April 19, 2007

Ségolène Royal a reçu le soutien de cent associations de quartiers populaires


PARIS (AP), extrait - La candidate socialiste Ségolène Royal a déploré jeudi que "l'on tolère que Nicolas Sarkozy dérape de façon aussi scandaleuse", notamment avec ses propos sur la pédophilie, craignant "une fracture républicaine" avec l'élection de ce dernier.

"Si c'était moi qui avais fait ce genre d'accumulation de déclarations, de contre-vérités, de provocations, de théorie sur la génétique, je ne serais même plus candidate à l'élection présidentielle", a-t-elle estimé sur RTL. "Pourquoi tolère-t-on de ce candidat UMP qu'il dérape de façon aussi scandaleuse? Est-ce que ce n'est pas pour faire un clin d'oeil aux électeurs du FN à n'importe quel prix?".


PARIS (AFP), extrait - Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle, a reçu jeudi le soutien de cent associations de quartiers populaires, qui ont lancé un appel "pour dire non aux inégalités, aux discriminations et à la stigmatisation".

La candidate socialiste a reçu 40 de leurs représentants à déjeuner dans ses bureaux du boulevard Saint-Germain, où elle a rendu hommage à leurs réserves d'"énergie, d'intelligence, de volonté".

"Je veux m'appuyer sur ce mouvement associatif pour ne pas décevoir", a-t-elle ajouté devant la presse. Elle a précisé que c'était ces associations qui avaient demandé à la rencontrer.

Elle a refusé l'emploi de "mots grandiloquents comme le plan Marshall", une formule déjà employée jadis par le ministre délégué à la Ville Eric Raoult et reprise aujourd'hui par son adversaire UMP Nicolas Sarkozy.

"C'est une façon de se moquer des gens, faire croire que les choses vont changer parce qu'on trouve un vocabulaire-chapeau. Ce n'est pas ma façon de faire", a-t-elle dit.

Brahim Abbou, représentant l'association "Montpellier contre la violence", a indiqué que les initiateurs de l'appel croyaient "beaucoup aux propositions" de Ségolène Royal et espéraient rassembler "200 associations d'ici le deuxième tour".

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi de "tirer toutes les conséquences du drame d'Outreau" s'il est élu président de la République, à l'issue d'un entretien à son siège de campagne avec Karine Duchochois.

Le candidat de l'UMP n'a pas donné plus de précision sur ses engagements pour la réforme de la justice.

Il s'exprimait après une rencontre avec Karine Duchochois, un des 13 acquittés du procès d'Outreau. Cette dernière a précisé avoir écrit aux principaux candidats pour leur demander ce qu'ils comptaient faire pour la réforme de la justice, un thème qui n'a guère été abordé durant la campagne.


La jeune femme demande que cette réforme soit basée sur les propositions de la commission d'enquête parlementaire qui a travaillé en 2006 sur l'affaire d'Outreau. Deux mesures-phares du projet de loi adopté par le Parlement à la suite de ces travaux ont été censurés en janvier dernier par le Conseil constitutionnel: la création d'une nouvelle faute disciplinaire pour les magistrats et la saisine du médiateur de la République par les justiciables.

Karine Duchochois a précisé avoir reçu une réponse écrite de Ségolène Royal et que François Bayrou ne lui a pas répondu.

Le projet de Nicolas Sarkozy prévoit de revoir "l'organisation administrative de la justice" avant toute augmentation du budget. Ségolène Royal s'est engagée de son côté à doubler le budget de la justice sur cinq ans et François Bayrou sur dix ans.


- Faut-il y croire ? -



Posted 18 years, 8 months ago on April 19, 2007
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