July 19, 2007
Suicides (en entreprise) : Sarkozy touché
Libé, 13 mars, page 18, « Après que son père l'a récupéré, l'enfant avait tenté de se suicider, puis il avait cessé de s'alimenter normalement -il pesait 28kg à 13 ans-, demandant à être de nouveau confié à ses grands parents. » |
France, Le figaro (Avec AFP)
Publié le 19 juillet 2007 à 17h02
Suicides en entreprise : Sarkozy touché
Nicolas Sarkozy, "très touché" par l'annonce d'un nouveau suicide dans une entreprise, souhaite "creuser des pistes" pour faire face à la souffrance au travail, a déclaré aujourd'hui le porte-parole de la présidence David Martinon.
Une salariée d'Areva s'est suicidée lundi après-midi sur son lieu de travail au siège du groupe nucléaire public à Paris, sans qu'un lien puisse être clairement établi avec ses conditions de travail.
Par ailleurs un salarié de l'usine PSA de Mulhouse a mis fin à ses jours lundi, portant à cinq le nombre de suicides de salariés sur ce site depuis le début de l'année.
Surpeuplement, suicides, insalubrité en prison : l'accablant constat du Comité de prévention de la torture LE MONDE | Mis à jour le 18.07.07 | Extrait "S'ATTAQUER À LA PEUR" En clair, les efforts doivent principalement porter sur l'augmentation des capacités d'accueil des prisons (13 200 places nouvelles annoncées d'ici à 2007). Le développement des peines alternatives, préconisé par le ministre de la justice, va dans le bon sens. Mais la France doit aussi se mettre en accord avec les recommandations du Conseil de l'Europe, qu'elle a approuvées. En matière de surpopulation, l'une d'elle insistait, dès 1999, sur la nécessité "de s'attaquer à la peur de la délinquance", qui pousse "les dirigeants politiques à favoriser des politiques pénales plus dures et plus répressives". NICE (AFP) - Trois petites filles de deux ans et demi accueillies dans une crèche de Cap d'Ail (Alpes-Maritimes) sont parvenues de manière "totalement inexplicable" à sortir seules de l'établissement, lundi, pour s'offrir une courte escapade en ville, a-t-on appris mercredi auprès de la mairie. Les bambines ont été ramenées à la crèche par la police municipale, alertée par un facteur qui les avait découvertes à proximité de la basse corniche, un axe de circulation important qui relie Cap d'Ail à la commune voisine de Monaco. (...) Dans l'immédiat, la mairie a décidé d'interdire les entrées dans l'établissement par la porte à code. La possibilité de sortie doit être maintenue pour des normes de sécurité. |
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Re: Suicides en entreprise : Sarkozy touché
Procès de la sexagénaire sans-papiers : délibéré le 6 septembre
AFP 19.07.07 | 18h31
Le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a mis jeudi en délibéré au 6 septembre sa décision concernant la grand-mère centrafricaine sans-papiers arrêtée chez sa fille en juin, en Eure-et-Loir.
Le substitut du procureur a requis "quatre mois de prison avec sursis" à l'encontre de Thérèse Kopia, 68 ans, jugée pour "séjour irrégulier" et "refus d'embarquer".
Mme Kopia avait été interpellée le 19 juin au domicile de sa fille à Mainvilliers (Eure-et-Loir), alors qu'elle y prenait un bain, puis placée en garde à vue à Chartres avant d'être embarquée sur un vol à destination de Bangui (Centrafrique). Les autorités avaient finalement décidé de la faire sortir de l'avion après que l'une de ses filles eut menacé de se suicider.
Le magistrat a précisé que le tribunal correctionnel était "saisi de deux infractions pénales" et qu'il "n'est pas là pour se substituer à l'administration" pour la régularisation de sa situation.
Mme Kopia a expliqué au tribunal correctionnel qu'elle ne "se voyait pas retourner dans son pays" car son "avenir est en France avec ses enfants et petits-enfants".
"J'ai bon espoir compte tenu de son âge" et "je pense qu'elle est régularisable car toute sa famille est en France", a expliqué à l'AFP son avocat, Me Emmanuel Itoua.
Selon lui, la préfecture d'Eure-et-Loir "s'est trompée dans sa décision de reconduite à la frontière rendue en mars" car elle a "refusé d'apprécier la situation familiale" de Thérèse Kopia et s'est "uniquement attardée sur sa situation de santé".
