May 10, 2007

Nicolas Sarkozy proclamé président


TOKYO (AP) - La chambre syndicale représentant les professionnels nippons des sanitaires a mis en garde mercredi les utilisateurs japonais, grands amateurs de toilettes hi-tech: au moins 105 bidets électriques ont pris feu ou émis de la fumée depuis 1984 dans l'archipel.

Le gouvernement a ordonné une enquête après que Toto Ltd, principal industriel du secteur, a proposé le mois dernier de réparer 180.000 sièges et bidets, précisant qu'un câblage défectueux avait entraîné plusieurs cas de courts-circuits en 2006-7. Aucun utilisateur n'a cependant été electrocuté ni blessé.


PARIS (AP) - Un officier de la direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) suspecté d'avoir remis à la presse en début d'année la fiche confidentielle concernant Bruno Rebelle, membre de l'équipe de campagne de Ségolène Royal, a été placé mercredi matin en garde à vue, a-t-on appris de source policière.

Ce capitaine de police est actuellement interrogé par les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "violation du secret professionnel".

Suspecté depuis plusieurs semaines, ce policier en charge des groupes d'extrême gauche à la section "contestations et violences" de la DCRG a été affilié au syndicat Sud-Intérieur. Depuis quelques mois, il avait rejoint l'UNSA-police, une organisation proche de la gauche.

La diffusion de la fiche de Bruno Rebelle, ancien président de Greepeace France, avait suscité une vive polémique. Le Parti socialiste avait accusé Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, d'enquêter sur l'équipe de sa concurrente à l'élection présidentielle.

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a été officiellement proclamé président de la République, jeudi, par le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré, qui a annoncé les résultats définitifs de l'élection présidentielle, a constaté un journaliste de l'AFP.

PARIS (AFP) - François Bayrou a mis sur orbite jeudi son Mouvement démocrate, "force politique nouvelle, indépendante", en affirmant sa volonté de "résister" aux "pressions" qui expliquent selon lui les ralliements de la plupart des députés centristes à Nicolas Sarkozy.

CHERBOURG (AP) - Les pêcheurs de moules de Barfleur (Manche) ont décidé de suspendre leur activité jusqu'à nouvel ordre "pour protéger la ressource" car les coquillages sont actuellement trop petits, a annoncé jeudi Didier Aune, le président du Comité local des pêches de Barfleur.

Le gisement de moules sauvages de Barfleur est le plus important de France. Il en produit entre 5.000 et 25.000 tonnes, suivant les années.

Actuellement, les coquillages mesurent à peine 3cm alors qu'ils ne sont commercialisables qu'à partir de 4cm. Sur les conseils de l'IFREMER (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), les 56 professionnels de la moule ont donc pris cette mesure d'interdiction de pêche, qui n'est pas définitive.

PARIS (AP) - Le préfet de Seine-Saint-Denis a procédé ces derniers jours à la restitution de badges d'accès à l'aéroport francilien de Roissy aux derniers salariés de la plateforme qui en avaient été privés fin 2006, ont rapporté jeudi les avocats des "débadgés" s'étonnant de l'absence d'explications.

"Les derniers bagagistes de Roissy qui avaient vu leur retrait de badge confirmé par le tribunal administratif au vu des notes de l'UCLAT (Unité de coordination de lutte anti-terroriste) stigmatisant un comportement activiste et dangereux se voient restituer les habilitations ces derniers jours", a annoncé Me Eric Moutet, l'avocat de la CFDT dans un communiqué.

Ces restitutions, même aux personnes pour lesquelles le retrait avait été confirmé en justice, prouvent, selon l'avocat que la "dangerosité plaidée par le ministère de l'Intérieur et la préfecture (...) n'était que du vent". Certains "débadgés" ont cependant été licenciés entre-temps et certains sont sans emploi à ce jour, précise-t-il.

Cette affaire reviendra lundi devant le tribunal correctionnel de Bobigny saisi par une citation directe du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples). Il doit vérifier lundi si l'association a versé sa consignation et fixer le cas échéant une date d'audience, a-t-on appris de source judiciaire.

"Certains bagagistes se constitueront partie civile", a annoncé Me Moutet.

Quand l'affaire viendra au fond, le parquet de Bobigny communiquera au tribunal correctionnel le contenu de l'enquête préliminaire diligentée à l'automne par le procureur de la République, a-t-on précisé de source judiciaire. Le tribunal disposera ainsi du dossier complet, a-t-on ajouté de même source.

"Les seules investigations effectuées par le parquet sur la plainte de la CFDT ont consisté en des auditions de quelques minutes", fustige Me Moutet, qui dénonce aussi l'interdiction faite par le procureur à la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations), qui s'était auto-saisie de ce dossier, de poursuivre ses propres investigations.

"Il y avait un service de police qui avait le plein pouvoir pour enquêter et il n'était pas envisageable qu'une autre autorité enquête sur les mêmes faits", rétorque-t-on au parquet de Bobigny.

Soixante-douze salariés de confession musulmane travaillant depuis des années dans la zone sécurisée de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle se sont vus retirer en septembre dernier leurs badges d'habilitation par le sous-préfet de Seine-Saint-Denis.

Lors de l'entretien préalable à ce retrait, ils disent tous avoir été questionnés sur leurs pratiques religieuses: le respect du ramadan, le mois de jeûne sacré pour les musulmans, la fréquentation ou non d'une mosquée, le port du voile par leur femme, un éventuel pèlerinage à la Mecque...

Saisis de l'affaire, les syndicats ont alors intenté plusieurs actions en justice. Une plainte pénale pour "discrimination" a été déposée au tribunal de grande instance de Bobigny et avait donné lieu à l'ouverture de l'enquête préliminaire.

Le tribunal administratif, saisi en référé, avait annulé certains retraits jugés abusifs et confirmé d'autres. Les retraits étaient justifiés par l'existence de notes blanches de l'UCLAT, l'Unité centrale de lutte antiterroriste, faisant état de liens suspects des salariés avec les milieux salafistes.

L'ancien ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a justifié à plusieurs reprises le retrait des habilitations affirmant qu'"il y avait des éléments précis qui nous appelaient à leur interdire l'entrée" à la zone sécurisée de Roissy. AP


- Du vent en pleine campagne électorale -


Posted 18 years, 6 months ago on May 10, 2007
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