July 24, 2007

Nicolas Sarkozy défend le rôle de son épouse en Libye


BRUXELLES (AFP) - Le leader flamand Yves Leterme, chargé de former le gouvernement belge, a reconnu avoir commis une "faute" en entonnant la Marseillaise lorsque la télévision publique francophone l'avait invité à chanter l'hymne belge.

COLMAR, Bas-Rhin (Reuters) - Les seize co-accusés de Pierre Bodein, qui ont été acquittés il y a deux semaines par la cour d'assises du Bas-Rhin, ne seront pas rejugés, le parquet général ayant renoncé à faire appel.

(...) Le procureur général, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a précisé que sa décision avait été prise à l'issue d'une "vaste concertation" avec les magistrats du parquet et la partie civile et qu'elle était "consensuelle".

(...) Il s'est élevé contre les parallèles établis par certains avocats et médias entre l'affaire Bodein et celle d'Outreau qui avait abouti à l'acquittement de 13 des 17 personnes accusées de pédophilie lors de deux procès en 2004 et 2005.

Dans les deux affaires, la mise en cause des accusés était fondée sur des témoignages d'enfants suivis de leurs propres aveux et mises en cause réciproques, sans qu'aucun élément matériel irréfutable ne vienne soutenir l'accusation.

(...) Quant aux seize acquittés, dont huit ont été incarcérés et cumulent près de 15 années de détention provisoire, ils pourront engager une procédure en indemnisation dès mercredi soir, terme du délai d'appel au-delà duquel l'arrêt de la cour d'assises sera définitif.


Alexandre Vinokourov contrôlé positif, son équipe quitte le Tour de France
LE MONDE | 24.07.07 | Extrait

"Une surprise ? Même pas. Rien à dire. Dehors ! Circulez, y a rien à voir", a ainsi déclaré Marc Madiot, le directeur sportif de La Française des jeux. "Je suis triste, c'est un de mes coureurs préférés. On ne peut pas faire ça au cyclisme, on ne peut pas faire ça aux coureurs propres, on ne peut pas faire ça au Tour de France", avouait de son côté le Britannique David Millar, convaincu de dopage par le passé et qui se veut aujourd'hui un ardent défenseur du cyclisme propre.


BRUXELLES (Reuters), 13 juillet - Parlant sous couvert de l'anonymat, des responsables européens n'ont pas caché leur agacement face à ce que certains considèrent comme une tentative du vibrionnant président français de tirer la couverture à lui, à la dernière minute, dans l'éventualité d'un règlement de cette crise à laquelle l'UE travaille depuis des années.




Des dessins du jour du Monde.fr

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a défendu le rôle de son épouse Cécilia dans les tractations qui ont abouti à la libération de cinq infirmières bulgares et d'un médecin qui étaient détenus depuis huit ans en Libye.

"Cécilia a fait un travail tout à fait remarquable", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse improvisée à l'Elysée.

Cécilia Sarkozy, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, et la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, ont ramené mardi à Sofia les infirmières et le médecin dans un avion de la République française.

La très discrète épouse du chef de l'Etat et Claude Guéant étaient déjà allés en Libye le 12 juillet pour tenter de faire avancer la cause de ces femmes et de cet homme, accusés par les autorités libyennes d'avoir délibérément inoculé le virus du sida à plusieurs centaines d'enfants à l'hôpital de Benghazi.

"La nuit a été courte pour nous trois et, bien sûr, pour les négociateurs", a dit Nicolas Sarkozy, qui a exprimé "toute (sa) reconnaissance" au secrétaire général de l'Elysée, qui fut son directeur de cabinet au ministère de l'Intérieur.

En 46 heures de présence sur le sol libyen, lors de ces deux voyages, Cécilia Sarkozy a rencontré "longuement" une fois le numéro un libyen, Mouammar Kadhafi, et pu s'entretenir avec lui à plusieurs autres reprises, a précisé le chef de l'Etat.

Lors de son premier voyage, elle était également allée voir des enfants contaminés par le sida, à Benghazi.

"Le détail des choses, elle-même ne souhaite pas s'y attarder et elle ne fera sur le sujet aucune déclaration", a cependant averti le chef de l'Etat.

"Ça a été très difficile", a seulement confié à France 2, à l'aéroport de Sofia, Cécilia Sarkozy, qui a dit ne pas avoir dormi "depuis 45 heures".

C'est la première fois qu'un président français envoie ainsi son épouse en mission quasi diplomatique et aussi délicate à l'étranger, ce qui a suscité des critiques dans l'opposition.

