June 7, 2007

Elle a dit qu'elle voulait « crever le juge »


Voir aussi au 27 mars, « Une évolution encouragée, voire suscitée », pour un rappel de ce que peut être l'assistance éducative :

Pédophilie. Trois enfants identifiés parmi les petites victimes d’un réseau international de trafic pédophile.
L'Humanité, mars 2000

Et elle a reconnu son fils...

(...) Pour contrer cette décision aberrante, une juge des enfants à Nanterre (Hauts-de-Seine) décide de placer provisoirement Olivier au Clair logis, un centre d’accueil parisien pour enfants en difficulté. Et organise un égal droit de visite et d’hébergement aux deux parents. Chantal ne peut oublier la scène cauchemardesque, lorsqu’on est venu lui arracher son fils.

Olivier s’est agenouillé devant moi. Il me suppliait de le garder. Il pleurait. Je ne pouvais rien faire. Il a fini par se résigner. Il a enfilé son blouson. Il a suivi, complètement abattu, l’éducateur qui le menait vers un "foyer" inconnu.

Comment un système judiciaire peut-il justifier ce résultat ? Une situation kafkaïenne dans laquelle un enfant se retrouve placé, alors qu’il était très bien auprès de sa mère. Depuis ce jeudi 19 novembre 1998, Olivier vit entre parenthèses. Tous les deux week-ends, il est "confié" à son père. Lequel retrouvera la pleine garde de son fils d’ici trois mois...

STRASBOURG (Reuters) - La femme qui avait poignardé un juge des enfants du tribunal de Metz en Moselle mardi lors d'une audience d'assistance éducative a été déférée devant un juge d'instruction.

Le juge Bertrand Buzon doit mettre Fathia Benzioua en examen pour tentative de meurtre sur la personne d'un magistrat dans l'exercice de ses fonctions, apprend-on auprès du parquet qui a requis son placement sous mandat de dépôt.

Cette femme sans emploi âgée de 35 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Si la préméditation n'a pas été mentionnée dans le chef de mise en examen, "elle est démontrée, elle est établie sous réserve du débat contradictoire", a expliqué le procureur de la République Joël Guitton.

Fathia Benzioua a frappé le juge Jacques Noris à l'abdomen avec un couteau qu'elle avait dans son sac quand le magistrat a confirmé le placement de son fils, âgé d'un peu moins de trois ans, auprès de sa grand-mère paternelle qui en avait la garde depuis un an.

"Elle a dit qu'elle voulait 'crever le juge'", a précisé Joël Guitton.
Jacques Noris, vice-président du tribunal de Metz, était toujours hospitalisé jeudi mais "on pense qu'il est tiré d'affaires", a ajouté le procureur.


- La préméditation « est démontrée » -


Posted 18 years, 3 months ago on June 7, 2007
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