April 23, 2007

Franc-maçonnerie : droits de réponse


Présidentielle 2007 | L'actu
La presse étrangère attend la "bataille gauche/droite"
Sur le figaro, publié le 22, actualisé le 23 avril

L'UDF veut se placer en arbitre et concrétiser aux législatives le score de François Bayrou
Le Monde, le 23 avril 2007

Fort des 18,55 % obtenus au premier tour, le leader centriste s'exprimera mercredi. Il a également laissé entendre qu'il pourrait de nouveau intervenir après le débat qui opposera les deux candidats restant en lice.

Sur la Toile, le "grand soir" n'a pas eu lieu
Le Monde, le 23 avril 2007
"17 heures. Blague belge. Exclusif LeSoir.be : 503 error. Server is too busy." Comme des centaines de milliers de Français, le blogueur Embruns a eu une surprise en tentant de se connecter aux sites d'information belges ou suisses, qui avaient annoncé qu'ils publieraient des sondages dès 17 heures. Les sites du Soir, de la Tribune de Genève ou du Temps, pris d'assaut, n'étaient pas consultables.


«Si je vais en prison, ma grand-mère meurt»
Libé, lundi 23 avril 2007

C'est les vacances judiciaires. Ce jeudi d'après Pâques, le soleil entre par les fenêtres de la salle du tribunal. Sur un banc, un avocat chuchote à la famille de son client : «Les juges, c'est des remplaçants. Ils viennent du civil, ils ne sont pas blasés par la correctionnelle, donc ils écoutent plus attentivement.» Un autre avocat tousse. «Je dirais surtout qu'ils condamnent plus lourdement.»

(...) Ahmed acquiesce, énumère ses gallons gagnés dans des clubs de CFA, premières étapes d'une carrière écourtée par une rupture des ligaments. «Après cette blessure, son club a rompu son contrat, dit l'avocate d'Ahmed. Et c'est là qu'ont commencé les ennuis : une grave dépression, de mauvaises fréquentations... Ce qui nous amène aujourd'hui au recel.»

(...) «Avez-vous quelque chose à ajouter ?» Il se lève : «Je veux demander pardon à ma mère. Parce que j'ai une grand-mère de 80 ans et, si je vais en prison, elle meurt, c'est certain.» Jugement : deux mois ferme, avec mandat de dépôt.

(...) «C'est étonnant, le café n'a pas souhaité se porter partie civile», dit le président. La procureure s'énerve. «Cela fera votre vingt-quatrième condamnation.» Elle demande cinq mois ferme. L'avocat de Sébastien se lève. Il parle fort, fait sursauter un des prévenus assoupi. «Moi aussi, je suis fatigué. Fatigué de défendre Sébastien pour des faits toujours identiques devant la 23e chambre. Fatigué de répéter à chaque fois la même chose. J'ai l'impression de le défendre surtout contre ses propres démons. De mener une course contre la mort.»

Il y a un an, Sébastien a fait un arrêt cardiaque suite à une prise de crack. Quatre minutes sans pulsations, puis plusieurs mois dans le coma. «Il a des examens médicaux réguliers, une rééducation. Je vous demande d'examiner les faits au regard de cette pathologie nouvelle», dit l'avocat. «Cinq mois ferme», tranche le président.

Franc-maçonnerie: droits de réponse
Libé, lundi 23 avril 2007

«J'ai eu connaissance de votre article "Le grand maître du Grand Orient à l'amende", signé par Renaud Lecadre, publié le 30 mars 2007. La décision de la 13e chambre correctionnelle du TGI de Paris dont vous faites état n'est pas définitive et j'en ai, ainsi que les coprévenus, immédiatement interjeté appel. Il s'agit d'une affaire entre parties sans réquisitions du procureur de la République d'une condamnation et d'une peine. L'appel est suspensif et une décision judiciaire ne devient définitive qu'après épuisement des voies de recours. En l'espèce, il n'y a pas eu fausse convocation mais une convocation de l'assemblée générale d'une SA, convoquée par le directoire mais signée par un seul de ses deux membres. Cette affaire est connue de l'obédience depuis plusieurs mois, et notre rapport d'activité a été approuvé à près de 80 % des loges. Le conseil de l'Ordre n'a pas engagé de poursuites judiciaires contre des frères et contre quiconque d'ailleurs.

Nous avons agi en défense depuis mars 2006 à au moins sept procédures initiées par MM. Worms et Leforestier. Enfin, en ce qui concerne la dégénérescence intellectuelle et institutionnelle, j'invite M. Lecadre à consulter le programme de travail du conseil de l'Ordre depuis presque deux ans sur la laïcité, la Cour pénale internationale, les institutions de la République, le revenu d'existence, etc. En outre, un propos de M. Worms se demandant si je peux rester en fonction après condamnation pour des faits contraires à l'honneur constitue une atteinte à la présomption d'innocence puisque la décision n'est pas définitive.

Par ailleurs, l'affirmation est pour le moins outrancière, car ni mon honneur ni ma probité ne sont atteints par cette décision qui ne porte que sur un aspect formel et qui est critiquable en droit.»

Droit de réponse de Guy Worms

«Une juridiction "profane" a dit que le grand maître en exercice du Grand Orient de France (GODF) est un délinquant. Nonobstant l'appel en cours, c'est une première, depuis plus de deux siècles. Et pour des faits commis par M. Quillardet dans le cadre de ses fonctions. Ses agissements ont été qualifiés d'usage de faux et de recel. Voilà qui donne à réfléchir, quand on connaît les valeurs auxquelles reste attachée l'immense majorité des francs-maçons. Vous indiquez que je " place l'orthodoxie comptable au-dessus de la solidarité maçonnique". Je pense plus généralement qu'une association placée sous le régime de la loi du 1er juillet 1901 doit respecter les lois de la République. Le GODF saurait d'autant moins s'en affranchir qu'il s'est donné pour objet la recherche de la vérité, l'étude de la morale et la pratique de la solidarité.

Or un groupe qui s'adonne à la solidarité en faisant fi de la vérité et de la morale n'est rien d'autre qu'une organisation sectaire. Afin d'éviter de telles dérives, les statuts du Grand Orient de France prévoient la suspension, à titre conservatoire et temporaire, des francs-maçons passibles de sanctions pénales. Une circulaire précise qu'une telle mesure, qui ne préjuge pas de l'issue finale des poursuites, est indispensable à la préservation de l'intégrité et de l'honneur de l'institution dans son ensemble.

Si la question du maintien en fonction de M. Quillardet est posée, c'est donc par notre réglementation interne. A moins qu'il n'existe deux poids deux mesures, selon qu'on est un frère ordinaire ou un prétendu dignitaire.»


- La décision de la 13e n'est pas définitive -


Posted 18 years, 6 months ago on April 23, 2007
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