July 17, 2007

La crise s'aggrave entre Londres et Moscou


A écouter sur le Monde.fr :

Le soutien de Londres à des réfugiés politiques russes irrite Moscou, qui veut "rendre la monnaie de sa pièce" à l'Angleterre, explique Jean-Robert Raviot, maître de conférences à l'université Paris-X et Sciences Po. Par ailleurs, "la Grande-Bretagne a toujours été la rivale de la Russie en matière de services de renseignements".


Londres-Moscou: oeil pour oeil...
La Russie s'apprête à réagir à l'expulsion de Grande-Bretagne de quatre diplomates russes.
leparisien.fr | 17.07.07 à 15h00

MOSCOU (AFP) - Moscou prépare une réponse "adéquate" à la décision de Londres d'expulser quatre diplomates russes dans l'affaire Litvinenko, a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Kamynine.

"Nous analysons attentivement la position de Londres (...) en vue de mettre au point et d'adopter une réponse adéquate", a-t-il déclaré dans un communiqué, sans plus de précisions sur la nature de la riposte.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko doit faire une déclaration mardi à 17H30 (13H30 GMT) sur les relations bilatérales après la décision de Londres d'expulser les diplomates russes, a indiqué le service de presse du ministère.

Actualité | International
La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
Le Figaro, le 17 juillet

La Grande-Bretagne a expulsé hier quatre diplomates russes, après le refus de la Russie d'extrader le principal suspect de l'assassinat au polonium radioactif de l'opposant Alexander Litvinenko.

(...) Londres n'est pas seulement le premier investisseur étranger direct en Russie, avec plus de 8 milliards d'euros investis en 2006. La capitale londonienne se trouve être aussi le point de ralliement en Occident des opposants les plus déterminés à Vladimir Poutine, dont Boris Berezovski. Alexander Litvinenko, ex-membre du KGB reconverti dans les affaires, était l'un d'entre eux.

Affaire Litvinenko : "Une guerre diplomatique entre Moscou et Londres"
LEMONDE.FR | 17.07.07
L'expulsion des quatre diplomates russes et l'imminence d'une réaction similaire du côté du Kremlin a fait la "une" des journaux des deux pays, mardi.

PEKIN (AP), extrait - Le contremaître d'une briqueterie du nord de la Chine, où les travailleurs étaient battus et contraints de travailler 18 heures par jour, a été condamné mardi à la réclusion à perpétuité, alors qu'un autre homme a été condamné à mort pour avoir battu à mort un travailleur, selon un responsable de la justice chinoise.

Le scandale de ces travailleurs-esclaves avait éclaté le mois dernier après que des centaines de parents s'étaient plaints que leurs enfants avaient été forcés de travailler dans des briqueteries dans les provinces du Henan, de Shanxi et de Shaanxi.


DUBAI (AFP), extrait - Les avocats du souverain de Dubaï espèrent convaincre lundi un tribunal de Floride de rejeter une plainte à son encontre dans l'affaire des enfants-jockeys, afin d'éviter un procès très dommageable pour l'image de cet émirat du Golfe.

Preuve de l'importance du dossier, cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, le souverain de cette ville-émirat, a demandé au président américain George W. Bush de l'aider pour que les plaignants soient déboutés.


- Point de ralliement en Occident des opposants à Poutine -


Posted 18 years, 5 months ago on July 17, 2007
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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
Affaire Litvinenko : "Une guerre diplomatique entre la Russie et la Grande-Bretagne"
LEMONDE.FR | 17.07.07 | 12h59 • Mis à jour le 17.07.07 | 15h33

L'expulsion des quatre diplomates russes et l'imminence d'une réaction similaire du côté du Kremlin a occupé les "une" des journaux des deux pays, mardi 17 juillet. Un seul point d'accord entre les quotidiens russes et britanniques : cette "guerre diplomatique" rappelle les plus belles heures de la guerre froide.