PAS UNE "AFFAIRE CLASSIQUE"

L'ancien ministre socialiste Pierre Moscovici a ainsi demandé la "transparence" sur la nature de cette intervention.

"Si c'est une affaire humanitaire, alors il n'est pas illogique que Mme Sarkozy soit là, parce que ce pourrait être le rôle de la première dame de France", a-t-il dit sur France 2. "Mais si c'est une affaire politique, alors là on entre dans une méthode diplomatique que je réprouve totalement."

Le PS s'est interrogé dans un communiqué sur "la conduite et l'organisation de la diplomatie française" et a souhaité, comme la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet, que "soient précisés le rôle et la responsabilité de chacun".

Le député Vert Noël Mamère a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir "profité" de cette affaire "pour faire une grande opération de communication" et pour dire : "Voyez, je suis le meilleur (...) et je suis même capable de transformer mon épouse en ministre des Affaires étrangères de substitution."

"Dans une République, on ne doit sa légitimité qu'au suffrage universel. Je ne sache pas que Mme Sarkozy se soit présentée devant les électeurs", a ajouté Noël Mamère sur LCI.

Nicolas Sarkozy, qui était entouré, pour sa conférence de presse, du Premier ministre François Fillon, du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, a justifié l'envoi à deux reprises en 10 jours de son épouse en Libye.

"Il s'agissait de femmes, il s'agissait d'un problème humanitaire et j'ai pensé que Cécilia pouvait mener une action utile", a-t-il dit. "Ce qu'elle a fait avec beaucoup de courage et beaucoup de sincérité, beaucoup d'humanité et beaucoup de brio, en comprenant tout de suite qu'une des clefs était dans la capacité que nous pouvions avoir à prendre toutes les douleurs en considération, celle des infirmières, bien sûr, mais aussi celle des 50 familles qui avaient perdu un enfant. Avec la sensibilité qui est la sienne, elle l'avait parfaitement perçu."

"Un dossier qui durait depuis huit ans et demi sans trouver de solution n'est pas exactement une affaire classique, qu'on peut traiter de façon classique", a ajouté Nicolas Sarkozy.

"UNE TRÈS BONNE ÉQUIPE"

Benita Ferrero-Waldner a estimé que la présence de Cécilia Sarkozy avait été "très importante".

"On faisait une très, très bonne équipe", a-t-elle dit à France 3 de Bruxelles, soulignant que si elle-même avait représenté "la partie institutionnelle" il y avait aussi "cette partie politique, psychologique que la France a pu apporter".

Cécilia Sarkozy, a expliqué le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, lors du même journal de France 3, "a semble-t-il réussi à établir un lien direct, de confiance avec le guide de la révolution libyenne".

"Dans ces affaires-là, évidemment ce contact est absolument essentiel", a-t-il ajouté, démentant que l'épouse du chef de l'Etat se cherche "un rôle".

Lors de sa conférence de presse, Nicolas Sarkozy s'en est pris à ses détracteurs qui étaient ministres au début de l'affaire en 1999, comme Pierre Moscovici : "S'ils avaient tant de bonnes idées, il ne fallait surtout pas qu'il se gênent pour la résoudre, cette affaire."

"On a résolu un problème, point. Il n'y a pas à théoriser sur une nouvelle organisation de la diplomatie française, le statut de l'épouse du chef de l'Etat", a-t-il souligné.

Il a cité le témoignage d'une des infirmières bulgares, qu'il avait eue le matin au téléphone après sa libération : "Elle m'a dit, je suis la femme la plus heureuse du monde. Elle ne m'a pas dit quelle est le statut de votre épouse, comment ça se passe avec Bernard Kouchner, est-ce que vous avez tenu informé François Fillon ?"


- « Une surprise ? Même pas » -


Posted 18 years, 2 months ago on July 24, 2007
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Re: Nicolas Sarkozy défend le rôle de son épouse en Libye
PARIS (Reuters) - Le rapatriement à Sofia dans un avion de la République française des infirmières bulgares et du médecin d'origine palestinienne qui étaient détenus en Libye depuis huit ans est le dernier en date des "coups diplomatiques" du président Nicolas Sarkozy.

Au risque de se voir reprocher, sinon de voler au secours de la victoire, du moins de tirer la couverture à lui, il s'est de nouveau posé en aiguillon, voire en incarnation d'une diplomatie européenne qu'il souhaite plus active.

