April 24, 2007

Outreau : polémique sur un rapport de l'Igas


Actualité | International
''La trêve avec Israël n’existe plus''
Le Figaro, le 24 avril 2007

Pour la première fois depuis cinq mois, la branche armée du Hamas a revendiqué des tirs de roquettes vers Israël «par vengeance».

«La trêve n'existe plus. C'est l'ennemi israélien qui ne l'a pas respectée et maintenant c'est au tour des groupes palestiniens», a martelé le porte-parole des brigades Ezzedine Al-Qassam, Abou Obaida.


Actualité | France
Crime de Montigny : vers un non-lieu pour Francis Heaulme
Le Figaro, le 24 avril 2007

INFO LE FIGARO : L'analyse ADN de son pantalon ne correspond pas aux empreintes génétiques des deux garçonnets tués le 28 septembre 1986.

Le tueur en série Francis Heaulme, mis en examen le 9 juin 2006 à Metz, pour les meurtres de deux garçonnets à Montigny-lès-Metz , pourrait bénéficier d'un non-lieu.

Selon nos informations, l'analyse génétique des "éléments pileux" saisis dans la poche d'un pantalon ayant appartenu au criminel et retrouvé dans le domicile de sa grand-mère demeurant non loin des lieux du drame, ne correspond pas à l'ADN de Cyril Beining et d'Alexandre Beckrich, 8 ans. Les garçonnets avaient été retrouvés la tête fracassés à coups de pierre sur un talus de la SNCF.

Il s'agissait des ultimes comparaisons ADN susceptibles d'impliquer Francis Heaulme, 47 ans, dans ce double crime.

"Pas de commentaire" du parquet

Faute d'éléments probants et considérant que les diverses reconstitutions effectuées avec le "routard du crime" ont tourné court, les parties civiles s'apprêtent à demander non-lieu.
Le parquet de Metz se refusait mardi midi à tout commentaire.

Dans cette affaire, Patricks Dils avait été condamné deux fois avant d'être acquitté, en avril 2002, par la cour d'assises de Lyon. Les gendarmes avaient cru déceler la "quasi signature criminelle" de Heaulme, déjà condamné deux fois à perpétuité pour six autres meurtres, dans le double infanticide.

Actualité | France
Outreau : polémique sur un rapport de l'Igas.
Le Figaro, le 23 avril 2007

Le ministre de la Santé a reçu un document retraçant l'état de santé des enfants de plusieurs acquittés.

L'AFFAIRE d'Outreau n'a pas fini de faire des vagues. Un rapport de l'Inspection générale des affaires sanitaires et sociales (Igas), révélé par le journal Le Point, pourrait relancer les interrogations sur l'état de santé de certains enfants des acquittés d'Outreau.

L'histoire est toutefois à prendre avec la plus grande précaution. Tout commence avec une vaste enquête réclamée en 2006 par le ministre de la Justice à ses collègues de l'Intérieur ou de l'Éducation nationale sur d'éventuels dysfonctionnements de leurs services.

Dans ce cadre, des investigations ont été également demandées au ministère de la Santé. Au mois de septembre dernier, l'Igas a ainsi été saisie afin de vérifier le travail des médecins. Intitulé « Le rôle des services de santé dans l'affaire dite d'Outreau », le rapport de synthèse, d'une quinzaine de pages, a été remis en février au ministre de la Santé, accompagné d'importantes annexes concernant les enfants.

Pour établir ce rapport, les inspecteurs se sont procuré les dossiers médicaux de quatorze des dix-sept enfants cités comme victimes auprès des médecins de famille, des hôpitaux mais également de la Protection maternelle et infantile (PMI) du Nord-Pas-de-Calais. Le parcours médical de chacun d'eux est ainsi retracé.

Au final, le travail des médecins ne serait pas en cause, mais, selon Le Point qui a eu connaissance des conclusions de l'Igas, les documents de la PMI établiraient que cinq enfants issus de deux familles innocentées présenteraient des « signes évocateurs » de maltraitance ou d'abus sexuels.

Homicide involontaire

Histoire de rajouter à la confusion, l'Igas souligne que la justice lors de l'instruction de l'affaire d'Outreau n'aurait pas eu directement accès aux pièces de la PMI. Enfin, les limiers du ministère de la Santé préconisent une surveillance attentive et continue des cinq enfants cités.

Les conclusions de l'Igas ont immédiatement déclenché une violente réaction des avocats des acquittés. « C'est scandaleux, la justice avait tous les dossiers médicaux des enfants », s'est indigné Me Franck Berton, qui dénonce « une ultime manoeuvre pour laisser entendre qu'il n'y aurait pas eu d'erreur judiciaire ». Le rapport de l'Igas qui surgit aujourd'hui semble en effet soulever nombre de questions.

« Je ne connais pas ce rapport, réagit Me Philippe Lescene, autre avocat du dossier. Mais je m'étonne qu'un document puisse justifier a posteriori les fautes de l'administration. » Et l'avocat de rappeler qu'aucun des enfants n'avait fait l'objet d'un signalement pour mauvais traitement par des médecins.

En marge de ce développement, l'affaire d'Outreau s'est récemment enrichie d'une nouvelle procédure. Le parquet de Douai (Nord) a ouvert début février une information judiciaire pour homicide involontaire contre X, cinq ans après la mort de François Mourmand, l'un des suspects d'Outreau. L'homme est décédé à 32 ans en juin 2002 alors qu'il était en détention provisoire à la maison d'arrêt de Douai après sa mise en examen dans l'affaire d'Outreau.

« Son décès est la conséquence d'un cumul de responsabilités qui concerne tant la direction de la maison d'arrêt que les médecins et les psychiatres qui l'ont suivi », a déclaré l'avocat de la famille Mourmand. E. D.


- Encore des vagues -


Posted 18 years, 5 months ago on April 24, 2007
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