Dans la continuité des actions menées la semaine dernière par des syndicats d'Air France, pour demander l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe pour l'expulsion des sans-papiers, Pascal Zadikian, représentant des salariés au conseil d'administration, est venu "soutenir le cas de Thérèse Kopia et de sa famille", a-t-il expliqué à l'AFP.
Mouloud Aounit, président du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) a dénoncé, à la sortie de l'audience, "la fermeté" du substitut du procureur, "révélatrice de l'"inhumanité" de "cette politique du chiffre" en matière d'immigration et a précisé que le Mrap allait "organiser une mobilisation citoyenne" pour cette femme dont "le seul délit est de vouloir vivre en famille".
Thérèse Kopia est un "cas symbolique" étant donné son âge mais "nous voulons qu'elle ne soit pas sanctionnée", a déclaré Catherine Stern, du collectif sans-papiers d'Eure-et-Loir.
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AFP 19.07.07 | 18h31
Le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a mis jeudi en délibéré au 6 septembre sa décision concernant la grand-mère centrafricaine sans-papiers arrêtée chez sa fille en juin, en Eure-et-Loir.
Le substitut du procureur a requis "quatre mois de prison avec sursis" à l'encontre de Thérèse Kopia, 68 ans, jugée pour "séjour irrégulier" et "refus d'embarquer".
Mme Kopia avait été interpellée le 19 juin au domicile de sa fille à Mainvilliers (Eure-et-Loir), alors qu'elle y prenait un bain, puis placée en garde à vue à Chartres avant d'être embarquée sur un vol à destination de Bangui (Centrafrique). Les autorités avaient finalement décidé de la faire sortir de l'avion après que l'une de ses filles eut menacé de se suicider.
Le magistrat a précisé que le tribunal correctionnel était "saisi de deux infractions pénales" et qu'il "n'est pas là pour se substituer à l'administration" pour la régularisation de sa situation.
Mme Kopia a expliqué au tribunal correctionnel qu'elle ne "se voyait pas retourner dans son pays" car son "avenir est en France avec ses enfants et petits-enfants".
"J'ai bon espoir compte tenu de son âge" et "je pense qu'elle est régularisable car toute sa famille est en France", a expliqué à l'AFP son avocat, Me Emmanuel Itoua.
Selon lui, la préfecture d'Eure-et-Loir "s'est trompée dans sa décision de reconduite à la frontière rendue en mars" car elle a "refusé d'apprécier la situation familiale" de Thérèse Kopia et s'est "uniquement attardée sur sa situation de santé".
Dans la continuité des actions menées la semaine dernière par des syndicats d'Air France, pour demander l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe pour l'expulsion des sans-papiers, Pascal Zadikian, représentant des salariés au conseil d'administration, est venu "soutenir le cas de Thérèse Kopia et de sa famille", a-t-il expliqué à l'AFP.
Mouloud Aounit, président du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) a dénoncé, à la sortie de l'audience, "la fermeté" du substitut du procureur, "révélatrice de l'"inhumanité" de "cette politique du chiffre" en matière d'immigration et a précisé que le Mrap allait "organiser une mobilisation citoyenne" pour cette femme dont "le seul délit est de vouloir vivre en famille".
Thérèse Kopia est un "cas symbolique" étant donné son âge mais "nous voulons qu'elle ne soit pas sanctionnée", a déclaré Catherine Stern, du collectif sans-papiers d'Eure-et-Loir.
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Re: Suicides (en entreprise) : Sarkozy touché
TOULON - Un adolescent de 14 ans a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire après avoir mortellement poignardé un homme de 35 ans avec qui son père avait eu une violente altercation lundi soir à Fréjus (Var), a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
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Les parents de l'adolescent ont été mis en examen pour "non- assistance à personne en péril" et "entrave à la manifestation de la vérité". Ils ont été remis en liberté, sous contrôle judiciaire.
Christophe Lemoine, un homme de 35 ans, employé communal de la ville de Fréjus, a été poignardé par le fils de son voisin, au cours d'une bagarre qui avait éclaté lundi soir entre les deux hommes. Les policiers de Fréjus confirment que l'"altercation a été provoquée par un problème de nuisance sonore, qui durait depuis un certain temps entre les deux familles".
