August 5, 2007

« Beaucoup d'amis particulièrement généreux » ironise le PS


Actualité | International
Crise en Afghanistan : Karzaï va chez Bush

Le Figaro, extraits

LE PRÉSIDENT afghan, Hamid Karzaï, doit traiter avec son puissant allié américain de plusieurs questions délicates. La plus urgente est celle des otages sud-coréens.

(...) Sévèrement critiqué par Washington pour avoir libéré des prisonniers talibans en échange du journaliste italien Daniele Mastrogiacomo en mars dernier, Karzaï s'est, depuis, engagé à ne plus accepter de tractations en cas de prise d'otages, afin de ne pas « encourager » de nouveaux enlèvements. Mais cette position est difficile à tenir, les talibans accusant quant à eux les Américains d'« empêcher » Karzaï de libérer les prisonniers.

(...) Dénoncé par les talibans comme une « marionnette » des forces étrangères, Karzaï paye un prix politique élevé à chaque « bavure » de ses alliés.

(...) La question de la drogue doit aussi être évoquée entre le président afghan et George Bush. Après une production record de 6 100 tonnes en 2006, la hausse encore attendue cette année de la récolte de pavot, matière première de l'opium et de l'héroïne, fait de l'Afghanistan l'un des premiers producteurs de narcotiques du monde. Le problème est lui aussi épineux : l'argent de la drogue contribue à financer l'effort de guerre des talibans, mais les mesures prises contre les producteurs bénéficient aussi aux insurgés, en soulevant les populations contre le gouvernement Karzaï dans les régions du Sud, où les talibans sont déjà bien implantés.

PARIS (AFP) - Le Parti socialiste a ironisé dimanche, après la conférence de presse de Nicolas Sarkozy à Wolfeboro (Etats-Unis), sur le nombre d'"amis généreux" que compte le président de la République.

Nicolas Sarkozy "a le droit d'avoir les amis qu'il veut", a déclaré à l'AFP Faouzi Lamdaoui, secrétaire national du PS chargé de l'Egalité. "Il a beaucoup d'amis particulièrement généreux".

Le chef de l'Etat avait expliqué plus tôt qu'il séjournait dans cette station huppée du New Hampshire chez des amis qui l'avaient invité.

"Je suis venu en avion de ligne chez des amis qui me reçoivent", a insisté M. Sarkozy. "J'ai le droit d'avoir des amis".

En mai, trois jours de vacances de M. Sarkozy à bord du yacht d'un autre de ses amis, l'homme d'affaires Vincent Bolloré, avaient déjà suscité polémiques et débats.

WOLFEBORO, New Hampshire (Reuters), extrait - Après les quelques jours passés par Nicolas Sarkozy à bord du yacht de l'homme d'affaires Vincent Bolloré dans la foulée de sa victoire présidentielle, le Parti socialiste s'est interrogé sur l'addition de ces vacances américaines.

"C'est étonnant des prêts comme ça, de la part de milliardaires. C'est singulier pour un président de la République d'accepter de tels prêts, de plusieurs milliers de dollars. On espère que le président ne se sent en rien tenu, voire redevable", écrit l'éditorialiste de L'Humanité dans l'édition de lundi.

"Si c'est la seule occupation des socialistes, c'est qu'ils n'ont pas compris que le débat d'idées ne se passait pas là", a répliqué le président à Wolfeboro.



Par EuroNews - Dimanche 5 août, 17h48

110 ans de prison pour le soldat américain Jesse Spielman, 22 ans. Il a participé à l'équipée sauvage, avec 4 autres soldats de la prestigieuse 101e division. Le dernier qui attend son jugement risque la peine capitale. Une nuit de mars 2006 à Mahmoudiyah, 30 km au sud de Bagdad, Abber Qassim al Janabiat, 14 ans, est violée, puis tuée par les soldats, ces derniers ont auparavant assassiné ses parents et sa petite soeur. Le quadruple meurtre a soulevé l'indignation en Irak et aux Etats-Unis, quand il a été révélé, 3 mois plus tard.


- « le débat d'idées ne se passait pas là » -


Posted 18 years, 2 months ago on August 5, 2007
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Re: « Beaucoup d'amis particulièrement généreux » ironise le PS
Sur Capital.fr, rubrique actu/France

Les vacances garanties sans polémique de Nicolas Sarkozy

WOLFEBORO, New Hampshire (Reuters) - Nicolas Sarkozy s'est livré au jeu des questions-réponses avec les journalistes à plus de 6 000 kilomètres de Paris, réclamant en retour la "tranquillité" pour la suite de ses vacances en famille aux Etats-Unis.