The Guardian souligne le risque que prend le gouvernement britannique. "Il s'attend à l'inévitable retour de bâton diplomatique", note le quotidien de centre gauche, qui constate également que les relations russo-britanniques atteignent ainsi "leur niveau le plus bas depuis la guerre froide". Faisant la liste des contentieux – les compagnies britanniques écartées du territoire russe, le harcèlement des ambassades par des groupes de jeunes pro-Poutine, la présence importante d'exilés politiques russes à Londres –, il conclut que "la guerre civile à l'intérieur de l'Etat russe est arrivée en Grande-Bretagne". "L'affaire Litvinenko n'est qu'une bataille dans la guerre contre les oligarques", ajoute le Guardian.

La BBC juge, pour sa part, que la décision du gouvernement britannique était "attendue" et légitime, mais que "son impact pratique sera limité". Le correspondant diplomatique de la radio ne doute pas que Gordon Brown "ait pesé le pour et le contre" avant de prendre sa décision, mais il estime que l'affaire est devenue "très politique". "Compte tenu du niveau de coopération économique entre les deux pays, aucun n'a un intérêt fondamental à continuer sur cette voie", écrit-il.

"PÉRIODE COLONIALE"

Enfin, le nom du président russe, Vladimir Poutine, revient sans cesse à l'évocation de cette crise, comme dans le titre d'un article du très conservateur Daily Telegraph : "Les choses ne peuvent qu'empirer avec M. Poutine." Comparant l'assassinat d'Alexandre Litvinenko à celui du journaliste Georgi Markov par les services secrets bulgare en 1978 et qualifiant la réaction britannique de "premier pas courageux", le journal demande aux autorités d'envisager "une réponse potentielle à différents niveaux", comme par exemple le refus de laisser entrer Moscou dans l'OMC.

De son côté, la presse russe, notamment les journaux proches du pouvoir, se sont fait l'écho de l'indignation du Kremlin après l'expulsion des diplomates. "Le nouveau premier ministre britannique a déclaré la guerre à la Russie : une guerre diplomatique et une guerre des visas", clamait ainsi Izvestia, qui prédit "une réponse adéquate du Kremlin dans les délais les plus brefs". "La Russie et la Grande-Bretagne se sont engagées dans une guerre diplomatique", écrivait également en "une" le quotidien économique Kommersant.

Si d'autres journaux, comme le quotidien des affaires Vedomosti ou l'indépendant Nezavissimaïa Gazeta, se montrent plus compréhensifs vis-à-vis de Londres, ils ne manquent pas de s'offusquer de la suggestion du ministre des affaires étrangères britannique, David Miliband, qui a demandé à la Russie d'amender sa Constitution pour permettre d'extrader Andreï Lougovoï, principal suspect du meurtre d'Alexandre Litvinenko. Vedomosti rapporte les propos du politologue Boris Makarenko, pour qui"la proposition de la Grande-Bretagne de changer la Constitution russe pour l'affaire Litvinenko rappelle la période coloniale".

Luc Vinogradoff
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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
Un homme soupçonné d'être lié à un complot contre Boris Berezovski arrêté à Londres
LEMONDE.FR avec AFP | 18.07.07

Scotland Yard a annoncé, mercredi 18 juillet, avoir arrêté à Londres un homme soupçonné d'être lié à un complot visant l'assassinat de l'homme d'affaires russe Boris Berezovski, qui dispose du statut de réfugié politique en Grande-Bretagne depuis 2003. La police a précisé que cet homme a été arrêté dans le centre de Londres le 21 juin, avant d'être remis deux jours plus tard aux services de l'immigration sans avoir été inculpé.

Cette annonce intervient quelques heures après l'accusation formulée par M. Berezovski, lors d'une conférence de presse à Londres, contre le président russe, Vladimir Poutine, d'avoir personnellement ordonné un complot pour l'assassiner." Je ne suis pas du tout surpris qu'ils essaient de me tuer", a-t-il également précisé. Après avoir été prévenu de ce complot par Scotland Yard, M. Berezovski a expliqué avoir quitté la Grande-Bretagne le 16 juin, jusqu'au feu vert de la police britannique lui ayant permis de rentrer une dizaine de jours plus tard.