Quand les deux hommes en sont venus aux mains, l'"adolescent de 14 ans a tenté, en vain, de les séparer. Le jeune garçon a ensuite sorti un couteau de cuisine qu'il avait dissimulé sur lui et a porté sept coups de couteau dans le dos de la victime". Les faits se sont déroulés lundi soir peu après 22 heures, dans le quartier résidentiel de Saint-Aygulf, sur la commune de Fréjus.
Les policiers ont retrouvé le couteau nettoyé, au domicile de l'adolescent. L'enquête n'a pas encore établi l'identité de la personne qui l'a lavé.
L'adolescent, scolarisé à Saint-Raphaël, est présenté comme un garçon sans histoire. Il a été placé en détention à la prison de la Farlède (Var). AP
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Les parents de l'adolescent ont été mis en examen pour "non- assistance à personne en péril" et "entrave à la manifestation de la vérité". Ils ont été remis en liberté, sous contrôle judiciaire.
Christophe Lemoine, un homme de 35 ans, employé communal de la ville de Fréjus, a été poignardé par le fils de son voisin, au cours d'une bagarre qui avait éclaté lundi soir entre les deux hommes. Les policiers de Fréjus confirment que l'"altercation a été provoquée par un problème de nuisance sonore, qui durait depuis un certain temps entre les deux familles".
Quand les deux hommes en sont venus aux mains, l'"adolescent de 14 ans a tenté, en vain, de les séparer. Le jeune garçon a ensuite sorti un couteau de cuisine qu'il avait dissimulé sur lui et a porté sept coups de couteau dans le dos de la victime". Les faits se sont déroulés lundi soir peu après 22 heures, dans le quartier résidentiel de Saint-Aygulf, sur la commune de Fréjus.
Les policiers ont retrouvé le couteau nettoyé, au domicile de l'adolescent. L'enquête n'a pas encore établi l'identité de la personne qui l'a lavé.
L'adolescent, scolarisé à Saint-Raphaël, est présenté comme un garçon sans histoire. Il a été placé en détention à la prison de la Farlède (Var). AP
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Re: Suicides (en entreprise) : Sarkozy touché
Par Cécile AZZARO et Anne-Pascale REBOUL
AFP - Samedi 21 juillet, 09h20
PARIS (AFP) - Aux premières loges pour constater la souffrance de certains salariés dans leur emploi, les médecins du travail peinent à relayer les appels de détresse auprès des employeurs et à faire évoluer l'organisation du travail, quand ils ne sont pas entravés dans leur mission.
Aux maux des salariés, du trouble musculo-squelettique à la dépression pouvant conduire jusqu'au suicide, font écho les sentiments d'"isolement", d'"impuissance" et de "frustration" de ces médecins, selon des témoignages recueillis par l'AFP.
A la fois représentants des salariés et conseillers des employeurs, les médecins se trouvent dans une position bancale, entre intransigeance et compromis avec les directions pour de petites avancées.
Pourtant leur action est indispensable: "nous sommes inondés de plaintes depuis les années 1990", relève le Dr Bernard Salengro, président du syndicat des médecins du travail CFE-CGC.
"Si les directions ne font pas de difficultés pour résoudre le bruit dans un atelier, elles bloquent quand on pointe le coeur de leurs prérogatives, l'organisation du travail, et quand la souffrance sort de notre cabinet", estime le Dr Gilles Arnaud, du Syndicat national des professionnels de la santé au travail.
Les médecins peuvent faire appel aux représentants du personnel au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et aux inspecteurs du travail. Mais les premiers doivent être suffisamment puissants, les seconds sont trop peu nombreux et sans autorité suffisante, juge le Dr Salengro.
C'est pourquoi la plupart des alertes des directions "se soldent par des échecs", regrette le Dr Arnaud, se remémorant seulement avoir réussi à écarter un manager dans la grande distribution il y a plus de trois ans.
A la centrale EDF de Chinon (Indre-et-Loire), dont quatre salariés se sont suicidés en deux ans, le Dr Dominique Huez avait rendu plusieurs rapports alarmants sur les risques psycho-sociaux dans l'entreprise, sans effet. Il en a témoigné devant la justice pour faire reconnaître un suicide comme maladie professionnelle.
"Pour être indépendant, il faut être un héros", revendique le Dr Huez, qui s'est vu contester plusieurs avis médicaux par EDF.
D'autres médecins se sont sentis culpabilisés par leur direction, ont été menacés d'être remplacés ou même dénoncés au Conseil de l'Ordre.
