April 24, 2007

Nicolas Sarkozy, victime


PARIS (AFP) - Environ 200 chômeurs et intermittents du spectacle se sont installés, mardi soir, sur le toit du siège de l'Unedic (régime d'assurance chômage), dans le XIIe arrondissement de Paris.

(...) "C'est là (au siège l'Unedic) que se décide notre sort, nous avons envie de faire entendre notre voix entre les deux tours de l'élection présidentielle car les sujets qui nous concernent n'ont pas été abordés par les candidats", a expliqué Isabelle, membre de la Coordination.


De Villier, victime, lui aussi :

Philippe de Villiers dénonce le "système de corruption" des sondages
Le Monde, le 18 avril

Il est devenu courant que des candidats critiquent les sondages. Mais Philippe de Villiers a été particulièrement virulent, mercredi, à Orange dans le Vaucluse : "Avec leur argent, les candidats à l'élection présidentielle ont acheté des sondages avec des redressements favorables, j'allais dire avec des blanchiments favorables", a affirmé la candidat du Mouvement pour la France, lors d'un point-presse dans la ville de Jacques Bompard, ex-frontiste rallié au MPF.

Philippe de Villiers a dénoncé "le système pourri, le système de corruption" des sondages, comparable à de "la fraude électorale". Il a accusé les partis de payer pour obtenir des résultats favorables.

LE GRAND-QUEVILLY, Seine-Maritime (AP) - Nicolas Sarkozy a dénoncé mardi soir le "front commun des haines" que la gauche essaie de constituer contre lui pour le deuxième tour de l'élection présidentielle, lors d'une réunion publique au Grand-Quevilly (Seine-Maritime), où il a enregistré de nouveaux ralliements de l'UDF.

"Ce front commun-là, la France n'en a pas besoin", a déclaré le candidat de l'UMP, fort de ses 31,18% du premier tour et de ses cinq points d'avance sur Ségolène Royal, lors de ce meeting dans le fief de Laurent Fabius. Le député-maire UDF de Rouen Pierre Albertini a annoncé à cette occasion son ralliement.

"Cette gauche croit davantage aux étiquettes qu'aux convictions. Moi, je crois plus aux convictions qu'aux étiquettes", a lancé devant 7.000 personnes -selon les organisateurs- le candidat face au "tout sauf Sarkozy" de la gauche.

Selon lui, le Parti socialiste "rêve d'un front constitué uniquement contre sa personne" où "la diabolisation tient lieu d'argument". "Qu'ils continuent avec leurs appels du pied, leurs clins d'oeil et leur main tendue" vers François Bayrou, a mis au défi M. Sarkozy. "Moi, je pense qu'un pays qui vote à 85% de participation mérite mieux que ça".

Devant le ministre de l'Education Gilles de Robien, André Santini et plusieurs élus UDF, mais aussi l'ancien judoka David Douillet, le candidat de l'UMP a opposé sa conception de l'ouverture à celle de Ségolène Royal, au lendemain de la main tendue par la candidate socialiste à François Bayrou et à ses 18,57% du premier tour. Le candidat UDF devrait annoncer mercredi après-midi qu'il laisse la liberté de vote à ses élus et à ses électeurs.

"Cette gauche négocie des alliances, des ralliements; elle négocie avec l'extrême gauche, les trotskistes, les communistes, les Verts. Elle rêve de négocier avec le centre. Elle rêve de l'époque des combinaisons partisanes, de l'époque de la troisième force, de la IVe République", a dénoncé M. Sarkozy.

Selon lui, cette gauche "voudrait n'avoir pas à choisir entre l'alliance à gauche et l'alliance au centre", "contenter à la fois le trotskiste, le communiste, l'écologiste, le chevènementiste, le socialiste, le radical de gauche et le centriste". "A l'arrivée, elle mécontentera tout le monde", a prédit le candidat de l'UMP.

Nicolas Sarkozy a exprimé son refus des "coalitions artificielles". "Je ne négocierai pas de compromis contraire à mes convictions, aux engagements que j'ai pris et pour lesquels plus de 11 millions de Français m'ont fait confiance au premier tour", a-t-il dit. "Je respecterai chacun, mais qu'on ne me demande pas de changer".

Il a estimé que le vote de dimanche dernier n'exprimait pas un "contentement", mais "une exigence forte" de la "France exaspérée", à laquelle il "veut répondre".

Comme la veille à Dijon, le candidat UMP n'a rien renié de son discours sur l'identité nationale et de ses propositions de premier tour.

Avant son discours, Pierre Albertini a pris la parole pour annoncer son ralliement. "Sans renier en aucune manière ni mon parcours, ni mes valeurs, je voterai pour Nicolas Sarkozy", a dit le successeur de Jean Lecanuet, maire de Rouen pendant un quart de siècle et fondateur de l'UDF. Ce dernier "m'a appris une chose: ne jamais se tromper d'adversaire", a expliqué le maire de la plus grande ville gérée par l'UDF, et rédacteur du projet législatif du parti centriste.

M. Albertini, qui accueillait encore vendredi François Bayrou dans sa ville, est le 11e parlementaire de l'UDF à rejoindre le "pôle centriste" que Nicolas Sarkozy veut constituer dans le cadre de son éventuelle majorité présidentielle. Le député UDF du Calvados Rodolphe Thomas a lui aussi manifesté son ralliement en assistant au meeting.

"Ils sont les bienvenus, parce que nous avons besoin d'un grand rassemblement et je ne demande à personne de renier son identité quand il nous rejoint", a commenté le candidat UMP. AP


- On aura tout lu -


Posted 18 years, 5 months ago on April 24, 2007
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