DÉMENTI RUSSE

En revanche, l'ambassadeur russe à Londres, Youri Fedotov, a rejeté, sur la BBC, toute implication de la Russie dans cette tentative d'assassinat présumée.

Les relations russo-britanniques étaient particulièrement tendues lundi après l'annonce par Londres de l'expulsion de quatre diplomates russes en réponse au refus de Moscou d'extrader le principal suspect de l'empoisonnement à Londres de l'ex-agent russe Alexandre Litvinenko, mort en novembre 2006.
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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
STARAYA TERIZMORGA, Russie (Reuters) - Le président russe Vladimir Poutine a annoncé une normalisation des relations avec la Grande-Bretagne, prédisant que la "mini-crise" actuelle serait surmontée.

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"Je pense que les relations entre la Russie et la Grande-Bretagne se développeront normalement, car c'est dans l'intérêt des deux pays", a déclaré Poutine, qui s'exprimait pour la première fois depuis que Londres a décidé en début de semaine d'expulser quatre diplomates russes.

"Il est indispensable d'évaluer les actions de quelqu'un à l'aune du bon sens, de respecter les intérêts légitimes de ses partenaires, et alors tout ira bien. Je pense que nous surmonterons cette mini-crise."

Les autorités russes ont annoncé dans la journée qu'elles expulseraient quatre diplomates britanniques en poste à Moscou, en riposte à une mesure similaire prise en début de semaine par Londres.

Un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a ajouté que Moscou suspendrait la délivrance de visas pour des responsables britanniques et que les récentes déclarations du gouvernement britannique rendaient impossible la poursuite de la coopération avec Londres en matière de terrorisme.

Cette riposte était attendue depuis que les autorités britanniques ont décidé d'expulser quatre diplomates russes à la suite du refus russe d'extrader le principal suspect dans l'assassinat d'Alexandre Litvinenko.

Un porte-parole du Premier ministre britannique Gordon Brown a déclaré que Londres examinait les implications de l'apparente suspension par la Russie de sa coopération dans la lutte contre le terrorisme.

Responsables de la sécurité et experts estiment que la coopération en la matière entre la Grande-Bretagne et la Russie est de toute façon limitée parce que leurs intérêts et leurs compétences divergent.


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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
MOSCOU (AFP) - Alexandre Donskoï, maire de la ville d'Arkhangelsk et candidat à la présidentielle de 2008 en Russie, arrêté mercredi sur une accusation "d'abus de pouvoir", a été libéré jeudi, a annoncé par téléphone à l'AFP son avocat, Sergueï Nikitine.

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"La juge a rejeté la demande du parquet sur la mise en prison de M. Donskoï", a déclaré l'avocat.

Selon lui, c'est "une bonne décision légalement motivée".

Alexandre Donskoï a été arrêté mercredi après-midi chez lui par des membres des forces spéciales encagoulés l'ayant embarqué en sous-vêtements.

Son arrestation spectaculaire, signe supplémentaire du durcissement du régime selon l'opposition, a suscité peu de réactions à Moscou.

Seuls de rares journaux indépendants, comme Kommersant et Vremia Novosteï, ont publié la photographie de cet élu de 37 ans sorti manu militari à moitié nu de son immeuble, sous le regard de journalistes locaux et de badauds.

Après avoir passé la nuit en détention préventive, il a été transféré jeudi vers un tribunal d'Arkhangelsk, qui a finalement décidé de ne pas prolonger sa détention au-delà de 48 heures.

Le parquet accuse M. Donskoï d'"abus de pouvoir", un crime passible de sept ans de prison, pour s'être offert le service de gardes-du-corps aux frais du contribuable dans ce grand port au bord de la mer Blanche.

