July 13, 2007
Un frère de Rachida Dati jugé en appel pour trafic de drogue
STRASBOURG (Reuters) - Jamal Dati, frère du garde des Sceaux Rachida Dati, sera jugé mardi devant la cour d'appel de Nancy avec trois autres prévenus pour un trafic de drogue, a-t-on appris de source judiciaire.
Il avait été condamné le 28 février dernier par le tribunal correctionnel de Verdun (Meuse) à six mois de prison avec sursis, le maximum des peines prononcé allant jusqu'à trois mois ferme pour certains des coprévenus, a déclaré à Reuters Jacques Nicolle, substitut général près la cour d'appel de Nancy.
L'affaire concernait un trafic de stupéfiants à dimension "locale".
"Le ministère public a considéré que compte tenu de son passé judiciaire, on devait voir les choses avec plus de rigueur", a précisé le magistrat.
Jamal Dati a déjà été condamné pour trafic de drogue à Chalon-sur-Saône, la ville où ont grandi les enfants Dati. La peine, prononcée il y a six ans, était de trois ans de prison dont 18 mois ferme selon le journal Le Parisien qui a révélé l'information vendredi.
Cet homme de 35 ans est l'un des onze frères et soeurs de la ministre de la Justice.
Dans Le Parisien, l'entourage de Rachida Dati, l'une des protégée de Nicolas Sarkozy, fait dire que la ministre n'a "pas de contact particulier avec lui ni d'information particulière sur son dossier".
"Ce dossier sera considéré comme tous les dossiers du même type", a déclaré Jacques Nicolle.
NANCY (AFP) - Jamal Dati, l'un des frères de la ministre de la Justice Rachida Dati, comparaîtra le mardi 17 juillet à 13H30 devant la cour d'appel de Nancy après avoir été condamné en première instance pour trafic de stupéfiants, a-t-on appris vendredi auprès de la cour. (publicité) En février, M. Dati, âgé de 35 ans, avait été condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Verdun (Meuse) mais le ministère public avait fait appel de cette condamnation, a précisé le substitut général de la cour. Le frère de la garde des Sceaux comparaîtra avec trois autres prévenus condamnés en première instance dans cette affaire, a-t-on ajouté de même source. En révélant cette comparution dans son édition de vendredi, le quotidien Aujourd'hui en France-Le Parisien rappelle que M. Dati avait déjà été condamné en 2001 à trois ans d'emprisonnement, dont 18 mois ferme, pour un trafic d'héroïne dans la région de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). "L'affaire est ancienne puisqu'elle est jugée en appel. C'est donc un dossier que la ministre connaît mais qui ne fait pas l'objet d'une attention particulière à la Chancellerie", soulignait-on dans l'entourage de Rachida Dati à Paris. "D'ailleurs, la ministre ne connaît pas le contenu de cette affaire, ni en première instance, ni en appel", soulignait-on. "De toute façon, son frère est un justiciable comme les autres", ajoutait-on, précisant que M. Jamal Dati est "un frère dont elle (la ministre) n'est pas particulièrement proche et avec lequel elle n'a aucun contact". Selon Le Parisien, en 2006, M. Dati avait tenté de joindre sa soeur au ministère de l'Intérieur où celle-ci travaillait pour Nicolas Sarkozy alors qu'il avait été mis sur table d'écoute par un juge d'instruction. D'après un magistrat anonyme cité par le journal, "si l'on appliquait à la lettre le projet Sarkozy-Dati sur les multirécidivistes, Jamal Dati devrait être condamné lourdement". La garde des Sceaux a présenté le 5 juillet au Sénat un projet de loi instaurant des peines plancher pour les récidivistes. |
Posted 18 years, 3 months ago on July 13, 2007
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Re: Un frère de Rachida Dati jugé en appel pour trafic de drogue
PARIS (AFP) - La semaine de la Garde des Sceaux, Rachida Dati, aurait dû être marquée par le lancement de deux projets phares réformant le monde pénitentiaire, mais c'est l'hémorragie de son cabinet puis les déboires judiciaires d'un de ses frères qui ont retenu l'attention.
(publicité)
Ministre au parcours atypique, célébrée pour s'être hissée au gouvernement à 41 ans après une enfance difficile de fille d'immigrés, Rachida Dati, avec son visage photogénique, fait le délice des magazines qui, cette semaine encore, sont plusieurs à lui consacrer de longs articles.
Admiratrice convaincue de Nicolas Sarkozy, elle a entamé depuis son arrivée à la Chancellerie plusieurs réformes de poids, promesses de campagne, comme la loi contre la récidive ou la réforme de la carte judiciaire.
Lundi, elle présentait en Conseil des ministres un projet créant un contrôleur général des prisons, et de tous les lieux d'enfermement, réclamé par les organisations de défense des droits de l'Homme. Mercredi, elle lançait un "comité d'orientation restreint" chargé de préparer une grande loi pénitentiaire.
Mais c'est le départ, révélé mardi, de trois membres de son cabinet, après celui du directeur la semaine précédente, qui a fait les gros titres.
Officiellement, le directeur est parti pour des raisons "privées", parce que son projet de remariage et ses enfants ne lui permettaient pas de se consacrer à 100% à la ministre. Quant aux trois autres, leurs décisions a été prise "d'un commun accord" avec Patrick Gérard, nouveau venu à la tête du cabinet.
