June 12, 2007

La schizophrénie torpide


D'une lettre ouverte à Philippe Bas, alors qu'il était ministre de la famille :

Question : La réforme du dispositif de protection de l’enfance envisage-t-elle de renforcer l’enquête afin d’épargner aux familles des signalements abusifs à l’institution judiciaire ?

Question : La réforme prévoie-t-elle des voies de recours auprès d’une commission ou d’un médiateur qui puissent exercer un réel contre-pouvoir, y compris lorsque la justice est saisie, surtout lorsque les missions sont déléguées au secteur associatif et privé ?

Extraits du rapport Naves Cathala de juin 2000... Ceux-ci - signalements de l'ASE - se caractérisent essentiellement par : (...) des affirmations souvent à caractère psychologique mais rarement étayées par des faits précis


De l'ordonnance du 26 novembre 2006 rendue par Thierry Reveneau, juge pour enfant : « ... le rapport d'expertise médico-psychologique de M.Bruno KANT déposé au greffe le 13 mars 2006 - par Madame Magalie Bodon-Bruzel, expert auprès de la cour d'appel de Versailles - relève l'existence chez ce dernier `' d'une personnalité de type paranoïaque où l'orgeuil, la surestimation de soi, les aspects narcissiques, la méfiance, la psychorigidité et finalement le sentiment d'injustice profonde, sincère domine le tableau [...] ", de sorte que...  »




« Une nouvelle maladie mentale : l'opposition »
Préface d'un ouvrage de 1971


Bourreaux et victimes
La psychologie de la torture
De Françoise Sironi
Chez Odile Jacob
1999 (reédition de 2006)

Pages 38-39 : « Dans les régimes totalitaires, toute différence avec l'ordre social établi est considéré comme une déviance mentale, une maladie, inhérente à la nature du sujet. L'internement psychiatrique abusif entre dans la catégorie de la torture blanche(*). En ex-URSS des internements psychiatriques abusifs ont pu avoir lieu en vertu d'un glissement nosographique vers un socio-diagnostic. Les psychiatres sovétiques, formés dans un pays où l'idéologie tenait lieu de pensée, pathologisaient l'écart à la norme. Dans leur nosographie psychiatrique, les Soviétiques avaient rajouté le diagnostic de `' schizophrénie torpide " : cette maladie était décrite comme une atteinte mentale grave à l'origine du comportement antisocial des opposants politiques. La schizophrénie torpide était caractérisée par de l'agressivité, une démotivation, un délire interprétatif et `' une perte du sentiment civique(**) ". On comprend aisément pourquoi les ex-détenus de l'ex-URSS sont encore plus méfiants que la population générale à l'égard de la psychiatrie. Ils sont à l'affut de l'intentionnalité de leur interlocuteur, ils cherchent, au dela de ses paroles, à mettre à jour sa théorie, comment il pense l'autre. »

*) Elle ne laisse pas de trace, de visu.

**) ... « Mais gardons nous de montrer du doigt ces psychiatres là et de faire après coup de l'anti-communisme à peu de frais. A l'heure du mondialisme, de plus en plus de psychologues et de psychiatres pathologisent les chomeurs et les laissés-pour-compte de notre société. »


« Le parent désigné comme coupable doit se plier ou se démettre. (...) S’il se soumet, c’est un bon parent. S’il se récrie, veut donner son avis, conteste les mesures, réclame son enfant, et fait valoir ses droits, il est mauvais   soit on le rejette, soit il faut le dresser. » - Joseph Rouzel, voir son article sur psychasoc : « Du bon usage des parents »



- Ex-URSS, 1971 -


Posted 18 years, 4 months ago on June 12, 2007
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