citait aussi d'autres références tel qu'un volume de Nouvelles Questions Féministes ou encore le n°161 de la revue pour l'article de Artie Russsell Hochschild, « Le nouvel or du monde : la mondialisation de l'amour maternel »

Il serait intéressant de revoir l'histoire de l'aide et de l'action sociale des régions anglo-saxones afin dévaluer quelle est, dans l'éthique du moment, la part d'héritage de ces quatre derniers siècles. En Angleterre, la "Charity Law" définit les activités et les bénéficiaires des mesures caritatives et règlemente le fonctionnement des organisations caritatives.

Le 2 décembre 1932 Christine Papin et sa soeur, Léa Papin, ont sauvagement assassiné madame Lancelin et sa fille, chez qui elles travaillaient comme domestiques.

(...) Celles-ci ont notamment arraché les yeux de leurs patronnes, qui sont mortes après une longue agonie.

De source affaires-criminelles.com. L'affaire des soeurs Papin est rappellée page 37 du numéro 177 de Sciences Humaines, une couverture d'un journal illustre l'article « Le care : ambivalence et indécences ».


Bien loin d’une conception ultralibérale, Tocqueville considère que l’État a un rôle à jouer pour répondre à la question sociale qui se pose avec une grande acuité à son époque : devant les ravages du paupérisme - cette misère de masse liée à l’industrialisation propre au XIXe siècle - à laquelle il est sensibilisé par ses voyages en Angleterre, en 1833 et 1835, il appelle clairement le législateur à se préoccuper de la détresse des classes populaires ; de même qu’en tant que président du conseil général de la Manche, il demande aux pouvoirs publics de régler le problème des enfants trouvés. Au fond, ce qui sépare radicalement Tocqueville des néolibéraux, c’est que, contrairement aux seconds, le premier ne croit pas que les inégalités économiques et sociales soient naturelles, inéluctables ou nécessaires. Dès lors, il a souvent réfléchi à la meilleure manière de les combattre avec la plus grande efficacité possible : par exemple, dans ses deux Mémoires sur le paupérisme (1835 et 1837), il étudie les façons de lutter, ou au moins de prévenir l’indigence collective.

De l'Humanité, mars 2005
Tocqueville, un libéral pas « néo »
Par Éric Keslassy, sociologue,
et Jean-Louis Benoît, philosophe.

Les jeunes sans domicile fixe et la rue
ou « au bout d'être énervé »

De Jacques Guillou
L'Harmattan, logiques sociales

La quatrième : Que font tous ces jeunes errants que nous croisons dans la rue ? Comment en sont-ils arrivés là ? Ont-ils des familles ? Comment ces familles contribuent-elles à « rendre SDF » leurs propres enfants ? Comment les jeunes SDP utilisent-ils la rue, l'espace public, les services qui y sont consacrés ? Quelles sont leurs portes de sortie de ce mode de vie atypique ?
C'est à ces questions que ce livre tente d'apporter des réponses en s'appuyant sur de nombreux témoignages' jeunes sans domicile fixe rencontrés lors de l'enquête menée par l'auteur.





Dans son numéro de novembre 2006, un article de Action Sociale présente l'expérience d'une association qui a le souci de l'insertion des jeunes arrivés à l'âge de la majorité :





Dans ce même article d'Action Sociale, un encart à propos « De l'intérêt de ne pas séparer les fratries » :





D'une dépèche ainsi que d'un article de la Croix, voir au 8 décembre 2006.


MEAUX (AFP) - Deux mineurs âgés de 9 ans et 11 ans pensionnaires du Foyer de l'enfance d'Orgemont à Meaux (Seine-et-Marne), portés disparus depuis samedi, étaient activement recherchés dimanche, a-t-on appris dimanche soir de source judiciaire.

Les deux enfants, "une fille et un garçon de même famille", ont disparu samedi en début de soirée, selon le parquet de Meaux.


Frères et soeurs placés : pourquoi les séparer ?

Par négligence ou manque de structures adaptées, de nombreuses fratries sont encore aujourd'hui séparées



- La majorité, redoutée -


Posted 18 years, 6 months ago on April 17, 2007
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