August 4, 2007

Il semblait bénéficier d'une bonne réputation


"C'est la première fois que je vois un policier avec 2 kilos de cocaïne scotchés sur lui, explique le vice-procureur. Cela arrive, mais en général, c'est sur ordre de leur hiérarchie pour piéger des trafiquants." - Le Monde


Actualité | France
La délicate surveillance des « prédateurs » dissimulés sous de fausses identités sur la Toile
Le Figaro, extrait

Les préconisations sont d'avantage adressées aux adolescents : « Ne donne aucune information sur toi ou sur ta famille (nom, téléphone, adresse). Et si tu envisages de rencontrer quelqu'un que tu as connu en ligne, vas-y avec un ami, ou plutôt avec tes parents. » Alarmisme ou mise en garde inconciliable avec les volontés d'indépendances de l'adolescence ? Un magistrat rétorque que dans l'affaire survenue cette semaine « le risque de dérapage encore plus grand était réel et que, comme absolument personne ne savait où se trouvait la jeune femme, nous avons eu de la chance de la sauver ».

Quand un CRS sert de "mule" pour transporter 2 kilos de cocaïne
LE MONDE | 04.08.07

Quand les portiques de sécurité de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) se sont mis à sonner, Bertrand B. a brandi sa carte professionnelle de CRS. En signe de faveur, les agents de sécurité lui ont proposé d'être fouillé par ses collègues de la police des frontières. Ils ont découvert des enveloppes scotchées le long de l'abdomen, contenant 2 kilos de cocaïne. Après avoir été placé en garde à vue samedi 28 juillet, il a été mis en examen et écroué, mercredi 1er août à Pointe-à-Pitre, pour infraction à la législation sur les stupéfiants.

Agé de 44 ans, Bertrand B. travaillait depuis plus d'une dizaine d'années à la compagnie de CRS 1, basée à Velizy-Villacoublay (Yvelines), une compagnie qui est chargée de la protection des personnalités (motards ou surveillance de bâtiments). Ces dernières années, Bertrand B. y occupait un emploi administratif. La police a démenti, vendredi 3 août les informations selon lesquelles il aurait été affecté à la protection rapprochée de Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l'intérieur.

La nouvelle a surpris et ébranlé l'un de ses collègues, qui le décrit comme "discret et jovial". Même s'il avait été précédemment condamné pour des délits routiers, il semblait bénéficier d'une bonne réputation. Bertrand B. a été placé en détention provisoire à Pointe-à-Pitre. Il encourt une peine d'emprisonnement de dix ans et une amende de 7,5 millions d'euros. Il fera l'objet d'une enquête disciplinaire et sera probablement révoqué de la police.

Le policier a été arrêté après un court week-end en Guadeloupe. Parti, le vendredi, d'Orly, il rentrait le samedi, après une nuit sur place. Bertrand B. a effectué plusieurs séjours du même type, au cours des derniers mois. Il justifie ces déplacements par les réductions de prix dont bénéficie son épouse, hôtesse de l'air d'Air France. Arrêtée en même temps que son mari, elle a été relâchée à l'issue de sa garde à vue. Mais un complice a également été mis en examen et écroué.

Selon le vice-procureur de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, le CRS servait de "mule", c'est-à-dire de transporteur. Son complice est arrivé de la métropole le même jour par un autre avion. "Il servait d'interface pour éviter que la mule ne soit en contact avec le fournisseur", explique M. Desjardins. Le complice est allé chercher la drogue et l'a apportée à l'hôtel de Bertrand B, qui devait la transmettre à un intermédiaire à son arrivée à Orly.

"C'est la première fois que je vois un policier avec 2 kilos de cocaïne scotchés sur lui, explique le vice-procureur. Cela arrive, mais en général, c'est sur ordre de leur hiérarchie pour piéger des trafiquants."

PARIS (AFP) - Un adolescent a passé une nuit au commissariat de Toulouse début juillet après avoir raté sa correspondance à cause du retard de son train, a-t-on appris auprès de la SNCF vendredi.

Conformément à ce que fait la SNCF dans de tels cas, les passagers qui avaient raté leur correspondance ont été logés à l'hôtel, à l'exception du jeune homme.

Mineur, il ne pouvait en effet, selon la SNCF, passer la nuit seul à l'hôtel. Cela serait revenu à "abandonner un mineur sur la voie publique", a indiqué une porte-parole de la compagnie ferroviaire, confirmant une information du site internet de la chaîne LCI.

La SNCF "avait obligation légale de le remettre aux autorités" et "a fait ce qu'elle avait à faire", a ajouté la porte-parole.

Selon LCI.fr, la police ferroviaire a pris en charge l'adolescent à 20h30 avant de le remettre à une patrouille à 22H30, qui l'a alors emmené au commissariat central de Toulouse. Selon le témoignage du jeune homme, il aurait alors passé la nuit sur un banc, sans manger, sans couverture avant d'être mis dans un train pour Bayonne le lendemain matin.

La présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, a téléphoné à la famille du jeune homme pour témoigner de sa "sollicitude", mais n'a pas présenté d'excuses, a ajouté la porte-parole de la société ferroviaire.

L'entreprise publique affirme également qu'elle n'a pas ouvert d'enquête interne.



- Il sera probablement révoqué de la police -


Posted 18 years, 2 months ago on August 4, 2007
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