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Fièvre aphteuse : un laboratoire serait à l'origine de l'épizootie
LEMONDE.FR avec AFP | 05.08.07

Le ministère de l'environnement britannique a fait savoir, samedi soir, que la souche du virus relevée dans l'exploitation touchée par la fièvre aphteuse est très semblable à celle utilisé dans un laboratoire qui travaillait à l'élaboration d'un vaccin.

Ironie du sort : le virus de la fièvre aphteuse, découvert dans une ferme en Grande-Bretagne, pourrait être issu d'un laboratoire de recherche voisin qui travaillait à l'élaboration d'un vaccin. Le ministère de l'environnement britannique a fait savoir, samedi 4 août, que la souche du virus relevé dans l'exploitation est très semblable à celui utilisé dans le laboratoire, situé à Pirbright.

(...) DÉMENTI

Le laboratoire en question – l'Institut de la santé animale (IAH) – a pourtant démenti, dimanche, toute implication. "L'Institut de la santé animale (IAH) opère avec de strictes procécures de biosécurité déterminées par Defra", le ministère de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales, a déclaré son directeur. Des vérifications de la sécurité biologique des infrastructures "n'ont montré aucune faille dans nos procédures", a-t-il précisé.

Actualité | France
La Fête des Loges rouvre ses portes après l'accident
Le Figaro, le 4 août 2007

L'accident qui s'est produit à la Fête des Loges, à Saint-Germain-en-Laye, serait dû à la "rupture d'un élément mécanique". Le constructeur demande la vérification de tous les "Booster" qu'il a vendus.

(...) Selon le responsable des forains Xavier Saguet, il s'agit d'une machine "datant de trois ans" qui "a subi les vérifications de sécurité habituelles", lesquelles "n'avaient rien décelé d'anormal".

Le directeur de Fabbri Group, le fabricant italien de l'attraction "Booster" a annoncé dimanche qu'il allait demander à tous les propriétaires de cette attraction de procéder à des vérifications.


PARIS (AP) - Une réunion va se tenir cette semaine place Beauvau "sur la sécurité des matériels et des installations dans les fêtes foraines", a annoncé le ministère de l'Intérieur dimanche, au lendemain de l'accident de manège mortel survenu dans les Yvelines.

Cette réunion "réunira tous les acteurs concernés (...) notamment les représentants des forains, les élus et les bureaux de vérifications" et le ministère de l'Economie y sera associé, précise le communiqué.

Dans ce message, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie exprime "ses plus sincères condoléances" à la famille des victimes de l'accident de manège. Samedi à Saint-Germain-en-Laye, un père et son fils sont morts et deux autres membres de leur famille ont été blessés dans l'accident du "Booster" à la Fête des Loges.


SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (AFP), extraits - Le président de la République, interrogé aux Etats-Unis où il passe des vacances avec sa famille, s'est dit "très ému" par l'accident survenu à la Fête des Loges et a annoncé vouloir prendre "un certain nombre d'initiatives".

"Les fêtes foraines, les parcs d'attraction, les manèges font partie de la tradition française. Ca doit continuer, ce sont des fêtes populaires. Mais je pense aussi qu'il faut renforcer la sécurité", a-t-il ajouté.

(...) Le représentant des forains, Xavier Saguet avait précisé samedi à l'AFP que cette attraction datait "de trois ans" et avait "subi les vérifications de sécurité habituelles" qui n'avaient "rien décelé d'anormal".

"Si la défaillance technique est confirmée, je demanderai un renforcement des contraintes de mise sur le marché de ces manèges à risques de plus en plus spectaculaires", a fait savoir le maire de la ville, Emmanuel Lamy (UMP).

Le contrôle de la sécurité des manèges relève actuellement d'un texte de 1983, initié par les forains, qui ont finalisé récemment un nouveau cahier des charges tenant compte de l'évolution des attractions.

Ce texte est depuis plusieurs mois en attente de validation par le gouvernement, selon Michel Campion, président de l'Association du monde festif.

Il prévoit un classement des attractions en quatre catégories, avec un contrôle annuel des attractions dites "à sensations" (classe 4), au lieu des vérifications triennales actuellement pratiquées.