Mais les sources anonymes se multiplient pour critiquer le caractère "autoritaire" de la ministre et ses manières parfois jugées abruptes ou cavalières à l'égard d'un corps judiciaire, hauts magistrats ou avocats, habitué à être traité avec déférence.
Vendredi, Le Parisien révélait qu'un de ses 11 frères et soeurs, Jamal, 34 ans, allait comparaître mardi prochain devant la cour d'appel de Nancy, après avoir été condamné en première instance pour trafic de stupéfiants, à six mois d'emprisonnement avec sursis.
Jamal Dati a déjà été condamné en 2001 à trois ans d'emprisonnement, dont 18 mois ferme, pour un trafic d'héroïne en Saône-et-Loire, selon le quotidien.
Le cas de ce récidiviste présumé ressemble donc beaucoup à ceux pour qui la Garde des Sceaux réclame la plus grande sévérité avec l'instauration de peines plancher.
Et dans l'entourage de Rachida Dati, on souligne que Jamal reste "un justiciable comme les autres" et que c'est un frère avec lequel elle n'a "aucun contact".
Figure symbolique du gouvernement, cette fille d'un maçon marocain est aussi une des ministres les plus exposés. SOS-Racisme s'est porté à son secours vendredi en estimant dans un communiqué que "Rachida Dati paie, dès son arrivée, le prix fort d'être la première personne issue de l'immigration maghrébine à accéder à une telle responsabilité gouvernementale".
N'ayant à son actif qu'un bref passage par la magistrature, elle ne dispose pas de véritables relais dans le monde judiciaire tandis que, jamais élue, issue du sérail Sarkozy, elle ne peut pas compter sur un réseau d'appuis au sein de sa famille politique.
Aussi, c'est le président lui-même qui est venu à sa rescousse. En voyage à Tunis, Nicolas Sarkozy disait dès mardi soir lui faire "totalement confiance", soulignant son parcours "tout à fait remarquable".
A Epinal, jeudi, le président chantait à nouveau les louanges de sa protégée et il était aussi annoncé à la garden party que donnait vendredi soir Rachida Dati à la Chancellerie pour le 14 juillet.
Posted 18 years, 3 months ago by Anonymous • • • Reply
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Ministre au parcours atypique, célébrée pour s'être hissée au gouvernement à 41 ans après une enfance difficile de fille d'immigrés, Rachida Dati, avec son visage photogénique, fait le délice des magazines qui, cette semaine encore, sont plusieurs à lui consacrer de longs articles.
Admiratrice convaincue de Nicolas Sarkozy, elle a entamé depuis son arrivée à la Chancellerie plusieurs réformes de poids, promesses de campagne, comme la loi contre la récidive ou la réforme de la carte judiciaire.
Lundi, elle présentait en Conseil des ministres un projet créant un contrôleur général des prisons, et de tous les lieux d'enfermement, réclamé par les organisations de défense des droits de l'Homme. Mercredi, elle lançait un "comité d'orientation restreint" chargé de préparer une grande loi pénitentiaire.
Mais c'est le départ, révélé mardi, de trois membres de son cabinet, après celui du directeur la semaine précédente, qui a fait les gros titres.
Officiellement, le directeur est parti pour des raisons "privées", parce que son projet de remariage et ses enfants ne lui permettaient pas de se consacrer à 100% à la ministre. Quant aux trois autres, leurs décisions a été prise "d'un commun accord" avec Patrick Gérard, nouveau venu à la tête du cabinet.
Mais les sources anonymes se multiplient pour critiquer le caractère "autoritaire" de la ministre et ses manières parfois jugées abruptes ou cavalières à l'égard d'un corps judiciaire, hauts magistrats ou avocats, habitué à être traité avec déférence.
Vendredi, Le Parisien révélait qu'un de ses 11 frères et soeurs, Jamal, 34 ans, allait comparaître mardi prochain devant la cour d'appel de Nancy, après avoir été condamné en première instance pour trafic de stupéfiants, à six mois d'emprisonnement avec sursis.
Jamal Dati a déjà été condamné en 2001 à trois ans d'emprisonnement, dont 18 mois ferme, pour un trafic d'héroïne en Saône-et-Loire, selon le quotidien.
Le cas de ce récidiviste présumé ressemble donc beaucoup à ceux pour qui la Garde des Sceaux réclame la plus grande sévérité avec l'instauration de peines plancher.
Et dans l'entourage de Rachida Dati, on souligne que Jamal reste "un justiciable comme les autres" et que c'est un frère avec lequel elle n'a "aucun contact".
Figure symbolique du gouvernement, cette fille d'un maçon marocain est aussi une des ministres les plus exposés. SOS-Racisme s'est porté à son secours vendredi en estimant dans un communiqué que "Rachida Dati paie, dès son arrivée, le prix fort d'être la première personne issue de l'immigration maghrébine à accéder à une telle responsabilité gouvernementale".
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Le quotidien cite un document de synthèse confidentiel de cette administration qui a été présenté mercredi par la ministre de la justice, Rachida Dati, à l'occasion de la mise en place du comité d'orientation de la future loi sur les prisons.
Personne n'était disponible dans l'immédiat au ministère de la Justice pour commenter l'information.
Les responsables pénitentiaires estiment, selon cette note, que "la surpopulation carcérale, problème majeur, sera (...) durable" et prônent des "efforts budgétaires massifs" entre 2008 et 2012, "sous peine d'une crise majeure", rapporte Le Monde.
Actualité | France
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Le Figaro, le 13 juillet
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