"C'est un procès politique!", a dénoncé M. Donskoï à son arrivée au tribunal, dans un message relayé par l'administration de cette ville de quelque 400.000 habitants sur son site internet (www.arhcity.ru).

"Je ne prévoyais pas de coup d'Etat, j'avais juste annoncé mon intention d'être candidat à la présidentielle" de mars 2008, a ajouté le jeune maire sans étiquette, dans une allusion au discours des autorités accusant l'opposition de vouloir renverser le régime de Vladimir Poutine par la force.

Cet entrepreneur, élu maire d'Arkhangelsk en 2005, avait créé la surprise en octobre 2006 en annonçant sa candidature à l'élection présidentielle. Dans la foulée, plusieurs affaires avaient été ouvertes contre ce quasi-inconnu, notamment pour falsification de ses diplômes universitaires.

"Tous ses ennuis sont bien sûr liés à l'annonce de sa candidature à la présidentielle", a réagi Lioudmila Alexeïeva, présidente du Comité Helsinki de Moscou.

"Cette histoire montre bien qu'il n'y a pas de démocratie ici", a ajouté l'ancienne dissidente.

Pour Marina Litvinovitch, de la coalition d'opposition L'Autre Russie, cela s'inscrit dans une politique plus large de répression du pouvoir "contre tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux".

Bien que M. Donskoï ne soit membre d'aucun parti d'opposition, il se distinguait par un discours critique à l'égard du pouvoir, dénonçant notamment la corruption.

Il avait déclenché une polémique début juillet en publiant sur internet une vidéo montrant le versement d'un pot-de-vin au gouverneur de la région d'Arkhangelsk, Nikolaï Kissiliov, nommé par le président russe.

L'adjoint du maire, Viktor Pavlenko, a évoqué la piste d'une vengeance du gouverneur, "avec le consentement d'en haut", de Moscou.

Marina Donskaïa, la femme de M. Donskoï, est revenue sur les circonstances de l'arrestation de son mari, alors alité à son domicile en raison de problèmes d'hypertension.

"Des membres du ministère des Situations d'urgence ont cassé la porte d'entrée de l'immeuble. Puis, des représentants du parquet ont présenté un mandat de perquisition", a déclaré Mme Donskaïa, interrogée au téléphone par l'AFP alors qu'elle venait d'apercevoir son mari au tribunal.

Tandis qu'elle parlait à la foule attirée par l'arrivée massive de forces de police au domicile du maire, elle a vu son mari être embarqué en sous-vêtements à bord d'un fourgon.

"Je ne sais pas pourquoi ils ne l'ont pas laissé s'habiller. Je ne pense pas que ce soit par hasard", a-t-elle ajouté, dénonçant une humiliation publique.

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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
MOSCOU (AFP) - La Russie est "prête" à "normaliser" ses relations avec la Grande-Bretagne, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov cité depuis Berlin par l'agence Interfax, alors que les deux pays traversent une grave crise diplomatique.

"La Russie souhaite que les relations avec la Grande-Bretagne soient normalisées. Nous sommes prêts à cela", a déclaré M. Lavrov à des journalistes russes après une rencontre avec son homologue allemand Frank Walter-Steinmeier.

"En même temps, nous estimons que ces relations doivent être fondées sur le respect des intérêts (des deux pays, ndlr) et sur le bon sens", a ajouté le ministre russe des Affaires étrangères.

"Et ce n'est pas nous qui avons fait de cette affaire judiciaire une affaire politique", a accusé M. Lavrov à l'adresse de la Grande-Bretagne.

Jeudi, le président russe Vladimir Poutine avait qualifié de "mini-crise" le conflit avec Londres et s'était dit "certain" que les deux pays allaient la "surmonter".

La Russie a annoncé jeudi qu'elle allait expulser quatre diplomates britanniques en représailles à une action similaire de Londres dans l'affaire Litvinenko.

