May 16, 2007

Sit-in devant le ministère de la justice





Je n'étais pas le seul à faire un sit-in cette après-midi, devant le ministère de la justice. En effet, quelques temps après que je me suis installé, le Président de Réseau Parental Europe est arrivé dans le but de défendre d'autres causes. Il faisait un sit-in car ses deux enfants auraient disparus, comme 60 à 80 000 autres enfants, raflés par des sectes. Sur ses écriteaux, il rappelait les références de rapports parlementaires récents.




Plus grand, pour lire les écriteaux


Voir également au 1er juillet 2006, « Evangélisation, au temple du marais », et Le Monde, un article du 14 mars 2006 :« Les protestants s'inquiètent du `'regard soupçonneux" antisecte ».

J'avais connaissance de l'agenda de Nicolas Sarkozy, il avait été publié par une dépêche d'agence. Pour mon sit-in j'ai donc emporté mes tracts et le slogan que j'utilisais en mars dernier, devant le mémorial de la Shoah puis devant le Conseil d'Etat :





Ce slogan peut paraître violent pour qui se souvient de quelques pans des plus sombres de l'histoire de France. Mais dans les faits, je constate que ce slogan amuse et intrigue une très large majorité de passants. Les passants perdent le sourire lorsqu'ils apprennent que Justine, mon aînée, a été violentée, privée de soins, qu'elle a aussi été passée à tabac, que toutes nos plaintes ont été refusées ou classées sans suite par Nanterre, y compris la plainte pour discrimination raciale. De nombreux passants sont profondément indignés lorsqu'ils apprennent que Justine a même comme disparue depuis bientôt deux ans. En effet, longtemps avant juillet 2005 et sans même avoir investigué, le juge pour enfant de Nanterre avait décidé de suspendre tous mes droits sur Justine et, alors qu'elle est déjà orpheline de mère, de lui interdire toutes relations avec son père, sa petite soeur, sa belle mère et ses amis en région parisienne où elle est née.

Certains passants sont d'autant plus indignés lorsqu'il apprennent que Justine a bien des origines allemandes et qu'il est très probable que cela soit la raison de décisions de justice ainsi que de mauvais traitements, pendant qu'elle était placée à Taverny, un établissement de l'OSE France.

BERLIN (AP) - Le président français Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu mercredi après-midi à Berlin pour son premier déplacement à l'étranger, a réaffirmé les liens privilégiés entre les deux pays. "L'amitié franco-allemande est sacrée et rien ne saurait la remettre en cause", a-t-il insisté lors d'un point presse au côté de la chancelière allemande Angela Merkel.

BERLIN (AFP) - Le nouveau chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, a été chaleureusement accueilli mercredi à 16h15 GMT à la chancellerie fédérale allemande par Angela Merkel, quelques heures après son investiture à l'Elysée.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l'esprit de résistance français, un "non" à la fatalité, à la soumission, au déshonneur" que le nouveau président souhaite entendre résonner au présent et au futur.

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi que sa "première décision" de président serait de faire lire dans tous les lycées du pays, en début d'année scolaire, la lettre écrite par le jeune résistant communiste Guy Môquet à ses parents avant son exécution en 1941.

Sarkozy: la dernière lettre de Guy Môquet sera lue aux lycéens chaque année
edicom, international, extrait :

"Je n'ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Môquet sans en être profondément bouleversé", a déclaré le président Sarkozy après la lecture de cette lettre au cours d'une cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne.

Les caméras de télévision ont surpris le nouveau chef d'Etat essuyant une larme à l'issue de cette lecture par une lycéenne.


- « "non" à la fatalité, à la soumission, au déshonneur » -


Posted 18 years, 7 months ago on May 16, 2007
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Re: Sit-in devant le ministère de la justice
mardi 15 mai 2007, 19h30
Attendu à Berlin mercredi, Nicolas Sarkozy s'attelle sans attendre à la relance européenne

PARIS (AP) - Un premier voyage officiel lourd de symboles: c'est par une visite à la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin que le président Nicolas Sarkozy fera ses premiers pas sur la scène internationale mercredi après la passation de pouvoirs avec Jacques Chirac, avec l'ambition affichée de relancer une Europe en panne avec son projet de "traité simplifié".

Durant la campagne, Nicolas Sarkozy s'était engagé à effectuer son tout premier déplacement outre-Rhin. Et ce à l'instar d'Angela Merkel qui, dès le lendemain de son investiture le 22 novembre 2005, s'était aussitôt rendue à Paris. Attendu dans la capitale allemande en fin d'après-midi, le président élu devait selon son entourage recevoir les honneurs militaires, puis s'entretenir en tête-à-tête avec la chancelière allemande, avant une déclaration commune et un dîner de travail.