Installé dans le New Hampshire depuis trois jours, le chef de l'Etat s'est à nouveau attaché à désamorcer la polémique sur les contrats d'armements avec la Libye et celle, plus récente, sur le coût de son séjour américain.

"Il n'y a pas de mystère (...) Je n'ai rien à cacher", a-t-il assuré devant les caméras, vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon bleu marine.

Interrogé pendant une vingtaine de minutes principalement en français, il n'a pas confirmé pour l'instant une rencontre prochaine avec George Bush, dont la famille possède une maison dans le Maine voisin, à moins de 100 km de Wolfeboro.

"Le moment venu, la Maison blanche et l'Elysée diront ce qu'il en est d'une éventuelle rencontre entre le président Bush et moi", a-t-il déclaré à la presse après un petit bain de foule. Seul Vladimir Poutine a jusqu'alors eu les honneurs de Kennebunkport, au début du mois de juillet.

Nicolas Sarkozy a précisé qu'il serait de retour en France "le 15 août ou un ou deux jours après", espérant d'ici là s'être reposé parce que "les choses vont repartir très fort" à la rentrée. "Je souhaite poursuivre ce mouvement de réformes" lancé depuis le mois de mai, a-t-il expliqué.

Nicolas Sarkozy, son épouse Cécilia et leur fils Louis sont venus dans ce "coin des Etats-Unis" qu'ils ne connaissaient pas sur les conseils d'amis, délaissant la résidence d'été des présidents français, à Brégançon.

"Je dois dire que je ne suis pas déçu. Les forêts, les lacs, je les ai trouvés. La tranquillité, grâce à vous, on a veillé à ce que je ne puisse pas en bénéficier", a-t-il dit dans un demi-sourire, déplorant les passages de bateaux incessants devant le ponton de la villa et recommandant fermement aux journalistes de rentrer à Paris après cette rencontre.

"COMME TOUT LE MONDE, J'AI DROIT À DES VACANCES"

"Moi, c'est mon métier mais ce que je veux, c'est protéger ma femme et mes enfants", a-t-il insisté, livrant des détails sur ses journées américaines pour satisfaire la curiosité des reporters: jogging le matin - au son d'un iPod chargé de chansons de Charles Aznavour, Didier Barbelivien ou Elvis Presley -, partie de pêche l'après-midi ou canoë, même s'il n'est "pas très habile" à ce sport.

"Comme tout le monde j'ai droit à des vacances, comme tout le monde je peux partir avec des amis", a-t-il fait valoir, précisant séjourner avec deux familles de proches, une française et une franco-américaine.

Cette dernière a loué la luxueuse villa sur les rives du lac Winnipesaukee et n'a "rien à voir avec l'Etat français". Selon plusieurs articles de presse, une semaine de location dans cette ancienne résidence d'un haut dirigeant de Microsoft (MSFT) avoisinerait les 22.000 euros.

Après les quelques jours passés par Nicolas Sarkozy à bord du yacht de l'homme d'affaires Vincent Bolloré dans la foulée de sa victoire présidentielle, le Parti socialiste s'est interrogé sur l'addition de ces vacances américaines.

"C'est étonnant des prêts comme ça, de la part de milliardaires. C'est singulier pour un président de la République d'accepter de tels prêts, de plusieurs milliers de dollars. On espère que le président ne se sent en rien tenu, voire redevable", écrit l'éditorialiste de L'Humanité dans l'édition de lundi.

"Si c'est la seule occupation des socialistes, c'est qu'ils n'ont pas compris que le débat d'idées ne se passait pas là ", a répliqué le président à Wolfeboro.

Interrogé sur les contrats d'armement négociés entre EADS (EAD) et Tripoli, Nicolas Sarkozy a dit ne pas voir "où est le problème, où est la polémique".

"Le contrat n'est pas lié à la libération des infirmières", a-t-il une nouvelle fois affirmé. "Depuis 2004, la Libye n'est plus soumise par la communauté internationale à un quelconque embargo. Cela faisait 18 mois que les contrats étaient en négociation (...) Toutes les entreprises y vont. Je ne vois pas pourquoi la France n'irait pas" en Libye, s'est-il agacé devant l'insistance des journalistes.

"Les Libyens vont dépenser quelques centaines de millions d'euros pour faire marcher les usines en France et je devrais m'en excuser ?", a-t-il renchéri.
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