August 2, 2007

La presse s’acharne sur Britney


GAUHATI, Inde - De fortes pluies de mousson et des inondations provoquées par les précipitations ont coûté la vie à au moins 166 personnes et fait quelque 19 millions de déplacés dans des régions du nord de l'Inde et du Bangladesh, ont annoncé jeudi des représentants des autorités.

La presse s’acharne sur Britney
20minutes.fr, le 2/8/07

La presse américaine n’en finit plus de douter des capacités de Britney Spears à assurer son rôle de mère. «Sauvez-les», titre le magazine «Life & Style Weekly» en parlant des rejetons de la chanteuse. L’argument est d’ordre bucco-dentaire: son premier enfant, Sean, 22 mois, aurait des caries. Un autre journal surenchérit: normal, explique «US Magazine», puisque Britney lui enfourne en permanence un biberon de jus de fruit dans la bouche, afin d’éviter qu’il pleure.

Une autre source croit savoir qu’en avril, la chanteuse aurait demandé à un dentiste s’il était possible de blanchir les dents de ses bébés.

Pour enfoncer le clou, la presse raconte le séjour de la chanteuse avec ses enfants dans un hôtel de Las Vegas. La star aurait mangé des chips au fromage à même la moquette de la chambre, laissant les miettes à ses progénitures et son chien.

Décidément, une partie de la presse semble avoir choisi son parti: celui de son ex-mari, Kevin Federline, qui demande la garde des enfants.

A l'initiative de l'Union des démocrates-chrétiens, des parlementaires se soumettent à un test anti-drogue
LE MONDE | 02.08.07 | Extrait

Une "opération-vérité" dont elle se serait bien passée. Car, depuis samedi 28 juillet, tous les projecteurs sont braqués sur le petit parti centriste en raison d'un scandale qui remet en question ses valeurs. Un député UDC, marié et père de famille, a en effet été surpris alors qu'il s'adonnait à un festin avec drogue et prostituées dans une suite de luxe d'un hôtel de la Via Veneto à Rome, la rue de la Dolce Vita.

La soirée s'est terminée aux urgences d'un hôpital où l'une des prostituées avait été admise pour une surdose de cocaïne. Le secret sur le nom de l'homme politique impliqué n'a duré que l'espace d'un matin. Une fois son identité révélée, le parlementaire a démissionné de son parti "pour ne pas lui créer d'embarras".




«Souvenir» fabriqué en excrément de panda,
Chine, le 26 juillet 2007. 20minutes.fr


Actualité | International
Poutine réhabilite le passé communiste

Le Figaro, le 2 aout 2007, extrait

Au nom du "patriotisme", les autorités poussent à la resoviétisation de l'histoire du pays, au risque de perpétuer les méthodes criminelles du régime communiste. Enquête.

UN VENT révisionniste souffle sur la Russie poutinienne et son rapport à l'histoire communiste. Preuve que, comme disait Orwell, « rien n'est plus imprévisible que le passé ». Lors d'une rencontre avec des spécialistes de sciences humaines en juin, Vladimir Poutine a jugé que l'histoire de l'URSS avait eu « moins de pages noires que celle des États-Unis » et que les répressions staliniennes avaient été « moins terribles » que la guerre au Vietnam ou le nazisme. « Nous n'avons pas utilisé d'armes nucléaires contre la population civile », a-t-il dit en allusion au bombardement d'Hiroshima par les Américains, ajoutant que la Russie n'avait « pas arrosé d'agents chimiques des milliers de kilomètres carrés » comme ce fut le cas au Vietnam. « Nos pages noires n'étaient pas si terribles... », a insisté le président qui, au nom d'un étrange relativisme historique, prône une approche « patriotique » de l'histoire.