C'est souvent après des drames que les employeurs se mobilisent. Ainsi l'usine Novacarb en Lorraine, dont deux salariés s'étaient suicidés - un sur son lieu de travail - a pris le problème du mal-vivre à bras-le-corps, en entamant une réflexion avec l'aide du médecin du travail.
Certains praticiens ne résistent pas au trop-plein de souffrances exprimées "quasi quotidiennement" dans leur bureau. Ce médecin de France Télécom en Poitou-Charente a démissionné: "je ne peux résoudre la problématique de l'entreprise", en pleine restructuration, avec 22.000 suppressions d'emplois en trois ans.
Mais selon le Dr Arnaud, une majorité de ses collègues pensent que "ce qui est bon pour l'entreprise est bon pour les salariés", et se concentrent sur les cas individuels et non les causes profondes.
Leur action n'est pas facilitée non plus du fait que "les pathologies psychiques ne figurent pas dans le tableau des maladies professionnelles", a déploré le Dr Olivier Galamand, médecin chez IBM, dans un courrier au ministre du Travail.
"Une révolution culturelle est nécessaire pour sortir d'une médecine d'aptitude, héritière d'une médecine de sélection de la main d'oeuvre", affirme le Dr Huez.
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AFP - Samedi 21 juillet, 09h20
PARIS (AFP) - Aux premières loges pour constater la souffrance de certains salariés dans leur emploi, les médecins du travail peinent à relayer les appels de détresse auprès des employeurs et à faire évoluer l'organisation du travail, quand ils ne sont pas entravés dans leur mission.
Aux maux des salariés, du trouble musculo-squelettique à la dépression pouvant conduire jusqu'au suicide, font écho les sentiments d'"isolement", d'"impuissance" et de "frustration" de ces médecins, selon des témoignages recueillis par l'AFP.
A la fois représentants des salariés et conseillers des employeurs, les médecins se trouvent dans une position bancale, entre intransigeance et compromis avec les directions pour de petites avancées.
Pourtant leur action est indispensable: "nous sommes inondés de plaintes depuis les années 1990", relève le Dr Bernard Salengro, président du syndicat des médecins du travail CFE-CGC.
"Si les directions ne font pas de difficultés pour résoudre le bruit dans un atelier, elles bloquent quand on pointe le coeur de leurs prérogatives, l'organisation du travail, et quand la souffrance sort de notre cabinet", estime le Dr Gilles Arnaud, du Syndicat national des professionnels de la santé au travail.
Les médecins peuvent faire appel aux représentants du personnel au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et aux inspecteurs du travail. Mais les premiers doivent être suffisamment puissants, les seconds sont trop peu nombreux et sans autorité suffisante, juge le Dr Salengro.
C'est pourquoi la plupart des alertes des directions "se soldent par des échecs", regrette le Dr Arnaud, se remémorant seulement avoir réussi à écarter un manager dans la grande distribution il y a plus de trois ans.
A la centrale EDF de Chinon (Indre-et-Loire), dont quatre salariés se sont suicidés en deux ans, le Dr Dominique Huez avait rendu plusieurs rapports alarmants sur les risques psycho-sociaux dans l'entreprise, sans effet. Il en a témoigné devant la justice pour faire reconnaître un suicide comme maladie professionnelle.
"Pour être indépendant, il faut être un héros", revendique le Dr Huez, qui s'est vu contester plusieurs avis médicaux par EDF.
D'autres médecins se sont sentis culpabilisés par leur direction, ont été menacés d'être remplacés ou même dénoncés au Conseil de l'Ordre.
C'est souvent après des drames que les employeurs se mobilisent. Ainsi l'usine Novacarb en Lorraine, dont deux salariés s'étaient suicidés - un sur son lieu de travail - a pris le problème du mal-vivre à bras-le-corps, en entamant une réflexion avec l'aide du médecin du travail.
Certains praticiens ne résistent pas au trop-plein de souffrances exprimées "quasi quotidiennement" dans leur bureau. Ce médecin de France Télécom en Poitou-Charente a démissionné: "je ne peux résoudre la problématique de l'entreprise", en pleine restructuration, avec 22.000 suppressions d'emplois en trois ans.
Mais selon le Dr Arnaud, une majorité de ses collègues pensent que "ce qui est bon pour l'entreprise est bon pour les salariés", et se concentrent sur les cas individuels et non les causes profondes.
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