Moscou a également décidé de ne plus accorder de visas aux "représentants officiels" britanniques tant qu'elle n'aura pas reçu "d'éclaircissements" sur les mesures de rétorsion en préparation à Londres dans ce domaine. En retour, les "représentants officiels russes" ne se rendront plus en Grande-Bretagne.

Les mesures de rétorsion de Londres ont été prises en réponse au refus de Moscou d'extrader le principal suspect du meurtre d'Alexandre Litvinenko, un ancien agent russe devenu opposant au Kremlin et décédé en novembre à Londres.

Andreï Lougovoï, qui vit à Moscou, est considéré par Scotland Yard comme le principal suspect de l'empoisonnement mortel au polonium, une substance hautement radioactive rarissime, d'Alexandre Litvinenko.

Moscou se dit prêt à le juger en Russie si sa culpabilité est établie par les enquêteurs russes, mais refuse de l'extrader en se retranchant derrière la Constitution russe et le droit international.


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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
Actualité | International
Affaire Litvinenko : la Russie baisse d’un ton

Alors que Moscou avait tendu jeudi ses relations avec Londres, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souhaité la "normalisation" des relations avec la Grande-Bretagne.
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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
MOSCOU (AFP) - Deux députés et un scientifique russes se sont lancés mardi dans un long voyage jusqu'au pôle Nord où ils doivent plonger, à bord d'un bathyscaphe, jusqu'à 4.200 mètres de profondeur, ont annoncé les organisateurs de l'expédition.

Le brise-glace nucléaire Rossia, suivi du bateau Akademik Fedorov, devaient quitter dans la soirée le port de Mourmansk (nord-ouest de la Russie), sur la mer de Barents, a indiqué à l'AFP l'organisateur Vladimir Strougatski.

L'expédition est menée par Artour Tchilingarov, député russe de 67 ans très friand d'expéditions en Arctique.

M. Tchilingarov, son collègue de la Douma Vladimir Grouzdev et le scientifique Anatoly Sagalevitch doivent plonger dimanche à bord d'un bathyscaphe à 4.200 mètres, à la verticale du pôle Nord.

Ils doivent procéder à des expériences scientifiques et laisser un drapeau russe et une capsule contenant un message pour les générations futures, a dit M. Sagalevitch cité par le quotidien Izvestia.

Au-delà de l'intérêt scientifique, l'expédition vise à rappeler les visées russes sur le contrôle de ces régions.

M. Tchilingarov a ainsi estimé que l'expédition aiderait la Russie à avancer dans sa revendication de ses territoires, disputés avec d'autres pays, notamment les Etats-Unis.

"L'Arctique est à nous et nous devrions y montrer notre présence", déclarait la semaine dernière le député sur la chaîne Vesti.

Dans un discours prononcé en mai, le président Vladimir Poutine a promis des efforts pour préserver les "intérêts stratégique, économique, scientifique et de défense de la Russie" dans l'Arctique.


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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
MOSCOU - Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé mardi "la pensée coloniale" qui a conduit la Grande-Bretagne a exiger l'extradition d'Andreï Lougovoï, le principal suspect dans le meurtre à Londres de l'ancien agent du KGB Alexandre Litvinenko.

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"Ils font des propositions visant à changer notre Constitution qui sont insultantes pour notre Nation et notre peuple", a-t-il dit mardi, lors d'une rencontre retransmise par la télévision avec des jeunes militants favorables à son pouvoir. "C'est leur façon de penser, pas notre Constitution, qui doit être changée. Ce qu'ils nous proposent, c'est un reste indéniable de la pensée coloniale."