Le message est clair. Plus question de condamner le totalitarisme communiste et ses millions de morts, comme le souhaitait son prédécesseur Boris Eltsine qui avait rêvé d'un procès de Nuremberg du communisme, avant d'y renoncer fin 1992 sous la pression de la nomenklatura ex-soviétique.
Loin de vouloir exorciser les démons totalitaires, la Russie de Poutine semble au contraire tentée de puiser dans le passé communiste une forme de légitimité et de continuité, au risque d'en perpétuer les méthodes criminelles.

On voit aujourd'hui ressurgir des méthodes oubliées. Exemple : le subit internement, il y a quatre jours, de la journaliste russe Larissa Arap, punie d'avoir osé dénoncer les mauvais traitements infligés à des enfants dans un hôpital psychiatrique. La Russie n'a d'ailleurs jamais fait son mea culpa quant à l'utilisation répressive de ce type d'établissements par l'URSS. De même, films et livres « patriotiques » sous-estimant les crimes de Staline pour souligner son rôle de vainqueur du nazisme font fureur.


Larissa Arap, membre de l'opposition russe, serait internée en hôpital psychiatrique
LEMONDE.FR avec AFP et reuters | 31.07.07 | Extrait

... Un porte-parole du gouverneur de la région a jugé impossible que qui que ce soit soit hospitalisé dans la région pour des raisons politiques. "J'exclus complètement l'idée que ce puisse être un cas de répression politique. Il n'y a aucune persécution d'opposants. Chacun a la possibilité d'exprimer son point de vue", affirme-t-il.


- Une partie de la presse semble avoir choisi son parti -


Posted 18 years, 2 months ago on August 2, 2007
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Re: La presse s’acharne sur Britney
Larissa Arap, membre du mouvement d'opposition emmené par le champion d'échecs Garry Kasparov, aurait été internée de force dans un hôpital psychiatrique, en représailles à l'un de ses articles dénonçant les mauvais traitements infligés aux malades mentaux dans une clinique de sa ville de Mourmansk, dans l'extrême nord de la Russie. C'est ce qu'affirme la présidente de la cellule de Mourmansk du Front civil uni de Garry Kasparov, Elena Vassilieva.

Selon cette militante, Larissa Arap a été admise début juillet dans une clinique de Mourmansk pour y subir des examens de routine, nécessaires à l'obtention du permis de conduire. Le 6, elle aurait été arrêtée par la police puis emmenée dans un établissement psychiatrique. "Le docteur lui a dit d'attendre dans le couloir, et tout à coup la police est arrivée avec une ambulance et ils l'ont emmenée de force", a déclaré Mme Vassilieva, expliquant que Larissa Arap avait passé quelque temps dans une clinique avant d'être transférée, jeudi dernier, dans un hôpital psychiatrique fermé à 150 kilomètres de la ville.

"AU TEMPS DE STALINE ET DE BREJNEV..."

"C'est par vengeance qu'on a hospitalisé Larissa", affirme Elena Vassilieva. En juin, un journal d'opposition régional avait publié un article fondé sur des propos de Larissa Arap selon lequel des patients d'un hôpital psychiatrique de la région de Mourmansk étaient frappés et violés. "Au temps de Staline et de Brejnev, les hôpitaux psychiatriques servaient de prisons pour les dissidents, a ajouté Mme Vassilieva. Je ne pense pas que nous souhaitions revenir à ces pages honteuses de notre histoire." Les dirigeants du Front civil uni comptent adresser une lettre au médiateur de Russie pour les droits de l'homme afin de réclamer une intervention immédiate dans cette affaire.

L'établissement où, selon sa collègue, la militante a été internée a confirmé avoir admis une patiente répondant au nom d'Arap, mais un porte-parole du gouverneur de la région a jugé impossible que qui que ce soit soit hospitalisé dans la région pour des raisons politiques. "J'exclus complètement l'idée que ce puisse être un cas de répression politique. Il n'y a aucune persécution d'opposants. Chacun a la possibilité d'exprimer son point de vue", affirme-t-il.

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