June 1, 2007

Toujours pas d'arrêt

L'arrêt de la cour d'appel de Versailles suivra probablement demain, par la poste. Il a du être rendu hier, 31 mai. Ce 3 mai, de l'avis des juges qui reprennaient l'opinion des tantes maternelles de Justine, « ça n'allait pas bien » en région parisienne.




A droite, en 2003,
avec sa petite soeur, l'enfant martyr


Les tantes maternelles de Justine ont alimenté de calomnies tous les dossiers socio judiciaires, en région parisienne. Or ces personnes qui vivent en Alsace et en Lorraine ne me connaissent même pas et connaissent encore moins ma famille : elles avaient rompu toutes relations avec moi et n'ont pas cherché à en rétablir après le décès de la maman de Justine, en juillet 1999.

En 2003, Les tantes maternelles de Justine avaient un atout de poids lorsqu'elles ont décidé de réclamer Justine, de saisir l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) puis le juge pour enfant de Nanterre. En effet, l'une d'elles, Carole Bulow, est assitante sociale de l'ASE en Moselle. Les tantes maternelles de Justine n'ont eu qu'à s'arranger avec leurs consoeurs en région parisienne pour que la garde de Justine leur soit confiée.

Je me demande cependant s'il n'y a pas eu une enveloppe substantielle versée à l'OSE France voire peut être même au juge pour enfant de Nanterre. En effet, au su des éléments de mon dossier, je trouve que le juge pour enfant ainsi que les travailleurs sociaux de l'OSE France ont pris énormément de risques entre juin 2003 et novembre 2005, de nouveaux risques encore en novembre 2006.

Rapport 2000 du SCPC
La Documentation française

b) Intervention d'intermédiaires peu scrupuleux.
Un article (cf. note 42) de Claire BRISSET, montre l'étendue du fléau de la corruption dans le domaine de l'adoption internationale. Il n'est pas rare de voir de faux jugements, des accords dans lesquels le consentement est vicié ou des enfants purement et simplement donnés contre l'avis de la famille en échange de fortes sommes d'argent.


PARIS (AFP) - Placé mercredi en garde à vue par l'IGS dans le cadre d'une information judiciaire sur un trafic présumé de titres de séjour à la préfecture de police, Yannick Blanc, directeur de la police générale a dit vendredi soir à l'AFP "qu'aucune charge n'est retenue" contre lui.

Depuis mercredi, les enquêteurs de l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) ont placé en garde à vue et entendu plusieurs fonctionnaires travaillant au service de la police générale de la préfecture de police, dont Yannick Blanc, 52 ans.

Une enquête menée dans la plus grande discrétion, tant au sein des plus hautes instances policières que judiciaires, si ce n'est la confirmation jeudi soir par la préfecture de police que M. Blanc était "entendu" à l'IGS dans le cadre d'une procédure diligentée par un magistrat parisien, sans plus de précisions.


- Un arrangement entre consoeurs et juges, à quel prix ? -


Posted 18 years, 5 months ago on June 1, 2007
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Re: Toujours pas d'arrêt
vendredi 1 juin 2007, 21h29
L'ex-joueur du PSG Okpara condamné à 13 ans de réclusion, sa femme à 15 ans

VERSAILLES (AFP) - Godwin Okpara, ex-footballeur du Paris Saint-Germain (PSG), a été condamné vendredi à 13 années de réclusion criminelle et sa femme à 15 ans par la cour d'assises des Yvelines devant qui ils comparaissaient pour avoir violé, torturé et asservi leur fille adoptive.

La belle-mère de l'ancien défenseur du PSG a été condamnée à cinq ans de prison dont un an ferme mais elle n'a pas été écrouée.

Les jurés, après un délibéré de deux heures, sont allés plus loin que les réquisitions de l'avocate générale, Marie-Anne Chapelle, qui avait demandé des peines de dix à douze ans envers les époux.

Après l'énoncé du verdict, Linda, la femme de l'ancien défenseur du PSG, a lancé sur le mode ironique à sa fille adoptive Tina : "Merci, merci beaucoup Tina. Bonne chance en France!".

Puis elle a improvisé une danse dans le box des accusés, tenant des propos incompréhensibles en direction de la jeune fille qui regardait le sol.

Les avocats de la défense ont annoncé qu'ils feraient probablement appel.

Leurs clients, qui comparaissaient pour "viols aggravés sur mineure par un ascendant" et "pour avoir soumis une mineure à des conditions de travail et d'hébergement contraires à la dignité humaine", ont nié durant les quatre jours du procès, tous les faits qui leur étaient reprochés.

Godwin Okpara, 34 ans, encourrait vingt ans de réclusion criminelle (viols aggravés par personne ayant autorité) et Linda la perpétuité (viols et tortures).

Durant le procès, Tina, une Nigériane de 19 ans, discrète derrière de longs cheveux raides, a expliqué "sa vie de martyre" imposée par ses parents, qui sous couvert d'une adoption officieuse, l'ont fait venir en France en 2001, à l'âge de 13 ans.

"Je me levais à 6HOO, j'habillais les quatre enfants, les emmenais à l'école, faisais les courses, le ménage, la lessive, le jardinage et couchais au sous-sol, tard dans la nuit, sur un matelas trempé".

"Les époux Okpara sont tous deux autant responsables d'avoir maintenu leur fille adoptive dans des conditions de travail et de vie incompatibles avec la dignité humaine", a estimé l'avocate générale, rejoignant la partie civile qui avait parlé de "crime contre l'humanité".

Tina a raconté qu'elle était devenue, selon les mots de son avocate, "l'instrument sexuel" de son père adoptif qui, à partir de 2003, la violait régulièrement sous la menace de coups jusqu'en février 2005 où Linda et sa mère les avaient surpris.

Linda Okpara avait alors torturé Tina. Après lui avoir rasé la tête, elle lui avait écrasé une cigarette sur la joue et lui avait fait subir des sévices sexuels d'une rare cruauté, selon l'accusation.

"Même si cette femme était trompée et violentée par son mari, elle n'avait en aucun cas le droit de réagir avec cette sauvagerie et ce sadisme envers sa propre fille, Tina", a lancé l'avocate générale.

L'histoire des relations tumultueuses entre les deux époux a fait d'ailleurs l'objet de nombreuses questions au détriment d'un réel face à face entre Tina et ses parents qui ont tout nié.

Godwin Okpara, décrit par les experts comme un être à l'intelligence médiocre, est apparu comme "écrasé" et absent.

"On peut avoir des jambes en or et ne jamais rejoindre sa propre histoire, celle d'un petit Nigérian immature propulsé dans l'univers du football rempli de villas et de pique-assiette", a déclaré son conseil Me Joseph Cohen Sabban.

"Godwin Okpara n'est pas le monstre dénué de coeur qu'on a voulu décrire : dénué de toute méchanceté, il n'a pas été capable de réfléchir au-delà de son nez", a affirmé l'avocat.
Posted 18 years, 5 months ago by Anonymous • • • Reply
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