July 26, 2007

Après les infirmières, Ingrid Betancourt et Aung San Suu Kyi


PARIS (Reuters) - Rachida Dati, ministre de la Justice, déclare que le contrôleur indépendant des prisons qu'elle souhaite instaurer pourra inspecter "tous les lieux privatifs de liberté" existant en France.

La ministre, qui doit présenter un projet de loi dans ce sens mardi prochain au Sénat et se rend vendredi en Grande-Bretagne où existe un système similaire, a expliqué que le but était d'aller "au-delà du simple lieu des prisons".

"Nous souhaitons instaurer un contrôleur indépendant de tous les lieux privatifs de liberté", a-t-elle dit sur LCI, soulignant que ceux-ci sont au nombre de 6.000 en France, dont seulement "200 qui dépendent de la justice".

Rachida Dati a précisé que, par conséquent, les lieux de garde à vue seraient concernés, de même que les centres de rétention ou les hôpitaux psychiatriques.

Interrogée sur la surpopulation carcérale, qui est à des niveaux record en France avec près de 61.000 détenus pour environ 50.000 places, la ministre a répondu que la capacité des prisons françaises devrait passer de "50.500 places" aujourd'hui à 63.000 en 2012.




Un cloaque baptisé « dépot » : 1,2 millions
Le Canard du 25 juillet


Les organisations écologistes s'indignent de l'accord franco-libyen sur le nucléaire
LEMONDE.FR | 26.07.07

La signature, mercredi, d'un accord prévoyant l'accès de la Libye à la technologie nucléaire française est vivement critiquée par Greenpeace, Sortir du nucléaire et les Verts.

Après les infirmières, Sarkozy veut libérer Ingrid Betancourt et Aung San Suu Kyi
20minutes.fr, 26/07/2007

Après les infirmières bulgares, l'exécutif français veut libérer beaucoup de monde. Ainsi, le président de la République a réaffirmé mercredi soir à Tripoli son intention d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, prisonnières des Farc en Colombie.

Il a révélé qu'une mission s'était récemment rendue en Colombie pour tenter de négocier mais est revenue sans preuve de vie formelle. «On a envoyé des gens négocier, deux personnes», a-t-il dit sans autres détail, en précisant que la mission était «rentrée».

«On veut une preuve de vie d'Ingrid et nous ne l'avons pas. On a des éléments mais on veut une vraie preuve de vie. Je ne laisserai pas tomber, nous ne laisserons pas tomber, la diplomatie française ne laissera pas tomber Ingrid Betancourt», a martelé le Président qui a fait de sa libération une de ses priorités. Il a affirmé qu' «il n'y a pratiquement pas un jour sans qu'on s'en occupe», tout en déclarant qu'il dissuadait le président colombien Alvaro Uribe d'employer la force.

Aung San Suu Kyi sur l'agenda du gouvernement

La veille, c'est la secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme, Rama Yade, qui a déclaré vouloir oeuvrer en priorité à la libération de la Birmane Aung San Suu Kyi.
Agée de 62 ans, la lauréate du prix Nobel de la paix est confinée chez elle par la junte au pouvoir depuis quatre ans et son ordre d'assignation à résidence a été prorogé d'un an en mai.

Aung San Suu Kyi «mériterait que la France se penche plus sur son sort, ce que je compte bien faire», a affirmé la secrétaire d'Etat dans un communiqué. Soulignant le rôle des époux Sarkozy dans la libération des infirmières et du médecin bulgare, elle a assuré que si «une bataille a été gagnée, le combat contre les atteintes aux Droits de l'homme doit, plus que jamais, être poursuivi. La France, berceau des Droits de l'homme, a plus que n'importe quel autre pays un devoir en matière de défense des droits fondamentaux». Et la jeune secrétaire d'Etat de conclure qu'en ce domaine, «la France est de retour».

Actualité | France
La loi sur la récidive définitivement adoptée
Sur Le Figaro.

Le parlement a voté jeudi le texte, qui fixe notamment des peines plancher pour les récidivistes et écarte, dans certains cas, «l’excuse de minorité» pour les 16-18 ans.




Le Canard du 25 juillet


PARIS (AFP), extrait - Une récente décision de justice va inciter les détenus à multiplier les plaintes pour conditions de détention "contraires à la dignité", alors que les prisons n'ont jamais été aussi peuplées depuis trois ans, estiment professionnels et associations interrogés jeudi par l'AFP.

Par un arrêt rendu public le 18 juillet, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Nancy a décidé pour la première fois de donner suite à la plainte contre X d'un détenu fondée sur l'article 225-14 du Code pénal, qui réprime le fait de soumettre une personne vulnérable à des conditions d'hébergement contraires à la dignité humaine.

(...) Le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) Jean-Pierre Dubois "se réjouit de cette prise de conscience qui commence dans les juridictions", rappelant qu'en 2000, "deux rapports parlementaires avaient conclu que les conditions de détention étaient +une honte pour la République+ mais la situation ne s'est améliorée qu'à la marge".

Les plaintes contre X doivent servir à déterminer les responsabilités "à n'importe quel niveau de l'Etat", selon Me Noël qui se dit convaincu que "c'est en accumulant les condamnations qu'on arrivera à faire bouger les choses".

La garde des Sceaux Rachida Dati a estimé jeudi sur LCI qu'il reviendrait au futur contrôleur général des prisons de "contrôler les conditions de vie des personnes privées de liberté".


- La France est de retour ? -


Posted 18 years, 2 months ago on July 26, 2007
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Re: Après les infirmières, Ingrid Betancourt et Aung San Suu Kyi
PARIS - "Plus jamais ça!". Rama Yade a lancé samedi un appel après la libération mardi par la Libye des infirmières et du médecin bulgares. "Et si demain la justice libyenne peut s'adapter pour que l'on ne revive pas la même chose", a-t-elle ajouté, "c'est aussi un message à faire passer".

"Cette libération marque une étape nouvelle pour la normalisation des relations avec la Libye", a estimé Rama Yade sur France-2, après avoir accompagné Nicolas Sarkozy à Tripoli pour y rencontrer le leader libyen Moammar Kadhafi.

"La Libye cherche aujourd'hui à entrer dans le concert des nations de manière normalisée et cette libération apparaissait comme le signal de départ de ce processus", a-t-elle ajouté. "Ce qui ne m'empêche pas de dire 'plus jamais ça', ce que l'on a vécu avec les infirmières bulgares".

"Presque neuf ans de calvaire et si demain la justice libyenne peut s'adapter pour qu'on ne revive pas la même chose pour d'autres infirmières, pour d'autres personnels humanitaires, ça serait quand même bien. C'est aussi un message à faire passer", a conclu Rama Yade.

La venue du président français était conditionnée à la libération des personnels soignants emprisonnés depuis plus de huit ans en Libye. Cet obstacle levé depuis leur transfert à Sofia mardi dans un avion français, cette visite symbolise le nouveau statut du régime du colonel Kadhafi. AP


Posted 18 years, 2 months ago by Anonymous • • • Reply
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