La Russie a refusé l'extradition de l'ancien agent du KGB Lougovoï en avançant que la Constitution russe interdit d'extrader les ressortissants du pays. AP


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Re: La crise s'aggrave entre Londres et Moscou
Moscou, capitale de la douche froide

Par Delphine THOUVENOT AFP - Mercredi 25 juillet, 11h40

MOSCOU (AFP) - "Camarades habitants, l'eau chaude va être coupée". L'annonce, placardée dans les entrées d'immeubles de Moscou à l'époque de l'URSS, reste d'actualité: l'eau chaude y est coupée chaque année jusque dans les quartiers les plus chics, pendant trois semaines.

Le "camarade habitant" a été remplacé par "cher habitant", mais la traditionnelle coupure d'eau chaude estivale est toujours justifiée par "des travaux prophylactiques", d'entretien des canalisations.

Tous les quartiers de la capitale y passent, entre mai et août, sans que cet anachronisme dans une ville riche, devenue la vitrine économique de la Russie, ne suscite de protestations des habitants. La province, elle, est bien habituée aux coupures de chauffage, même en plein hiver.

Les plus prévoyants ont investi dans un chauffe-eau individuel qu'ils n'utilisent qu'à cette période, pour ne plus dépendre des aléas d'un système de chauffage centralisé de l'eau, hérité de l'URSS.

Les autres, flegmatiques, perpétuent la tradition de faire bouillir de l'eau dans des casseroles ou s'arrangent pour faire coïncider leurs vacances avec la fameuse coupure, largement annoncée dans les journaux et sur internet.

"Nous avons décidé de ne pas investir dans un chauffe-eau pour trois semaines. Je fais chauffer de l'eau dans des casseroles, c'est peu de choses. On a toujours vécu avec cette coupure d'eau annuelle", relativise Tatiana Orlova, 57 ans, qui habite dans la rue Sretenka.

Sa fille Irina, elle, va faire ses ablutions chez une amie où l'eau chaude n'est pas encore coupée. D'autres vont plus souvent à la piscine ou au bania, ces bains publics assortis d'un sauna qui restent nombreux à Moscou.

Autant d'habitudes ancrées dans la société par cette coupure d'eau. A l'époque de l'URSS, on aimait à se faire peur avec ces histoires de frileuses électrocutées après avoir plongé une résistance électrique dans leur baignoire pour se faire chauffer un bain.

"Le sponsor de la coupure annuelle d'eau chaude, c'est le ministère de la Santé! Pour que les citoyens s'endurcissent (en prenant des douches froides) et pour qu'ils aillent plus souvent voir leurs proches qui ont encore de l'eau chaude chez eux", peut-on lire sur le site de blagues anekdot.ru.

Les autorités justifient ces travaux annuels par l'usure particulière des canalisations, due à la chaleur de l'eau qu'elles acheminent depuis les centrales thermiques réparties autour de la capitale.

"Depuis les années 1930, nous avons ce système de chauffage centralisé de l'eau. Il reste d'actualité", explique Alexandre Popenskov, porte-parole de la Compagnie énergétique de Moscou (Moscow Integrated Power Company, MIPC), détenue par la mairie, qui gère l'entretien du réseau.

Ce système perdure dans toutes les villes russes, comme Saint-Pétersbourg, ainsi que dans l'ex-URSS, comme à Kiev, capitale de l'Ukraine.

Selon M. Popenskov, les canalisations actuelles de Moscou, qui datent en grande partie des années 1970 et 1980, ont déjà largement dépassé leur durée prévue d'exploitation, de moins de dix ans.

La mairie s'est lancée dans un grand programme pour réhabiliter ce réseau, long de plus de 10.000 kilomètres, "soit la distance Moscou-Tokyo", relève-til pour souligner l'ampleur de la tâche.

Un programme d'investissements sur cinq ans, doté de 1,5 milliard de dollars, a été instauré, rompant avec des années de négligence des services publics.

Trois cents kilomètres de tuyaux anciens doivent être remplacés cet été par des nouveaux, censés tenir plus de 40 ans. Ce qui ne veut pas dire que les coupures d'eau chaudes annuelles cesseront pour autant, elle seront simplement réduites à quelques jours, précise M. Popenskov.


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