May 24, 2007

Nicolas Sarkozy nous fait des promesses


TUNIS (AP) - Le nouveau président français Nicolas Sarkozy a loué les "relations privilégiées" entre la Tunisie et la France dans un message à son homologue tunisien Zine El Abidine Ben Ali publié jeudi dans la presse locale.

"Je saisis cette occasion pour vous assurer de l'attention que je porterai aux relations privilégiées entre la Tunisie et la France, fondées sur des liens anciens et une profonde amitié entre nos deux peuples", écrit le nouveau locataire de l'Elysée.

La France est le premier partenaire économique de la Tunisie et le premier investisseur dans ce pays où plus de 1.100 entreprises françaises ou à participation française sont implantées.

M. Ben Ali avait adressé ses félicitations à M. Sarkozy à la suite de son élection puis lors de son investiture, en se déclarant "convaincu" que les deux pays allaient pouvoir "bâtir ensemble un partenariat stratégique et solidaire" en Méditerranée.

Le président français a, à ce sujet, souhaité "qu'avec les pays concernés nous bâtissions une union de la Méditerranée afin de relever ensemble, et avec succès, les défis qui nous sont propres".

"Dans cette entreprise ambitieuse et tellement nécessaire, je sais que je pourrai compter sur votre soutien et votre détermination", a souligné M. Sarkozy dans son message à M. Ben Ali.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi, lors d'une visite à l'Hôtel de Ville de Paris, de prendre des "initiatives" en faveur d'une "démocratie exemplaire", après les élections législatives des 10 et 17 juin.

Cette visite très protocolaire du président de la République nouvellement élu à la mairie de Paris, entourée de l'apparat des visites d'Etat, est une tradition en France.

Mais la proximité des législatives et le fait que le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, appartiennent de facto à l'opposition, lui ont également donné un caractère politique.

"M. le maire, il ne dépend que de nous de donner l'exemple d'une démocratie dans laquelle chacun se respecte et s'efforce de comprendre le point de vue de l'autre", a déclaré Nicolas Sarkozy devant 600 personnes réunies sous les dorures de la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville.

"Je prendrai des initiatives après les élections législatives pour faire de la France une République irréprochable et une démocratie exemplaire", a-t-il ajouté sans autre précision.

Les deux hommes, qui ont eu un entretien dans le bureau du maire, se sont présenté mutuellement leurs collaborateurs et ont traversé côte à côte, sous les applaudissements, la salle des fêtes, ont fait assaut de courtoisie républicaine.

Bertrand Delanoë a souhaité que l'Etat et la Ville de Paris puissent "travailler ensemble au service exclusif de l'intérêt général" et formé "des voeux pour que les cinq années à venir servent à l'épanouissement d'une société dédiée aux valeurs de paix, de vérité, de respect, de justice sociale".

"Par-delà nos différences, les idéaux républicains sont le ciment de ce pacte démocratique qui constitue le plus précieux des legs", a-t-il ajouté.

"Il ne peut y avoir pour Paris et pour la France qu'un seul et même destin", a répondu un peu plus tard Nicolas Sarkozy. "Aussi avons-nous le devoir, quels que soient par ailleurs nos engagements politiques, d'oeuvrer ensemble à la grandeur de l'Etat et à la grandeur de Paris. C'est le même combat."

"ESPRIT D'OUVERTURE"

"Travaillons ensemble dans un esprit d'ouverture et dans un esprit de tolérance", a ajouté le chef de l'Etat, qui a assuré, pour sa part, qu'il n'entendait pas céder "au sectarisme, ni à l'esprit de clan, ni à l'intolérance".

"Je vais continuer à tendre la main à toutes les femmes et à tous les hommes de bonne volonté qui aiment leur pays et qui veulent le servir", a ajouté le président, qui a pris dans son gouvernement quatre personnalités issues de la gauche, dont le socialiste Bernard Kouchner, aux Affaires étrangères.

Il a promis au maire de Paris qu'il le trouverait à ses côtés "à chaque fois que l'intérêt général sera en jeu" et que la capitale bénéficierait du "soutien puissant" de l'Etat.

"Nos différences sont naturelles, elles sont légitimes", a-t-il poursuivi. "Je n'ai pas l'ambition de supprimer majorité et opposition. Il faut les deux. Simplement, peut-être, n'avons nous pas la même idée des rapports de forces réciproques entre la majorité et l'opposition."

"Mais au fond, peu importe. Les élections sont là pour nous départager et il faut qu'après les élections ce qui nous rassemble soit plus fort que ce qui nous divise", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a également dit son amour de Paris et du peuple parisien, pour qui il a déclaré vouloir "ce qu'il y a de plus grand et ce qu'il y a de plus beau".

"Sans Paris, je ne serais sans doute pas devenu ce que je suis, le président de la République française", a-t-il dit.

En 1995, le prédécesseur de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, lui-même ancien maire de Paris, s'était plié à la même tradition mais son successeur à l'Hôtel de Ville, Jean Tiberi, appartenait alors à la même famille politique, le RPR.

La tradition ne s'appliquant pas aux présidents réélus, il n'avait pas eu à revenir en 2002 à la mairie de Paris, conquise l'année précédente par Bertrand Delanoë.

"Ce soir je serai en meeting dans le XIIe arrondissement" pour soutenir la candidate socialiste aux législatives, a confié aux journalistes le maire de Paris "pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté".

"Mais je pensais que pour commencer les meetings et tout ça il valait mieux que la réception à l'Hôtel de Ville ait eu lieu", a-t-il ajouté.

BOGOTA, Colombie (AP) - Le président français Nicolas Sarkozy peut contribuer à la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt s'il parvient à convaincre son homologue colombien Alvaro Uribe de créer une zone démilitarisée pour négocier un échange de prisonniers, a fait savoir jeudi un porte-parole des FARC.

SARREGUEMINES, Moselle (AP) - Trois hommes et une jeune femme ont été mis en examen jeudi par un juge d'instruction de Sarreguemines (Moselle) pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et écroués, apprend-on de source judiciaire.

Une seconde femme a été mise en examen pour non-dénonciation de crime, et laissée en liberté.

Les quatre personnes mises en cause, un père de famille, sa fille, présumée victime d'un viol, et deux SDF, ont reconnu avoir torturé à Forbach un homme de 42 ans toute la nuit de lundi à mardi. La victime aurait violé il y a plusieurs années la jeune fille, accusatrice et mise en examen.

L'enquête se poursuit pour établir la réalité des faits concernant le viol.



- Sans autre précision -


Posted 18 years, 5 months ago on May 24, 2007
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fait des promesses
Je vous invite à aller sur le site "REVEIL TUNISIE" et à vous interressez aux articles et au blog concernant l'histoire de "Sameh". Tous le nouveau gouvernement Français et notament Monsieur Nicolas Sarkozy a été informé de cette tragédie par courriers, fax et e-mail, hélas, aucune réponse à se jour bref beaucoup de promesse pour l'instant mais rien de concret. Je vous propose de dénoncer cet état de fait sur un de vos prochains articles dans l'unique but de faire un maximum de publicité pour permettre enfin à mon épouse de peut-être retrouver sa liberté. Merci d'avance de faire quelques choses pour ma femme et notre couple.
Cordialement.

http://www.reveiltunisien.org/rubrique.php3?id_rubrique=102
Posted 18 years, 4 months ago by BEN-TAIEB • @wwwReply
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