July 22, 2007

En dépit des efforts, la descente de Laffrey « de plus en plus dangereuse » ?


Accident de car en Isère : « Quelque chose a craqué à l'avant »
20minutes.fr, le 22 juillet, extraits

«Accrochez-vous aux sièges! Les freins ont lâché!», Ce sont les mots qu'a crié aux passagers le chauffeur juste avant que l'autocar polonais ne s'écrase. (...) Une rescapée de l'accident de dimanche (citée par l'agence polonaise PAP) témoigne: «Nous ne roulions pas très vite. Le bus descendait plutôt lentement. Soudainement, quelque chose a craqué à l'avant de l'autocar et nous avons entendu ce cri du chauffeur».

(...) De son côté, le procureur de la République de Grenoble a estimé dimanche qu'il était «trop tôt pour dire» si le car polonais, qui s'est renversé dans un ravin en Isère, «était en infraction».


Soit un individu - ou un groupe - qui poursuit un but de son propre choix, sur lequel il n'appartient pas à l'ethnopsychiatre de porter un jugement de valeur. Si la poursuite de cet objectif produit une situation de stress que le «sujet» (individu ou groupe) apprécie comme telle et si tous ses efforts pour atténuer ce stress par un recours à des contre-mesures nouvelles et (ou) renforcées ne fait qu'accroître le stress, le «sujet» est pris dans les engrenages d'un cercle vicieux. La présence d'un cercle vicieux de ce genre caractérise toute psychopathologie individuelle et toute pathologie sociale - et souvent aussi les maladies organiques.

Du N°1 de la revue Ethnopsychiatrica, 1978, voir au 28 janvier 2006. Au 18 novembre 2006, une citation de Nietzsche, 1844-1900 : « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. »

PARIS (AP) - "C'est toujours les mêmes accidents et les mêmes causes, et malgré tout, on n'arrive pas à sécuriser cette descente", a déploré dimanche le maire de Laffrey (Isère) Jean-Jacques Defaite, "traumatisé" par l'accident sur cette route d'un car transportant des pèlerins polonais qui a fait 26 morts, selon un dernier bilan de la préfecture.

"Ça fait une vingtaine d'années (...) que les pouvoirs publics y mettent énormément d'argent, que les élus se mobilisent pour cet itinéraire", a rappelé M. Defaite sur France-Info, et malgré cela, la descente de Laffrey "est de plus en plus dangereuse".

L'autocar transportant une cinquantaine de pèlerins polonais est sorti de route dimanche matin dans la descente au niveau de la commune de Vizille, au sud de Grenoble, avant de faire une chute d'une vingtaine de mètres et de s'écraser sur la berge d'un torrent. Selon les pompiers, le véhicule a eu un problème de freinage et a défoncé le parapet d'un pont.

Pour le maire de Laffrey, les problèmes mécaniques ne peuvent pas expliquer à eux seuls le nombre élevé d'accidents dans cette côte, puisque "les cars et les autocars de la région n'ont jamais eu d'accident depuis 40 ans".

L'élu a appelé à un aménagement de cette côte meurtrière
, où des habitants de la commune ont encore perdu la vie cette année. Selon lui, la solution pourrait résider dans l'installation de "bacs à sable" en bord de voie, déjà utilisés dans d'autres descentes pour "freiner les poids lourds en perdition". Autre solution possible selon lui, "carrément faire un viaduc et continuer la déviation pour supprimer ce virage hyper dangereux et meurtrier".

Jean-Jacques Defaite s'est dit "démoralisé par l'image de ce territoire" qui souffre "des accidents dans cette descente".

"J'en ai vécu trois accidents comme ça (quand) j'étais jeune, ça m'a marqué, et là je suis complètement traumatisé par ce qui arrive", a-t-il conclu.

Longue de huit kilomètres et présentant une pente de 7%, la descente de Laffrey est interdite aux autocars, sauf pour ceux qui bénéficient d'une autorisation spéciale. En l'occurrence, celui-là n'en avait pas, selon les pompiers. Cette interdiction avait été imposée dans les années 70, après un accident mortel similaire qui s'était produit avec des pèlerins revenant du même lieu de pèlerinage.




A la une du Figaro.fr


Le car "n'aurait pas dû se trouver là", selon François Fillon
LEMONDE.FR avec AFP | 22.07.07 |Extrait

Le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, chargé de la sécurité routière, s'est rendu sur place en milieu d'après-midi."Je veux dès demain un véritable recensement de tous les points noirs en France où se sont produits des accidents graves depuis moins de deux ans," afin de "mettre en place un plan d'action", a déclaré M. Borloo.


- Selon les pompiers, l'autocar n'avait pas d'autorisation -


Posted 18 years, 2 months ago on July 22, 2007
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Re: En dépit des efforts, la descente de Laffrey « de plus en plus dangereuse » ?
GRENOBLE, Isère (Reuters) - Nicolas Sarkozy a assuré dimanche que l'accident d'autocar survenu en Isère, "une catastrophe épouvantable", ne resterait pas "sans conséquences".

"Avec Jean-Louis Borloo et Michèle Alliot-Marie, nous allons suivre de très près l'enquête judiciaire qui va être engagée et naturellement en tirer les conséquences", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un point de presse avec son homologue polonais Lech Kaczynski au CHU de Grenoble, où sont soignés les 24 blessés de l'accident, dont 14 sont dans un état critique.

Le ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, chargé de la sécurité routière, et la ministre de l'Intérieur étaient à ses côtés.

L'accident, survenu dimanche matin au sud de Grenoble, dans la descente de Laffrey, a fait au moins 26 morts, des pèlerins polonais qui revenaient du sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Salette, aux confins de l'Isère.

"Pour l'instant, on ne sait pas exactement ce qui s'est passé. Ce qui est sûr, c'est que c'est une catastrophe extrêmement lourde et que ça ne peut rester sans conséquences", a insisté Nicolas Sarkozy, qui a souligné que la priorité était pour l'heure d'"entourer les familles".

Les familles des victimes étaient attendues lundi matin, aux alentours de 09h00, à Grenoble. L'Etat polonais a affrété un vol spécial pour les acheminer en France.

Nicolas Sarkozy et Lech Kaczynski sont restés une demi-heure dans le service des urgences du CHU de Grenoble pour s'entretenir avec les blessés, notamment deux "jeunes enfants extrêmement choqués" qui ont perdu leurs parents.

Le président français, visiblement affecté, a réaffirmé "l'émotion" et la "solidarité" du peuple français au président polonais, qui a remercié d'un ton très grave le "geste exceptionnel" de Nicolas Sarkozy.

"Le pire, c'est que ce type d'accident avait déjà eu lieu au même endroit", a-t-il déploré.

En 1973, 43 touristes belges avaient péri dans un accident d'autocar pratiquement au même endroit.

Nicolas Sarkozy et Lech Kaczynski se sont ensuite rendus à la chapelle ardente mise en place dans l'hôpital pour se recueillir sur les dépouilles des 26 victimes.

L'identification des corps s'annonce délicate car la plupart des victimes ont péri carbonisées dans l'autocar, qui s'est écrasé dans un ravin avant de s'embraser.

Les pèlerins étaient originaires de la région de Szczecin, ville portuaire du nord-ouest de la Pologne. Leur retour en Pologne, au terme d'un pèlerinage européen, était prévu mardi.


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