June 6, 2007

Il ne demande plus que 54 millions de dollars à son pressing


PARIS (Reuters), extrait - Les six avocats du groupe Total, de deux de ses filiales et de son ancien responsable de la sécurité Bertrand Thouillin ont plaidé une relaxe générale mercredi au procès du naufrage du pétrolier Erika en 1999, se disant victimes d'une aberration juridique.

"Dans tout grand sinistre qui provoque l'émotion du public, il faut trouver un diable disponible. Ca explique le mal, la douleur. Ce diable, c'est Total. Le diable est puissant, a tout fait, est responsable de tout", a dit Me Daniel Soulez-Larivière, ténor du barreau parisien qui a conclu une journée de plaidoiries.

Pour lui, l'accusation contre la première société française et quatrième groupe pétrolier mondial n'a aucun fondement juridique sérieux et le parquet a maltraité le droit.

"Ca s'apparente à de la boucherie juridique pour la découpe et à de la charcuterie pour le pâté juridique. Le droit devient quelque chose sans rapport avec la réalité, qui s'apparente à un tour de magie", a dit Me Soulez-Larivière.

WASHINGTON (AP) - Le juge américain qui demandait 67 millions de dollars (plus de 49 millions d'euros) à un pressing pour avoir perdu son pantalon semble revenir à la raison. Il ne demande plus que 54 millions de dollars (près de 40 millions d'euros).

Roy Pearson, un juge des affaires administratives du District de Columbia, poursuit la chaîne de pressing Custom Cleaners pour la perte d'un de ses pantalons il y a deux ans. Il a d'abord demandé environ 65 millions de dollars de dommages et intérêts en vertu de la loi de protection des consommateurs de l'Etat et environ deux millions au titre de la loi commune.

Mais il a depuis changé de stratégie et attaque aujourd'hui les gérants du pressing -Jin Nam Chung, Soo Chung and Ki Chung- sur les annonces publicitaires figurant dans leur magasin. Il estiment qu'ils ont commis une fraude et trompé le consommateur en affirmant que sa "satisfaction" sera "garantie" et que ses vêtements lui seront rendus "dans la journée".

Selon Chris Manning, avocat de la famille Chung, il ne peut y avoir fraude que si les annonces avaient trompé un homme "raisonnable". Hors, affirme-t-il, aucune personne raisonnable ne les interpréterait comme la promesse inconditionnelle d'une satisfaction totale.

Roy Pearson, assure, lui, que l'affaire est depuis le début basée sur "la fausse publicité, trompeuse et frauduleuse affichée par les Chung".


- Le juge semble revenir à la raison -



Posted 18 years, 4 months ago on June 6, 2007
The trackback url for this post is http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1290/

Add Comment

( to reply to a comment, click the reply link next to the comment )

 
Comment Title
 
Your Name:
 
Email Address:
Make Public?
 
Website:
Make Public?
 
Comment:

Allowed XHTML tags : a, b, i, strong, code, acrynom, blockquote, abbr. Linebreaks will be converted automatically.

 
Captcha:
captcha image

Please type the content of the above image into the following form-field.