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«Il nous a trahi et il nous a eu»

La presse danoise constate à la une, à l'instar d'Ekstra Bladet, que «la belle aventure est terminée», et que «"Kyllingen" ("le poussin", surnom donné à Michael Rasmussen) a été abattu par un mensonge». «Le succès de Michael Rasmussen au Tour de France a été un conte qui ne devait pas devenir réalité. C'est plus "Les frères Grimm" que Hans Christian Andersen dans cette fin de l'histoire qui a été tout sauf heureuse», relève le journal. Avec une croix tombale sur laquelle est inscrit «Le Tour de France», Ekstra Bladet écrit que le «Kylling danois jeté aux lions a été le symbole d'un sport cycliste mensonger». «Mais le mensonge (dans ce sport) ne disparaîtra pas avec lui», note son éditorialiste.

«Chasse aux sorcières»

«Jeté dehors», relève de son côté le quotidien B.T, titrant «la confiance s'est envolée», et «la crédibilité du sport cycliste est en morceaux», en rejetant la faute sur Michael Rasmussen, qui «a menti et menti beaucoup» sur ses lieux d'entraînement avant la Grande Boucle. Cependant le commentateur célèbre du cyclisme danois, Joergen Leth, s'est dit «dégoûté» pour sa part par «cette chasse aux sorcières contre Rasmussen». «L'expulser sur la base des faits qu'on connaît ne tient pas la route. Je crois que Rabobank a été pressé de le faire par les autres équipes ou par la direction du Tour».

En Europe, la condamnation est unanime

El Pais publie un reportage sur la folle nuit passée à l'hôtel Rabobank où, comme dans un film des Marx Brothers, tout le monde se demande «Où est le poulet?»

Pour The Guardian, «la crédibilité du Tour est en chute libre», et Rasmussen «a gagné l'étape et tout perdu dans un journée désastreuse».

La Stampa juge «Le Tour en pièces, Rasmussen chassé». Selon le quotidien italien, l'annonce du départ danois «installe définitivement le chaos dans la course».

Bild offre le titre le plus accrocheur de la matinée: «Il nous a trahi et il nous a eu». Selon le tabloïd allemand, «le cyclisme est mort».

Pour Le Soir, «le Tour est décapité» après que le Danois se soit fait «viré par son équipe». Côté Néerlandais, AD met en scène Rasmussen: «J'ai menti, j'ai menti, ma carrière est fini».

Avec AFP

20Minutes.fr, éditions du 26/07/2007 - 09h45

dernière mise à jour : 26/07/2007 - 10h43

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Pro Tour 2007 - Ça passe ou ça casse
Eurosport - ven., 02 mars 20:50:00 2007

Pro Tour 2007 - L'Association des équipes du ProTour a décidé vendredi de convoquer lundi une réunion "de la dernière chance" pour résoudre le conflit qui oppose l'UCI aux organisateurs des grands Tours.

"Dans l'attente des résultats de cette réunion" , l'Association des équipes (IPCT) ne s'est pas prononcée quant à la participation de ses membres au prochain Paris-Nice (11-18 mars) mais "il est évident que les équipes veulent courir" la Course au soleil, l'épreuve inaugurale du ProTour, ont indiqué des directeurs sportifs. L'IPCT a adressé "à l'UCI, d'une part, et à ASO (organisateur du Tour de France), RCS (Giro) et Unipublic (Vuelta), d'autre part, une invitation formelle à participer à une réunion de conciliation, programmée à Bruxelles, le 5 mars prochain."

Les équipes membres de l'IPCT ont décidé à l'unanimité de convoquer cette réunion afin de trouver une solution au conflit concernant Paris-Nice et "surtout pour toutes les autres courses de la saison.""Suivant l'acceptation (de l'invitation à la réunion), le résultat éventuel en découlant, ainsi que l'attitude de chacun, l'IPCT décidera ensuite de sa participation ou non aux épreuves devant se dérouler prochainement", a indiqué l'IPCT dans un communiqué.

"Base juridique"

"Il est cependant évident que les équipes veulent courir Paris-Nice et les autres courses. Mais pas dans n'importe quelles conditions. Il faut une base juridique acceptable par toutes les parties en conflit et j'espère que le bon sens va triompher", a affirmé Roger Legeay, directeur de la formation Crédit Agricole, membre de l'IPCT. Ce conflit a récemment conduit l'UCI à interdire aux 20 équipes du ProTour de prendre part à Paris-Nice organisé par ASO, puisque, dit l'UCI, les organisateurs de la Course au soleil refusent la participation de l'équipe belgo-suédoise Unibet.com, faisant pourtant partie du ProTour.

Ce refus des organisateurs de Paris-Nice d'inscrire Unibet.com est le point d'orgue du conflit qui oppose l'UCI aux trois grands organisateurs. ASO, RCS et Unipublic ont refusé d'intégrer le ProTour depuis sa création fin 2004 et ont publié en décembre dernier leurs propres critères de participation à leurs épreuves. "Il ne s'agit pas ici de régler le seul cas de Paris-Nice, mais bien la question de l'ensemble du calendrier afin que, pour les coureurs, la saison se déroule normalement sans la menace de nouveaux conflits à propos d'autres courses", a insisté Patrick Lefevere, manageur de la formation Quick Step et président de l'IPCT.

La décision de l'IPCT va dans le sens de l'appel de six grandes fédérations qui avaient réclamé jeudi à l'UCI une solution concertée au conflit l'opposant aux organisateurs des grands tours et qui menace l'existence même du ProTour. L'enjeu du conflit concerne, outre l'avenir du ProTour, le contrôle du cyclisme, dévolu à une UCI mise à mal par les organisateurs des grands tours, qui veulent pouvoir choisir les équipes dans leurs épreuves. ASO avait récemment fait savoir que les équipes qui refuseraient de participer à Paris-Nice pourraient ne pas être invitées au Tour de France.

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Posted 18 years, 2 months ago by Anonymous • • • Reply
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La direction du Tour de France passe à l'offensive

Les caves se rebiffent. Lassés d'apparaître comme les dindons de la farce cycliste, Patrice Clerc (patron d'ASO, l'organisateur du Tour) et Christian Prudhomme (directeur de la course) semblent en avoir fini avec la diplomatie, au lendemain du retrait du maillot jaune Rasmussen.

Sur le départ de Rasmussen
«Il y a des mois que nous parlons aux sponsors et que nous mesurons avec eux les risques qui pèsent sur leurs entreprises, sur leurs marques (...) Oui, nous avons eu pas mal de discussions avec Rabobank ces derniers jours».

Sur le cas d'Alberto Conador (dauphin de Rasmussen et probable maillot jaune ce soir)
«Nous avons malheureusement à faire face à une présomption de culpabilité. Il faut que nous puissions rétablir la présomption d'innocence pour tout le monde. Aujourd'hui c'est vrai, le système est ainsi fait qu'on a un petit doute derrière la tête»

Sur l'UCI
«Nous avions décrété, nous le Tour, l'UCI et les équipes, une union sacrée contre le dopage, en mettant de côté nos divergences, pourtant nombreuses. Cette union sacrée n'a pas été respectée. Nous ne recommencerons pas un Tour de France sans avoir pris un certain nombre de garanties». Une phrase laissant entendre que le Tour pourrait reprendre la maîtrise des invitations d'équipes...

20Minutes.fr, éditions du 26/07/2007

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Posted 18 years, 2 months ago by Anonymous • • • Reply
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