"On juge un arbre à ses fruits", souligne Emmanuel Altit, un des trois avocats français des infirmières bulgares qui étaient accusées d'avoir délibérément inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants libyens dans un hôpital de Benghazi.

Pour lui, quels qu'aient été les efforts menés auparavant, il restera que les infirmières sont rentrées à Sofia, mardi, avec l'épouse du chef de l'Etat : "Elles sont rentrées avec Cécilia Sarkozy, donc son intervention a été déterminante."

A Paris, la majorité applaudit. L'opposition, contrainte de s'incliner devant le résultat, conteste la manière et reproche au chef de l'Etat d'avoir "récupéré" les efforts effectués avant par l'Union européenne.


"Nicolas Sarkozy adopte la stratégie du coucou, cet oiseau qui fait ses oeufs dans le nid des autres", déclarait ainsi l'ancien ministre socialiste Pierre Moscovici dans Le Parisien. "C'est un peu de la politique spectacle, du show. On essaye de récupérer ce que les autres ont fait. Car dans ce dossier, ce sont les Britanniques qui ont été en pointe en 2005, puis les Allemands en 2007, sans parler de l'Union européenne."

L'opposition reproche aussi à Nicolas Sarkozy d'avoir envoyé son épouse en première ligne en tant qu'émissaire personnel et s'interroge sur les concessions faites à la Libye.

Seul le résultat compte, a répliqué en substance Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré pendant la campagne présidentielle que la libération des infirmières bulgares serait une priorité de sa diplomatie s'il était élu.

"COUP D'ÉCLAT PERMANENT"

"Il faut maintenant mettre du pragmatisme dans les problèmes internationaux comme dans les problèmes nationaux", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'Elysée. "Qu'est-ce que nous demandent les Français ? D'obtenir des résultats."

"Qu'est-ce qui compte ? C'est qu'on ait des résultats, pas la théorisation sur ce qui se fait et ce qui ne se fait pas", a ajouté Nicolas Sarkozy, qui a affirmé que la France et l'UE n'avaient pas déboursé un euro et qu'il n'avait fait "aucune concession sur la question des droits de l'homme".

Il s'est aussi efforcé de corriger l'impression laissée par la première visite de Cécilia Sarkozy en Libye le 12 juillet, dont il n'avait pas informé à l'avance les dirigeants européens.

Il a ainsi pris soin d'associer l'UE à ce succès et multiplié les hommages à Benita Ferrero-Waldner, la commissaire européenne aux Relations extérieures, qui était cette fois du voyage, et au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avec qui il a dit avoir travaillé "main dans la main".

Les réactions des capitales étrangères, de Sofia à Washington, où le porte-parole du département d'Etat a salué un "développement très positif", ne peuvent que le conforter dans cette stratégie du "coup d'éclat permanent" - selon la formule du premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande - qu'il a adoptée depuis son arrivée à l'Elysée le 16 mai.

C'est ainsi qu'il a arraché, lors du Conseil européen de juin, un accord des 27 sur sa proposition de traité "simplifié" sur les institutions européennes, avec le soutien très actif, il est vrai, de la chancelière allemande Angela Merkel.

Début juin, il avait aidé Angela Merkel à convaincre le président George Bush d'accepter, au sommet du G8, de "prendre en compte sérieusement" un objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre, même si cela n'était pas un engagement aussi ferme que souhaité par Paris et Berlin.

D'autres initiatives de Nicolas Sarkozy n'ont pas connu le même succès, notamment en faveur de l'indépendance du Kosovo ou de la cause de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, prisonnière des Farc, qui ne semble guère avoir avancé.

Son intervention du 9 juillet devant les ministres des Finances de l'Eurogroupe à Bruxelles - une première pour un chef d'Etat - pour défendre une politique économique et budgétaire critiquée par les principaux partenaires européen de la France, a également laissé des impressions mitigées.

Le lendemain, il remportait cependant un succès diplomatique spectaculaire avec la désignation par les 27 de son candidat à la direction générale du Fonds monétaire international, l'ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn.

Quant à l'accord sur la suppression de la direction bicéphale (franco-allemande) du groupe aéronautique européen EADS, scellé avec Angela Merkel lors d'un sommet informel sur le site d'Airbus à Toulouse, le 16 juillet, il est encore trop tôt pour en juger l'efficacité.

Mais il a sans doute permis d'éviter une crise entre Paris et Berlin sur un dossier industriel stratégique.


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