May 30, 2007

Trois pages de « L'extermination douce »


Sayad Abdelmalek est l'auteur de nombreux ouvrages dont « Un Nanterre algérien, terre de bidonvilles », 1998, aux éditions Autrement.

Présentation de l'éditeur

"Comment ne pas avoir peur quand tu sais que tu n'as pas le droit d'habiter là ? Tu n'existes pas." Le bidonville c'est aussi l'histoire de la "ville qui n'existait pas" - une honte refoulée - auquel on a refusé le statut de réalité. Ni empêché, ni accepté. Toléré. Les bidonvilles de Nanterre se sont constitués à partir des années 50, une époque profondément marquée par la guerre d'Algérie qui, comme chacun sait, n'existait pas non plus. Sur ce territoire, un monde de baraquements envahis par la boue et les rats ou menacés par les incendies accidentels et criminels, a pourtant vécu avec ses échanges, ses rituels, reconstituant les solidarités rurales importées du pays. Plus de vingt ans après son éradication, ce bidonville hante la mémoire et les corps. Il a déterminé la révolte fataliste des immigrés, il nourrit la colère des enfants de la deuxième génération. Un témoignage nécessaire.


Le Monde - Sayad ou Môquet, le nouveau collège de Nanterre se cherche un nom

Le collège de la rue Anatole France, à Nanterre, dont l'ouverture est prévue pour septembre, est toujours dans l'attente d'un nom.


A Nanterre, le conseil général refuse que le nouvel établissement porte le nom d'Abdelmalek Sayad, sociologue proche de Bourdieu. Sayad, un nom de collège qui fait tiquer les Hauts-de-Seine
Libé le 30 mai 2007

(...) M'hmed Kaki et les membres de l'association Orange, qui militent pour une meilleure reconnaissance de l'histoire de l'immigration, en rêvent. Ce serait, selon eux, le premier établissement français à porter le nom d'une « personne illustre, héritière de l'immigration coloniale ».

(...) Une plaque au nom d'Abdelmalek Sayad a été posée. Cette initiative est soutenue par des universitaires, des parlementaires et des citoyens de tous horizons.

Fief sarkozyen. Reste qu'elle a de fortes chances d'en rester au stade de la démonstration. La gestion des collèges est en effet confiée aux conseils généraux, et ce sont eux qui baptisent les nouveaux établissements. Du côté du conseil général des Hauts-de-Seine, fief sarkozyen, l'initiative d'Orange [l'association `'les oranges"] est mal accueillie. (...) « Le maire donne un avis consultatif, le conseil d'administration du collège donne un avis consultatif, et le Conseil général décide ensuite en toute souveraineté du nom qu'il veut donner. »

Et pourquoi pas « Abdelmalek-Sayad » ? « On choisit des noms qui ne prêtent pas à la polémique et qui peuvent permettre un travail pédagogique avec les enfants », rétorque la vice-présidente du conseil général.

L'extermination douce,
Max Lafont, ed. Le bord de l'eau, septembre 2000

« 40 000 malades mentaux morts
de faim dans les hôpitaux sous Vichy »


De la préface d'Antoine Spire :














- « La ration alimentaire standard ne permettait pas la survie » -



Posted 18 years, 4 months ago on May 30, 2007
The trackback url for this post is http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1257/

Add Comment

( to reply to a comment, click the reply link next to the comment )

 
Comment Title
 
Your Name:
 
Email Address:
Make Public?
 
Website:
Make Public?
 
Comment:

Allowed XHTML tags : a, b, i, strong, code, acrynom, blockquote, abbr. Linebreaks will be converted automatically.

 
Captcha:
captcha image

Please type the content of the above image into the following form-field.