Dès le soir de son élection, le 6 mai, celui qui se présente comme un "Européen de coeur, de raison, de convictions" avait adressé un message clair aux 27 Etats-membres de l'Union européenne: "Ce soir la France est de retour en Europe".

Sa priorité: relancer une Europe dans l'impasse depuis les "non" français et néerlandais de 2005, alors que se profile le sommet européen de Bruxelles des 21 et 22 juin. Son projet de "traité simplifié" devrait donc être au coeur des échanges avec Angela Merkel, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin juin. Le 12 février, à l'issue d'une visite à Berlin, le candidat UMP avait fait état d'une "grande compréhension" et d'une "grande entente" avec la chancelière sur cette idée. Le 11 mai, il a reçu le soutien du Premier ministre britannique Tony Blair à Paris, qui s'est dit "d'accord" avec ce projet.

M. Sarkozy et Mme Merkel devraient s'accorder sur la nécessité d'agir vite. La chancelière espère élaborer d'ici juin un nouveau projet de traité et une feuille de route pour le ratifier, et régler cette question lors du sommet de Bruxelles. Il faut "régler les choses entre la présidence allemande de ce semestre et la présidence française en 2008", avait de son côté plaidé Nicolas Sarkozy le 25 avril. Le nouveau président souhaite soumettre son "traité simplifié" à la ratification du Parlement -et non à référendum- avant les européennes de 2009. "Il faut aller vite. On a passé assez de temps dans l'immobilisme", juge-t-il.

Concrètement, ce texte "simple", qu'il avait dévoilé le 15 décembre, reprendrait les deux premières parties du Traité constitutionnel européen sur la Charte des droits fondamentaux et les institutions. Il aura pour but "que les institutions européennes qui ne fonctionnent plus se remettent à fonctionner et c'est déjà une grande ambition", avait-il expliqué le 28 février, renvoyant à l'après 2009 l'adoption d'une nouvelle Constitution européenne.

Figureraient "en priorité" dans ce traité: "une présidence stable du conseil européen", la "création d'un ministre européen des Affaires étrangères", l'"extension du domaine de la majorité qualifiée", "l'extension du domaine de la codécision" pour accroître le rôle du Parlement européen, une "clause passerelle" pour permettre aux Etats-membres de décider à l'unanimité de passer un domaine dans le champ de la majorité qualifiée, ou encore le "droit à l'initiative citoyenne" (possibilité pour un million de citoyens de demander à la Commission européenne de faire des propositions dans un domaine précis).

Nicolas Sarkozy se montre aussi soucieux de réconcilier la France du "oui" et du "non". "Je conjure nos partenaires européens de ne pas rester sourds à la colère des peuples qui perçoivent l'Union européenne non comme une protection mais comme le cheval de Troie de toutes les menaces que portent en elles les transformations du monde", a-t-il plaidé au soir du 6 mai.

Mercredi, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel pourraient également aborder le dossier Airbus, qui a provoqué des frictions entre Paris et Berlin durant la campagne. Le 5 mars, il s'était engagé à renégocier les modalités du plan Power 8 pour s'assurer de la répartition équitable des 10.000 suppressions de postes prévues, dont 4.300 en France et 3.700 en Allemagne d'ici quatre ans. AP



ECONOMIE
Le Temps | Economie | Article

Nicolas Sarkozy: une bonne nouvelle pour l'Europe et les marchés financiers!

L'invité.


Martin Hüfner, Chef économiste, Aquila Investment
Mardi 15 mai 2007

Comme chacun sait, les effets des événements politiques sur la bourse sont passagers. Mais il ne faut pas sous-estimer la portée de l'élection de Nicolas Sarkozy, car elle constitue un repère non seulement pour la France, mais aussi pour d'autres Etats membres de l'Union européenne (UE) et pour l'Europe dans son ensemble. De ce fait, elle exercera sur les marchés financiers une influence à long terme, qui peut s'expliquer par huit raisons.

Première raison: les élections ont revêtu un caractère exceptionnel à plusieurs égards. Le taux de participation a été très élevé aux deux tours, ce qui confère une forte légitimité au nouveau président. A l'inverse de nombreuses élections qui ont eu lieu dans d'autres pays ces dernières années, le résultat a été sans appel et n'est pas le fruit du hasard. Le peuple a clairement exprimé son souhait de «changement de politique» et de réformes économiques. A ma connaissance, aucun autre pays n'a eu de réaction aussi massive au cours des dernières années. On est donc en droit de penser que la France se trouve effectivement à l'aube d'un changement.

