May 18, 2007

La décision « affectera aussi la manière dont l'institution est considérée »


PARIS (Reuters) - Une majorité de Français (51%) estime que la situation de la France s'est détériorée durant les deux mandats de Jacques Chirac, selon un sondage Opinionway pour Le Figaro et LCI.

Seules 10% des 1.073 personnes interrogées les 16 et 17 mai estiment que la situation du pays s'est améliorée ces 12 dernières années et 39% pensent qu'elle n'a pas changé.

La passation de pouvoir entre Jacques Chirac, à l'Elysée depuis 1995, et Nicolas Sarkozy, élu le 6 mai dernier, a eu lieu mercredi.




Le président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz lors d'une réunion avec le Fonds monétaire international, le 15 avril 2007 à Washington. REUTERS/YURI GRIPAS

La position de Paul Wolfowitz à la tête de la Banque mondiale devient de plus en plus précaire. Face aux administrateurs de l'institution, l'ancien numéro deux du Pentagone, menacé de destitution, a imploré la clémence, mardi 15 mai, en promettant de changer ses méthodes de gestion. Mais la Maison Blanche, soutien jusque-là sans faille, a elle-même changé de ton en expliquant que "toutes les options [étaient] sur la table" quant au devenir de M. Wolfowitz.

Accusé de népotisme, le président de la Banque mondiale a réfuté point par point les conclusions publiées lundi par le comité ad hoc, selon lesquelles il avait violé les règles déontologiques de l'institution en accordant des augmentations de salaire à sa compagne. "Vous avez encore la possibilité d'éviter des dégâts à long terme en résolvant cette affaire d'une façon juste et équitable qui reconnaisse que nous avons tous essayé de bien faire, même si nous n'y somme pas parvenus parfaitement", a déclaré M. Wolfowitz, sur un ton suppliant. "J'implore chacun de vous d'être équitable en prenant votre décision car celle-ci affectera non seulement ma vie mais elle affectera aussi la manière dont l'institution est considérée aux Etats-Unis et dans le monde."

"UN NOMBRE DE CHOSES SIGNIFICATIVES QUE J'AI BESOIN DE MODIFIER"

Mardi, le président de la Banque mondiale a essayé de démontrer que les torts étaient partagés. Il a ainsi réaffirmé qu'il avait agi sur "instruction" du comité d'éthique et que les augmentations de salaire accordées à sa demande faisaient partie d'un accord "raisonnable". Au-delà de l'affaire de conflit d'intérêts, M. Wolfowitz, 63 ans, est revenu sur ses méthodes de gestion, qui sont selon lui la véritable raison de sa mise en cause. "Il y a un certain nombre de choses significatives que j'ai besoin de modifier pour regagner la confiance du personnel", a-t-il reconnu en notant qu'il s'était trop appuyé sur ses conseillers personnels.

Le soutien de la Maison Blanche a lui-même fléchi mardi : "Nous faisons confiance à Paul Wolfowitz", a confirmé mardi son porte-parole, Tom Snow. Mais ce dernier a ensuite reconnu que la présidence de l'institution internationale pourrait changer de tête, une fois la procédure achevée : "A un certain moment dans l'avenir, des débats devront être menés quant à la direction de la Banque mondiale. Dans ce sens, toutes les options sont sur la table." D'ici là, le conseil d'administration doit à nouveau se réunir mercredi afin de poursuivre ses délibérations.

« Cette voiture n'a même pas brûlé !» Deux personnes écrouées après une tentative d'incident anti-Sarkozy près du Fouquet's
Libé, 18 mai 2007

C'est le «climat ambiant» au Palais de Justice. Mauvais climat. La brigade de répression du banditisme (BRB) a été saisie, la semaine dernière, d'un incident anti-Sarkozy. Une tentative de dégradation de véhicule qui a failli frapper les abords désormais hautement symboliques du Fouquet's, l'hôtel-brasserie quatre étoiles où Nicolas Sarkozy a fêté sa victoire le 6 mai.

(...) «Du délire». Mais l'enquête s'emballe. Vendredi 11 mai, les policiers partent en opération dans le XIXe arrondissement, chez Paco. Un militant plus âgé, 50 ans, un libertaire, qui héberge Damien lorsqu'il vient à Paris. «Les voisins ont pensé que c'était le GIGN, raconte Marie-Louise. Les policiers étaient cagoulés. Paco était là avec deux amis. Tout le monde a été arrêté. Ils ont embarqué son disque dur, ses affiches. Son appart est sous scellés.»

(...) «Cette voiture n'a même pas brûlé, s'indigne Me Irène Terrel, leur avocate. Damien reconnaît les faits et les assume. Il pouvait être placé sous un contrôle judiciaire strict. Quant à Paco, il était chez lui. Et il n'y était strictement pour rien.»

(...) En réalité, Paco est «repéré», mais pas comme clandestin. A la manif anti-G8 de Gênes, il se trouvait à côté de Carlo Giuliani quand ce dernier a été tué par une voiture de police. On le sait proche des anars allemands. Il a fait partie des collectifs antirépression pendant la crise anti-CPE.

(...) Les deux militants ont fait appel de leur mandat de dépôt mais doivent être entendus par le juge les 30 mai et 5 juin.


- L'institution internationale pourrait changer de tête -


Posted 18 years, 5 months ago on May 18, 2007
The trackback url for this post is http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1183/

Add Comment

( to reply to a comment, click the reply link next to the comment )

 
Comment Title
 
Your Name:
 
Email Address:
Make Public?
 
Website:
Make Public?
 
Comment:

Allowed XHTML tags : a, b, i, strong, code, acrynom, blockquote, abbr. Linebreaks will be converted automatically.

 
Captcha:
captcha image

Please type the content of the above image into the following form-field.