May 22, 2007

Nicolas Sarkozy a exprimé « sa disponibilité et sa volonté d'apporter sa contribution »


PARIS (AFP), extraits - Cinq ministres du gouvernement Fillon cumulent leur maroquin avec la fonction de maire, signant la fin d'une règle non écrite souvent enfreinte depuis 2002, et en premier lieu par Nicolas Sarkozy.

Alain Juppé, Xavier Darcos, Eric Woerth, Hervé Morin et Eric Besson sont concernés, en attendant d'éventuels cumuls avec des présidences de conseil régional ou général lors de la nomination de nouveaux secrétaires d'Etat après les législatives.

(...) Nicolas Sarkozy avait démissionné de la mairie de Neuilly-sur-Seine à son entrée au gouvernement en 2002. Mais à partir de 2004, il avait été à la fois ministre et président du Conseil général des Hauts-de-Seine.

Beaucoup d'autres membres des gouvernements Raffarin puis Villepin s'étaient aussi affranchis progressivement d'une règle imaginée en 1997 par Lionel Jospin et confirmée par Jacques Chirac en 2002.

La "jurisprudence Jospin" n'allait pas sans quelque "hypocrisie", rappelle le professeur de droit constitutionnel Didier Maus. Bien des ministres démissionnaires de leurs fonctions locales les avaient troquées contre un poste de 1er adjoint ou de 1er vice-président.

Il reste que, selon l'expert, le cumul "pose des problèmes d'emploi du temps et de disponibilité. De plus, l'expérience montre qu'en cas de conflit d'emploi du temps entre le local et le national, c'est le local qui l'emporte".

Dans la pratique, poursuit M. Maus, le nouveau président "ne peut pas dire à ses ministres: +Faites ce que je n'ai pas fait+".

(...) Eric Woerth comparaît lui sa situation à celle de "bon nombre d'élus locaux qui travaillent dans le privé, ce que personne ne conteste".

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a rappelé mardi à un émissaire du président colombien Alvaro Uribe que la libération d'Ingrid Betancourt et des autres otages des FARC "devait être recherchée dans le cadre d'une solution négociée et d'un accord humanitaire", selon le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.

Le président français a reçu pendant une demi-heure Luis Carlos Restrepo, haut commissaire pour la paix en Colombie, dépêché à Paris à sa demande à la suite de son entretien téléphonique du 17 mai dernier avec M. Uribe. Il lui a exprimé "sa disponibilité et sa volonté d'apporter sa contribution" à la libération des otages, selon le porte-parole de l'Elysée.

Ce rendez-vous s'inscrit dans le cadre des efforts de M. Sarkozy pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, priorité de son action diplomatique depuis son installation à l'Elysée le 16 mai. Le nouveau président a notamment reçu le 18 mai la famille de l'otage franco-colombienne.

La France a accueilli avec inquiétude les déclarations faites vendredi dernier par le président Uribe, qui a ordonné à l'armée colombienne de préparer une opération pour libérer Ingrid Betancourt et les trois consultants militaires américains détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Paris plaide pour une solution négociée.

PARIS (AP) - Azedine Berkane, le déséquilibré qui avait poignardé en 2002 Bertrand Delanoë, le maire de Paris et qui n'avait pas réintégré début avril l'hôpital psychiatrique Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), a été retrouvé mardi par la police, a-t-on appris de source policière.

Alors qu'il déambulait tranquillement près de la place du Châtelet, située non loin de l'Hôtel de Ville, vers 14h, il a été interpellé "par hasard" par deux capitaines de la brigade criminelle dont les locaux se trouvent à proximité. "L'homme n'était pas armé et ne s'est pas montré vindicatif", a-t-on précisé de source policière. Azedine Berkane n'étant recherché par la justice, il a été directement remis aux responsables de l'établissement psychiatrique sans être entendu.

Interné d'office après avoir été jugé pénalement irresponsable de cette agression, Azedine Berkane, 44 ans, qui bénéficiait d'une autorisation de sortie, n'avait pas réintégré sa chambre depuis un mois et demi. Il n'était pas non plus passé chez lui à son domicile à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le fuyard avait été inscrit au fichier des personnes recherchées. La Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) avait été chargée de le retrouver.



- Paris plaide pour une solution négociée -



Posted 18 years, 5 months ago on May 22, 2007
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