Deuxième raison: Nicolas Sarkozy mettra tout en œuvre pour que l'économie française renoue avec une croissance forte et dynamique. En 2006, en s'établissant à 2,1%, son expansion a été nettement inférieure à la moyenne de la zone euro, qui se chiffre à 2,7%. Et d'après les prévisions, elle ne sera pas beaucoup plus brillante cette année, ce qui ne manque pas d'égratigner l'assurance des Français et d'altérer leur influence sur la scène politique internationale.

Lorsque la France pourra accélérer son mouvement de croissance, l'Europe suivra la même tendance. D'une part du point de vue statistique, parce que la France est la deuxième économie de l'Union européenne, et, de l'autre - plus important encore -, parce qu'elle importera davantage des autres pays de l'UE. Elle est par exemple le premier partenaire commercial de l'Allemagne.

Troisième raison: Nicolas Sarkozy entend supprimer le cadre rigide dont souffre la politique économique. Ainsi il souhaite libéraliser le contrat de travail réglementé (la fameuse semaine de 35 heures), alléger la fiscalité des heures supplémentaires et inciter par ce biais les Français à travailler plus. Il veut également réformer les régimes spéciaux de départ à la retraite des fonctionnaires, et alléger l'appareil d'Etat. Autre cheval de bataille, la réduction des dépenses publiques et des impôts.

Ce programme mettra également les autres gouvernements de l'UE sous pression pour accélérer le cours des réformes économiques et politiques, et plus particulièrement le gouvernement allemand, qui devra se demander s'il ne doit pas aller encore plus loin dans cette direction pour ne pas se retrouver derrière la France dans le processus de modernisation. Dans ce nouveau contexte, la probabilité augmente que le processus de Lisbonne, dont l'objectif est d'accélérer la croissance de l'Europe, réussisse

S'agissant des marchés financiers, d'autres facteurs entrent encore en ligne de compte.

La France suit un autre chemin que l'Allemagne pour redonner de l'élan à son économie. La République fédérale a amélioré sa compétitivité grâce, entre autres, à une politique de modération salariale qui a eu pour effet une augmentation des bénéfices des entreprises, résultat qui a particulièrement séduit les marchés des actions. Nicolas Sarkozy mise moins sur la modération des salaires que sur la libéralisation économique. Les mesures prises dans ce sens seront certes appréciées par les marchés car elles faciliteront la vie des entreprises.

Quatrième raison: l'élection de Nicolas Sarkozy est positive pour l'Europe en ce qu'elle ouvre la voie à un règlement de la question délicate de sa Constitution. Le nouveau président fera certainement ratifier par le Parlement la première partie de la Constitution (avec les principales réglementations institutionnelles) en tant que traité, et contournera ainsi l'obstacle d'un nouveau référendum. Si la Grande-Bretagne se rallie à cette proposition, et c'est ce qu'elle fera probablement, la Pologne et la République tchèque seraient isolées dans leur résistance. Cette évolution renforcera indubitablement l'Union européenne et lui donnera un nouvel attrait international.

Cinquième raison (négative): la politique industrielle et le protectionnisme pèseront davantage sur les flux de capitaux en Europe. Dans ces nouvelles conditions, on imagine mal le rachat de l'orgueilleuse Société Générale (GLE.PA) par la banque italienne Unicredit. EADS (EAD.PA) sera l'objet d'intenses conflits, car la France pourrait encore plus lutter pour reprendre la participation allemande.

Sixième raison: la France multipliera ses critiques à l'égard de l'indépendance et de la politique des taux de la BCE, car de nouvelles hausses de taux sont incompatibles avec une stimulation de son économie. Mais la BCE a acquis une grande assurance, les attaques du gouvernement français ne lui nuiront certainement pas; au contraire, elles pourraient même renforcer sa réputation sur les marchés.

Septième raison: la France fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher une nouvelle appréciation de l'euro sur les marchés des changes. Le temps où les gouvernements européens acceptaient les hausses en silence est révolu. Je crois que les marchés n'ignoreront pas ce changement et qu'ils se montreront plus prudents à l'égard de nouvelles augmentations de la valeur de la monnaie unique.

Huitième raison: la relation entre l'Europe et les Etats-Unis évoluera vers la détente. Nicolas Sarkozy en a une vision pragmatique. Il se pourrait donc qu'il se rallie à la version allégée de la zone de libre-échange transatlantique proposée par Angela Merkel. Economiquement, les deux parties ont à y gagner.

Au total, les nouvelles sont plutôt bonnes pour les marchés financiers. Est-ce pour autant le moment d'acheter des actions françaises et européennes? Inutile de se presser. Les effets décrits mettront du temps à se faire sentir. De plus, il y aura au mois de juin en France des élections législatives auxquelles Nicolas Sarkozy devra obtenir une majorité gagnée à sa cause politique. Enfin, nous sommes en mai, mois dangereux s'il en est.

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