August 20, 2005

Elles dorment

Ce texte m'a servi de base pour un message à Madame le Défenseur des Enfants.


Ma première fille - qui n'aura que 12 ans sous 15 jours - est rentrée ce 19 août au soir pour le week-end. Nous ne nous étions pas revu depuis deux mois et nous ne nous reverrons plus ensuite avant 15 jours. Elle dort sur ses deux oreilles. Ma compagne et moi avons une fois encore réparé alors que des tiers souhaiteraient rompre la relation père-enfant et implicitement, toutes les relations de l'enfant avec sa famille et ses proches.


Ma fille n'a strictement rien compris - « des mots d'adultes comme anticonstitutionnellement » - au cours de l'audience du 30 juin 2005. Selon ses dires, cette audience auprès du Juge des Enfants a eu lieu non seulement en présence de son conseil mais également en présence du Directeur de l'établissement de Taverny...

Nous avons discuté tranquillement et elle s'est à nouveau épanouie. Elle a beaucoup grandie et elle est superbe. Sa petite soeur est ravie de la revoir à nouveau et dort aussi sur ses deux oreilles. Nous allons pouvoir passer un week-end d'enfer, en famille, à flâner ou à jouer, au ciné ce samedi après midi puis au parc Asterix le dimanche. Nous discuterons encore lorsque le coeur nous le dira.

Nous avions prévu ce planning de fête pour gérer au mieux des tensions s'il devait y en avoir. Mais vu nos retrouvailles et nos premiers échanges il n'y aura pas de tensions du tout. Il ne peut pas y en avoir vu, a priori, l'organisation de ce mois de juillet en Alsace-Lorraine.


Ma fille (re)doutait de devoir un jour aller vivre en Alsace-Lorraine. Pendant tout ce mois de juillet personne ne lui a rien dit - ni infirmé, ni confirmé quoi que ce soit de ce que souhaite imposer le Juge des Enfants.

En août elle a passé 3 semaines en colo et nous avons échangé des courriers. Elle a passé de très bonnes vacances loin de tous ses soucis et de ces querelles d'adultes. Je vais m'empresser de remercier le Directeur de la colo et son responsable de ne lui avoir fait part de rien.

Depuis ce 30 juin 2005 et jusqu'à ce soir 19 août 2005 elle était livrée à ses angoisses - pour de multiples motifs - et en pleine panique en se demandant ce qu'il allait advenir d'elle et si elle allait pouvoir nous revoir un jour - sa petite soeur, sa belle-mère et moi qui suis son père. Je rappelle que sa maman est décédée en 1999 et que depuis, ma compagne et moi l'élevons.


Le Directeur de l'établissement de Taverny ainsi que le Juge des Enfants ne souhaitent plus que nous puissions avoir de relations avec ma fille.


Finalement personne hormis nous n'a bougé d'un iota dans cette histoire ; mais moi j'ai des preuves, des actes ainsi que la chronologie et de nombreux détails de faits, comportements, progrès et agissements de chacun.

Vivement l'audience auprès de la Cour d'Appel de Versailles.

Il n'y a vraiment que des tiers qui peuvent redouter des tensions et des difficultés pour ne jamais avoir souhaité nous entendre, ma fille, ma compagne et moi qui suis le père de cette famille.

Posted 20 years, 6 months ago on August 20, 2005
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