July 16, 2007

Malakof : il appartiendrait à la justice d'établir une réalité

PARIS (AFP) - Maître David Dassa-Le Deist, avocat de la famille de l'adjudant abattu par un gendarme dans un casernement de Malakoff dénonce lundi "une cabale" montée contre la victime et "dément formellement" les accusations de harcèlement homosexuel formulées à l'encontre de l'adjudant.

Dans un communiqué, l'avocat "entend démentir formellement les accusations diffusées dans les médias selon lesquelles des actes de +harcèlement homosexuel+ auraient été commis par l'Adjudant à l'endroit de son assassin".

Il assure "qu'une enquête interne diligentée par la Gendarmerie nationale en octobre 2006 a démontré le caractère mensonger et calomnieux de ces accusations" et "prouvé qu'une cabale avait été montée contre l'adjudant" tandis que "son principal accusateur avait reconnu le caractère mensonger de ses propos".


L'avocat a expliqué à l'AFP par téléphone que l'arrivée de l'adjudant dans ses nouvelles fonctions en août 2006 avaient été "mal perçue par certains" car il avait voulu "resserrer les boulons, remettre de l'ordre".

L'avocat observe qu'"aucune plainte pénale ni aucune démarche n'ont jamais été engagées par l'assassin concernant les allégations aujourd'hui proférées".

Il "s'étonne" en outre "que l'officier supérieur en charge de cette enquête auteur d'un rapport mettant formellement hors de cause son client n'ait pas encore à ce jour été entendu par les enquêteurs".

Samedi, une source judiciaire avait indiqué que, selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, le gendarme auteur qui a abattu vendredi son supérieur avant de tuer ses propres enfants et de se suicider, aurait pu être victime d'un "harcèlement sexuel" de la part de l'adjudant.

Selon une source proche de la direction générale de la gendarmerie, ces accusations étaient arrivées à la connaissance de l'Armée, qui avait ordonné une "enquête de l'inspection technique de la gendarmerie nationale" qui n'avait conclu "ni dans un sens ni dans l'autre".

L'association de défense des droits des militaires (Adefdromil) a par ailleurs contesté lundi la version de la hiérarchie de la gendarmerie qui parle d'un "conflit d'ordre individuel" à propos du drame de Malakoff, estimant qu'il appartiendra "éventuellement à la justice" de déterminer si "une faute est imputable à l'institution".


- Une faute imputable à l'institution ? -


Posted 18 years, 2 months ago on July 16, 2007
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